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(06/12/2011 17:12:39)

SuccessFactors, racheté par SAP, acquiert Jobs2web

Sa propre acquisition par SAP n'empêche pas l'éditeur californien SuccessFactors de poursuivre lui-même ses rachats. Il va débourser 110 millions de dollars pour absorber la société Jobs2web quelques jours après l'annonce de son rachat par le groupe allemand, pour la coquette somme de 3,4 milliards de dollars.

Jobs2web a développé son offre sur un créneau très ciblé : les logiciels de recrutement capables d'attirer les meilleurs candidats en empruntant le canal des réseaux sociaux (Facebook, Google+, LinkedIn, Twitter...). Ces outils de type marketing sont bien entendu proposés sur un mode « on-demand » comme l'ensemble de l'offre développée par SuccessFactors qu'ils viendront ainsi compléter. Parmi les clients de Jobs2web figurent le groupe pharmaceutique Merck, le producteur de boissons Pepsico et l'industriel 3M.

C'est la progression « incroyablement rapide » de Job2web et ses solides fonctionnalités analytiques qui nous ont attiré, a mentionné dans un communiqué Lars Dalgaard, PDG de SuccessFactors. Des remarques similaires avaient été formulées par SAP au sujet de SuccessFactors. Le groupe allemand a d'ailleurs demandé à Lars Dalgaard de conduire sa stratégie cloud au niveau mondial.

Proposée de façon indépendante ou intégrée

Jobs2web va devenir une division de SuccessFactors. Ses logiciels continueront à être proposés de façon indépendante et ils seront également étroitement intégrés avec la suite logicielle de SuccessFactors, promet son acquéreur. Le rachat devrait être effectif courant décembre.

Précédemment, la société de Lars Dalgaard avait notamment racheté Cubetree et ses solutions de collaboration, ainsi que Plateau, spécialisé dans la gestion de la formation. Cette croissance externe a contribué à faire de SuccessFactors l'un des éditeurs SaaS les plus représentatifs dans son domaine, dans le sillage d'une locomotive du secteur comme Salesforce.com.

SAP, qui cherche à développer sa stratégie on-demand depuis plusieurs années, considère que le rachat de SuccessFactors pourrait lui faire l'effet d'une décharge d'adrénaline, selon les propres mots de son co-PDG Bill McDermott à nos confrères d'IDG News Service.

Certains observateurs du marché s'attendent à ce que l'acquisition réalisée par SAP déclenche le rachat de certains concurrents de SuccessFactors parmi lesquels Taleo, Kenexa et Saba Software.

(...)

(06/12/2011 15:18:45)

Cloud computing : attention aux coûts cachés !

Si de plus en plus de DSI s'interrogent sur l'opportunité d'aller vers le cloud, certains d'entre eux les avertissent de coûts induits liés à cette migration. Stockage des données, intégration applicative, test des logiciels, sont autant de sujet qui peut faire grimper la facture.

Le stockage des données


La migration des données vers un cloud public et leur conservation pendant une longue durée peuvent coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars par an. Beaucoup d'entreprises ne se rendent pas compte des dépenses engagées. « Une heure de transfert peut coûter des milliers de dollars », explique Hernan Alvarez, DSI de WhitePages, société basée à Seattle qui fournit des informations de contact en ligne pour plus de 200 millions de personnes et 15 millions d'entreprises.

Le principal coût dans le transfert des données réside dans la partie bande passante. Les fournisseurs de cloud peuvent imposer des frais sur le download et l'upload. De plus, il y a un coût de fonctionnement interne si les données et les systèmes sont hébergés hors site. « Les gens pensent qu'il n'existe pas de coût de fonctionnement [avec le cloud], mais comme vous, ils doivent gérer des charges de travail, la complexité des instances dans le cloud et un grand nombre de serveurs », explique Hernan Alvarez. Un autre coût important est la longue durée de stockage des données dans le cloud. « Quand on considère les taux de croissance du volume des données au cours des trois prochaines années, le coût du cycle de vie des données peut être apparaître très élevé », précise le DSI et d'ajouter « vous continuez à payer chaque mois pour conserver les données dans le cloud ».

La société WhitePages a envisagé d'utiliser le cloud pour la sauvegarde des données, mais après avoir évalué 8 fournisseurs, elle a calculé que cette solution serait trois à quatre fois plus coûteuse par rapport à un stockage en interne. Ainsi, la société a opté pour gérer à long terme le stockage de données sur site, dans son cloud privé. Hernan Alvarez précise que malgré les coûts induits, l'utilisation du cloud public en dehors du stockage peut se révéler bénéfique pour éliminer le déploiement et la maintenance des applications en interne. WhitePages y a eu recours et utilise aujourd'hui 11 applications basées sur le cloud comme Salesforce.com, SuccessFactors, ADP, WebEx, Yammer et d'autres fournisseurs.

L'intégration des apps provenant de plusieurs fournisseurs

Pacific Coast Building Products (groupement d'entreprises américaines dans les produits de construction) a commencé à utiliser des services clouds en évaluant plusieurs fournisseurs. Mais son DSI, Mike O'Dell a limité l'usage de ces services. A cela deux raisons, la difficulté d'intégration des logiciels issus d'une diversité des fournisseurs clouds, et les dépenses supplémentaires engagées par Pacific Coast s'il prend en charge cette intégration dans son propre SI.

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Par exemple, l'entreprise utilise Microsoft Exchange pour la messagerie et Cisco Unity Unified Messaging pour la messagerie vocale. Elle souhaitait utiliser ces deux applications comme des services cloud. « L'intégration entre Exchange et Unity dans le cloud, au moins la dernière fois que nous avons regardé, n'existait pas, constate Mike O'Dell. Cela implique que, sans cette intégration, les salariés perdraient certaines fonctionnalités comme la suppression automatique des messages vocaux sur leur téléphone, quand ils reçoivent ce message par courriel. Le DSI explique que les problèmes d'intégration se retrouvent aussi sur des applications plus complexes comme les ERP. Par exemple, « pour nous, mettre [SAP] dans le cloud signifie que nous aurions dû renoncer à certaines caractéristiques ou dépenser beaucoup d'argent sur l'intégration ».

Le test logiciel

La nécessité de tester les logiciels avant de migrer vers le cloud peut également entraîner des coûts imprévus. « Nous avons été obligés d'investir dans le test et le débogage d'une application tierce qui n'avait pas été validée dans un environnement cloud », explique  Bill Thirsk, DSI du Marist College à Poughkeepsie dans l'Etat de New York. L'université a migré à grande échelle un ERP sur un cloud privé. Ce dernier utilisait des serveurs que l'éditeur n'avait pas encore validés. L'établissement universitaire utilise un cloud privé pour fournir des services en ligne tels que l'inscription, la facturation des étudiants et le paiement des professeurs et des organismes de recherche.

Bill Thirsk relate que  « 99% » des activités du collège ont été migrées sur l'ERP et cela s'est très bien déroulé. Sur l'ensemble nous avons économisé des centaines de milliers de dollars en utilisant une configuration cloud ». Mais il ajoute qu'« obtenir un système stable au sein du cloud qui  comprend déjà 900 serveurs virtualisés a été un véritable défi ». Les coûts supplémentaires ont concerné « le véritable labyrinthe de quels systèmes d'exploitation et quelles bases de données devaient travailler » déclare le DSI. « Il était juste question de changer un peu de code, mais il a fallu un certain temps et beaucoup d'efforts pour comprendre exactement quelles lignes il fallait modifier ».

Les pilotes clouds gratuits sont souvent coûteux

Soyez conscient que les programmes pilotes gratuits pour les services de cloud computing peuvent rapidement se transformer en dépenses. « De nombreux fournisseurs proposent ce type d'offres, avec des approches différentes, mais au final elles se transforment automatiquement en offre payante », explique Frank Ridder, un analyste du Gartner et de compléter « ces offres d'essai gratuit sont souvent d'une durée très courte ». Il convient donc, selon l'analyste, avant d'entreprendre un pilote de négocier tous les termes du contrat, ainsi que les remises si le programme pilote est un succès.

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Les coûts d'installation sont un autre élément à regarder. « Les clients sont souvent attirés par le prix peu élevé du service et ils ne voient pas les coûts de transition et d'intégration parfois élevés », dit Franck Ridder. Pour un service comme l'email, prévient-il, ces coûts peuvent facilement monter à 10 $ à 30 $ par poste.

Des coûts cachés peuvent également surgir si les applications ne sont pas paramétrées pour profiter pleinement des fonctionnalités du cloud. Le DSI du Marist College  confirme : « nous étions sûr que le paramétrage de notre ERP était assez sophistiqué pour profiter de toutes les ressources de  processeurs, de mémoire, de cache, de capacités de stockage et des connexions réseau offerts par le cloud ». Mais ce n'était pas le cas et la révision du code logiciel a nécessité un « montant considérable » en temps homme pour les développeurs. Au terme de ces travaux, le dirigeant explique : « nous avons vu une augmentation de 30% de la performance, mais ce n'était pas gratuit ».

Loyer et énergie

Les responsables informatiques qui migrent leurs systèmes vers le cloud pourraient rencontrer une autre dépense imprévue si tout à coup ils se trouvaient à payer certains éléments qui ne sont pas de leur responsabilité. « Il y a, bien sûr, de nombreux coûts associés à l'hébergement d'un système en interne, mais pas tous, comme l'énergie et des loyers, qui étaient payés hors de mon budget informatique », explique Jonathan Alboum, DSI du ministère américain de l'Agriculture. « Avec le cloud, ces charges d'infrastructures de base sont inclues dans le coût global, donc je paye  pour certaines choses qui, auparavant, ne rentraient pas dans mon budget ».

Depuis l'été 2010, le ministère utilise un service du cloud Amazon.com pour héberger une application qui fournit l'équivalent de coupons alimentaires, et baptisée Supplemental Nutrition Assistance Programqui (SNAP). L'outil, appelé le SNAP Retailer Locator présente une carte en ligne qui aide les gens à trouver les commerces qui acceptent les cartes de débit SNAP. Le ministère a décidé de mettre cette application dans le cloud, car cette offre a pu être lancée rapidement et elle est très évolutive.

Avec le cloud, Jonathan Alboum doit payer de nouveaux frais mensuels et prendre une autre approche budgétaire. « Globalement, le cloud est très flexible et les résultats sont à des coûts globalement inférieurs pour le gouvernement. Mais cela demande de revoir son schéma de pensée en matière budgétaire » annonce le DSI. Il considère cette vision « comme un problème de trésorerie ».

(...)

(06/12/2011 09:38:54)

Oseo repense sa gestion des données non-structurées

L'entreprise publique Oseo qui investit dans les entreprises innovantes et participe ainsi à leur développement, utilise une GED qui dispose d'un moteur de recherche interne. Mais ce dernier ne donnait pas satisfaction. D'une part son indexation était limitée au seul Intranet. D'autre part, la qualité des informations remontées était insuffisante avec un taux de bruit trop important.


Oseo a donc cherché à se doter d'un moteur de recherche plus transversal et délivrant des informations plus pertinentes. Après différents tests, l'organisme a choisi Enterprise Search de Polyspot. Ce moteur indexe désormais la totalité des documents non-structurés de l'entreprise et les rend disponibles au travers d'une interface intuitive accessible via un gadget du bureau Windows. Les résultats remontés sont plus pertinents qu'auparavant et il est possible d'affiner via la notion de « facettes ».

Le projet devrait être étendu dans les mois à venir à d'autres sources de données comme les espaces collaboratifs. Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
(...)

(06/12/2011 10:30:00)

IBM se renforce sur le secteur public avec Cúram Software

IBM vient d'acquérir l'éditeur Cúram Software qui développe des applications pour gérer les programmes sociaux des administrations. Les termes de la transaction, qui doit se clore avant la fin de l'année, n'ont pas été précisés.

Basée à Dublin, la société compte environ 700 salariés. Son nom, Cúram, signifie « soin et protection » en irlandais. Selon IBM, ses produits sont utilisés par près de 80 programmes gouvernementaux dans le monde relatifs à la santé, à l'emploi et d'aide sociale. La société est dirigée par John Hearne, co-fondateur avec Ronan Rooney, directeur technique. Elle sera absorbée par la division Software Group d'IBM, un processus qui devrait être facilité par le fait que les deux sociétés sont partenaires depuis 1999 et ont de nombreux clients en commun.

IBM indique que cette acquisition s'inscrit dans son initiative Smarter Cities. Celle-ci a pour ambition d'aider les villes et les gouvernements à améliorer la qualité des services aux citoyens (analyse de données, anticipation des problèmes, meilleure coordination des ressources).

Principaux concurrents : SAP, Oracle et Kana Software

Parmi les offres concurrentes à celles de Cúram Software figurent celles de SAP, Oracle et Lagan, autre société irlandaise qui a été rachetée par Kana Software l'an dernier. Oracle, notamment, avait constitué son offre dans la gestion des services à l'usager avec l'acquisition de Siebel en 2006 puis, plus tard, avec le rachat de l'offre Haley, spécialisé dans l'automatisation des processus de conformité réglementaire, notamment dans les métiers de la santé.

L'an dernier, le lancement par Oracle d'une suite de gestion des services sociaux a été interprété comme une volonté de concurrencer plus directement avec SAP sur un terrain où ce dernier a longtemps été un acteur fort. Avec l'acquisition de Cúram Software, SAP et Oracle vont devoir désormais compter avec la concurrence d'IBM.

(...)

(01/12/2011 16:31:44)

Oracle fait coexister Fusion Applications avec l'existant

Quelques semaines après l'ouverture de son cloud public annoncé sur OpenWorld 2011, Oracle a dépêché à Paris son vice-président Chris Leone, responsable de la stratégie sur les applications pour le groupe. Sa mission : présenter l'offre Fusion Applications aux clients français. Annoncée en disponibilité générale sur OpenWorld 2011, cette offre modulaire résulte de six années de réécriture et rassemble une centaine de modules qui peuvent être installés sur site, en cloud privé ou s'utiliser dans un cloud public. Les modules de gestion de la relation client (Fusion CRM) et de gestion des ressources humaines (Fusion HCM) sont disponibles sur le cloud public d'Oracle.

Ce matin, Chris Leone a rappelé la complémentarité de Fusion Applications avec les solutions d'Oracle que les entreprises ont déjà installées, notamment ses ERP (E-Business Suite, JD Edwards et PeopleSoft), mais aussi le CRM Siebel. Sur ce point, Chris Leone a été très clair. Fusion Applications ne vient pas déloger l'existant. « Nous continuons à investir dans toutes nos suites applicatives et à les faire évoluer. Continuez à les mettre à jour. Regardez ensuite dans notre offre middleware s'il n'y aurait pas une ou plusieurs briques qui pourraient vous intéresser et envisagez des opportunités de coexistence avec Fusion Applications. »

Lui-même a présenté plusieurs scénarios de coexistence, en insistant sur Fusion CRM et sur les modules de gestion des talents utilisés en mode SaaS (software as a service). Il a également évoqué l'intégration de Fusion Applications avec les solutions de gestion non Oracle, notamment via un module intermédiaire (Accounting hub). Sans oublier la dimension mobile et l'utilisation des logiciels sur tablettes.

Chris Leone a rappelé que les outils entourant Fusion Applications permettaient de configurer différents rôles d'utilisateurs dans l'entreprise. Il a également souligné la mise à disposition de modèles de processus métiers et d'une série d'outils pour personnaliser les applications à différents niveaux (données, processus, reporting, pages). 

Réseau social et BI au sein des processus métiers

A l'heure de Facebook et Chatter, Oracle n'a pas oublié d'insérer la dimension « réseau social » dans Fusion Applications. « Nous savions dès le début qu'il nous faudrait le faire », a affirmé ce matin Chris Leone. « Je peux créer des groupes et des équipes de personnes qui interagissent, avec des flux d'activité mis à jour en temps réel. Ce que nous avons voulu faire, c'est intégrer les fonctionnalités de réseau social dans les processus métiers ». De la même façon, Oracle a intégré la Business Intelligence au sein de Fusion Application, sous différentes formes : tableaux de bord, BI mobile, support à la décision, optimisation en temps réel. Dans ce domaine, Chris Leone a expliqué comment Oracle avait répliqué, dans l'offre gestion des talents, certaines fonctions BI qui avaient montré leur efficacité dans le CRM. En l'occurrence, afin de repérer les collaborateurs qui risquaient de quitter l'entreprise, l'éditeur applique aux données RH des modèles utilisés pour lutter contre l'attrition des clients. 

Le vice-président d'Oracle explique que de nombreux entreprises s'intéressent à des déploiements hybrides combinant des applications existantes installées sur site et en cloud privé, tandis que d'autres seront exploitées en cloud public. Il cite plusieurs clients (Principal Financial Group, Green Mountain Coffee, Alcoa), déjà présentés sur OpenWorld 2011, représentatifs des multiples possibilités de déploiement. Au passage, Chris Leone souligne que l'outil de réseau social d'Oracle est proposé en mode SaaS, comme un produit indépendant, et qu'il peut aussi être installé par les entreprises à l'intérieur de leur pare-feu.

Illustration : Chris Leone, VP d'Oracle, responsable de la stratégie pour les applications, sur OpenWorld 2011 (Photo Courtesy of Hartmann Studios)

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(01/12/2011 10:38:06)

Annuels Sage : la croissance organique atteint 4%

Les résultats financiers de Sage sont confortables, pour un exercice achevé fin septembre, donc avant la période actuelle marquée par l'incertitude et l'appréhension d'une crise plus profonde. Sage affiche un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros en croissance organique de 4%, le chiffre d'affaires France progresse de 5%, toujours en organique. L'Ebita est de 420 millions d'euros en croissance de 8%. Dans les 4% de croissance globale, Sage souligne la progression des services, +3%, et celle des revenus d'abonnement : +5%.

Au cours de l'année écoulée, la société a pris plusieurs décisions : la cession de l'activité santé, la mise en place de nouvelles structures de gestion, mais le groupe veut aussi adopter des mesures de fond. Il veut élargir sa gamme de produits et de services, se concentrer sur celles offrant le meilleur potentiel de développement, accélérer le développement des offres en ligne, engager plus de travail en commun entre les différentes filiales.

4 priorités pour Sage

Nommé il y a dix huit mois CEO monde, Guy Berruyer a dégagé quatre priorités : l'amélioration de la croissance organique, la conduite des marges à moyen terme, le web, la reprise des acquisitions.

Pour la croissance organique, il se montre concentré sur le marché des PME, et avance un fort  taux de renouvellement de contrat de 81%. L'objectif de marge est atteint avec l'abandon des activités santé. L'entreprise est désormais organisée en trois régions: Europe, Amérique du Nord et AAMEA (Afrique, Australie, Moyen-Orient et en Asie). Cette nouvelle structure est conçue pour conduire une plus grande synergie, comme ce fut le cas avec l'adoption d'une plateforme technologique commune au sein du Groupe pour les solutions destinées aux petites entreprises.

Lancement de Sage One

Sage veut également innover, l'éditeur mise par exemple sur une nouvelle solution combinant cartes de crédit et comptabilité, les clients peuvent ainsi payer et éviter la ressaisie des données, le contrôle de leurs paiements est plus efficace et ils accélèrent leurs rentrées. L'éditeur a aussi développé de nouvelles solutions en SaaS, en particulier avec le lancement au Royaume-Uni, en janvier 2011, de Sage One qui a plus de 1 000 clients payants. Un groupe de travail basé sur Sage One élabore une plate-forme technologique, pour d'autres petites solutions en ligne. L'objectif est de lancer un produit complet de comptabilité pour de petites entreprises en ligne en Amérique du Nord, le marché le plus important.

Dans le mid-market, le développement des versions cloud se poursuit, avec plusieurs lancements dans les 12 prochains mois. Plus de 20 services connectés ont été lancés cette année. 

En matière de croissance externe, Sage n'a pas fait de grandes acquisitions depuis 2006, cette stratégie est remise sur la table, avec beaucoup de dossiers examinés, une réalisation : Alchemex, en Afrique du Sud spécialiste de la BI pour les PME.

« Lorsque je suis intervenu en tant que CEO de Sage en Octobre 2010, analyse Guy Berruyer, j'ai hérité d'une entreprise avec des fondations extrêmement solides : des positions de leader du marché, des salariés engagés, une culture d'innovation, et une forte génération de trésorerie. Cependant, nous avions aussi atteint un point dans notre évolution où nous avions besoin de repositionner l'entreprise pour engager une croissance plus élevée en concentrant nos ressources sur des domaines présentants le meilleur potentiel, en augmentant encore notre base de clientèle, en accélérant le développement de notre offre en ligne et en collaborant plus au sein de Sage pour relever les défis communs de nos entreprises. Atteindre tous ces objectifs prendra plus d'un an, mais je suis très heureux avec les mesures concrètes que nous avons déjà prises.

Il y a clairement des préoccupations macro-économiques qui peuvent influer sur les PME, en particulier dans la zone euro, et nos clients nous disent à travers notre Sage Business Index qu'ils voient que les perspectives restent incertaines. Cependant, avec notre position nous sommes à même d'absorber les hauts et les bas du cycle économique. Nous allons continuer à gérer l'entreprise avec prudence, tout en poursuivant les opportunités significatives à long terme que nous avons dans nos marchés. »
(...)

(01/12/2011 10:29:29)

Virtualisation des applications au CHU de Rouen

Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen dispose de 2 500 lits répartis sur 5 sites et traite ainsi 510 000 journées d'hospitalisation et 122 000 passages aux urgences par an. Ses 9 000 employés (dont 855 médecins) disposent d'un budget de 540 millions d'euros, de 60 serveurs et de 3 000 postes de travail.

« Nous souhaitions rendre plus fonctionnel l'accès à nos applications tout en renouvelant notre dossier patient » indique Pierre-Jean Candat, DSI du CHU de Rouen. La DSI a en effet initié une démarche de plus grande qualité de service et de meilleure réactivité. Pour cela, le CHU a opté pour la virtualisation des applications, notamment métier, et leur mise à disposition au travers d'une SSO qui permet à tous les utilisateurs de se connecter à partir de n'importe quel poste de travail dans l'hôpital tout en retrouvant l'ensemble de leur environnement et sans avoir à se reconnecter dans chaque application. En l'occurrence, le CHU a choisi les applications métier de l'éditeurMc Kesson (dossier patient M-Crossway, espace numérique de travail M-Eva, etc.) et une virtualisation par la solution de Systancia, AppliDis Fusion 4.

L'intégration des deux familles d'outils a été opérée par les consultants de chaque éditeur. Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
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(24/11/2011 17:22:17)

Les gammes Sage 30 et 100 s'affichent sous iOS et Android

Sage veut gagner des utilisateurs au-delà de sa sphère habituelle. Dans les PME de 5 à 200 salariés, où ses gammes Sage 100 et Sage 30 ont pris leurs aises au fil des ans, l'éditeur compte en moyenne 12% d'utilisateurs, ratio classique pour une solution de gestion qui cible les fonctions comptables, commerciales et logistiques et les ressources humaines.

Avec la Génération i7 qu'il lance cette semaine, Sage vise plus large. Il propose de paramétrer des interfaces simplifiées pour des utilisateurs plus occasionnels qui accéderont uniquement aux outils et données qui leur sont utiles. Ce peut être l'annuaire des clients ou des fournisseurs, par exemple, pour retrouver une adresse, ou encore une interface de saisie de commande.

L'objectif est de rendre l'usage du logiciel aussi simple que celui d'un site de e-commerce. Cette amélioration, apportée par l'arrivée de la technologie SET sur Sage 30 et 100, permet à l'ensemble des utilisateurs d'accéder aux logiciels à partir d'une connexion web. Et de travailler ainsi à distance si nécessaire.
Sage Generation i7 sur iPhonecliquer pour agrandir l'image

L'accès aux données (catalogue produits, commandes passées, etc.) peut aussi se faire depuis un terminal mobile fonctionnant sous iOS (iPhone, iPad) ou sous Android.

Objectif : 400 000 utilisateurs d'ici 12 à 18 mois


Actuellement, Sage dénombre environ 210 000 utilisateurs de ses gammes 30 et 100 (une même base de produit déclinée suivant la profondeur fonctionnelle requise par les clients et la taille de l'entreprise). En simplifiant l'accès à cette offre, il espère passer à 400 000 utilisateurs d'ici 12 à 18 mois. A terme, il a l'ambition d'en atteindre 600 000, « compte tenu des observations faites sur d'autres marchés », souligne Hémeric de Saint-Chamas, directeur général de la division PME de Sage.

Ces deux gammes fonctionnent sur base de données propriétaire Sage, sur SQL Server ou sur SQL Express. L'utilisation d'une base Microsoft permet de disposer des « états pilotés » qui fournissent à l'entreprise les indicateurs clés de son activité, à des fins décisionnelles. Avec la Génération i7, ces états peuvent être récupérés à partir du tableur Excel, ce qui autorise les utilisateurs à les modifier (cf écran ci-dessous).
Sage Generation i7 - Etats pilotés sous Excel

Production et Gestion des affaires


Pour les utilisateurs métiers, les versions i7 s'enrichissent de deux offres complètes. D'une part, la gestion de production acquise par Sage avec le rachat d'Alcior, désormais intégrée à la gamme avec les technologies .Net. D'autre part, un module de gestion des affaires adapté aux besoins des sociétés de services. L'éditeur propose par ailleurs en standard quatre profils métiers présentant des interfaces utilisateurs type pour les fonctions de la vente, des achats, de la logistique et de la comptabilité.

Les clients existants pourront accéder aux versions i7 à partir de 500 euros HT. En complément, il existe un service de migration effectué à distance par Sage ou l'un de ses partenaires, pour environ 800 euros HT. Pour les nouveaux clients, le prix d'une licence Sage 100 Comptabilité est fixé à 1 400 euros HT et celui de la licence Sage 100 Gestion Commerciale à 2 400 euros HT.

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