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(16/12/2011 11:50:10)

IBM renforce son portefeuille dans le smarter commerce avec Emptoris

IBM a annoncé la signature d'un accord en vue d'acquérir Emptoris, un concepteur de logiciels de gestion des achats. Le montant financier de l'opération n'a pas été dévoilé, mais elle devrait être finalisée au premier trimestre 2012. Basée à Burlington dans le Massachussetts, elle comprend 725 employés et dispose de 350 clients dont ADP, Kraft et American Express. Récemment, la société a été condamnée à une amende de 7 millions de dollars contre elle pour une violation de brevets de son concurrent Ariba.

Cette opération fait suite la récente acquisition par IBM de DemandTec, pour 400 millions de dollars. Cette société a développé en mode SaaS (software as a service) des outils d'analyse des prix, du merchandising, des promotions et des actions de marketing. Les deux rachats s'inscrivent dans la stratégie d'IBM dans le smarter commerce, lancée au printemps 2011 pour aider les entreprises à optimiser leurs processus commerciaux, marketing et services aux clients.

Emptoris avait très récemment lancé la dernière version de sa suite de produits à destination des petites entreprises. Elle l'avait qualifiée de « plateforme stratégique du futur pour la gestion de la logistique ». Les apports de cette dernière version comprennent une expérience utilisateur rénovée, le support de plusieurs navigateurs, de l'iPad et l'intégration avec Microsoft Office, un module de gestion du programme, un référentiel global pour les données concernant les fournisseurs et des fonctionnalités de BI (Business Intelligence) basées sur SAP Business Object. Sur ce dernier point, on ne sait pas encore si IBM fera migrer les fonctionnalités de BI vers son offre Cognos.

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(15/12/2011 10:17:10)

Une solution SaaS pour piloter les recrutements chez Bolloré

Le groupe Bolloré a été créé en France en 1822 et s'est progressivement diversifié. Avec ses 35 000 collaborateurs dans le monde, il est ainsi présent dans des secteurs comme le transport et la logistique, la distribution d'énergie, les terminaux et systèmes spécialisés, les films plastiques, les batteries et supercapacités, les véhicules électriques, la communication et les médias. En France, le groupe compte 8000 salariés et gère en moyenne 900 recrutements pas an. Les processus de recrutement sont très décentralisés et spécifiques à chaque métier.

Si cette décentralisation ne pouvait pas être remise en cause, il était néanmoins nécessaire d'optimiser les processus administratifs (automatisation des accusés de réception...), unifier la communication vers les candidats potentiels (notamment les interfaces avec les jobboards) et mettre en place des synergies comme la création de viviers communs de candidats.

En 2009, le groupe lance un projet pour se doter d'un outil permettant une telle optimisation. La DRH groupe et trois entités pilotes rédigent un cahier des charges et recherchent une solution. Le SaaS Profils.Net de Rflex est finalement choisi. La mise en oeuvre et le paramétrage initial prennent cinq mois. Le projet passe en phase opérationnelle en février 2011 et se déploie progressivement sur le groupe, pour l'instant seulement en France. Le groupe a mis en place un référentiel métier commun (avec des filtres par activité de chaque entité). La plate-forme unique permet aussi de mutualiser les viviers de candidats avec un moteur de recherche qui inclut les pièces jointes aux e-mails (CV...) pour faciliter l'exploitation de cette base. Les technologies mises en oeuvre accélèrent les tâches chronophages et peu porteuses de valeur. Le coût du projet n'a pas été révélé.
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(14/12/2011 10:29:05)

Pour développer son SI, Wysecom a choisit la voie interne

Wisecom est un centre de contacts qui est sous-traitant pour de nombreuses entreprises. Dans son activité, le système d'information est un différenciant important par les possibilités qu'il offre de s'interfacer avec les informatiques de ses clients. De plus, il est au coeur de sa qualité de service et de sa performance.

Après avoir étudié plusieurs possibilités, notamment celles similaires à ses concurrents qui s'appuient en général sur des progiciels plus ou moins intégrés entre eux, Wisecom a décidé d'internaliser totalement la création et l'évolution de son système d'information. Celui-ci, réalisé à façon, est conçu au plus près des équipes métier. Une équipe adéquate a été recrutées en interne et proposent aux téléconseillers qu'elle côtoie les outils générateurs de confort, de productivité et de valeur ajoutée pour les clients.

Des socles applicatifs normalisés

Cependant, un développement à façon ne signifie pas un bricolage. Wisecom a ainsi développé des socles applicatifs normalisés pour chaque type d'opération (prise de rendez-vous, télévente, etc.) sur lesquels viennent se plugger des développement sur mesure spécifiques à chaque process en fonction du client concerné (gestion appel/mail, interfaçage avec le SI client...).

De ce fait, chaque opération pour un client donné bénéficie d'une seule application afin de faire gagner en efficacité les équipes de téléconseillers, l'interfaçage avec chaque SI de client est optimisée et maîtrise des coûts et des délais grâce à l'utilisation des socles communs. La société n'a pas communiqué sur les budgets mis en oeuvre.
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(13/12/2011 14:20:05)

Des bugs obligent SAP à reporter la mise à jour de son portail communautaire

C'est Mark Yolton, vice-président en charge du Community Network de SAP, qui a annoncé la nouvelle vendredi soir sur son blog. Le lendemain, il a donné davantage de détails pour justifier la décision de SAP de reporter le lancement de son nouveau portail communautaire. Il a aussi adressé ses excuses et endossé la responsabilité des problèmes. « Qui faut-il blâmer pour ce report ? Pas la peine d'aller chercher plus loin... J'en assume le fait, » a-t-il écrit. « Le site sera online à un moment ou un autre en début d'année prochaine, » a-t-il continué.

« Il reste encore un certain nombre de problèmes techniques essentiels ou très importants à résoudre pour mettre à jour la plateforme. A l'approche de la date de lancement, on s'attend à ce que la gravité des problèmes diminue et qu'il ne reste plus que des détails à régler. Mais à quelques jours de la mise en ligne prévue, il reste encore trop de questions critiques ou de bugs, et parfois, le fait de résoudre un problème en amène un autre. »

Par exemple, « la recherche indexée ne fonctionne pas correctement, ce qui rend la cartographie de la totalité du contenu du SCN (SAP Community Network) impossible, » a expliqué Mark Yolton. « C'est important, parce que environ la moitié des membres de notre communauté utilisent la recherche plutôt que la navigation pour accéder au contenu. Surtout, le mode de recherche sera encore davantage favorisé dans la version remaniée du site, où la place des contenus à été entièrement modifiée. » Par ailleurs, « SAP ne peut effectuer aucun test de charge sur le nouveau système tant que tous les éléments ne sont pas opérationnels, » a-t-il ajouté.

Des problèmes de sécurité

Un autre problème vient de la mise en oeuvre de fonctionnalités de micro-blogging sophistiquées dans le nouveau site. « Nous avons constaté que les auteurs ne pouvaient même pas placer leurs blogs dans la bonne catégorie, ni les éditer ou les mettre en forme facilement, et parfois ne parvenaient même pas à accéder à leurs propres blogs. » En outre, « SAP a encore besoin de travailler sur quelques petits défauts de log-in et de sécurité, » a encore écrit le responsable Community Network de SAP. Pris un par un, ces problèmes ne sont que de « petits désagréments » auxquels SAP pourrait remédier après le lancement. Néanmoins, dans leur ensemble « ils constituent un enjeu collectif auquel ne voulons pas exposer nos membres, ni leur donner la fausse impression d'un laisser-aller, » a-t-il ajouté.

La mise à niveau du SCN implique aussi un déménagement vers la plateforme Social Business de Jive Software. Mais, selon Mark Yolton, pour ces comportements bizarres, il faut blâmer les personnalisations apportées au système, et non la technologie sous-jacente de Jive. « L'équipe de développement a également ralenti son travail de correction des erreurs, » a-t-il précisé. « Entre le moment où nous avons identifié les bugs, le temps de développer des correctifs, de les appliquer et de faire les tests, y compris des tests réalisés par les membres de l'équipe eux-mêmes, 24 ou 48 heures sont passées. » Certains membres de l'équipe travaillant sur le projet se sont même portés volontaires pour travailler pendant les vacances, afin d'achever le nouveau site plus rapidement. Mais « je ne souhaite pas placer ce projet au-dessus des priorités de nos collaborateurs, » a ajouté Mark Yolton. «  Ceux-ci travailleront beaucoup mieux s'ils ont droit à une pause tout à fait nécessaire, » a-t-il encore écrit.

Des soucis chez d'autres éditeurs également

L'évènement a suscité des réactions plutôt mesurées de la part de certains membres de la communauté SAP. « En tant qu'utilisateur régulier du SCN, j'ai appris à vivre avec ses bizarreries et j'espérais comme beaucoup d'autres entrer dans la nouvelle plateforme, » a répondu l'utilisateur sur le blog de Mark Yolton. « Mais si quelque chose n'est pas prêt pour le prime time, pas la peine de livrer un produit à moitié fini pour s'en tenir aux délais. » De l'avis d'un autre commentateur, « le nouveau portail à l'air très excitant, mais nous préférons tous qu'il fonctionne correctement et qu'il soit ouvert quand vous aurez fini de le mettre au point, plutôt que d'avoir dans les temps un système inachevé, source de problèmes pour les utilisateurs. » Selon un autre intervenant « SAP n'est pas le seul vendeur de logiciels à éprouver des difficultés lors de la mise à jour de sites clients et utilisateurs importants. » Lors de la mise à jour de sa plate-forme de support technique, qui impliquait également - et c'est une coïncidence - un logiciel de Jive, Oracle a du faire face à plusieurs problèmes de performance. De même lors du remplacement de Metalink par le site My Oracle Support (MOS).

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(12/12/2011 12:37:34)

Cartographie : Esri lance une offre découverte de son SIG

Esri élargit l'accès à son système d'information géographique ArcView en l'ouvrant à un usage privé. Avec le programme ArcGIS for Home Use, l'éditeur assortit le téléchargement et l'utilisation « non commerciale » de la version bureautique du logiciel à une redevance annuelle de 120 euros TTC, renouvelable. L'offre s'adresse à des utilisateurs âgés d'au moins 18 ans et inclut un support de 90 jours en français, ce dernier se limitant aux problèmes d'installation du logiciel. Les utilisateurs souhaitant faire un usage commercial de l'application devront se tourner vers ArcGIS Desktop Basis, dont le prix reste fixé à 2 500 euros.

ArcGIS for Home Use concerne la version de base du produit, néanmoins « très riche », précise Gaëtan Lavenu, responsable marketing produit chez Esri France. Le droit d'usage ouvert par le programme couvre en effet huit extensions du produit : 3D Analyst (outils de visualisation avancés, d'analyse et de génération de surfaces), Data Interoperability (import/export et transformation de données), Geostatistical Analyst (outils d'exploration de données spatiales et de création de surfaces basée sur des méthodes statistiques), Network Analyst (permet de créer des itinéraires), Publisher (partage de cartes), Schematics (création de diagrammes à partir de données contenues dans la base géographique), Spatial Analyst (modélisation spatiale) et Tracking Analyst (analyse et gestion des données temporelles).

Dans une perspective professionnelle

Le logiciel pourra, par exemple, être utilisé dans un cadre pédagogique, pour réaliser des cartes permettant à un auditoire de mieux comprendre un territoire, ou pour expliquer certains phénomènes, donne en exemple Gaëtan Lavenu. L'éditeur propose par ailleurs des licences de ses logiciels dans le domaine de l'éducation.

« Dans le cadre d'activités associatives ayant un lien avec le territoire, ArcGIS pourra aussi servir à planifier des itinéraires passant par des points d'intérêt, ou des réseaux pédestres, en évaluant les pentes moyennes sur des zones montagneuses », indique encore le responsable marketing. « On peut accéder à ArcGIS online, une base de contenus très riche comprenant des données géographiques et socio-démographiques, et conserver un historique des informations ».

Pour d'autres utilisateurs, l'accès à une version moins coûteuse peut être l'occasion de découvrir ce produit aux fonctions complexes, ou d'en approfondir la connaissance qu'ils en ont, dans une perspective professionnelle, pour éventuellement postuler à d'autres fonctions.

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(09/12/2011 11:48:42)

SAP choisit Alfresco comme solution de gestion des contenus

Souhaitant trouver une solution permettant d'harmoniser ses systèmes de gestion de contenus, SAP a fixé son choix sur une suite Open Source de Content Management, de traitement des documents et de Web Publishing éditée par Alfresco.

Selon Alfresco, la décision a été prise après que SAP a testé plusieurs solutions, la solution proposée par Alfresco permettant la meilleure intégration avec les différents systèmes de SAP, mais aussi avec des sites web en Java. Par ailleurs, SAP intégrera également la plateforme «Alfresco Share & Document Management» permettant un traitement collaboratif des documents.

«La solution produite par Alfresco permet de gérer d'énormes quantités de données et de documents, mais elle dispose avant tout des capacités nécessaires pour répondre aux exigences futures de SAP en termes de Content Management. De plus, Alfresco reposant sur une architecture Open Source, les développeurs SAP ont pu analyser et évaluer chaque ligne de code à leur guise, ce qui nous permettra à l'avenir d'intégrer d'autres technologies sans devoir craindre des incompatibilités», a relevé Ran Cliff, vice-président IT chez SAP.

Rachat d'actions repoussé

Dans une autre actualité relative à SAP, le groupe a annoncé avoir repoussé le programme de rachat d'actions qu'il avait planifié, en raison de la reprise annoncée de Successfactors. En effet, selon une déclaration de Werner Brandt, responsable des finances au sein du groupe, au vu des 3,4 milliards de dollars que SAP s'apprête à débourser pour cette acquisition, le groupe ne sera en mesure de mettre en oeuvre son programme de rachat d'actions que vers la fin de l'année prochaine, en fonction de la situation du marché.

ICTJournal.ch

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(09/12/2011 10:58:14)

Avec DemandTec, IBM s'offre des outils d'analyse pour le commerce de détail

L'acquisition par IBM de l'éditeur DemandTec, pour 440 millions de dollars, s'inscrit dans le cadre de son initiative Smarter Commerce, lancée au printemps 2011 pour aider les entreprises à optimiser leurs processus commerciaux, de marketing et de services aux clients.

La société rachetée a développé en mode SaaS (software as a service) des outils d'analyse des prix, du merchandising, des promotions et des actions de marketing. Ses solutions permettent aux commerces de détail de déterminer finement leurs stratégies de tarification et d'offres produits. L'un des modules permet aux entreprises d'élaborer le meilleur mix produits en tenant compte de la demande des acheteurs, de l'espace, de la productivité et de la profitabilité. Un autre aide à fixer le meilleur prix pour un article au long de son cycle de vie. Un commerce peut par exemple prédire comment les clients sont susceptibles de réagir à un changement de prix.
D'autres modules sont destinés à mener des campagnes marketing ciblées. DemandTec aide aussi à comprendre pourquoi tel groupe d'acheteurs diffère de tel autre afin d'élaborer le meilleur plan de merchandising (présentation des produits dans les magasins). L'éditeur propose par ailleurs des services fournis par des partenaires. L'un d'eux délivre des prévisions météo à long terme venant de Weather Trends International.

Ces solutions viendront compléter la famille de produits Smarter Commerce qui inclut aussi la technologie d'intégration B-to-B qu'IBM a acquise avec le rachat de Sterling Commerce en 2010. IBM « redéfinit la façon dont les marques achètent, se vendent, commercialisent leurs produits et apportent un service à leurs clients en répondant à la demande de ceux-ci », a indiqué Craig Hayman, directeur général des solutions métiers, dans un communiqué. « Apporter une dimension scientifique à l'art de la politique tarifaire et de la promotion constitue une grande part de cette stratégie », ajoute-t-il.

Le rachat de DemandTec va aussi apporter à IBM 450 clients de plus, dont quelques-uns des plus grands distributeurs, parmi lesquels Target et Walmart. La transaction devrait être réalisée d'ici à la fin du premier trimestre 2012.

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(08/12/2011 11:51:08)

Microsoft et GE s'allient dans la e-santé

Microsoft et la division santé IT de General Electric (GE) ont annoncé, ce jeudi, la création d'une co-entreprise, qui n'a pas encore de nom, pour développer et commercialiser une plateforme technologique ouverte et interopérable. La structure proposera également des applications médicales pour permettre une meilleure gestion de la santé de la population.

Son siège sera situé à proximité du campus de Microsoft, à Redmond. L'alliance entre les deux acteurs donnera aux fournisseurs de soins de santé et aux éditeurs de logiciels la possibilité de développer une autre génération d'applications médicales. Le joint venture proposera des solutions pour la santé sur une plateforme développée en interne qui sera reliée à un large éventail de produits technologiques liés au médical et provenant de fournisseurs différents.

Contribution de Microsoft avec trois outils

La société crée par Microsoft et GE couvrira les marchés mondiaux et sera opérationnelle au cours du premier semestre 2012, après avoir rempli les conditions habituelles requises, comme les autorisations réglementaires. Les deux firmes n'ont toutefois pas divulgué le montant des investissements injectés dans cette coentreprise. Celle-ci sera présente à Salt Lake City (Utah), et dans d'autres villes du globe.

Microsoft contribuera au projet avec Amalga, un logiciel qui extrait des tests de laboratoires, de radiologie et d'autres données et qui les enregistre dans les dossiers des patients pour réaliser des diagnostics de santé. L'éditeur proposera également ExpreSSO et Vergence, deux outils d'identification SSO pour les professionnels de la santé.

De son côté, GE Healthcare apportera eHealth, pour échanger des informations sur la santé et Qualibria, une application de connaissances cliniques, développée en coopération avec Intermountain Healthcare et la Mayo Clinic.

Le joint venture entend, à long terme, offrir une suite d'outils performants pour gérer la santé qui s'appuiera sur bon nombre de ces outils.

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(08/12/2011 11:43:39)

Intuit relie son logiciel de boutique en ligne à Facebook

A quelques jours des fêtes de fin d'année, l'éditeur californien Intuit propose à ses clients américains de créer une boutique sur le réseau social créé par Mark Zuckerberg. L'extension SimpleStore for Facebook vise les utilisateurs de son logiciel SimpleStore qui vont pouvoir monter une boutique dans la page professionnelle qu'ils ont créée sur le réseau. Pour eux, il s'agit d'un outil gratuit qui synchronise automatiquement leur site marchand à leur page Facebook. Sur cette dernière, un onglet permettra d'afficher le catalogue de produits gérés sur la boutique SimpleStore. S'y ajoutera un panier d'achat et la procédure de paiement sécurisé Web Payment d'Intuit. Cela coûte 35 dollars par mois.

Pour l'e-commerçant, les ventes réalisées sur Facebook lui arriveront donc par le même canal que d'habitude et les paiements seront transférés de la même façon sur son compte bancaire. Les acheteurs, de leur côté, pourront faire leurs emplettes sans quitter la page Facebook, en payant par carte de crédit. Aux Etats-Unis, Erica Hunter, propriétaire du magasin de mode enfantine Arin Madison, a indiqué à Intuit que ses ventes avaient grimpé de 40%, trois mois après l'intégration de sa boutique SimpleStore à sa page Facebook.

Systèmes de paiement intégré ou non

Sur le marché américain, d'autres produits d'e-commerce, tels que LunarStore, Payvment et TabJuice, proposent également des options Facebook. Pour certains, ce sont des vitrines associées à des paiements intégrés avec PayPal ou Amazon. D'autres fournissent des outils d'analyse et de marketing viral. La formule varie aussi en fonction du nombre d'articles pouvant être gérée dans la boutique et de l'étendue des outils d'analyse.

Le système de paiement utilisé est l'une des choses à regarder lors du choix d'une solution de e-commerce pour Facebook, soulignent nos confrères de PC World. Par exemple, LunarStore permet d'effectuer des paiements sécurisés via PayPal Checkout ou Amazon pour 20 dollars par mois. Tandis que Payvement ne fonctionne qu'avec PayPal, mais sans surcoût. L'un des avantages de SimpleStore d'Intuit est d'être proposé avec un domaine personnalisé, des comptes e-mail et de l'hébergement pour le site de e-commerce.

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(07/12/2011 11:43:54)

Danone mesure l'empreinte carbone de ses produits avec SAP

Sur le chemin qui le mène vers la réduction de 30% de son empreinte carbone globale d'ici à 2012, Danone s'emploie à diminuer les émissions de dioxyde de carbone associées aux produits laitiers qu'il fabrique (*). Sur ce projet, le groupe agro-alimentaire français fait équipe avec SAP autour des solutions informatiques permettant de calculer les empreintes par produits et par entités de l'entreprise. L'objectif est de mesurer l'impact de chaque étape pour prendre les décisions les plus appropriées en fonction des objectifs. Cela inclut la chaîne agricole et les choix géographiques d'approvisionnement, les modes de transport, les emballages et leur fin de vie, etc.

« Nous avons décidé de passer par une mesure sur les produits, comme en comptabilité analytique, en partant d'un point zéro pour évaluer les progrès, a expliqué hier à Paris Myriam Cohen-Welgryn, directrice générale Nature de Danone. « Nous voulions responsabiliser les employés, que chacun connaisse l'empreinte de son périmètre pour agir à son niveau. » Sur le papier, l'objectif semblait déraisonnable, ajoute-t-elle. « Mais nous allons l'atteindre. Le carbone, demain, sera monétarisé. Le gérer aujourd'hui, cela constitue un objectif compétitif pour l'entreprise ». Actuellement, le groupe a une empreinte carbone de 14 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui correspond à 2 kg de carbone par kilo dans les produits frais et 200 gr/l sur les bouteilles d'eau(**). « C'est une véritable transformation de l'entreprise que nous faisons là. Cela permet d'éclairer les décisions prises au quotidien », insiste la DG Nature.

Danone cédera la propriété intellectuelle du projet

La coopération avec SAP apporte à Danone l'assurance de mettre la solution en oeuvre plus rapidement en gardant de l'avance par rapport à la concurrence, explique Jean-Marc Lagoutte, directeur général des systèmes d'information. Pour l'éditeur, intégrer la problématique de Danone dans ses solutions va lui permettre de les proposer par la suite au plus grand nombre, complète de son côté Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.

A terme, le groupe agro-alimentaire ne conservera pas la propriété intellectuelle relative à ce projet, mais il va bénéficier de son adoption par SAP puisque l'éditeur en assurera la maintenance et continuera à la faire évoluer. Or, pour Danone, il est très important de pérenniser cette solution, souligne son DSI.

80% des données déjà collectées automatiquement


Le système d'information du groupe français repose déjà sur des solutions SAP, un choix qui remonte à dix ans. Environ 80% des données couvrant le cycle de vie de ses produits fabriqués sont collectées automatiquement dans l'ERP. Les coûts de mise en place du projet ont donc été marginaux pour Danone si on les compare aux coûts d'intégration que devraient prendre en compte des entreprises équipées d'autres systèmes. Dans le domaine logistique par exemple, en amont et en aval, les informations sont déjà suivies de manière très opérationnelle par Danone. « Il suffit d'intégrer ces données avec la mesure carbone pour savoir ce qui est généré en termes d'empreintes. Donc, l'intégration avec la plateforme SAP est clé, absolument », confirme le DSI Jean-Marc Lagoutte.

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« Pour faire de la co-innovation, il faut une vision partagée entre deux entreprises, souligne de son côté Nicolas Sekkaki, DG de SAP France en rappelant l'importance accordée par l'éditeur au développement durable depuis plusieurs années. Début 2009, le groupe allemand, alors co-dirigé par Léo Apotheker, s'était lui-même fixé des objectifs de réduction de son empreinte carbone et lançait notamment la suite EHS pour gérer les risques sanitaires et environnementaux. Il a depuis renforcé son offre avec le rachat de Technidata.

Recours à des logiciels d'analyse de la rentabilité


Dans le cadre de la coopération avec Danone, ce sont des logiciels financiers qui sont mis en oeuvre. « Le développement durable, c'est un autre prisme pour voir la performance de l'entreprise et trouver de nouveaux gisements de productivité », poursuit Nicolas Sekkaki. Pour l'analyse des données, il faut disposer ici d'une granularité par produit. « Nous nous sommes aperçus que les solutions que nous avions dans le monde financier pouvait être adaptées à cette problématique ». En l'occurrence, il s'agit des logiciels BusinessObjects FIM (Financial Information Management), utilisé pour récupérer les données sources, et BusinessObjects PCM (Profitability & Cost Management), pour gérer les coûts et la rentabilité.

La collaboration entre SAP et Danone a permis « de prendre des données et processus qui existaient pour en faire quelque chose de très novateur, en douze à dix-huit mois », met en avant Nicolas Sekkaki. Il souligne combien il est important, dans ce type de projet, « de comprendre la vision business dans le système d'information. Il faut avoir un DSI qui possède cette double casquette ».

Un programme mis en place en Espagne, en Belgique et aux Etats-Unis

Le projet a démarré par un test pilote, mené avec succès dans deux filiales en Espagne, puis en Belgique et aux Etats-Unis, avec l'entreprise Stonyfield Farm. « Fin décembre, nous aurons 22 projets », précise Jean-Marc Lagoutte. Danone prévoit d'installer la solution dans 40 de ses filiales d'ici la fin de l'année prochaine. Un déploiement qui couvrira alors 70% du chiffre d'affaires du groupe et plus de 35 000 produits. A terme, la solution doit être généralisée à 50 filiales pour couvrir les quatre domaines d'activité : produits laitiers frais, eaux en bouteille, nutrition infantile et nutrition médicale.

« Nous revisitons tous les processus élémentaires et nous simplifions considérablement », ajoute le DSI de Danone. Les problématiques environnementales sont prises en compte par le groupe depuis des années, rappelle-t-il. « La conduite du changement a été un facteur clé. Cela touche à tous les services de l'entreprise. Nous avons un 'carbon master' dans chacune des filiales. » Jean-Marc Lagoutte pointe aussi pour le groupe des bénéfices autres qu'environnementaux : « Il y a aujourd'hui des jeunes qui souhaitent rejoindre Danone à cause de ce genre de projets », indique-t-il.

(*) Danone s'est fixé comme objectif de réduire de 30% son empreinte carbone entre 2008 et 2012 sur la chaine où sa responsabilité directe est engagée (sites industriels, emballages et fin de vie, transport et stockage).
(**) Sur une empreinte 100, le lait représente 45%, les usines environ 10%, le transport entre 13 et 15%, le packaging entre 13 et 18 %, notamment.

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