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Architecture logicielle
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(03/04/2012 14:31:53)
Silicon Valley 2012 : Delphix virtualise les bases de données
Parmi les tâches informatiques qui peuvent consommer beaucoup de temps, le clonage de base de données est un des problèmes récurrents dans les datacenters. Les tests et développements, l'entreposage de données, et le support, entre autres, demandent régulièrement une copie des bases de données en production. Et chaque fois, il est nécessaire de provisionner les ressources en serveur et en stockage pour héberger toutes ces copies de bases de données. En outre, les données deviennent obsolètes presque aussitôt avoir été dupliquées, et il peut être difficile ensuite de suivre les différentes évolutions des SGBD pour les supprimer ou les faire mettre à jour.
Fort de ce constat, la start-up Delphix, fondée par Jedidiah Yuehen en 2008, avance sa solution de virtualisation de bases de données. Avec le concours des fonds d'investissement Greylock Partners et Lightspeed Venture Partners (à hauteur de 20 millions de dollars), Jed Yueh a développé une idée qui a jailli suite au rachat de sa précédente start-up Avamar (spécialisée dans la déduplication de données) par EMC en 2006. « Les bases de données ont une structure unique avec des blocs souvent uniques. La déduplication de ces données nécessite une approche particulière, car il est nécessaire de garder l'application en production ».
Filtrage et compression des données
Delphix a développé un outil capable de virtualiser les bases de données. En quelques mots, le logiciel crée un clone complet en lecture / écriture des bases de données Oracle 9, 10 et 11 en production. Ces clones sont générés automatiquement à partir des clichés et les fichiers journalisés, et ils ont besoin de moitié moins de l'espace de stockage que la base de données primaire (de 5 à 2,5 To), selon Jed Yueh. Grâce à une forme de déduplication, au filtrage et surtout à la compression, une seule base virtualisée peut alimenter plusieurs usages. « On ne détruit pas de données, elles sont partagées entre les bases virtuelles ». Seule limite, il est encore impossible de prendre certaines parties la base, il est nécessaire de virtualiser l'ensemble. « La création de bases de données virtuelles ne nécessite pas de capacité de stockage supplémentaire et tout est entièrement automatisé par le biais du serveur Delphix, les développeurs peuvent faire tourner des bases de données virtuelles à la volée et créer des environnements de bases de données avec peu ou pas d'investissements supplémentaires dans les infrastructures » précise M. Yueh. La base de données virtuelle se synchronise régulièrement avec la base de données primaire, avec un décalage de 1 à 3 secondes; les données modifiées sont envoyées progressivement à la base de données virtuelle, afin de réduire la charge de travail de l'infrastructure.
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Dans l'ensemble, Delphix vise à consolider les ressources des centres de calcul et accélérer les tests, les cycles de développement, de déploiement, de gestion et de mise à niveau d'applications. « Notre outil cible les données dans les databases comme VMware le fait pour les processeurs », nous a indiqué le dirigeant.
En outre, Delphix sécurise les portails en self-service en permettant de définir des politiques IT et de stockage afin que les utilisateurs puissent s'auto-allouer des ressources. Par exemple, si un développeur a besoin d'une copie de la base de données ERP de l'entreprise, il peut lui-même la virtualiser. Delphix garantit un accès rapide et la fraîcheur des données, et lorsque le projet est terminé, la base de données virtuelle peut être supprimée et les ressources réabsorbées.
Support à venir de SQL Server
Jed Yueh a souligné que, le point le plus important, est que le serveur Delphix (l'application doit être installé sur un serveur avant la réplication de la SGBD) garantit l'exactitude des données et réduit les risques dans le l'environnement de production, puisque les utilisateurs peuvent créer et récupérer les bases de données virtuelles à partir de n'importe quel point de sauvegarde dans le temps. Il est même possible de comparer plusieurs points de sauvegarde dans le temps. De plus, l'utilisation de « vraies » répliques des bases de données augmente la qualité et la stabilité de l'application en production. « On fournit les données à la database et elle fait ce qu'elle a à faire. On ne se coupe pas des applications ».
Aujourd'hui limité aux produits d'Oracle, Delphix s'ouvrira prochainement à DB2 et SQL Server (au troisième trimestre pour être plus précis) et des applications comme Sharepoint ou Exchange pourraient également être concernées.
Basée à Menlo Park, dans le même immeuble qu'Arista Networks, Delphix posséde à ce jour 75 personnes et réunit parmi ses petits investisseurs des noms aussi prestigieux qu'Andy Bechtolsheim, co-fondateur de Sun, et David Cheriton de Stanford.
(...)(03/04/2012 12:17:16)
Apache fait passer Sqoop pour Hadoop au rang de projet prioritaire
Alors que de plus en plus d'entreprises utilisent Hadoop pour analyser de grosses quantités d'information, elles réalisent qu'elles ont peut-être aussi besoin de transférer des données entre Hadoop et leurs bases de données existantes, leurs systèmes d'entreposage et d'autres banques de données. Des développeurs bénévoles à l'origine d'un nouveau connecteur pour accélérer ces échanges de données viennent de gagner l'adhésion complète de l'Apache Software Foundation (ASF). En effet, la fondation, qui soutient le développement de logiciels Open Source, a promu cet outil, dénommé Sqoop, qui permet d'accélérer le transfert de données, au rang de projet prioritaire.
En tant que « Top Level Project » (TLP), Sqoop bénéficiera de tout ce que peut offrir l'infrastructure Apache, à savoir les listes de diffusion, un espace de travail collaboratif, l'aide juridique et un référentiel de code. Le statut TLP signifie également que le groupe de travail de Sqoop respecte les procédures et les principes de la Fondation en matière de développement et de soutien logiciel.
Transférer rapidement des données traitées par Hadoop
Sqoop fournit un moyen rapide de transférer de grandes quantités de données entre la plate-forme de traitement de données Hadoop et les SGBD relationnelles, les systèmes d'entreposage et d'autres banques de données non-relationnelles. Il fonctionne avec la plupart des bases de données relationnelles actuelles, comme MySQL, PostgreSQL, Oracle, Microsoft SQL Server et IBM DB2, ainsi que les applications d'entreposage de données.
« Sqoop a été conçu pour transférer rapidement des milliards de lignes dans Hadoop grâce à une technologie basée sur des fonctions parallèles, » a expliqué dans un communiqué Arvind Prabhakar, chef du projet Sqoop auprès de l'Apache Software Foundation. Sqoop place les données, soit directement dans un espace de stockage régi par le système Hadoop Distributed File (HDFS), ou peut les orienter vers d'autres applications Hadoop comme le système de gestion de base de données non relationnelle distribuée HBase et son stockage structuré pour les grandes tables, ou le logiciel d'analyse de données Hive de Hadoop.
Déjà adopté par des entreprises
Actuellement en version 1.4, Sqoop a déjà été adopté en production par un certain nombre de boutiques en ligne utilisant Hadoop. Par exemple, le vendeur en ligne Coupons.com utilise le logiciel pour échanger des données entre Hadoop et l'appliance d'entrepôt de données IBM Netezza. L'entreprise peut envoyer des requêtes vers ses bases de données structurées et transmettre les résultats vers Hadoop par l'intermédiaire de Sqoop. L'entreprise privée d'éducation Apollo Group utilise également le logiciel non seulement pour extraire des données de ses bases de données, mais aussi pour injecter des résultats depuis Hadoop vers ses SGBD relationnelles.
En 2011, Sqoop était entré dans le groupe des incubateurs de projets de la Fondation Apache. Fondée en 1999, l'organisation sans but lucratif prend en charge plus de 150 projets Open Source, dont certains logiciels largement répandus comme le serveur Web Apache, le serveur d'application Tomcat, la base de données Cassandra, le moteur de recherche Lucene, le langage de programmation Perl et la plate-forme d'analyse de données Hadoop. Facebook, Google, IBM, Hewlett-Packard, Microsoft, VMware, et Yahoo comptent au nombre des entreprises qui soutiennent financièrement l'ASF.
(...)(02/04/2012 17:22:07)Dossier : le décisionnel à l'heure du big data
Comment gérer et traiter des quantités impressionnantes de données structurées et non structurées dans les entreprises à moyen et long terme ? Tel est le défi des services informatiques. Ces grands volumes de données, plus connus sous le nom de big data n'ont peu ou pas encore été pris en compte par la majorité des entreprises mais les besoins se font ressentir. «Même si les technologies autour du big data sont prématurées, cela amène les fournisseurs, les intégrateurs et les clients à réfléchir sur ce qu'ils doivent faire demain pour analyser et traiter les forts volumes de données » indique François Guérin, responsable avant-ventes chez Sybase.
Et pour cause, les entreprises sont en phase de réflexion et se posent souvent cette question de savoir comment intégrer le concept du big data dans le système d'information existant. Car c'est bien là le problème, les solutions actuelles déployées dans les entreprises ne sont pas forcément adaptées à traiter toutes ces données et, qui plus est, en temps réel, surtout dans les années à venir. Pis encore, les compétences se font rares dans ce nouveau domaine...Quoi qu'il en soit, du côté des fournisseurs, on s'active autour des outils et de solutions dédiés au big data. Explications. (...)
Grand emprunt : 25 millions d'euros iront au Big Data
Les Investissements d'avenir (ex Grand emprunt) concernent de plus en plus le numérique. Le dernier appel à projets lancé s'intéresse au big data avec une enveloppe de 25 millions d'euros. Le Gouvernement veut soutenir à la fois des projets de R&D et une ou deux plate formes d'expérimentation. Cet appel à projets s'intègre dans le volet cloud computing des investissements d'avenir. Il sera clos le 13 juillet prochain à midi.
- Le cahier des charges de cet appel à projets
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10 langages de développement pour secouer la IT (2e partie)
Fantom, Zimbu, X10, haXe et Chapel. La 1ère partie de cette présentation en deux volets a abordé les langages Dart, Ceylon, Go, F# et Opa. En voici cinq autres, disponibles en Open Source et toujours en cours de développement pour la plupart. Ces dix langages avant-gardistes ont été passés en revue par notre confrère d'InfoWorld, Neil McAllister. (Lire la 1ère partie)
6 - Fantom : une portabilité cross-plateforme
Faut-il développer vos applications pour les environnements Java ou .Net ? Si vous codez en Fantom, vous pouvez choisir et, même, changer de plateforme à mi-parcours, parce que ce langage est conçu dès le départ pour la portabilité cross-plateforme. Le projet Fantom ne comprend pas seulement un compilateur capable de produire du bytecode à la fois pour la machine virtuelle Java (JVM) et pour la CLI (Common Language Infrastructure) .Net, mais aussi un jeu d'API qui fait abstraction des API Java et .Net en créant une couche additionnelle de portabilité.
Il est prévu d'étendre encore la portabilité de Fantom. Un compilateur Fantom vers JavaScript est déjà disponible et les prochaines cibles pourraient inclure le projet de compilateur LLVM, la machine virtuelle Parrot et Objective-C pour iOS. Mais la portabilité n'est pas la seule raison d'être de Fantom. Comme il demeure, par nature, proche de C, on s'attend aussi à ce qu'il s'améliore du côté des langages qui l'ont inspiré. Il essaie de trouver un terrain d'entente dans certains des débats syntaxiques les plus vifs qui opposent par exemple langages typés et non typés, ou encore les interfaces et les classes. Il apporte une syntaxe simple pour déclarer des structures et sérialiser les objets. Et il inclut le support de la programmation fonctionnelle et parallèle (concurrency). Ce langage Open Source est disponible sous licence AFL (Academic Free Licence) version 3.0, pour Windows et les plateformes Unix (en incluant Mac OS X).
7 - Zimbu : adapté à tout mais il ne produit encore que du C ANSI
La plupart des langages de programmation empruntent les caractéristiques et la syntaxe de langages existants. Zimbu a puisé dans la plupart d'entre eux. Idée originale de Bram Moolenaar, le créateur de l'éditeur de texte Vim, Zimbu cherche à être un langage rapide, concis, portable et facile à lire, pouvant être utilisé pour coder n'importe quoi, de l'interface utilisateur d'une application jusqu'au noyau d'un système d'exploitation. Compte tenu de sa nature, Zimbu possède une syntaxe unique et particulière, mais fonctionnellement riche. Il utilise des expressions et des opérateurs proches de C, mais se sert de ses propres mots-clés, types de données et structures de bloc. Il supporte la gestion de la mémoire, des threads et des pipes. Sa portabilité est une préoccupation majeure. Bien que Zimbu soit un langage compilé, il produit du code ANSI C. Les fichiers natifs ne peuvent être créés que sur les plateformes disposant d'un compilateur C natif.
Malheureusement, le projet Zimbu n'en est qu'à ses débuts. Le compilateur peut créer quelques exemples de programmes, mais il ne pourra pas transformer l'ensemble du code en exécutable. Toutes les fonctionnalités proposées ne sont pas encore mises en oeuvre et certaines sont encore réalisées de façon maladroite. Les spécifications du langage devraient aussi être modifiées, avec l'ajout de mots-clés, de types et de syntaxe si nécessaire. La documentation est jeune elle aussi. Cependant, si vous vouliez l'expérimenter, des outils préliminaires sont disponibles sous licence Apache.
8 - X10 : conçu pour les architectures parallèles actuelles
Les traitements parallèles ont longtemps constitué une niche spécialisée du développement de logiciels, mais avec l'arrivée des processeurs multicoeurs et de l'informatique distribuée, le parallélisme se généralise. Malheureusement, les langages de programmation actuels n'ont pas suivi le rythme. C'est pourquoi IBM Research a développé X10, un langage conçu spécifiquement pour les architectures parallèles modernes, avec l'objectif de multiplier par dix la productivité des développeurs.
Conçu pour la programmation parallèle, il utilise le modèle PGAS (partitioned global address space) qui suppose un espace mémoire global adressable logiquement partitionné. Un modèle sur lequel s'appuie aussi le langage Chapel. Le code et les données sont séparés en portions qui sont distribuées à travers un ou plusieurs emplacements, ce qui permet de faire évoluer facilement un programme, en passant du prototype single-thread (situé à un seul endroit) jusqu'au programme multi-threads exploitant un ou plusieurs processeurs multi-coeurs dans un cluster haute performance.
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C'est à Java que le code de X10 ressemble le plus. En fait, le runtime X10 est disponible sous la forme d'un exécutable natif et de classes pour la machine virtuelle Java. Le compilateur X10 peut produire du code source C++ ou Java. L'interopérabilité directe avec Java constitue l'un des objectifs du projet. Pour l'instant, le langage évolue, mais il a déjà atteint une certaine maturité. Le compilateur et le runtime existent pour plusieurs plateformes : Linux, Mac OS X et Windows. Parmi les outils complémentaires, on trouve un environnement de développement intégré basé sur Eclipse et un debugger, tous distribués sous EPL (Eclipse Public License).
9 - haXe : adapté à différents environnements d'exploitation
De nombreux langages peuvent être utilisés pour écrire du code portable. Des compilateurs C existent pour à peu près toutes les architectures de processeurs et le bytecode Java s'exécutera à chaque fois qu'il trouvera une JVM. Mais haXe (il faut prononcer « hex ») n'est pas seulement portable. C'est un langage multiplateforme qui peut cibler différents environnements d'exploitation, du code natif aux interpréteurs et en passant par les machines virtuelles.
Pour l'instant, les développeurs peuvent écrire des programmes en haXe puis les compiler en code objet, en JavaScript, en PHP, en Flash/ActionScript ou en bytecode NekoVM. Des modules supplémentaires pour produire du C# et du Java sont en cours de développement. En complément du langage de base, il y a la bibliothèque standard haXe, qui fonctionne de façon identique sur chaque cible, à laquelle s'ajoutent des bibliothèques spécifiques pour exploiter les caractéristiques singulières de chaque plateforme.
Similaire à celle de C, la syntaxe haXe est assez riche. Son principal avantage est qu'il s'affranchit des problèmes inhérents à chaque plateforme ciblée. Par exemple, il est strictement typé quand JavaScript ne l'est pas, il apporte des génériques et des inférences de type à ActionScript, ou encore, il permet d'éviter la syntaxe mal conçue de PHP.
Bien qu'encore en cours de développement, haXe est utilisé sous une forme commerciale par son créateur, le studio Motion Twin, spécialisé dans les jeux en ligne. Il est disponible pour Linux, Mac OS X et Windows sous une combinaison de licences Open Source.
10 - Chapel : pensé pour les supercalculateurs et le clustering
Dans le monde de l'informatique haute performance, le nom de Cray résonne comme celui d'un poids lourd. Il n'est donc pas surprenant que Chapel, le premier langage de programmation de Cray, ait été conçu en pensant aux supercalculateurs et au clustering. Chapel fait partie du programme Cascade de Cray, une initiative ambitieuse de calcul haute performance lancée avec l'agence américaine DARPA (Defense Advanced Research Project Agency). L'un de ses objectifs vise à détacher les algorithmes parallèles du matériel sous-jacents, à améliorer leurs performances sur les architectures et à augmenter la portabilité des programmes parallélisés.
La syntaxe de Chapel s'appuie sur de nombreuses sources. Au-delà des classiques C, C++ et Java, elle emprunte des concepts à des langages de programmation scientifiques tels que Fortran et Matlab. Ses caractéristiques de traitement parallèles sont influencées par ZPL et High-Performance Fortran, ainsi que par les précédents projets Cray.
L'une des fonctionnalités les plus intéressantes de Chapel, c'est son support de la programmation multi-resolution, qui permet aux développeurs de prototyper des applications avec du code très abstrait et de le compléter au fur et à mesure que la définition de la mise en oeuvre se complète. Les travaux se poursuivent sur Chapel. Actuellement, il peut s'utiliser sur les supercalculateurs Cray et sur différents clusters haute performance, mais il peut être porté sur la plupart des systèmes Unix (ce qui comprend Mac OS X et Windows avec Cygwin). Le code source est disponible sous une licence Open Source de type BSD.
Symantec identifie une variante de Duqu
Des chercheurs de Symantec ont identifié une évolution de Duqu, cet élément responsable du chargement du corps crypté du malware. Selon Vikram Thakur, en charge de la riposte en matière de sécurité chez Symantec « cette amorce, qui porte l'identifiant mcd9x86.sys a été compilé le 23 février. » Découvert pour la première fois en octobre 2011, Duqu est liée au ver Stuxnet utilisé dans le sabotage industriel des systèmes SCADA notamment, et avec lequel il partage des portions de code. Cependant, contrairement à Stuxnet, créé pour mener des attaques offensives destructrices, l'objectif principal de Duqu est de voler des informations sensibles dans les systèmes informatiques d'administrations gouvernementales ou d'entreprises très ciblées partout dans le monde. « La découverte de ce nouveau malaware indique clairement que les auteurs de Duqu poursuivent leur mission, » a déclaré Vikram Thakur. « Le gros travail de sensibilisation auprès du public au sujet de Duqu n'a pas suffi à dissuader les auteurs de Duqu qui continuent à s'en servir pour atteindre leur objectif. »
Costin Raiu, directeur de l'équipe de chercheurs et d'analystes de Kaspersky Lab, n'est pas étonné. « Je pense que lorsque vous investissez autant d'argent pour développer des malwares aussi malléables que Duqu et Stuxnet, il est tout simplement impossible de les mettre à la poubelle et de tout abandonner », a-t-il déclaré. « Nous avons toujours dit que les futures variantes de Duqu et de Stuxnet seraient probablement basées sur la même plate-forme, mais avec à chaque fois suffisamment de modifications pour les rendre indétectables par les logiciels de sécurité. Et c'est en effet ce qui se passe ici. »
Seul un morceau du nouveau Duqu a été découvert
Le code source du nouveau malware a été remanié et compilé selon des modalités différentes de celles utilisées dans les versions précédentes. Il contient également un sous-programme de routine différent pour décrypter le bloc de configuration et charger le corps du malware. « La même technique avait été utilisée en octobre 2011. Après la diffusion publique du profil de Duqu, celui-ci est ensuite réapparu avec des pilotes recompilés et présentant de nouvelles sous-routines de chiffrement, » a déclaré Costin Raiu. « Cette variante de Duqu utilise probablement un nouveau serveur de commande et de contrôle (C&C), dans la mesure où tous les serveurs C&C déjà connus ont été fermés le 20 octobre 2011, » a estimé le responsable de Kaspersky Lab.
Toutefois, ni Symantec, ni les chercheurs de Kaspersky ne connaissent l'adresse exacte du nouveau serveur, parce qu'ils n'ont pas le composant qui contient cette information. « Nous n'avons pas le corps entier de Duqu, mais seulement le chargeur sous la forme du driver. Le chargeur ne contacte pas le serveur de contrôle et de commande directement. Il charge uniquement le corps principal qui est stocké sous forme cryptée, » a expliqué Costin Raiu.
« Même si le nouveau serveur était connu, il serait sans doute configuré de manière à tenir quiconque à distance des attaquants réels, » a ajouté Vikram Thakur. « Les auteurs de Duqu se sont assurés que leur malware protègera leur anonymat, » a-t-il dit. « Pour l'instant, on ne sait pas non plus quelles organisations sont visées par la nouvelle version, mais ce sont probablement les mêmes que dans les variantes précédentes, » a déclaré le responsable de Kaspersky Lab.
(...)(16/03/2012 11:53:46)Oracle détaille ses projets à long terme pour Java
Mis à part la version 8 de Java SE (Standard Edition) dont la sortie est programmée pour l'année prochaine, Oracle a dressé la liste de ce qu'il souhaite faire pour Java à long terme. L'éditeur envisage notamment d'améliorer les fonctionnalités objet, de faciliter l'utilisation de Java dans le cloud computing, plus d'autres optimisations avancées.
Selon les diapositives de la présentation de Simon Ritter, évangéliste Java chez Oracle, intitulée « Au-delà de Java SE 8 » qu'Oracle a mise en ligne sur le site de la conférence QCon 2012 à Londres, à partir de la version 10 du JDK (Java Development Kit), le système devrait être unifié, tout sera fait sous forme d'objets, et les primitives auront disparu. La liste des projets établie par Oracle pour Java est ambitieuse. Il semble que celle-ci a été dévoilée la semaine dernière par Simon Ritter, Technology Evangeliste d'Oracle. Dans une diapositive intitulée « Java SE 9 (et au-delà) », il est fait mention d'interopérabilité, de machine virtuelle Java JVM multilangage et de meilleure intégration Java en mode natif. Ces dernières années, d'autres langages que Java, comme JRuby, Scala, et Groovy, ont acquis une certaine popularité sur la JVM. La présentation comporte même un calendrier de sortie. On peut voir que JDK 9 est prévu en 2015, JDK 10 en 2017, JDK 11 en 2019, et JDK 12 en 2021. Celle-ci affirme aussi dans un slogan que « Java n'est pas le nouveau Cobol. »
Une JVM pour hyperviseur
Parmi les améliorations en terme d'usage, la présentation mentionne une fonction d'auto-optimisation de la JVM et des améliorations dans le langage lui-même. Parmi les optimisations avancées, on remarque un système de type unifié et des optimisations dans les structures de données. Dans la diapositive sous-titrée, « Fonctionne partout et avec tout », Oracle énumère comme objectifs, aussi bien l'adaptation aux systèmes embarqués et que les très gros serveurs, plus le support des modèles de calcul hétérogènes. Pour les environnements cloud, on note, à partir du JDK 9, le développement d'une machine virtuelle Java capable de travailler avec un hyperviseur, et le partage coopératif des ressources mémoire. Dans les objectifs multi-tenant mentionnés pour le JDK 8 et au-delà figurent un meilleur partage entre machines virtuelles au sein d'un même système d'exploitation, le suivi des ressources et la gestion des données par thread et par classe Threadgroup.
En ce qui concerne JDK 9, les améliorations portent sur le support de plus grandes quantités de données, le 64-bit et le large-array backing. À partir du JDK 10, Oracle annonce de vrais génériques, des fonctions « type », et des optimisations de la structure des données, plus des rangées multidimensionnelles. Les modèles de calcul hétérogènes, prévus pour le JKD 9 et au-delà, comprennent le support du langage Java pour les GPU (Graphics Processing Unit), le FPGA (field programmable gate array), les moteurs de déchargement, et le PL/SQL distant.
Dans la présentation d'Oracle, est également fait mention d'un « développement ouvert », où le prototypage, la recherche et le développement se feraient dans OpenJDK, c'est-à-dire l'implémentation libre du standard Java SE. Enfin, l'éditeur appelle à élargir toujours plus la communauté Java et la coopération avec les partenaires et les milieux universitaires.
(...)(09/03/2012 10:31:16)D2B ajoute Sybase SQL Anywhere à son offre infrastructure
Le grossiste D2B a signé un accord de distribution avec Sybase pour commercialiser SQL Anywhere, une suite logicielle qui intègre des technologies de gestion, de synchronisation et d'échange de données pour développer et déployer des applications de base de données dans des environnements distants et mobiles.
Jusqu'ici, la filiale de SAP commercialisait sa solution en direct auprès des revendeurs. En la confiant à D2B, elle permet au grossiste, très présent sur les marchés du stockage et de la sécurité, de concrétiser sa volonté d'élargir son offre dans le domaine des outils d'infrastructures. Jusqu'ici, celle-ci ne comportait que la solution Diskeeper (défragmentation de disques durs) référencée il y a moins d'un an par D2B (...)
Shadow, l'outil de développement web mobile gratuit d'Adobe
L'outil Shadow d'Adobe permet de naviguer en même temps sur le bureau d'un ordinateur et un terminal mobile. Pour les designers, l'application va faciliter le test de leurs productions et de contrôler les mises à jour de leurs sites. Selon Adobe, l'outil est capable d'effectuer la révision et le débogage de manière plus efficace, du fait que les concepteurs pourront visualer le comportement de chaque modification sur tous les appareils cibles simultanément. « Shadow est destiné aux concepteurs web front-end, - autrement dit l'intégrateur HTML - et aux développeurs qui souhaitent offrir de meilleures expériences web mobile, » a déclaré Bruce Bowman, chef de produit senior du pôle Digital Media Business d'Adobe. « L'outil leur permet de connecter différents périphériques mobiles à leur ordinateur. Shadow synchronise la navigation sur l'ordinateur et celle sur les dispositifs connectés. L'outil fait une inspection et un débogage à distance. » Le client Shadow existe client à la fois pour Mac et Windows, supporte iOS et Android, et analyse les workflows HTML, CSS et JavaScript. Le logiciel fonctionne via une extension du navigateur Chrome. Le client n'est pas réservé aux programmes d'Adobe, et peut être utilisé avec n'importe quel outil de développement.
Voir et inspecter
Shadow permet aux développeurs de pointer les erreurs, de tester de nouvelles idées et mises en page, et de voir les changements en temps réel sur les terminaux mobiles connectés. Celui-ci fonctionne en WiFi et reconnaît tous les périphériques connectés au même réseau. L'outil permet de suivre les changements rapides qui se produisent dans le domaine du développement, les nouveaux terminaux, les mises à jour des systèmes d'exploitation et les différentes versions de navigateurs.
Les niveaux de fonctionnalités varient selon le navigateur, quelques-uns comportent de nouvelles technologies, en avance sur les règles du W3C, ce qui suppose un contrôle constant pour s'assurer que le site web fonctionnement bien sur tous les support, ou au moins qu'il subit des impacts supportables. La fonction d'inspection de Shadow permet aux utilisateurs de réaliser la plupart des ajustements depuis leur ordinateur sans avoir à interagir avec les périphériques. Adobe explique que, alors qu'aujourd'hui, la plupart des développeurs travaillent selon la méthode des essais et des erreurs, Shadow leur permet de contrôler toutes les révisions depuis un ordinateur unique. « Plus le développeur web peut garder les yeux fixés sur son propre écran et ses mains sur sa propre souris, sans avoir à manipuler d'autres appareils, plus il peut être efficace », a déclaré Bruce Bowman. « Shadow permet le contrôle à distance des terminaux mobiles. Il n'y a dans ce mode fonctionnement aucune ambiguïté, aucun hasard, juste des outils d'édition précis. »
Une meilleure navigation avec le HTML 5
Comme pour les autres outils de développement web d'Adobe Labs, Edge, Muse, et Wallaby, Shadow s'inscrit dans la politique de l'éditeur qui consiste à promouvoir des produits HTML 5, et à prendre sa distance avec les sites mobiles basés sur Flash. Cette orientation est cohérente avec la position d'Adobe qui veut s'éloigner de la plate-forme Flash pour la création de contenu pour les terminaux mobiles. Contrairement à des applications natives développées avec des langages de programmation comme Xcode et Objective C, Shadow cible le web comme une plate-forme, de sorte que toute personne qui code avec du HTML 5, du CSS et JavaScript peut profiter du nouvel outil de développement web d'Adobe.
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Le logiciel client est disponible pour Mac et Windows, et comporte des extensions pour les teminaux mobiles, plus une extension pour le navigateur Chrome de Google. Une fois que tout est installé sur chaque appareil cible, l'utilisateur peut se connecter, naviguer, et se synchroniser avec l'ordinateur de bureau via la navigation synchronisée. Il suffit de taper un code d'autorisation sur le terminal pour accepter la connexion avec l'ordinateur et accéder au contrôle à distance et à la navigation synchronisée. Shadow est compatible avec Webkit, le moteur de rendu open-source intégré aux navigateurs Safari d'Apple et Chrome de Google, ainsi que les navigateurs sous iOS et Android. Il est compatible avec les iPad, iPhone et iPod Touch tournant sous iOS 4 et suivants.
Des origines Open Source
Shadow est basé sur le logiciel Open Source Weinre (Remote Web Inspector). Pris tel quel, il faut une certaine habileté pour utiliser Weinre. Cependant, Shadow a été doté d'une interface front-end qui atténue sa complexité, si bien que les concepteurs n'ont pas besoin d'avoir des connaissances en développement pour l'utiliser. Une fois installé, les utilisateurs voient immédiatement et simultanément sur les terminaux les changements appliqués dans le design ou le code. Adobe a connecté et testé environ 20 terminaux simultanément, et selon l'éditeur, le nombre d'appareils est illimité. « C'est une économie de temps réelle. Aujourd'hui les développeurs doivent manipuler en permanence le terminal, charger une URL longue, taper son adresse sur un minuscule clavier. Et ils doivent le faire sur chaque appareil qu'ils veulent tester, » a fait valoir le chef de produit senior du pôle Digital Media Business d'Adobe. « A chaque fois qu'ils font des modifications, ils doivent réactualiser chaque navigateur. Ils passent leur temps à rafraîchir les navigateurs. C'est pénible et ennuyeux. Shadow va s'occuper de tout ça maintenant. »
La version finale de Shadow devrait être disponible sur l'Adobe Store au cours du second semestre 2012. L'application sera également disponible sur l'iTunes Store et l'Android Market. La version desktop commerciale sera payante, mais Adobe n'a pas encore indiqué son prix. Enfin Shadow sera également disponible sous forme d'abonnement sur le nouveau service Creative Cloud d'Adobe, lequel devrait être lancé avant la fin du premier semestre de cette année.
On peut trouver plus d'informations sur Shadow sur le site web d'Adobe. L'éditeur a demandé aux utilisateurs de donner leur avis sur le produit avant sa sortie commerciale.
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