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(06/01/2012 14:40:04)

QuarkXPress 9.2 : une mise à jour orientée ePUB et iPad

Quark a mis à jour son outil de création graphique et de publication de documents. La version 9.2 ajoute plus de 25 fonctionnalités et optimise la création de livrets et d'apps iPad. Notamment, celle-ci apporte des fonctionnalités pour ePUB, le format standard de publication de livres électroniques, plus le support des formats audio et vidéo ePUB 3 qui permet, entre autres, de mélanger du texte, de l'audio, de la vidéo et des animations, et ainsi que davantage d'options pour Quark Studio App.

App Studio est un élément clé de QuarkXPress 9. En effet, il offre aux concepteurs un outil très rentable pour créer et publier du contenu riche et interactif pour les terminaux mobiles, l'iPad en particulier. Dans QuarkXPress 9.2, les templates d'App Studio prennent en chargent le Kiosque d'iOS 5 et sont conformes aux nouvelles directives d'Apple pour le stockage iCloud.

Plus d'animations et de commandes interactives

QuarkXPress 9.2 et App Studio incluent désormais de nouvelles Actions pour les apps iPad comme Jouer/Pause/ Stop/Basculer. Celles-ci offrent aux développeurs la possibilité de créer des boutons pour piloter d'autres éléments multimédias comme le son et la vidéo. Une autre option « Cacher les commandes pour le son et la vidéo » leur permet de rendre invisible la barre de contrôle du lecteur. Enfin, une option de lecture en boucle (« Loop ») permet de forcer la lecture d'un élément sonore ou vidéo en boucle.

En outre, trois différents styles sont disponibles : classique, centré, et plein écran, qui permettent aux utilisateurs de sélectionner la vue plein écran, de faire défiler et de zoomer dans les affichages PDF optimisés. Cette fonctionnalité permet également d'avoir accès à d'autres types de contenu disponibles dans le WebKit d'iOS, par exemple les documents Microsoft Office (Word, Excel et PowerPoint), iWork (Pages, Numbers et Keynote), et RTF. Cette version permet également d'exporter des fichiers AVE-MAG en limitant leur taille.

Ajout d'audio et de vidéo

QuarkXPress 9 avait introduit la possibilité pour les designers d'exporter facilement des mises en page au format ePUB et de créer des e-books traditionnels. Avec QuarkXPress 9.2, ceux-ci peuvent désormais, en plus de la possibilité de convertir un document pour impression en un document au format ePUB, de créer un projet directement au format ePUB.

Avec la nouvelle mise à jour, il est désormais possible d'ajouter de l'audio, des vidéos et des hyperliens à un livret ePUB, de créer de nouveaux articles, de recadrer les images et de redécouper des composants texte dans un article redistribué. Les utilisateurs peuvent repositionner les composants par glisser-déposer dans la palette Balisage de Redistribution, créer des tables des matières hiérarchiques, et gérer le format et la résolution des images globalement ou image par image. La mise à jour permet également de spécifier le sens de narration par défaut pour les livrets ePUB en langues asiatiques.

En ce qui concerne la nouvelle fonctionnalité ePUB, QuarkXPress 9.2 prend également en charge l'audio et la vidéo pour ePUB 3, la dernière version de la norme ePUB reposant sur le HTML5, CSS3 et javascript, et qui permet de créer des médias riches. La liste complète des améliorations ePUB  est disponible auprès de Quark. La mise à jour 9.2 est gratuite pour tous les utilisateurs actuels de QuarkXpress 9.

(...)

(02/01/2012 16:11:00)

Dossier : Gestion des applications, la chasse au gaspillage

Il y a trop d'applications obsolètes ou non utilisées dans les entreprises, c'est le constat que nous avons relevé en réalisant notre enquête. Un constat confirmé par une étude réalisée par la SSII Capgemini. Ce phénomène est d'autant plus inquiétant que le service informatique n'a pas les moyens de contrôler son portefeuille applicatif faute d'outils déployés. Il fait aussi face à un manque de communication de la part des métiers en entreprise qui installe des applications sans en informer le service. Cette dérive coute cher dans le budget IT car les services maintiennent malgré tout ces applications qui sont souvent associées à des données et qu'il est difficile de récupérer après l'obsolescence de l'application. Pour endiguer ce phénomène, les fournisseurs et leurs partenaires SSII proposent des solutions logicielles pour cartographier et urbaniser le parc applicatif. D'autres vont plus loin et recommandent une refonte du système d'information en intégrant des outils de plus en plus prisés dans l'entreprise autour de la mobilité et le cloud computing. (...)

(04/01/2012 10:14:37)

Pour renforcer ses actions marketing, Adeo s'appuie sur l'outil décisionnel Vectorwise

Le groupe Adeo représente 24 sociétés dans 12 pays spécialisées dans la distribution autour du bricolage (deuxième rang européen, quatrième mondial). Il fédère des grandes surfaces comme Leroy Merlin, des magasins de proximité (Aki, Bricocenter, Weldom), des magasins-dépôts (Bricoman et Bricomart), ainsi que les enseignes de plusieurs autres concepts, comme Dompro, Zodio et KBane. Ce groupe souhaite pouvoir multiplier les actions marketing dans des délais très courts comme signaler une promotion par SMS aux consommateurs indiquant par géolocalisation qu'ils passent près d'un magasin.

Le décisionnel du groupe repose sur de très gros volumes de données : références produits, ventes, tickets de caisse, etc. Les outils décisionnels classiques dont il disposait ne lui suffisaient pas. Il souhaitait pouvoir y ajouter un outil analytique agile permettant des développement applicatifs rapides.

Déjà client des technologies de bases de données Ingres d'Actian, Adeo a choisi le décisionnel Vectorwise. Cet outil inclut la possibilité de développer des Actions Apps. Il s'agit d'applications légères pouvant se déclencher sur un événement de modification de données. Les Actions Apps permettent donc de déclencher des actions marketing sur atteinte d'une valeur seuil dans un champ ou une modification d'une donnée. Le coût et le calendrier des déploiements d'Actions Apps n'ont pas été communiqués.
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(29/12/2011 10:34:10)

Avec Teradata, Hertz cherche à accroitre la performance de son entrepôt de données

Hertz Corporation disposait d'un entrepôt de données aux performance de moins en moins suffisantes devant l'accroissement des volumes traités et la croissance des besoins en analyse décisionnelle. Les données traitées concernent les relations clients, les opérations du parc de véhicule, la gestion du tarif et du rendement...

Dans les trente prochains mois, le loueur de voitures va progressivement déployer les solutions proposées par Teradata autour de sa plate-forme Teradata Active Enterprise. En l'occurrence, Hertz installe le nouveau Teradata 6650 ainsi que Teradata Data Warehouse Appliance exploités pour un système de test d'analyse de données. Hertz met également en oeuvre des produits Teradata à des fins de sauvegarde et restauration, le modèle de données logique pour les entreprises de voyages, qui englobent cinq produits Teradata : Decision Experts, Profiler, Professional Services, Advanced Analytics Support et Managed Services.

L'objectif est de disposer d'un datawarehouse unique capable de traiter les volumes de requêtes complexes tout en permettant les accès aux informations en temps réel. Il remplace plusieurs datamarts distincts.
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(23/12/2011 11:25:42)

L'ONG Aide et Action gère mondialement ses finances avec ERP 5

L'organisation non-gouvernementale Aide et Action réalise des projets éducatifs humanitaires dans plus de vingt pays. Fondée en 1981, elle s'appuie sur 800 salariés et des milliers de bénévoles dans le monde. A partir de 2008, l'organisation a souhaité améliorer sa gestion et la transparence de ses comptes. Il s'agissait notamment de faciliter les consolidations internationales, le tout sans consacrer un budget trop important au projet, l'essentiel des fonds devant être attribué à l'activité de l'association. Pour cela, elle s'est réorganisée et a déployé mondialement un PGI en mode SaaS, en l'occurrence le PGI open-source ERP 5, hébergé par Nexedi. Le SaaS a également été retenu dans des pays en voie de développement aux infrastructures télécoms limitées.

Plus de fiabilité et de transparence

« Nous avions trois objectifs avec ce projet, à savoir garantir la fiabilité des informations en supprimant l'extra-comptable, mieux piloter la structure en bénéficiant d'une accessibilité permanente aux données et enfin disposer d'informations plus fines » se souvient Sabine Boyé-Gonçalves, secrétaire générale d'Aide et Action International. Auparavant, chaque pays disposait de son propre système et il fallait effectuer des retraitements manuels longs et complexes pour consolider les informations. En implémentant un PGI unique, les informations deviennent plus complètes, la transparence est améliorée et le reporting aux donateurs institutionnels (Banque Mondiale, Union Européenne...) plus conformes aux attentes de ceux-ci.

Le PGI est utilisé pour les fonctions finance et suivi budgétaire. Les écritures de paye sont incorporées en batch, chaque pays disposant de ses propres logiciels pour la gestion des rémunérations. Sabine Boyé-Gonçalves s'en explique : « la typologie des contrats et des réglementations était trop vaste ».

Un déploiement mondial à partir de trois pays pilotes

Le projet est initié à la fin de 2008. Mais il débute pour de bon en 2009, avec la création d'une structure internationale de droit suisse fédérant l'ensemble des organisations nationales. Au sein d'Aide et Action International, le secrétariat général pilote l'ensemble des fonctions support, notamment l'informatique, les ressources humaines et les finances. En 2010, le PGI est déployé au niveau de la structure internationale et de trois pays pilotes : le Sénégal, le Mali et la Guinée Conakry.

Cette première phase se déroulant bien, le projet est étendu mondialement en 2011, à l'exception des pays d'Asie du Sud. Ceux-ci ne seront déployés qu'en 2012, leur budget de cet exercice étant déjà inclus dans le système. « Des particularités comptables locales ont retardé le projet dans ces pays » constate Sabine Boyé-Gonçalves.

L'une des forces d'ERP 5 a été justement sa capacité à traiter dans une même instance et un même plan de comptes l'ensemble des

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implantations locales de l'ONG. Chaque pays dispose bien évidement de ses propres règles comptables mais les comptables travaillent dans des « comptes abstraits » qui sont ensuite reventilés dans les plans de comptes locaux. Les documents comptables comme le bilan et le résultat sont réalisés selon les comptes internationaux comme selon chaque comptabilité nationale.

Sabine Boyé-Gonçalves confirme : « cette souplesse du produit qui permettait de l'adapter à nos besoins a été l'un des critères majeurs de son choix. » L'ONG ne cache pas que le budget très limité du projet a aussi été un facteur clé du choix. « Nous avions aussi consulté Sage et Oracle mais ERP 5 a été nettement moins cher que les autres solutions, avec une prestation initiale de 72 000 euros HT et un coût récurrent lié au mode SaaS de 1500 euros par mois alors que nous avons un millier d'utilisateurs dans le monde » souligne Sabine Boyé-Gonçalves. Tout logiciel propriétaire aurait rendu le projet impossible par le seul fait du coût initial des licences.

Enfin, le mode SaaS correspondait bien à la nécessaire souplesse tant d'implémentation, en délégant au prestataire tous les aspects techniques, que d'utilisation. Les utilisateurs sont en effet souvent en déplacement et pouvoir se connecter de n'importe où en retrouvant ses données est évidemment un avantage opérationnel majeur.

Une logique workflow intéressante à plus d'un titre

ERP 5 dispose également d'une logique de type workflow qui permet de lui adjoindre aisément des extensions développées sur le moteur principal pour des usages spécifiques. Ainsi, Aide et Action travaille actuellement sur un projet de gestion des dons et parrainages.

Cette gestion en mode workflow des opérations facilite également l'utilisation du produit dans les zones où les télécommunications sont peu performantes. « Il y a très peu de javascript sur les pages, le HTML est généré dynamiquement par le serveur et les interactions sur la page sont très limitées » explique Thierry Brettnacher, vice-président consulting de Nexedi.

Les contrôles de saisies et la validation des écritures sont ainsi opérées sur le serveur, sans nécessiter un trafic de données en cours de saisie. « Ceci dit, il n'y a pas de vrai soucis dans les capitales, les difficultés pouvant survenir sur les lieux de projets, dans des endroits plus reculés » tempère Sabine Boyé-Gonçalves. Un mode hors connexion avec gestion d'un cache d'opérations est cependant envisagé à terme.

(...)

(23/12/2011 15:28:26)

Rhodia dématérialise ses factures entrantes avec ReadSoft

Le groupe chimique Rhodia, désormais membre du groupe Solvay, est présent dans plus de 30 pays. Il doit traiter chaque année 700 000 factures entrantes dans le monde. Cette activité ne génère en elle-même aucune valeur et doit donc être optimisée.

Rhodia a souhaité améliorer le partage de l'information comptable entre les différents collaborateurs concernés par chaque facture, disposer d'un suivi précis et temps réel des factures et intégrer plus aisément les factures papier à son PGI SAP. Une solution identifiée a été de mettre en place une dématérialisation des factures entrantes et leur intégration à un workflow.

Une solution compatible avec les exigences américaines

En 2007, Rhodia lance donc un appel d'offres pour se doter d'une solution adéquate aux Etats-Unis. Ce pays est en effet très demandeur de traçabilité des opérations, bénéfice collatéral d'une dématérialisation des factures. La solution mise en place a ensuite été déployée, avec quelques adaptations et en moins de cinq mois, en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni).

En l'occurrence, Rhodia a choisi les solutions de Readsoft. Les factures sont tout d'abord scannées et injectées dans SAP via Invoices Cockpit qui extrait les informations pertinentes et en vérifie les éléments significatifs (SIRET...) avant d'assurer le rapprochement avec les bons de commande de SAP. Le cas échéant, les factures ne pouvant pas être rapprochées sont injectées dans un workflow d'approbation géré dans l'outil Web Cycle. Les fournisseurs peuvent suivre le traitement de leurs factures au travers du portail géré grâce à Web Board. Enfin, l'ensemble est supervisé grâce à Reporter.

Le coût du projet n'a pas été spécifié.

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(21/12/2011 15:06:16)

Google et SAP prêts à coupler Apps et Business ByDesign

Le projet actuel de SAP est de livrer une version intégrée entre sa suite ERP (Enterprise Resource Planning) à la demande Business ByDesign et les Google Apps, dès le troisième trimestre 2012. « Cette intégration se fera en même temps que la mise à jour du pack de fonctionnalités de ByDesign, » a déclaré Bernd-Uwe Pagel, vice-président senior de l'externalisation et de l'écosystème des services à la demande chez SAP, lors d'une conférence téléphonique avec la presse et les analystes.

Business ByDesign est vendu par abonnement, comme le sont les Google Apps, et les clients auront besoin d'acheter une licence pour les deux produits afin de profiter de l'intégration. On ne sait pas très bien encore si les clients de ByDesign devront payer des frais supplémentaires pour l'activer. « Je ne prévois pas de surcoût, » a cependant laissé entendre Bernd-Uwe Page. « SAP a longtemps travaillé avec Microsoft pour intégrer Office avec ses applications ERP, et cela ne changera pas, » a précisé le vice-président. « Nous prenons en compte les demandes émanant de nos clients, et les Google Apps sont de très bonnes applications. Nous pensons donc qu'il y a lieu d'établir ici des règles du jeu équitables en matière de concurrence. »

Un travail d'intégration nécessaire


« Un certain nombre de clients travaillent déjà sur l'intégration avec SAP et Google, » a précisé Bernd-Uwe Pagel. Les API de Google pour la famille des Apps sont au point, mais SAP voudrait imbriquer le logiciel dans les flux de traitement de ByDesign, ce qui va demander un certain temps, » a t-il ajouté. « Par exemple, l'intégration pourrait permettre à un utilisateur de ByDesign de prendre rendez-vous dans le module de la suite CRM, et retrouver cette entrée dans Google Agenda, » a expliqué Bernd-Uwe Pagel.

SAP a également « élevé différentes plates-formes de Google au rang de standard, » à savoir l'OS mobile Android et l'offre PaaS App Engine, comme l'a indiqué le vice-président de SAP. Notamment, les développeurs pourront développer des applications avec l'App Engine et les relier à ByDesign, ce qui contribuera à élargir l'écosystème de l'ERP de SAP, qui repose pour l'instant sur le seul kit de développement (SDK) logiciel propre à l'éditeur.

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« La version intégrée des Apps et de ByDesign sera accessible en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni pendant la phase de test, mais la formule sera ensuite étendue à d'autres pays, » a confié Bernd-Uwe Pagel. « SAP a également l'intention de généraliser cette intégration à la famille, toujours plus nombreuse, d'applications métiers à-la-demande de l'éditeur, » a-t-il ajouté.

Des précisions sur les revendeurs et sur l'exclusivité du partenariat


SAP et Google aimeraient également encourager leurs revendeurs respectifs à distribuer les produits de chaque éditeur. Mais tous les détails et la portée de ce projet restent encore à préciser. « Aujourd'hui, les nombreux revendeurs proposant les Google Apps, vendent, de fait, des systèmes ERP, » a déclaré Rahul Sood, directeur de la gestion des produits chez Google. « Nous espérons que les revendeurs de SAP sauront saisir cette occasion pour ajouter les Google Apps à leur portefeuille. » SAP espère travailler « avec 10 à 15 revendeurs Google dès le premier semestre 2012, » a encore indiqué le vice-président de SAP.

Le partenariat envisagé pourrait permettre un rapprochement entre Google et SAP, mais on ne sait pas très bien si leurs accords seront ou non exclusifs. D'une part, Google est déjà engagé dans un gros partenariat avec Salesforce.com, lui-même devenu dernièrement un concurrent de SAP. Par ailleurs, Salesforce.com, qui a récemment annoncé l'acquisition de la startup Rypple, pourrait développer un département de logiciels dédiés aux ressources humaines. Cette acquisition est intervenue peu après l'achat par SAP du fournisseur de solutions RH SuccessFactors pour 3,4 milliards de dollars.

Reste que le rapprochement entre SAP et Google n'est pas incongru, compte tenu des fortes possibilités de ventes croisées qu'il laisse entrevoir. Selon SAP, son portefeuille client compte près de 88 000 PME, et selon Google, 4 millions d'entreprises utilisent ses Apps.

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(16/12/2011 11:58:01)

Après SAP, Salesforce.com se paie un acteur des RH

Une semaine après le rachat de SuccessFactors par SAP, c'est au tour de Salesforce.com de racheter un éditeur spécialisé sur la gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service). Il s'agit de la société canadienne Rypple dont l'application se concentre sur la gestion des performances des collaborateurs. La transaction, dont le montant n'a pas été indiqué, devrait se clore d'ici fin avril 2012.

Pour se payer SuccessFactors, engagé dans le SaaS dès sa création en 2001, SAP a déboursé la coquette somme de 3,4 milliards de dollars, pour une offre fonctionnelle étendue qui va de l'alignement sur les objectifs de l'entreprise à la gestion de la rémunération, en passant par le recrutement et la formation.

Une offre renommée Successforce !

Avec un culot certain, Salesforce.com a annoncé qu'il relancerait l'application de Rypple dans le cadre de Successforce, une entité qui sera dirigée par John Wookey. Pendant quelques années, ce dernier a conduit la stratégie menée par SAP autour des solutions SaaS complémentaires à son offre. Il a quitté l'éditeur allemand en avril et rejoint Salesforce.com en novembre.

Pour Marc Benioff, Salesforce.com et Rypple partagent la même vision sur l'intérêt d'étendre les fonctions de type réseau social dans l'entreprise pour transformer la façon de travailler. Dans un communiqué, il précise que la nouvelle génération d'applications HCM (human capital management, gestion du capital humain) ne relève pas seulement d'un mode de déploiement dans le cloud, mais d'une manière fondamentalement meilleure de recruter, de gérer et de donner de nouveaux moyens aux collaborateurs. John Wookey ajoute de son côté que Rypple va apporter à Salesforce.com les bases pour révolutionner le marché HCM.

Des mécanismes empruntés au jeu

Ce rachat braque les projecteurs sur une application de gestion de la performance des salariés utilisée par le premier des réseaux sociaux, Facebook. L'approche de Rypple évite le recours aux statistiques et l'examen périodique des performances. A la place, son logiciel permet aux managers de communiquer des feedbacks et des remerciements publics individuels aux équipes et aux personnes.

Ray Wang, PDG du cabinet Constellation Research, voit dans l'offre de Rypple une convergence entre la gestion des performances, l'utilisation de mécanismes de jeux (gamification) et de fonctions de réseau social. « Ils essaient de rendre amusante la gestion de performances », estime-t-il.

Rypple, gestion des performances des salariés
Rypple propose d'adresser des remerciements.
[[page]]C'est aussi le type d'application qui peut toucher potentiellement chaque utilisateur dans une entreprise, ce qui donne à Salesforce.com l'opportunité de déployer ses applications de façon significative, comme il pourrait le faire avec la gestion des notes de frais, ajoute Ray Wang. [Un calcul également fait par SAP avec le rachat de SuccessFactors].

La technologie de Rypple est par ailleurs appréciée par Naomi Bloom, spécialiste des logiciels de RH, associé de la société de conseil Bloom & Wallace. « Tout le monde déteste les évaluations de performances ». Selon elle, si l'on pouvait les faire ressembler davantage à un outil de type Facebook, ce serait une bonne chose. Elle juge que Rypple a bien su intégrer cela dans son produit. D'un point de vue stratégique, la gestion de performances est une bonne porte d'entrée pour les éditeurs de logiciels HCM. Elle explique que ce n'est pas soumis à des réglementations, ce qui évite d'être submergé par ce type de contraintes. « Cela concerne davantage la culture d'entreprise » 

Quid du partenariat avec Workday

A long terme, la stratégie HCM de Salesforce.com pourrait soulever des questions autour de son partenariat avec Workday, pense par ailleurs Naomi Bloom. Workday a décroché plusieurs mises en oeuvre importantes sur son logiciel HCM dans le cloud, dont un contrat portant sur 57 000 utilisateurs chez le fournisseur de biens de consommation Kimberly-Clark, annoncé hier.

« Ce ne serait pas déraisonnable de la part de Salesforce.com de construire quelque chose de substantiel dans la gestion du capital humain », estime l'analyste. « Je ne pense pas que John Wookey serait là s'il était simplement question d'étoffer cette gestion des performances. » La plateforme Force.com de Salesforce.com n'a peut-être pas toutes les capacités pour le faire, ajoute-t-elle, mais John Wookey saura au moins quels sont les besoins.

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