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(13/11/2007 11:55:38)

Integration World 2007 : Software AG se dit à l'abri d'une OPA

A l'occasion de l'édition 2007 d'Integration World, Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, a souhaité mettre l'accent sur la robustesse de son groupe en rappelant que dans un contexte de concentration acerbe - avec Oracle qui s'est porté acquéreur de BEA -, Software AG était à l'abri d'une OPA hostile. « 30% de Software AG appartient à une fondation financée par Software AG. Nous sommes protégés contre un rachat hostile. C'est très important pour nous car nous sommes en voie de consolidation. » Et d'ajouter, un brin fanfaron : « Nous avons le potentiel de devenir aussi gros que SAP », en se basant sur l'évolution de son compatriote allemand. Qui réalise deux fois et demi le CA annuel de Software AG et WebMethods en un seul trimestre. Si Karl-Heinz Streibich n'exclut pas de petits rachats notamment pour compléter le portefeuille technologique, il prétend ne pas pouvoir prédire une importante opération de croissance extérieure. A l'image du rachat de WebMethods. « Software AG est animé par quatre leviers de croissance : optimisation des ventes, expansion géographique, son réseau de partenaires et enfin les acquisitions. Mais ce dernier point n'est que le quatrième levier. WebMethods a été un gros rachat. Mais vous ne pouvez pas les prévoir. Cela s'est présenté, nous l'avons fait et réalisons une intégration réussie [...]. Oui nous pourrions réaliser de grosses acquisitions, mais cela ne peut pas être prévu. Une chose est claire. La fusion avec WebMethods est idéale pour Software AG en termes de stratégie, de portefeuille technologique et de savoir-faire. Il sera très difficile de trouver une acquisition importante aussi idéale. » Tout en confirmant que Tibco, un des ses principaux concurrents sur le marché avec IBM, n'est pas une cible pour le groupe. (...)

(07/11/2007 10:50:00)

MS TechEd 07 : un Popfly pour entreprise n'est pas impossible

Popfly est résolument un outil destiné aux non-programmeurs. Mais non-programmeur ne signifie pas forcément utilisateur individuel : cet atelier en ligne de création de mashups (combinaisons de services applicatifs) pourrait bien faire son entrée dans les entreprises à destination des utilisateurs « avancés ». S'exprimant en marge du TechEd, la conférence développeurs européenne de Microsoft, qui se tient toute la semaine à Barcelone, Prashant Sridharan, manager au sein de la division développeurs de Microsoft, nous a confirmé que les entreprises avaient exprimé beaucoup d'intérêt pour une utilisation en interne de Popfly. Des éditeurs comme Tibco ou BEA ont commencé à introduire dans leurs offres des modules laissant une certaine latitude aux utilisateurs avancés. Chez BEA, les développeurs peuvent exposer des services et réglementer leur utilisation, à l'intention des utilisateurs métier qui pourront combiner ces services de façon graphique pour répondre au mieux à leurs besoins. Tibco propose le même type de fonctionnalité pour personnaliser un workflow : des « utilisateurs avec privilèges », typiquement des chefs d'équipe, peuvent ainsi altérer ou créer des processus. Microsoft ne propose rien de tel jusqu'à présent. Entre les macros et les scripts d'Office et ce que propose Visual Studio, il y a un vide, reconnaît Prashant Sridharan. Et à la question « Microsoft propose-t-il un outil du même type que ceux de Tibco et BEA », la réponse est : « pas encore ». Un Popfly pour entreprises n'est donc pas impossible, mais Prashant Sridharan exprime une certaine prudence sur le sujet : « Les outils de mashup sont formidables, c'est vraiment par là que va le Web, il n'y a rien à redire à cela. En revanche, je me demande quelle valeur cela pourra vraiment avoir pour les entreprises. Les mashups ne sont pas la panacée, or il y a toujours un risque que ce soit perçu comme tel. Il faut à mon avis plusieurs types d'outils de développement pour résoudre les différentes problématiques d'une entreprise. » (...)

(06/11/2007 15:37:15)

MS TechEd 07 : Microsoft veut synchroniser toutes les données

Ce sont les développeurs, éditeurs indépendants, et les partenaires de Microsoft qui décideront du sort de Sync Framework. Lancé hier en version CTP (Community technology preview), Microsoft Sync Framework (MSF) fournit un ensemble d'outils facilitant la mise en oeuvre de solutions de synchronisation des données entre diverses sources. Toutefois, MSF ne sera vraiment alléchant que lorsque le Sync Framework Runtime, le moteur d'exécution, aura été porté sur d'autres plateformes que celles de Microsoft, en particulier sur les smartphones. Microsoft encourage donc son écosystème présent toute cette semaine au TechEd de Barcelone à s'emparer de son offre. « Le Sync Framework est la glu pour le logiciel plus services », explique Philip Vaughn, responsable du groupe réplication et synchronisation de données chez Microsoft, faisant allusion à la stratégie S+S de l'éditeur. L'idée de MSF est en effet de pouvoir accéder à ses données partout, depuis n'importe quel appareil ou service. Pour parvenir à ce résultat, il faut des connecteurs spécifiques à chaque source de données (Microsoft les appelle des « providers ») et au moins un agent effectuant les opérations de synchronisation. Parmi ces opérations, il y a la prise en charge du réseau et de ses topologies, l'évaluation des données à synchroniser, ou encore la détection et éventuellement la résolution de conflits. Microsoft promet une faible empreinte réseau En revanche, MSF ne se préoccupe pas de sécuriser les échanges. En la matière, Philip Vaughn recourt à une image très utilisée outre-Atlantique : « Nous nous tenons sur les épaules des géants ». En d'autres termes, il appartient à d'autres équipes de mettre en place des protocoles sécurisés ou des outils d'authentification auxquels les 'providers' se conformeront. De même, aucune compression spécifique n'est utilisée, car Microsoft souhaite que sa solution puisse être utilisée quelque soit le protocole employé. Mais Philip Vaughn explique que le recours à des métadonnées sur les données à synchroniser permet de ne faire transiter par le réseau que ce qui est strictement nécessaire. Microsoft cite deux grands scénarios d'utilisation de MSF. D'abord les applications occasionnellement connectées : le Sync Framework fournit alors des outils permettant aux développeurs de recréer simplement le lien qui peut exister entre Outlook et Exchange (en l'occurrence pour les emails) pour tout autre duo d'applicatifs. Ensuite, la collaboration pair à pair, lorsque deux appareils vont échanger des données sans qu'une application serveur, centralisée, ne soit impliquée. Il faut alors que le runtime soit embarqué sur au moins un des clients. Les développeurs appelés à multiplier le nombre de connecteurs Le Sync Framework devrait ainsi remplacer à terme tous les mécanismes de réplication qui existent aujourd'hui, sur les smartphones Windows, par exemple, ou dans Vista. Au cours d'une session technique, Philip Vaughn a montré avec quelle simplicité on pouvait synchroniser deux répertoires. La réplication de fichiers et de dossiers, ainsi que le support des partitions FAT et NTFS, et celui des mémoires flash font en effet partie des capacités initiales du Sync Framework. MSF supporte deux autres modes de connexion aux données : ADO.Net, le mode d'exposition des données par une base SQL Server, et SSE (Simple sharing extensions), qui permet d'utiliser le protocole RSS pour diffuser des données depuis un site Web. D'autres 'providers' devraient être réalisés par les équipes de Microsoft et placés sur MSDN à la disposition des développeurs, mais Philip Vaughn espère que ces derniers multiplieront les connecteurs. Côté produits, le runtime tourne sur la majorité des plateformes Windows, via .Net... en attendant que des partenaires annoncent l'avoir porté sur d'autres plateformes. (...)

(06/11/2007 15:12:01)

Integration World : Software AG embarque la BI de Cognos dans webMethods

Software AG veut ajouter des fonctions d'analyse décisionnelle en temps réel à sa plateforme de BPM, BAM et BRM. C'est que concrétise l'éditeur allemand en annonçant, à l'occasion d'Integration World 2007, la conférence des utilisateurs de webMethods, qu'il fournira les outils décisionnels de Cognos en standard avec les solutions de webMethods. Selon les termes de l'accord, les modules de reporting, de tableaux de bord et d'analyse de Cognos 8 BI seront intégrés dans les prochaines versions des produits webMethods. Selon l'éditeur, l'objectif est de combiner BAM (Business activity monitoring, supervision des activités métiers), BPM (Business process management, gestion des processus métiers) et BRM (Business rules management, gestion des règles métiers) à une brique décisionnelle qui doit confronter en temps réel les données de l'entreprise à l'ensemble des outils de monitoring. En clair, rapprocher les données de production des données historiques de l'entreprise pour "intervenir au moment de vérité", résume Peter Küprick, directeur des produits webMethods. Et d'ajouter : "Le BPM dirige, le BAM détecte, le BRM coordonne et enfin le décisionnel contextualise en amont l'ensemble", tout en expliquant qu'il s'agit là d'offrir une vision de bout en bout de la chaîne de processus de l'entreprise. (...)

(06/11/2007 13:41:13)

Integration World 2007 : coup de projecteur sur la fusion webMethods / Software AG

Coup d'envoi de l'édition 2007 d'Integration World, la grand messe des utilisateurs de webMethods, spécialiste de la SOA (architecture orientée services) et du BPM (gestion des processus métiers), à Orlando (du 5 au 7 novembre). S'il s'agit "d'engager les utilisateurs dans le processus" (Engaging users in the process), comme était baptisé un webcast organisé en préambule de la manifestation, c'est parce que l'édition 2007 est la première mouture de la conférence depuis le rachat de webMethods par Software AG, pour 546 M$, en avril dernier. Une conférence qui devrait ainsi détailler l'intégration de webMethods au portefeuille de son acquéreur allemand. En outre, les feuilles de route seront tirées. A l'occasion d'une conférence pour analystes, David Mitchell, COO de la division webMethods, a vanté les mérites de la fusion. Tout en se félicitant de la diffusion de webMethods qui profite du réseau de Software AG, il explique que la nouvelle filiale sera un des leviers de croissance de l'Allemand. Et qu'elle constitue ainsi un des maillons indissociables de la stratégie de Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, qui vise à atteindre le milliard de chiffre d'affaires en 2010 - 2011. Autre argument, la fusion a également donné naissance au n°3 du BPM et de la SOA, notamment en termes de portefeuille technologique. Ce qui donne une taille critique nécessaire pour accéder à de nouveaux marchés. "Les CIO ne veulent pas acheter d'infrastructure à de petites sociétés. Vous devez être gros et indépendant." Reste encore à rassurer les clients de webMethods. Toujours à l'occasion de cette conférence, John C. Petrey, vice-président et CIO de TD Banknorth, interrogé sur ses craintes résultant de la fusion, a expliqué que les ventes de webMethods sont directement liées la culture et la bonne image de l'éditeur. "Nous reposons sur l'offre. Nous craignons que cela change". La rédaction du www.lemondeinformatique.fr vous tiendra informés tout au long de la conférence. (...)

(06/11/2007 13:03:04)

MS TechEd 07 : Microsoft officialise l'ouverture de Visual Studio aux partenaires

Microsoft a fait un geste en direction de ses partenaires, en annonçant sur le TechEd de Barcelone un assouplissement des conditions d'utilisation de Visual Studio. Jusqu'à présent, les termes de la licence empêchaient les éditeurs utilisant le studio de développement de Microsoft de déployer sur d'autres plateformes que celles de Microsoft. Cette restriction est levée. De même, les éditeurs tiers auront désormais accès au code source. Présentée comme extrêmement importante pour les partenaires par Microsoft, cette annonce n'est en fait qu'une officialisation de pratiques jusqu'alors plus ou moins ouvertes. Un partenaire présent sur la conférence développeurs nous a ainsi confié : « Pour faire apparaître nos composants dans Visual Studio pratiquement comme des composants natifs, nous avions recours à la décompilation... Maintenant, ce sera plus propre, et surtout ce sera documenté. » L'ouverture à d'autres plateformes ne concerne pas ce partenaire (« ça me paraîtrait être une hérésie d'utiliser Visual Studio pour une application Java »), mais on sait que d'autres avaient déjà recours à Visual Studio pour développer sur des plateformes spécifiques. Ce sera donc pour eux désormais légal de le faire. Et cela peut, c'est vrai, ouvrir quelques opportunités. La démonstration faite pendant le discours d'ouverture - adapter Visual Studio pour scripter le jeu WoW - en est un bon exemple. Passer d'un simple éditeur de texte à un studio de développement est un gain appréciable en termes de confort d'utilisation. (...)

(05/11/2007 16:56:37)

MS TechEd 07 : Visual Studio 2008 et .Net 3.5 bientôt disponibles

Sivaramakichenane Somasegar, vice-président de Microsoft responsable de la division Développeurs, a donné le coup d'envoi du TechEd, la conférence développeurs de l'éditeur, qui doit durer toute la semaine à Barcelone. Son discours d'ouverture, s'il manquait d'entrain, a tout de même réservé quelques - maigres - surprises à l'assistance, composée de quelques milliers de personnes. Tout d'abord, même si le lancement officiel de la version 2008 de l'atelier de développement vedette de Microsoft, Visual Studio, reste programmé pour le 27 février (en même temps que SQL Server 2008 et Windows Server 2008), l'outil sera disponible pour les abonnés à MSDN (Microsoft developer network) d'ici à la fin du mois. En même temps que la version 3.5 du framework .Net, le socle sur lequel Microsoft bâtit désormais toutes ses applications. Parmi les nouveautés de ces deux produits, on notera l'apparition officielle de Linq (Language integrated query), dont on peut ainsi résumer l'objectif : permettre au développeur d'effectuer une requête sur tout type de données dans la langage auquel il est habitué. Visual Studio 2008 entend de son côté faciliter le déploiement des applications : l'atelier prend désormais en compte la suite bureautique Office (dans sa version 2007), le socle Silverlight pour des applications Internet riches, ainsi que toutes les versions du framework .Net (auparavant, il fallait viser spécifiquement une version). Visual Studio 2008 a aussi fait des efforts sur l'intégration des feuilles de style (CSS) et des technologies Ajax. Un Popfly Explorer dans Visual Studio Visual Studio 2008 s'ouvre par ailleurs à Popfly, l'outil en ligne de Microsoft pour créer, rechercher et proposer des gadgets pour le Web. Encore en bêta aujourd'hui, Popfly, qui selon Sivaramakichenane Somasegar vise les hobbyistes non programmeurs, compterait environ 100 000 utilisateurs. Microsoft entend profiter de cet engouement en proposant un Popfly Explorer dans Visual Studio. Le but : récupérer dans l'outil de développement un simple gadget, voire un mashup (combinaison de gadgets), créé et déposé dans Popfly, afin de l'intégrer à un développement en cours. Deux autres outils, gratuits, vont faire leur apparition. L'un sera un module complémentaire à Outlook 2007, permettant d'exposer les données de l'application de messagerie en tant que service. Il s'agit du premier d'une série d'efforts que Microsoft entend faire pour simplifier la compréhension et la mise en oeuvre de la vision de Microsoft sur les « logiciels + services ». Sivaramakichenane Somasegar prévoit plusieurs guides et modules logiciels de ce type. L'autre module offert est plus anecdotique, mais montre la façon dont on peut adapter Visual Studio pour des besoins particuliers : Dan Fernandez, chef produit chez Microsoft, a réalisé - et montré sur scène à la grande satisfaction de l'assistance - [[page]]un outil de développement pour personnaliser le jeu en ligne World of Warcraft. Ce module sera déposé sur Codeplex, la 'forge Open Source' de Microsoft. Le framework de synchronisation aujourd'hui en CTP Pour le reste, le vice-président de Microsoft a tenu un discours plutôt plat, rappelant le chemin parcouru depuis deux ans, évoquant le succès de Visual Studio 2005 (« plus d'un million de développeurs ») et de son édition express (« plus de 17 millions de téléchargements »), destinée aux développeurs non professionnels, ainsi que les incursions de Microsoft à la fois sur le front de la gestion du développement en équipe (« 25% des développeurs Visual Studio utilisent Visual Studio Team System ») et sur celui de la programmation par les non-développeurs (avec Popfly). Pour Soma, comme tout Microsoft et les développeurs le nomment, il ne s'agit pas de prendre des directions opposées, mais bien de proposer un continuum, « un modèle de programmation et un outillage cohérents ». Evoquant les développements en cours, Soma a insisté sur la CTP (Community technology preview, version précédant les versions prêtes à sortir) du Sync Framework, sortie aujourd'hui, dont le rôle est de faciliter la synchronisation des données entre appareils mobiles et PC, mais aussi entre appareils mobiles entre eux. La prochaine version de Visual Studio Team System a eu droit à un petit mot : la CTP de Rosario, son nom de code, est prévue pour le printemps 2008. (...)

(05/11/2007 15:14:54)

L'avenir de JavaScript écartelé entre Mozilla et Microsoft

L'évolution d'ECMAScript, le standard qui fonde les langages de script JavaScript (Mozilla, Netscape) et Jscript (Microsoft) en maintenant une relative compatibilité entre eux, est l'occasion d'un bel affrontement entre les deux camps. Pour les tenants de JavaScript et de son évolution, avec à leur tête Brendan Eich, CTO (Chief technical officer) de Mozilla et créateur de ce langage, Microsoft réclame un nouveau langage pour imposer ses propres outils et parvenir, enfin, à contrôler un élément clé du web qui lui a toujours échappé. Ces partisans ont beau jeu de pointer du doigt l'état d'obsolescence dans laquelle Microsoft maintient son JScript. Chez Microsoft, on dénonce un procès d'intention et on justifie autrement la réticence à faire évoluer ECMAScript de la version 3 à 4. Pour que cette dernière version puisse intégrer des améliorations inspirées par Java et Python, le géant de Redmond affirme qu'elle va atteindre un dangereux niveau de complexité. Et ce, sans dépasser les limites intrinsèques de JavaScript qui génèrent de gros handicaps, en particulier en matière de sécurité. Une certitude, l'agressivité des deux camps montre bien que les divergences de point de vue et les objectifs stratégiques vont effectivement bien au-delà du débat technique. (...)

(05/11/2007 11:14:06)

MS TechEd 07 : premiers pas du Micro Framework en tant que produit

Microsoft donnera cet après-midi le coup d'envoi de deux semaines de conférences à Barcelone, la manifestation européenne regroupant le Tech'Ed et l'IT Forum. En seconde semaine, ce dernier s'intéressera aux problématiques de haut niveau. Le Tech'Ed met traditionnellement plus les mains dans le cambouis : les développeurs pourront y voir des démonstrations des nouveautés de Microsoft, SQL Server 2008, Visual Studio 2008, Linq, .Net Framework 3.5, Silverlight... En guise de prolégomènes, nous avons pu rencontrer Colin Miller, qui participe à son premier Tech'Ed en tant que directeur d'une unité produit, le .Net Micro Framework. Il s'agit d'une implémentation du socle applicatif de Microsoft conçue pour tenir dans 200 Ko de mémoire, et donc destinée à être embarquée dans des appareils industriels ou domestiques. « .Net Micro Framework a démarré en tant que projet de recherche, raconte Colin Miller. Voilà un an et demi que nous sommes entrés dans une sorte de phase d'incubation, et 8 mois que nous sommes devenus une unité produits - adossée toutefois à l'unité Windows Embedded. » Contrairement à Windows CE, le Micro Framework n'a pas vocation à fournir une interface Windows à toute sorte d'appareils. Le but est plutôt de proposer un socle compatible avec les différentes plateformes du marché (Cirrus Logic, Atmel, etc.) de façon à ce que des développeurs habitués à Visual Studio puissent aussi créer des applications pour l'embarqué. Colin Miller cite ainsi l'exemple d'un équipement domotique « dont il a fallu réécrire trois pilotes logiciels ; nous l'avons fait en C# ». Sécurité et communications en tête de liste des priorités Pour Colin Miller, il s'agit évidemment du principal avantage de Netmf (le petit nom de .Net Micro Framework, qui devrait probablement encore évoluer) : « accroître la productivité ». Reprenant l'exemple de l'appareil domotique, un boîtier à brancher sur le réseau électrique et qui permet de piloter les équipements de sa maison à distance, il explique : « il nous a fallu trois jours pour réaliser le prototype, et l'appareil était prêt à être lancé sur le marché en 3 mois. » Microsoft va tenter de bousculer sur ce marché de l'embarqué des acteurs établis, comme Wind River Systems. Il devra donc faire montre d'autres qualités que la simple productivité. La sécurité, par exemple, est un élément primordial. « Nous avons justement sorti un service pack qui permet de verrouiller l'accès à la mémoire flash », précise Colin Miller. Ainsi, hormis en cas de violation physique de l'appareil, aucune application ne peut s'installer si elle ne présente pas la signature appropriée. Les prochaines évolutions du Micro Framework peaufineront ses capacités de communication. Microsoft développera sa propre pile TCP/IP, et implémentera un protocole de services Web organisant les communications entre équipements. Colin Miller est en effet persuadé du décollage prochain de la domotique. Pour lui, cela pourrait arriver d'abord sous la forme d'équipements capables de gérer intelligemment la consommation d'énergie. « Il y aura un gestionnaire central, et chaque fois que vous connecterez un nouvel appareil, il communiquera directement avec le système central. » (...)

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