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(04/11/2010 14:56:07)

L'ancien PDG de Sun se confie sur Ellison, Java et l'Open Source

(mise à jour) « Cela ne me pose pas de problème que Larry Ellison ait racheté Sun. C'est la règle du jeu du capitalisme. Dès qu'une société entre en bourse, elle est à vendre. Cela fait partie des conditions », souligne l'ancien dirigeant. Il a ajouté en parlant du CEO d'Oracle qu'il n'avait pas non plus « de problème avec le fait qu'il exerce ses droits de propriété intellectuelle. Est-ce de cette façon que nous aurions procédé ? Bien sûr que non ».

Pendant les 40 minutes qu'a duré son intervention, Scott McNealy s'est livré, avec son humour pince-sans-rire habituel, à un exercice critique à l'encontre de ses anciens rivaux, avant de répondre à quelques questions de l'assemblée. Pour celui qui fut l'un de ses co-fondateurs, Sun était une entreprise de « bons capitalistes », ce qui implique autant de vertu que d'efficacité, alors que Larry Ellison, lui, est un « grand capitaliste ». Au bout du compte, « il est là où il est, et je suis là où je suis ». Autrement dit : Larry Ellison se trouve toujours à la tête d'Oracle, alors que Scott McNealy est sans emploi.

Interrogé sur le procès en contrefaçon de brevet relatif à l'utilisation de Java dans Android qu'Oracle a intenté à Google, Scott McNealy a déclaré qu'il trouvait assez ironique que la société de Larry Ellison ait, dans le passé, demandé à Sun d'assouplir ses conditions de licence pour Java. Mais il se définit aussi comme un « ardent capitaliste » et il reconnaît à Oracle le droit de protéger sa propriété intellectuelle. « Il y a des lois sur le copyright, il y a des brevets, et je crois dans leur respect », a déclaré Scott McNealy.

Une analyse capitalistique de l'Open Source


Questionné sur l'avenir de Java sous Oracle, l'ancien CEO de Sun semble avoir des opinions contradictoires sur les vertus de l'Open Source et sa pertinence en tant que modèle économique. « Je crois dans l'ouverture et le partage », explique-t-il, mais « Larry Ellison peut effectivement faire mieux avec son modèle. Cela dépend vraiment de la manière dont il s'y prend. » Oracle peut investir davantage dans Java que Sun ne l'a fait s'il « ramasse la mise avec Google », précise-t-il. Le spécialiste des bases de données a poursuivi Google en août pour violation de brevets relatifs à Java, mais la firme de Mountain View nie toute malversation. « Le partage, n'est pas dans les habitudes de Larry Ellison », a-t-il encore dit. Mais les développeurs peuvent toujours utiliser le code dans des projets Open Source et les intégrer ensuite dans d'autres projets. « C'est ce qui va sans doute se produire avec OpenSolaris et Java ».

Scott McNealy a également évoqué l'industrie du logiciel propriétaire. « Les fournisseurs arrivent à attirer les clients avec des logiciels à bas prix, leur faisant ensuite surpayer le support et les verrouillant en les empêchant de changer de  fournisseurs », argumente-t-il. « Le prix d'achat du logiciel, c'est un peu comme le premier shoot d'héroïne : il est gratuit », a t-il plaisanté. Il n'a plus l'air très sûr que la voie offerte par l'Open Source soit la meilleure d'un point de vue commerciale. « C'est la raison pour laquelle je m'adresse à vous aujourd'hui, bénévolement », a t-il précisé. Mais Scott McNealy n'est pas tout à fait sans emploi. Il est consultant pour des startups et est impliqué dans un programme pédagogique à but non lucratif du nom de Curriki - une contraction de «Curriculum» et de «Wikipedia» - qui fournit gratuitement des bourses, des livres et autres matériels pour les écoles. (...)

(04/11/2010 11:52:55)

Oracle relève sensiblement le tarif du support de MySQL

Il semble bien qu’Oracle ait décidé de relever le coût du support de la base de données Open Source MySQL qu’il a récupérée en janvier dernier avec le rachat de Sun. Ce dernier faisait démarrer ses prix à 599 dollars par serveur et par an. Or, la dernière liste tarifaire communiquée lundi par Oracle n’inclut plus cette option. Le premier prix démarre à 2 000 dollars pour un abonnement à MySQL Standard Edition par serveur équipé de un à quatre processeurs (sockets), à un ou plusieurs coeurs. A partir de cinq sockets sur le serveur, le prix passe à 4 000 dollars. L’offre suivante, Enterprise Edition, est fixée à 5 000 $ par serveur jusqu’à quatre processeurs et 10 000 $ au-delà. On y trouve aussi une édition Cluster Carrier Grade, facturée de 10 000 à 20 000 $ suivant le type de serveur.

Les éditions se distinguent par les logiciels associés

En fonction du contrat choisi, les clients reçoivent ou pas certains logiciels complémentaires. La Standard Edition inclut InnoDB et MySQL Replication. L’Enterprise Edition s’accompagne de Backup, Monitor, Query Analyzer et MySQL Workbench. Quant à l’Edition Cluster, destinée aux applications transactionnelles temps réel, elle dispose des fonctions permettant d'obtenir une disponibilité de 99,999%.

Le service de support associé aux diverses versions est unique et s’échelonne dans le temps. Le « Premier Support » dure cinq ans après la disponibilité générale du produit. Il inclut la maintenance, les mises à jour, les corrections d’erreur et les alertes de sécurité. Le support est disponible 24 x 7, sur un nombre illimité d’incidents, et comporte l’accès à une base de connaissance. La sixième année, le support passe en mode Extended (mode Sustain à partir de la neuvième année).

Des offres de support alternatives

Sur le site de MySQL, on peut constater qu’il existe, au-dessous du produit Standard, une édition dite Classic de l’abonnement à la base de données, mais il ne comporte aucun tarif de souscription. Oracle précise en revanche que des licences de cette version peuvent être acquises par les revendeurs et distributeurs pour la livrer sous une forme embarquée.

Il est bien possible que ce changement de tarification irrite certains clients MySQL. Mais pour des sociétés telles que SkySQL ou Monty Program, qui ont constitué des offres de services alternatives pour la base de données Open Source, cela représente potentiellement une opportunité.

D’ailleurs, Oracle lui-même avait officiellement dit qu’il ne se mettrait pas en travers du chemin des utilisateurs de MySQL en quête de solutions de support alternatives. Si l’on reprend les engagements que l’éditeur a pris l’an dernier, en réponse aux multiples craintes suscitées par l’acquisition de Sun, on peut y lire que « les clients ne seront pas tenus d’acquérir des services de support auprès d’Oracle pour obtenir une licence commerciale de MySQL ».

Illustration : capture d'écran du logiciel MySQL Enterprise Monitor (...)

(03/11/2010 14:39:09)

ZendCon 2010 : Les développeurs PHP critiquent la surmédiatisation du cloud

Les développeurs ont pu entendre Andi Gutmans, CEO de Zend Technologies, exposer les projets de son entreprise en matière de cloud, lesquels impliquent le développement d’une plateforme PHP Zend Cloud. Au cours de sa présentation, celui-ci s’est interrogé pour se demander si le cloud amorçait un vrai changement ou si cette technologie était tout simplement une mode. Les développeurs ont donné par la suite des avis mitigés sur la question. « Je pense que dans les 10 ou 15 ans à venir, nous utiliserons tous le cloud, mais au jour d’aujourd’hui, les vendeurs font le forcing sur ce modèle, » a déclaré Phillip Winn, développeur back-end pour l’éditeur de jeux Tapulous. « Je ne vois pas de valeur dans cette technologie, » a t-il ajouté. « Et même si je n’ai pas d’opinion tranchée sur le sujet, le cloud a peu d’intérêt pour moi, et cela ne m’affecte pas. » Philipp Winn s’est souvenu de l’un de ses anciens employeurs qui pensait que cette solution pouvait servir à réduire les coûts et les effectifs. « Au final, économiquement, il s’est avéré que ce modèle n’avait aucun sens pour son entreprise, » a t-il déclaré.

Pour Chuck Hudson, également présent au ZendCon 2010 et fondateur du cabinet conseil Aduci, le cloud est devenu à la mode et bénéficie d’une promotion hors norme. « Mais il y a sûrement des choses à prendre ici, où l’on trouve des développeurs capables de développer des systèmes rapidement et des entreprises qui souhaitent réduire leurs coûts en infrastructure et en maintenance, et profiter des avantages que peut apporter le cloud, » explique-t-il. Plutôt que de considérer ce modèle comme un destructeur potentiel d'emploi, Chuck Hudson pense que, pour les informaticiens, celui-ci représente une chance d’élargir leurs horizons. « Pour les personnes en place, le Cloud doit être une opportunité d'apprendre une autre technologie et de l'appliquer en s’apparentant plutôt dans ce cas à une mise à jour des outils. » Pour Joseph Munowenyu, programmeur informatique à la Valley City State University (Dakota du Nord), le cloud est « l’espace d’où tout est dirigé. » Quant au cabinet conseil Atos Origin où travaille le développeur Chris Campbell, celui-ci n'utilise pas encore le cloud. « Nous en avons examiné la possibilité. Mais,il nous a semblé que la technologie était mise en avant par un battage médiatique visant à faire adopter le concept, » a t-il déclaré.

Critique, mais pragmatique


Après sa présentation, Andi Gutmans a reconnu que l’on pouvait être « un peu fatigué d'entendre à ce point » parler de cloud computing. « Cependant, les clients n'en sont pas moins intéressés de tirer parti de ses avantages, » a t-il ajouté. Sa plateforme Zend Cloud offrira aussi bien des services cloud portables et natifs, le contrôle des applications, la gestion du cluster, le déploiement d'applications, la gestion de la configuration et l'intégration IDE.

Attenant à la Zend Conference, les participants à la Cloud Computing & Expo Conference semblaient, comme on peut s’y attendre, plus positifs quant aux avantages du cloud. «Nous sommes vraiment intéressés par cette technologie et à l'heure actuelle, je réfléchis à la mise en place d’un projet qui utiliserait les Amazon Web Services. Celui-ci nous premettrait de mener l’ensemble de notre travail de recherche», a déclaré Jim Cannaliato, vice-président de la technologie au SAIC. Un autre participant a témoigné du fait que son entreprise investissait de manière croissante mais mesurée dans le cloud. « Nous sommes partiellement équipés, de sorte que nous ne sommes pas pleinement Cloud, mais c'est la direction que nous avons choisi, » a déclaré Sadri Behbahany, senior director des TI chez Wacom.

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(02/11/2010 13:13:22)

Google lance une console pour gérer ses API

La console API que vient de lancer par Google a vocation à aider les développeurs qui recourent à ses interfaces de programmation (API). Voilà un an que le groupe américain travaille activement à la réorganisation de ses API, explique-t-il sur son blog officiel. La console va faciliter leur utilisation à travers les différentes applications et sites web où elles sont exploitées. Google en a amélioré certaines, Custom Search (qui propose de nouveaux formats de sortie) et Translate (qui remplace la précédente du même nom). Il en a supprimé d'autres, comme Local Search et l'ancienne Web Search API. Il a aussi récrit la documentation de certaines afin qu'il soit plus aisé de s'y retrouver suivant ce que l'on recherche. Jusqu'à présent, Google regroupait ses API par technologies. Il y avait par exemple les API Google Data et les API Ajax. Maintenant, chaque API dispose de sa propre documentation fournissant davantage d'informations pour ceux qui vont coder autour.

Les développeurs vont pouvoir se connecter à la console via leur compte Google pour voir les projets sur lesquels ils travaillent, créer et gérer des équipes autour des projets partagés avec des collègues ou des amis. Ils pourront obtenir les certificats d'identité qui leur serviront à suivre comment les API sont utilisées au sein d'une application ou sur un site. Ils sauront par exemple quelles sont les pages qui effectuent le plus de requêtes.

Poursuite de la chasse aux bugs

A noter par ailleurs qu'après la chasse aux bugs lancée autour du navigateur Chrome, en janvier dernier, Google renouvelle l'attribution de récompenses. Dans le cadre d'un programme présenté comme expérimental, il offre aux chasseurs de bugs entre 500 et 3 100 dollars pour signaler des failles de sécurité découverts sur ses sites web. Un billet de blog détaille les applications ciblées. (...)

(29/10/2010 14:22:56)

PDC 2010 : Windows Azure ressemble un peu plus à Amazon EC2

C'est une avancée notable que Microsoft propose sur sa plateforme de cloud Windows Azure en permettant d'y installer des machines virtuelles Windows Server. Cela rend théoriquement possible le portage vers cet environnement d'applications exploitées en interne et sur d'autres datacenters. Microsoft élargit donc sa palette de services dans le cloud face à un concurrent tel qu'Amazon qui propose depuis l'origine des services d'infrastructure avec sa plateforme EC2 (Elastic Compute Cloud).

Steve Ballmer (photo ci-dessus), PDG de l'éditeur, vient d'en faire l'annonce sur sa conférence développeurs PDC qui a démarré hier sur le campus de Redmond, où se trouve le siège social du groupe américain. Parmi les fonctions ainsi apportées figurent Azure Virtual Machine Role et Server Application Virtualization. Le premier outil permet de faire tourner une machine virtuelle de Windows Server 2008 R2 sur Azure et de faciliter ainsi aux développeurs les processus de migration vers le cloud. Une version bêta publique du produit sera disponible d'ici la fin de l'année. L'autre solution servira à transférer des images d'application vers Azure et à faciliter la migration sans exiger de réécriture ni les associer à une machine virtuelle. On peut créer une image virtuelle d'un serveur physique et la transférer sur Windows Azure, explique Bernard Ourghanlian, directeur technique de Microsoft France. Cette possibilité est pour l'instant limitée à Windows Server 2008 R2, mais il n'est pas exclu que d'autres versions de Windows soient ensuite supportées, en remontant jusqu'à Windows Server 2003. En revanche, il n'est pas envisagé de supporter d'autres systèmes d'exploitation tel qu'Amazon le fait sur EC2 avec Linux et Solaris.

A partir de 0,05 dollar de l'heure

Une fois que l'application est déployée sur Azure, les clients disposent automatiquement des capacités d'administration de la plateforme de cloud, ce qui inclut la configuration automatique et la gestion de l'OS utilisé. Server Application Virtualization pour Azure sera livré sous la forme d'une version CTP (community technology preview) avant fin 2010 et la version finale arrivera au deuxième semestre 2011.

Avec la prochaine version de System Center, qui devrait sortir avant fin 2011, on pourra administrer de façon centralisée les machines virtuelles sur des serveurs locaux et celles fonctionnant sur Azure.

Les développeurs peuvent désormais choisir entre cinq tailles d'instances de machine virtuelle pour faire tourner leur application en fonction des ressources requises. Microsoft vient en effet d'ajouter à sa tarification l'instance Extra Small, facturée à 5 cents de dollar l'heure. A ce prix, on dispose d'un processeur à 1 GHz, de768 Mo de mémoire et de 20 Go de capacités de stockage. Un tarif attractif pour ceux qui veulent pouvoir tester de petites applications dans le cloud. L'instance la plus robuste (Extra Large) permet de disposer de huit processeurs à 1,6 GHz, de 14 Go de mémoire, de 2 Go de stockage pour 0,96 dollar de l'heure. Les performances d'entrée/sortie diffèrent sensiblement : faible pour l'offre Extra Small, élevée pour l'Extra Large.
De son côté, Amazon va proposer un accès gratuit à EC2 à partir de la semaine prochaine.

Microsoft voit une convergence des offres cloud, Amazon non

En juin dernier, Microsoft avait promis qu'il offrirait la capacité d'exploiter des machines virtuelles, proposant ainsi des services se rapprochant de ceux d'Amazon, ce dernier permettant d'exploiter sur EC2 différentes machines virtuelles sous Windows et Linux.

Sur le marché du cloud computing, on distingue actuellement, d'une part, les fournisseurs de services d'infrastructure (IaaS) comme Amazon qui propose avec EC2 un accès « brut » aux instances de machines virtuelles. On trouve d'autre part des plateformes comme Azure qui offrent des outils aux développeurs mais donnent un accès moindre à l'infrastructure sous-jacente. Selon Microsoft, ces deux types d'environnement vont commencer à se ressembler et l'annonce de machines virtuelles Windows Server sur Azure est l'une des étapes qui y conduit. Pourtant, Amazon a prévenu qu'il ne prévoyait pas d'évoluer vers les environnements PaaS, en avançant comme raison le fait que ses clients lui ont clairement indiqué qu'ils voulaient continuer à bâtir leurs applications sans se voir imposer de modèle de programmation, de langage ou de systèmes d'exploitation, quels qu'ils soient.

Microsoft a également lancé AppFabric Composition Model pour Azure, un jeu d'extensions au framework .Net pour écrire des applications qui puissent être exploitées de façon cohérente entre l'environnement Azure et les plateformes Windows Server.
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Sur sa conférence PDC, l'éditeur a par ailleurs annoncé l'ouverture de la place de marché Windows Azure DataMarket (ancien projet Dallas) qui propose, sous forme de services, l'accès à des contenus et à des données. Les développeurs pourront se servir des interfaces de programmation (API) OData exposées par DataMarket pour exploiter dans des applications les données mises à disposition sur la place de marché.
DataMarket
La place de marché DataMarket

Dans les entreprises, les utilisateurs intervenant sur des applications décisionnelles pourront combiner l'exploitation d'Excel et d'un outil comme PowerPivot avec l'accès à DataMarket et associer les données de l'entreprise avec des bases de données statistiques (professionnelles, industrielles, démographiques, etc.).

Illustration d'ouverture : Steve Ballmer, PDG de Microsoft, le 28 octobre à l'ouverture de la conférence développeurs PDC, sur le campus de Redmond (crédit photo : vidéo Microsoft)

Avec la prochaine version de System Center on pourra administrer de façon centralisée les machines virtuelles sur des serveurs locaux et celles fonctionnant sur Azure avant fin 2011.
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(22/10/2010 16:06:22)

Conférence LMI/CIO : Innovations et défis 2011 de la DSI

Des compagnies d'assurances mobilisent la géo-localisation et le dialogue de machine à machine (M2M) pour créer des formules inédites d'assurance automobile. Les distributeurs d'eau ou d'électricité s'appuient sur les smart grid et les compteurs intelligents afin d'instaurer des usages et des modèles de tarification qui rentabiliseront mieux leurs réseaux.

Pour se renouveler, l'entreprise doit non seulement identifier ces nouvelles approches, mais aussi améliorer sa capacité à les mettre en oeuvre rapidement et efficacement. En première ligne, la DSI constitue le levier d'action de la direction générale et des métiers. Pour assumer ses responsabilités, elle sera amenée à opter pour de nouveaux modes de fonctionnement et à repenser ses relations avec les métiers.

La DSI doit délivrer rapidement les ressources et les applicatifs demandés avec la qualité de service attendue. Elle peut s'appuyer sur des offres packagées récentes telles que le SaaS ou le cloud computing accompagnées de nouvelles approches comme les méthodes agiles ou l'optimisation par le Lean. Sans oublier de tirer le meilleur parti de la convergence entre les réseaux informatiques, le stockage et la téléphonie - fixe et mobile -, la vidéoconférence en mode téléprésence tout en s'arcboutant sur des serveurs surpuissants au nombre de coeurs démultiplié qui devront être exploités au mieux par les applications critiques.

Venez discuter avec vos pairs le 23 novembre prochain

Pour discuter de ces thèmes, nous vous invitons à une matinée sur l'innovation et les défis de la DSI le mardi 23 novembre au pavillon Dauphine à Paris dans le 16e arrondissement.

Vous pourrez ainsi réfléchir aux avantages de la « Blue Ocean Strategy », aux moyens de transformer l'innovation IT en atout concurrentiel et de cultivez l'innovation IT avec des experts comme Jean-François Caenen, directeur de l'innovation chez Capgemini, des  témoignages de DSI et des tables rondes avec notamment : Christophe Bardet, directeur central marketing & développement de MMA, Patrick Hereng, DSI du groupe Total, Eric Legal, directeur d'Issy Media, Jean-Claude Saussaye, DSI de MMA, et Frédéric Tapissier, responsable études et développements à la direction des réseaux, de l'innovation et des nouvelles technologies de TF1.

Pour découvrir le programme détaillé et vous inscrire à cette conférence organisée par Le Monde Informatique et CIO cliquer sur ce lien.

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(28/10/2010 17:37:47)

Trimestriels SAP : Licences et maintenance progressent de 9% en France

Si SAP peut se targuer d'une progression de presque 20% sur le chiffre d'affaires de son troisième trimestre fiscal, à 3 milliards d'euros, il le doit en partie à l'intégration de Sybase. Si l'on retranche les ventes de l'éditeur américain (définitivement acquis le 26 juillet dernier), le groupe allemand, fournisseur de solutions de gestion et de BI, se contente d'une croissance de 15%, à taux de change constant par rapport à l'an dernier. A taux de change courant, l'augmentation se limite à 7%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires licences et maintenance a progressé de 16% à 6,52 milliards de dollars, et les ventes de licences seules ont augmenté de 18% à 1,76 Md$. Sur l'année, SAP maintient ses prévisions de croissance globale : entre +6 et +8% par rapport à 2009, hors Sybase.

Troisième trimestre fiscal 2010 de l'éditeur SAP
Cliquer ici pour agrandir l'image

Entre juillet et septembre 2010, les ventes de licences de SAP se sont élevées à 656 millions d'euros, soit une hausse de 25% par rapport au troisième trimestre 2009, mais là aussi, en incluant les ventes de Sybase. En ajoutant à ces revenus ceux de la maintenance, SAP atteint 2,31 milliards d'euros (+20%, à taux de change constant). Les meilleurs résultats ont été obtenus sur les pays qui connaissent un développement rapide, sur lesquels le chiffre d'affaires a grimpé de 41% sur les revenus issus des licences et de la maintenance. Les produits traditionnels (installés sur site) y sont prisés, les offres décisionnelles aussi. Aux Etats-Unis, les résultats sont également satisfaisants : +27%. En Europe, la progression se borne à 13%.

SAP France poursuit le recrutement de partenaires

Sur l'Hexagone, la croissance a atteint 9% sur les revenus de licences et de maintenance, avec des résultats disparates en fonction des segments de marché propres à SAP. Sur ses grands comptes IBS (Industry Business Solutions), la filiale française affiche +33% sur les ventes de licences trimestrielles, sur tous les secteurs d'activité. Sur ses quatorze plus gros clients en revanche (Primary Channel Network), calme plat. « Le secteur public est celui qui a le mieux fonctionné », a précisé ce matin à Paris Nicolas Sekkaki, directeur de la filiale française, lors d'un point presse. Il a évoqué le projet Chorus qui, en dépit des problèmes rencontrés, va passer de 14 000 utilisateurs à 25 000 d'ici janvier.

Illustration : Nicolas Sekkaki, PDG de SAP France (crédit photo : D.R.)
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Sur les PME (moins de 500 M€ de CA), la filiale française enregistre une légère décroissance sur le trimestre avec, là aussi, des disparités. Les ventes du progiciel BusinessOne, qui vise les plus petites entreprises, ont déjà bouclé leur plan de croissance annuel. Elles ont crû de 40% sur le trimestre. En revanche, sur les structures de 300 à 500 M€, SAP subit toujours un déficit d'image. Pour faire croître son marché PME, où le succès tarde toujours contrairement aux autres pays, la filiale française poursuit activement son recrutement de partenaires. Elle veut étoffer son réseau, à la fois par segments industriels et par zones géographiques. D'ici à 2012, SAP France aimerait réaliser 75% de ventes en indirect vers les PME. Depuis janvier, elle a déjà progressé de 12% pour atteindre 50%. « Nous devons avoir un écosystème de partenaires plus dense. Déjà, nous disposons d'un meilleur maillage », estime Nicolas Sekkaki.

SAP vise 1 milliard d'utilisateurs d'ici 2015


Si l'éditeur allemand a globalement vu ses ventes progresser sur son troisième trimestre, en revanche, sa marge opérationnelle IFRS s'est rétractée (le cours de son action a baissé à l'annonce de ses résultats). Sur la période, la marge a représenté 23,8% du chiffre d'affaires contre 24,7% l'an dernier à même époque. Les perspectives semblent meilleures pour le quatrième trimestre puisque SAP prévoit une marge opérationnelle située entre 30 et 31% (à taux de change constant) sur l'ensemble de l'exercice.

Et d'ici à 2015, l'éditeur ne craint pas d'afficher d'ambitieux objectifs : 35% de marge opérationnelle, un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros (contre quelque 11 Md€ actuellement) et un milliard d'utilisateurs (excusez du peu), contre 35 millions aujourd'hui. Des chiffres relayés par le directeur général de SAP France. « Derrière cette ambition, il y a une philosophie, a-t-il expliqué. Il s'agit d'abord d'apporter de l'innovation et de la valeur ajoutée plus vite et sans rupture pour l'entreprise. SAP dépense 14,5% de son chiffre d'affaires en R&D et pourtant, nous ne figurons pas dans le palmarès des entreprises les plus innovantes », déplore le dirigeant français. Il faut être capable de déployer un projet de CRM en trois mois, sans devoir tout modifier, donne-t-il en exemple. Sur ce terrain, SAP va notamment proposer ses applications « On-Demand », la première ayant été livrée cet été. D'ici cinq ans, 10% du chiffre d'affaires de l'éditeur devrait se faire sur les applications en ligne (l'offre Business ByDesign* et les solutions On-Demand).

Des AppStores pour accéder à l'innovation simplement


« Nous voulons également transformer l'interface utilisateur en expérience client », a ajouté le dirigeant français en explicitant : « il faut que les utilisateurs reconnaissent l'univers SAP et qu'ils aient envie d'y revenir. Nous devons donc définir ce qu'ils attendent et le développer. » Sur ce sujet, SAP aurait beaucoup appris de Sybase. Nicolas Sekkaki rappelle aussi le passage aux méthodes de développement agile (Scrum en particulier), qui se généralise depuis l'intégration des équipes de Business Objects qui les exploitent de longue date. « Nous voulons que les nouvelles applications puissent s'intégrer facilement dans l'univers du client », poursuit le dirigeant en faisant référence à la version 7.3 de la plateforme d'intégration Netweaver, actuellement en bêta.

Pas plus qu'à Ray Ozzie, ex-Microsoft, il n'a échappé à SAP que le marché des utilisateurs était désormais en avance sur celui des entreprises. « Nous avons appris que la consommation des applications et des données était plus importante [que les applications elles-mêmes], a admis ce matin Nicolas Sekkaki en évoquant la mise en place d'« AppStores » pour accéder à l'innovation très simplement. « Il faut penser d'abord à  l'usage ». Mais le dire ne suffit pas. Encore faut-il aussi s'employer à changer l'image de SAP dans l'esprit des utilisateurs potentiels. Le groupe travaille sur le positionnement de sa marque. Dans la campagne de publicité qui va démarrer sur quatre pays (Chine, Allemagne, Etats-Unis, Brésil), il a mis ses clients à contribution pour convaincre le marché de la facilité d'accès à ses logiciels.

(*) En France, pour l'instant, la filiale compte 21 clients sur le progiciel de gestion dans le cloud, Business ByDesign. Aucun n'est encore passé en version 2.5. (...)

(28/10/2010 12:17:10)

Etude cloud IDC/CA : Les entreprises cherchent à simplifier leurs infrastructures

Après la première édition au printemps dernier, la deuxième de l'Observatoire du Cloud réalisé semestriellement par IDC sous le sponsoring de CA Technologies vient d'être publiée. Ce baromètre vise à mesurer la maturité du marché du cloud computing et des concepts connexes. Force est de constater que le concept continue sa progression et que les entreprises ont beaucoup progressé dans sa compréhension en l'espace de seulement six mois.

Le nombre d'interrogations de Google autour du cloud et des notions approchantes (SaaS, IaaS, PaaS, etc.) continue de monter et il en est de même pour le nombre d'articles référencés sur le sujet par le moteur de recherche. « Le cloud est donc clairement toujours dans le vent et même de plus en plus » se réjouit François Trouillet, directeur marketing Europe du Sud de l'éditeur CA Technologies. Le choix du cloud, de plus, se fait désormais sur des critères normaux de projets, avec des recherches de bénéfices à court, moyen et long termes.

Des préoccupations évoluant vers plus de maturité

La centaine d'entreprises et d'administrations du panel a été, cette fois, interrogée par IDC en septembre 2010. Par rapport à la première édition de l'observatoire, les préoccupations des entreprises ont nettement évolué, de même que leur maturité et leur connaissance du cloud. Franck Nassah, analyste chez IDC, mentionne : « Le taux de notoriété des acronymes IaaS et PaaS est en forte progression (respectivement : de 32% à 68% et de 34% à 52%), celle de SaaS est stable (passant de 80% à 77%, dans le même intervalle de confiance). Pour notre enquête, nous précisions à chaque fois de quoi il s'agissait. »

A l'inverse, la sensation de connaître exactement ce qui se cache derrière ces termes est en baisse. « Connaissant mieux le cloud, les personnes sont davantage conscientes de leur ignorance » explique Franck Nassah. Si la sécurité reste le frein principal à la mise en oeuvre d'informatique dans les nuages (avec 42% des réponses), cette préoccupation est en forte baisse, d'autant que les répondants tendent à considérer que la sécurité des IaaS/PaaS/SaaS est globalement au moins de même niveau que celle de leur SI interne (47% de similaire, 24% de supérieure). Les IaaS sont perçues comme de plus en plus sures : 71% des répondants estiment que les garanties sont meilleures qu'il y a un an. La question de la localisation des données, vrai problème juridique, est la deuxième préoccupation avec 33% des répondants. Les préoccupations suivantes sont classiques et normales dès lors que l'on envisage une externalisation, cloud ou non : garantie de réversibilité (29%), maturité des offres (23%)...

Des motivations de plus en plus similaires aux autres externalisations

Le « développement de nouveaux services pour les clients » était à peine mentionné il y a six mois parmi les motivations pour passer au cloud. Désormais, cet item arrive en milieu de liste avec 25% des répondants. Sa progression remarquable signe une maturité dans l'approche du cloud. Les premières motivations restent cependant « simplifier et optimiser l'infrastructure » (62%) et « diminuer les investissements en hardware et licences » (48%) suivi de plusieurs items sur l'agilité (autour de 34-35%).

Malgré tout, le cloud privé reste préféré par 72% des répondants contre seulement 7% pour le public, le solde n'ayant pas encore tranché. Le principal frein à l'adoption du cloud ne serait-il pas, finalement, la DSI elle-même, selon l'adage « No hard, no soft, no job » (« Pas de matériel, pas de logiciel, pas de travail ») ? Le rôle de la DSI va changer par l'adoption du cloud pour 54% des répondants. Au sein de ceux-ci, 32% estiment que la DSI sera de ce fait un frein (contre 68% d'avis contraire). Parmi ces 32%, l'échantillon devant alors de taille très réduite, 38% considèrent que les directions métier choisiront le cloud sans en référer à la DSI si celle-ci freine trop (contre 62% d'un avis contraire).

Pour Franck Nassah, « la DSI doit, pour reprendre la main, être moteur et proposer de nouveaux services grâce au cloud. Dans cette opération, la direction des achats sera sans doute son alliée car elle finira par s'étonner des notes de frais des directions métier, par exemple pour se payer un Salesforce. »
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