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Applications métier

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(07/01/2011 10:36:57)
Alfresco s'impose comme solution GED chez Smatis
La mutuelle a finalement retenu la solution de GED Open Source d'Alfresco, intégrée par SQLI en quatre mois. Elle a notamment apprécié la possibilité de s'interfacer avec les outils Kodak autant que de gestion des clients et des contrats pré-existants ainsi que de migrer l'ensemble des documents déjà dématérialisés. De plus, l'ergonomie du système a permis de diminuer de 30 à 40% le temps d'acquisition d'un document par rapport au système antérieur de dématérialisation. Le coût du projet n'a pas été précisé.
ERP : Microsoft connecte son offre Dynamics NAV à CRM Online
Microsoft livre en France la R2 de Dynamics NAV 2009, le progiciel de gestion intégré qu'il propose aux entreprises à partir de 20 personnes et jusqu'à 1 000 employés (lorsqu'il s'agit de filiales de grands groupes). L'éditeur table sur une migration rapide de ses clients vers cette version, en particulier ceux qui ont déjà installé le SP1 (service pack 1), précise Virginie Garlasain, chef de produit ERP.
L'offre Dynamics NAV, qui compte 2 200 clients en France (80 000 dans le monde) et une trentaine de revendeurs actifs sur le territoire, bénéficie d'une approche verticale sur cinq secteurs d'activité : services, vente au détail, secteur public, industrie, distribution. Une verticalisation qui s'opère quelquefois à un niveau très fin, souligne la responsable produit. L'application, qui peut être hébergée et « consommée en ligne » via les partenaires de Microsoft, est assortie de différentes options tarifaires (acquisition de la licence, ou mode SaaS -software as a service).
Une avancée notable de la R2 concerne l'intégration avec Dynamics CRM, l'application de gestion de la relation client autour de laquelle Microsoft fait grand bruit en ce moment. Il compte en effet concurrencer Salesforce.com avec la version cloud de cette offre de CRM. Désormais, l'éditeur propose son propre connecteur entre cette dernière et Dynamics NAV. « Il sera fourni gratuitement aux clients sous contrat de maintenance récent », précise la filiale française. Il permettra de synchroniser les données entre l'ERP et les deux versions de l'offre de CRM (sur site et en ligne).
Un client d'accès unique
Avec le client RoleTailored, Microsoft avait adapté l'interface de son application Dynamics NAV 2009 aux différents métiers de l'entreprise (à la suite d'une étude menée auprès de plus de 200 clients). « L'écran d'accueil de l'application est un véritable tableau de bord », souligne la responsable produit. Il rassemble un aperçu des activités, des indicateurs de performances, des alertes et des liens d'accès rapides vers d'autres écrans.
« Les principales nouveautés de la R2 ne sont pas forcément les plus visibles ». Ainsi, cette version conserve maintenant le bénéfice du client RoleTailored, quelle que soit la façon dont l'utilisateur se connecte à l'application : en local, depuis un poste distant relié au siège par une connexion Internet à haut débit, ou encore, sur un mode itinérant, en passant par le web. Dans les trois cas, « on accède au serveur distant via la même interface », indique Virginie Garlasain en estimant cette solution moins complexe que celle proposée par Citrix Systems, ou même Terminal Services. Une option qui pourra notamment intéresser les partenaires hébergeurs de Dynamics NAV. L'application peut être déployée en mode hébergé ou sur site avec la technologie Application Virtualization (App-V) de Microsoft.
Tout en facilitant la mise à jour des postes clients, celle-ci présente aussi l'avantage de conserver les capacités de croisement entre l'application de gestion et les fonctions apportées en local par Windows ou par la suite bureautique Microsoft Office.
Visualisation interactive des données
Parmi les autres améliorations de la R2 figure un accès rapide aux fonctions de l'ERP à partir du bureau Windows 7 (par l'intermédiaire de 'Jump Lists').
Une fonction de visualisation interactive, Tree Map, apporte à l'utilisateur de l'ERP une fonction d'analyse des données que l'on pourra manipulera sans formation préalable, assure l'éditeur. Elle pourra servir, par exemple, à identifier rapidement les clients ayant le chiffre d'affaires le plus important et offrant la meilleure rentabilité (illustration ci-dessus). Par ailleurs, Dynamics NAV 2009 R2 dispose maintenant d'une fonction de planification interactive de stocks, pour éviter le surstockage ou les ruptures. « C'est une fonction que l'on trouve habituellement dans des outils spécialisés sur la planification », a souligné la responsable produit.
Enfin, le progiciel se complète d'un service de paiement hébergé qui permettra de gérer des transactions de paiement sécurisées depuis Dynamics NAV. Celui-ci n'est pas encore disponible en France, mais Microsoft est actuellement en négociation pour agréer des fournisseurs dans l'Hexagone. Ce service multicanal pourra être utilisé depuis différents sites marchands ou centres d'appels.
Illustrations (crédit : Microsoft)
L'UE condamnée à 12,1 millions d'euros sur l'affaire Systran
Dans un environnement qui a évolué de 12 à 15 pays en comptant aujourd'hui 27 Etats membres, les problématiques de linguistiques sont importantes au sein de l'Union européenne. Les institutions ont très tôt utilisées des logiciels de traduction automatique. Or depuis une dizaine d'années, l'éditeur de logiciel de traduction, Systran estimait que ces droits d'auteurs et son savoir-faire avaient été violés par la Commission européenne. Saisi le Tribunal de l'Union européenne vient de rendre sa décision. Elle condamne l'institution Bruxelloise à verser une somme forfaitaire de 12,1 millions d'euros à Systran. La juridiction estime « qu'il appartient à la Commission de tirer toutes les conclusions qui s'imposent afin de s'assurer que les droits de Systran sur la version Unix du traducteur soient pris en compte. » En cas de retard dans les modifications ou la mise en conformité, l'éditeur serait alors en droit de demander de nouvelles réparations.
(...)(14/12/2010 11:00:50)SAP gagnerait un client Business ByDesign chaque jour ouvrable
L'application de gestion Business ByDesign, hébergée par SAP, compterait un nouveau client chaque jour ouvrable, a affirmé la semaine dernière Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de cette offre, à l'occasion de la conférence Influencer Summit organisée par l'éditeur allemand à Santa Clara, Californie (*). L'été dernier, en passant à la version 2.5 de cette suite logicielle en ligne conçue pour les PME, SAP avait en partie levé ses restrictions sur le nombre de clients susceptibles d'y accéder. De fait, depuis le lancement de l'offre en 2007, l'accès en était plus ou moins limité à une centaine de clients sur six pays (dont la France), principalement pour des raisons de rentabilité liées à l'architecture technique de la plateforme d'hébergement. Avec le passage au multitenant, l'éditeur espère compter plusieurs centaines de clients d'ici mai prochain et la tenue de sa conférence Sapphire 2011.
Pour étayer ces prévisions modérément optimismes, Rainer Zinow a précisé qu'en janvier, trois autres pays s'ajouteront à la liste toujours restreinte des clients pouvant accéder à Business ByDesign : l'Autriche, le Canada et la Suisse. Et que, six mois plus tard, l'Australie et le Mexique s'y joindront. Soit, au total, onze pays (**). Le vice-président responsable de l'offre hébergée pour PME a également indiqué qu'une trentaine de revendeurs, principalement aux Etats-Unis, en Allemagne et en France, avaient rejoint le programme partenaires lancé en août. Une quarantaine de sociétés travaillent aussi sur des solutions complémentaires (cette fois, essentiellement outre-Atlantique et outre-Rhin).
Le SDK ByDesign Studio en janvier
Comme annoncé, la prochaine version de Business ByDesign (Feature Pack/FP 2.6) doit arriver en janvier prochain et, avec elle, le SDK (software development kit) ByDesign Studio reposant sur Visual Studio de Microsoft. Celui-ci permettra aux éditeurs indépendants de bâtir dans le cloud des « add-on » pour la suite intégrée. A terme, prévoit SAP, il sera possible d'ajouter à cette dernière des fonctionnalités horizontales et de constituer des applications métiers complètes. « Nous allons proposer un catalogue de tous les services web disponibles autour de ByDesign [par exemple : 'créer une commande', ou encore 'contrôler la disponibilité d'une référence'], a précisé Rainer Zinow. Nous assurerons la stabilité des interfaces pour ces services, de façon à ce qu'un partenaire développe pour la mise à jour FP 2.6 fonctionne aussi avec les versions suivantes. » En cas de modification du coeur de l'application, le partenaire disposera d'une certaine avance (environ un an) pour procéder aux changements nécessaires, a-t-il assuré.
SAP a prévu deux mises à jour de l'application par an. Ainsi, la FP 3.0 de Business ByDesign devrait être prête pour le deuxième semestre 2011 (juillet ou août), Elle viendra compléter les fonctions métiers de l'application, plus particulièrement dans deux domaines : la gestion des services professionnels et de la production. Quant à la FP 3.5, elle devrait être fournie en décembre 2011 ou au mois de janvier suivant. « En 2012, nous nous focaliserons sur des fonctionnalités verticales, par secteur d'activités », annonce déjà Rainer Zinow.
Des applications 'OnDemand' pour les grands comptes
Parallèlement, SAP prépare des applications en ligne pour les grandes entreprises qui ont déployé en interne son offre principale, la Business Suite. Voilà déjà deux ans que l'éditeur annonce l'arrivée prochaine de ces produits. Signe particulier, ces applications 'OnDemand' fonctionneront au-dessus de la suite hébergée Business ByDesign. L'objectif est de permettre aux grands comptes de mettre en place plus vite, et à moindre coût, certaines fonctions particulières. Les premières du genre seront Sales Ondemand et Travel Ondemand, citées par SAP à chacune de ses conférences depuis quelques mois, mais pas encore disponibles. Elles entreront dans un processus de validation au premier trimestre de l'an prochain et seront ensuite « prudemment » proposées aux clients. « Ce n'est pas que nous manquions de confiance, se défend Rainer Zinow, mais nous voulons récupérer les premières réactions des utilisateurs afin d'y apporter des réponses. Nous voulons être sûrs que les clients vont s'y adapter. » Un lancement plus large devrait intervenir à l'occasion de Sapphire 2011, en mai.
Un « SAP Store » pour le Cebit 2011
Enfin, au prochain Cebit de Hanovre, en mars 2011, l'éditeur allemand prévoit d'ouvrir, sous le nom de SAP Store, une boutique en ligne pour proposer des add-on à sa suite hébergée Business ByDesign. On y trouvera les siennes et celles de ses partenaires. « SAP Store comprendra aussi des contenus métiers et d'autres services, précise Rainer Zinow. De même que des capacités d'intégration à des produits tiers tels que des services de gestion de la paie, par exemple ».
Avec ses partenaires intéressés, SAP a défini un processus de certification des logiciels pouvant être proposés sur ce SAP Store. Il s'agira dans un premier temps d'une série de tests que les partenaires pourront effectuer eux-mêmes. S'ils les passent avec succès, l'éditeur vérifiera ensuite avec eux certains points supplémentaires (sur la sécurité notamment) en vue de l'approbation finale.
(*) A noter que cette même semaine, sur la côte Est des Etats-Unis, le chantre des applications SaaS (software as a service), Saleforce.com, tenait lui-même sa conférence annuelle Dreamforce à quelque 70 kilomètre de là, à San Francisco, au cours de laquelle il a annoncé la préparation de son offre Database.com.
(**) Les premiers pays ayant pu accéder à Business ByDesign sont, outre la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Chine, puis l'Inde.
Illustration : Rainer Zinow, vice-président senior, responsable de l'offre Business ByDesign chez SAP (crédit photo : SAP) (...)
Dématérialisation : Itesoft diversifie ses partenariats
Itesoft, spécialiste de la dématérialisation, déploie depuis trois ans une stratégie en indirect. Elle assure 30% du chiffre d'affaires, l'éditeur souhaite rééquilibrer encore plus son activité dans cette direction. Il compte cinq canaux différents. Historiquement, l'éditeur passe par de grands intégrateurs, des SSII de type Logica ou Steria pour une clientèle de grands comptes. Ces partenaires vont au-delà de la capture vers des notions de gestion de contenus.
Parallèlement, les spécialistes commercialisent les solutions Itesoft, tout autant comme distributeurs que comme intégrateurs. Des éditeurs proposent pour leur part les solutions d'Itesoft en OEM, c'est le cas d'Infor.
La dématérialisation s'ouvre à toutes tailles d'entreprise
Itesoft passe également par les spécialistes du BPO (Business Process Outsourcing), qui intègrent ses solutions, en particulier dans le domaine de la santé. Dernier cas de figure, celui des « influenceurs », apporteurs d'affaires ou consultants qui assurent la promotion des solutions de l'éditeur.
Ce déploiement de l'indirect, ou plutôt des « alliances » comme on dit chez Itesoft, accompagne la montée en puissance de la dématérialisation qui s'ouvre à la gestion de contenus et à toutes les tailles d'entreprises. « Nous recrutons de nouveaux partenaires, mais à valeur ajoutée, comme Applium qui évolue dans le monde SAP [intégrateur de l'offre All-in-One pour grosses PME], ou des externalisateurs », note Nathalie Moreau, la directrice des alliances de la société.
Illustration : siège social d'Itesoft à Aimargues, dans le département du Gard. L'entreprise dispose aussi de bureaux à Paris (source : Itesoft).
(...)
Oracle vs. SAP : une sanction excessive dans l'affaire TomorrowNow ?
Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, s'est dit surpris par le verdict fédéral prononcé mardi dans l'affaire de violation de propriété intellectuelle opposant SAP à Oracle, et qui exige le versement de 1,3 milliard de dollars de dommages et intérêts à Oracle. La décision du jury prononcée devant le tribunal fédéral d'Oakland, en Californie, est intervenue un jour à peine après les délibérations finales. Commentant le montant qui lui a été accordé, Oracle a indiqué que c'était la plus grande peine jamais prononcée contre une entreprise dans une affaire de piratage de logiciels. Même si ces dommages sont très inférieurs aux 4 milliards de dollars réclamés par Oracle, ils sont beaucoup plus élevés que les 40 millions de dollars que SAP se disait prêt à payer en reconnaissance de son délit. Après le verdict, SAP a fait part de sa déception quant au montant des dommages infligés et a déclaré qu'elle utiliserait « toutes les possibilités » pouvant déboucher sur leur réduction. Il faut donc s'attendre à ce que l'entreprise fasse appel de la décision.
Des aveux lourds de conséquences
La plainte d'Oracle contre SAP est liée aux actions de TomorrowNow, une ancienne filiale de SAP aujourd'hui fermée, qui a vendu des services de support technique tiers à des clients d'Oracle, à un tarif 50% moins cher que ceux habituellement facturés par le vendeur. En août dernier, SAP a reconnu sa responsabilité dans le vol de licence à l'origine de la plainte d'Oracle. Le mois dernier, SAP a même admis que certains de ses dirigeants avaient pu être au courant de cette activité illégale. Avec de tels aveux, le verdict était connu d'avance. « Même en considérant ces éléments, le montant du trophée est surprenant, étant donné l'ampleur limitée des opérations menées par TomorrowNow, » a estimé Paul Hamerman. « L'activité de TomorrowNow consistait à faire des mises à jour de conformité et à corriger des bugs dans les logiciels,» a déclaré l'analyste. « Elle ne cherchait pas à revendre des logiciels téléchargés illégalement, » a-t-il ajouté.
Un condamnation pour l'exemple
Selon lui, le jury aurait dû fonder sa décision sur la quantité de contrats de maintenance détenus par TomorrowNow pour évaluer le montant des dommages. « TomorrowNow avait un portefeuille de 300 à 400 clients, et faisait payer environ 50% de moins que ce qu'Oracle aurait facturé en frais de maintenance, » a-t-il indiqué. Ce qui rend le calcul des revenus potentiellement soustraits à Oracle relativement simples à établir, d'après Paul Hamerman. « Les pertes de revenus se limitent aux contrats de maintenance vendus par TomorrowNow, » a-t-il ajouté. « Le système de tarification était simple. Peu importe, que ce qu'Oracle facturait, TomorrowNow le faisait à moitié prix. » Au final, selon l'analyste, le verdict met surtout SAP dans une situation délicate. « Même si le premier souci de l'entreprise était d'éviter d'autres désagréments et de se libérer de cette affaire, le montant de l'amende décidé par le jury va la forcer à aller en appel et à étaler le procès dans le temps, » a-t-il estimé. La décision prise par le tribunal californien devrait également servir d'avertissement à d'autres entreprises tierces qui vendent de la maintenance et les inciter « à respecter plus scrupuleusement la propriété intellectuelle, » a-t-il conclu.
(...)(25/11/2010 16:39:45)L'issue du procès SAP/Oracle va-t-il faire grimper le coût du support
Si le jugement rendu contre SAP en faveur d'Oracle est confirmé, cela pourrait créer quelques turbulences sur le marché des fournisseurs de services de support et conduire à hausser le coût des applicatifs sur l'ensemble de leur durée d'utilisation. C'est ce que pense David Bradshaw, analyste pour le cabinet d'études IDC, interrogé par nos confrères de Computerworld UK. Les DSI vont peut-être y réfléchir à deux fois avant de choisir un prestataire indépendant pour les aider à maintenir leurs applications.
SAP a été condamné cette semaine à verser 1,3 milliard d'euros pour le vol de fichiers utilisés pour la maintenance de logiciels inscrits au catalogue d'Oracle. Le téléchargement illégal de ces outils a été commis par son ancienne filiale TomorrowNow, désormais fermée. L'activité de cette société consistait à fournir des services de support aux clients, notamment pour les versions d'applications qui n'étaient plus couvertes par les contrats de maintenance standard. Des services facturés à un tarif très inférieur à celui d'Oracle (la moitié du prix, généralement).
David Bradshaw souligne que si SAP peut se permettre de payer l'énorme dédommagement qui lui est réclamé à la suite du jugement (1,3 milliard de dollars), cette condamnation lui fait néanmoins sérieusement « perdre la face » et elle porte tort, par ricochet, aux fournisseurs de services de support. Il pense en effet que les éditeurs vont se sentir soutenus dans leur décision de facturer cher le coût du support aux entreprises, notamment celles qui continuent à exploiter des applications au-delà du délai prévu dans le contrat de maintenance initial. Pour David Bradshaw, il paraît évident que « cela va réduire le choix des clients ». De nombreuses entreprises sont pourtant mécontentes de la facture et du service fourni, rappelle le consultant. SAP lui-même a essuyé de vives critiques de la part de ses utilisateurs, entre juillet 2008 et janvier 2010, lorsqu'il a augmenté sensiblement le coût d'accès à son contrat de maintenance, en affirmant (à juste titre pourtant) en avoir augmenté le niveau de service. L'éditeur allemand a d'ailleurs dû faire marche arrière dix-huit mois plus tard.
Reconsidérer sa politique de support
Pour le consultant d'IDC, le jugement qui vient d'être rendu risque de réduire la marge de négociation des utilisateurs de logiciels. Les départements IT vont se sentir obligés de continuer à payer la maintenance au prix fort, même s'ils estiment que le service rendu ne correspond pas à ce qu'ils paient. « Les DSI vont devoir reconsidérer les systèmes qu'elles utilisent et le support qu'elles achètent », estime-t-il. Les utilisateurs de services proposés par des mainteneurs tiers doivent envisager des plans de secours. « Si vous ne voulez pas payer la redevance élevée que demande l'éditeur, il faut vous demander si vous pouvez vous en sortir sans maintenance, ou bien si vous devez migrer et vous extraire des systèmes existants coûteux à maintenir ».
Le procès TomorrowNow remet sous les projecteurs une autre plainte déposée par Oracle à l'encontre, cette fois, de Rimini Street, l'un des principaux fournisseurs indépendants de support IT aux Etats-Unis, selon IDC. Cette société, créée par le fondateur même de TomorrowNow (Seth Ravin), quelques temps après qu'il ait vendu sa structure à SAP, a été elle aussi assignée en justice par Oracle pour vol de propriété intellectuelle.
Les actionnaires de SAP plus touchés que les clients
Dans un blog, Paul Hamerman, vice-président de Forrester, fait remarquer que SAP reste dans une position délicate vis-à-vis de cette catégorie de fournisseurs qui représente tout autant pour lui que pour Oracle, un risque de pertes de revenus. SAP ne pouvait pas défendre de façon convaincante son entrée sur le marché du support indépendant (avec TomorrowNow) par crainte de légitimer une activité présentant de tels risques. Pour Paul Hamerman, choisir un fournisseur de services de support reste une décision importante. Et, à l'instar d'IDC, il pense que l'affaire Rimini Street va réduire l'intérêt, pour les entreprises, de faire appel à un support non propriétaire.
Un autre analyste de Forrester, Duncan Jones, avance d'autres arguments. D'une part, il souligne que le procès Rimini Street peut avoir une autre issue que l'affaire TomorrowNow. D'autre part, il note que, pour SAP, les effets négatifs ont davantage pesé sur les actionnaires que sur les clients. Duncan Jones considère que la concurrence se maintient sur le marché croissant des services de support indépendants des éditeurs. « Il faut que les principaux acteurs IT continuent à se concurrencer autant que possible, à la fois en termes d'innovation technologique et sur un plan commercial ».
Illustration : de gauche à droite, David Bradshaw, analyste chez IDC, Paul Hamerman et Duncan Jones, respectivement vice-président et analyste chez Forrester. (...)
Un directeur technique nommé chez Salesforce.com
JP Rangaswami rendra compte directement au CEO de Salesforce.com Marc Benioff. Son travail consistera à « aider les clients européens à intégrer les innovations comme le temps réel, la mobilité et les liens sociaux fournis par les applications Salesforce et la plate-forme Force.com, ainsi que contribuer à la stratégie générale sur les produits. » Il apporte à Salesforce.com de 30 ans d'expérience de travail sur les technologies à de grandes entreprises, y compris la banque d'investissement Dresdner Kleinwort Wasserstein.
« Je crois que ce n'est qu'une question de temps avant de logiciels d'entreprise se compose de seulement quatre types d'application: la publication, la recherche, la réalisation et la communication », lit une déclaration sur son blog personnel. « Je pense que notre façon d'appréhender les droits numériques et de propriété intellectuelle aura pour effet de ralentir ou parfois même de bloquer l'innovation.» Cette dernière affirmation reflète la réputation JP Rangaswami en tant que défenseur des logiciels Open Source.
Se détacher du CRM
Mais sa nomination donne un signal aussi pour SalesForce.com qui cherche à ne plus se présenter comme un simple fournisseur de logiciel de CRM à la demande sur lequel il a bâti sa réputation. L'éditeur a partiellement réussi à le faire, mais le nom de l'entreprise signifie qu'il sera impossible de supprimer complètement l'attache CRM, a déclaré Ray Wang, PDG de Constellation Research.
Marc Benioff peut être influencé par l'histoire. « Il peut se souvenir de la leçon apprise dans la disparition de Siebel qui a eu un grand écho dans l'industrie » explique Ray Wang. « Siebel était considéré comme un naïf averti, car il n'a pas pu obtenir dans les temps la plate-forme de développement du projet Nexus, finalement acquise par Oracle, » conclut-il.
(...)(24/11/2010 10:33:58)Les formations aux SIG augmentent
L'enseignement en géomatique semble gagner du terrain dans l'Hexagone. C'est ce qu'indique l'association française pour l'information géographique (Afigeo) dans un bilan 2010 consacré à ce domaine. Selon l'Afigéo et le portail francophone de la géomatique et des systèmes d'information géographiques (SIG) Georezo, 80 formations ont été comptabilisées cette année dans ce secteur sur le territoire français, Outre-mer compris. Elles ont regroupé environ 40 % de Masters, 17 % de licences professionnelles et 13 % de BTS. Environ 92 % des cursus sont diplômants, 7 % sont certifiants et 1 % qualifiants. Par rapport à 2009, le niveau de formation en géomatique semble avoir augmenté : il réunit actuellement davantage de niveau Master (Bac + 5) et moins de niveau licence (Bac + 3). L'étude indique également que la géomatique et les SIG ont rassemblé entre 15 à 25 élèves par promotion au cours de cette année. Une moyenne de 14 étudiants sont, en outre, sortis diplômés en juin 2010. Le délai moyen d'insertion, en légère augmentation, s'est élevé à 5 mois pour un premier poste en CDD*. L'association relève, en parallèle, une diminution des postes à pourvoir dans la fonction publique territoriale, et un ralentissement du recrutement dans les bureaux d'études et les SSII. Avec le développement des usages de l'information géographique (Google Maps, Mappy, GPS, IPhone...), la géomatique est néanmoins de plus en plus présente dans les formations liées aux technologies de l'information.
Un observatoire de l'offre des formations en géomatique
Parmi les actions engagées par l'Afigéo en faveur des formations en géomatique, un observatoire de l'offre a été établi grâce à une enquête menée auprès de 73 responsables de formation. Il a été réalisée en lien avec le site GeoRezo. L'organisme a également plaidé auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche pour faire évoluer le concours d'ingénieur territorial en faveur des diplômés dans le domaine des SIG et de la géomatique L'Afigeo a également contribué à la réalisation d'un état des lieux sur la recherche en géomatique, un projet sollicité par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche et par le ministère de l'Écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, piloté par l'IGN (Institut géographique national). Elle également demandé une valorisation de l'information géographique dans le nouveau certificat Internet et informatique, métiers de l'environnement et de l'aménagement durable (C2I MEAD).
* Ces chiffres sont extraits d'une étude réalisée auprès d'un échantillon de 13 formations en géomatique. L'Afigeo recommande donc de les considérer avec prudence.
Illustration: Crédit photo: Esri
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