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Architecture logicielle

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(21/05/2010 17:31:07)

Google App Engine passe en mode entreprise

Avec ce service, le géant de Moutain View espère bien profiter de la demande croissante des entreprises pour la création et l'hébergement d'applications sur mesure dans une architecture cloud, tout en répondant à la nécessité de disposer d'une plus grande flexibilité dans le déploiement et de réduire les coûts de gestion des infrastructures et leur complexité. « Ce que nous entendons clairement et fortement de la part des moyennes et des grandes entreprises, c'est que ces clients veulent avoir la possibilité de construire leurs propres applications sur la plateforme Cloud,» a déclaré Matthew Glotzbach, directeur de la gestion produits chez Google Enterprise.

Lancé il y a deux ans, l'App Engine était principalement destiné aux développeurs d'applications Web, plutôt orientés consommateurs, qui souhaitaient avoir leurs logiciels hébergés au sein de l'infrastructure cloud du géant de l'Internet. « Même si les entreprises ont montré de l'intérêt pour le concept App Engine, beaucoup ont estimé que des caractéristiques importantes requises par les services informatiques des entreprises faisaient défaut, et nous sommes en train de combler ces lacunes » a déclaré David Glazer, directeur de l'ingénierie chez Google.

Par exemple, App Engine for Business dispose désormais d'une console d'administration centrale destinée à gérer l'ensemble des applications d'une entreprise, et profite d'un support technique et d'une garantie de service à hauteur de 99,9%. La solution professionnelle permet également aux administrateurs informatiques de définir désormais des politiques de sécurité pour l'accès aux applications métiers, et propose un système de tarification fixé à 8 dollars par utilisateur et par mois, plafonné à un maximum de 1000 dollars mensuel. Le produit est actuellement disponible pour un nombre limité de clients, mais Google espère élargir son accès plus tard cette année.

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D'ici peu, Google offrira aux développeurs la possibilité d'installer des bases de données SQL, une manière d'enrichir encore plus son système de base de données interne Big Table - sur lequel reposent déjà des outils comme Google Search, Earth, Maps, Finance, Print, Orkut, YouTube ou encore Blogger - et d'ajouter le SSL pour protéger les échanges entre applications.

Une interface avec VMware

Grâce à un partenariat avec le spécialiste de la virtualisation, Google cherche à apporter aux entreprises une capacité de portabilité, afin qu'elles puissent déployer leurs applications en disposant d'un choix étendu de paramètres compatibles Java, que ce soit dans App Engine lui-même, un cloud privé ou partagé, basé sur VMware, ou tout autre plateforme de service d'applications hébergées comme EC2 d'Amazon. « La solution proposée rend le cloud plus accueillant pour les entreprises et les applications personnalisées qu'elles souhaitent déployer » a déclaré David Glazer. «Notre collaboration avec VMware nous a permis de nous appuyer sur des normes prenant en compte la façon dont les applications s'exécutent dans le cloud, et d'apporter la fonctionnalité de portabilité du cloud au monde de l'entreprise, » a t-il ajouté. Ce partenariat inclus l'intégration de l'outil de développement rapide VMware Spring Roo dans Google Web Toolkit, et de lier le système de suivi de performances VMware Spring Insight à la technologie Speed Tracer de Google.

«Cette offre PaaS (platform-as-a-service) pourrait intéresser les entreprises en raison de la portabilité et parce qu'elle est proposée par des acteurs crédibles, » a déclaré Frank Gillett, analyste chez Forrester. « Google a encore à surmonter quelques résistances de la part de nombreuses entreprises et doit trouver les arguments pour les rassurer, mais cette annonce élargit la disponibilité et l'attrait du service PaaS et offre à ceux qui préfèrent le code Java, une alternative à Microsoft.Net Framework » a t-il ajouté.

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(20/05/2010 17:48:28)

Trophées LMI/CIO 2010 : le palmarès

Organisés annuellement depuis dix ans par Le Monde Informatique et CIO, les Trophées Entreprises et Société de l'Information récompensent les meilleures contributions de l'informatique à l'efficacité de l'entreprise. Le palmarès 2010 a été proclamé à la suite de la conférence Améliorer les Performances de son SI, le 20 mai 2010 à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris.


Voici le palmarès 2010 :

Trophée de la Transformation
Le lauréat est : AGIRC-ARRCO, pour la mise en place d'un SI convergent entre les institutions de retraite complémentaire affiliées.
Étaient également nominés : Pentalog High Tech (pour la mise en oeuvre de Mona, un système de gestion de tâche multicanal comprenant chat, SMS, téléphone...) et Scor (pour la mise en place d'une gestion des risques avec collecte des données d'intelligence économique).

Trophée de la Responsabilité Sociale de l'Entreprise
Le lauréat est : l'ADMR, pour la mise en oeuvre d'une télégestion des intervenants à domicile
L'agence de la Biomedecine était également nominée pour sa refonte du SI et de la gouvernance du SI avec centrage autour des MOA, face à la croissance des missions.

Prix Spécial du Jury mention Développement Durable
Le lauréat est Bouygues Télécom pour son processus Green-IT itératif.

Trophée de l'Innovation
Le lauréat est Total / Totalgaz pour sa nouvelle bouteille de gaz, SHESHA, communicante avec suivi par tag RFID dans la chaine logistique et la gestion de son cycle de vie
Etait aussi nominé Cofiroute Vinci Autoroutes pour la mise en place d'une plate-forme de tests et de validation des systèmes de contrôle de la A86.

Trophée de la conduite du changement
Le lauréat est Legrand, pour la mise en oeuvre d'une GRC SaaS auprès de 500 utilisateurs dans le cadre d'une refonte de la relation client.
Le cabinet Mazars a aussi été nominé, pour mise en place d'un Core Model ERP permettant l'alignement des procédés au sein de l'entreprise et une meilleure intégration dans l'ensemble du réseau où chaque cabinet d'audit local est autonome

Grand Prix
Le lauréat est Air France, pour la refonte du SI et des processus de gestion des escales.
Etaient également nominés : Total / Totalgaz (pour sa nouvelle bouteille de gaz, SHESHA, communicante avec suivi par tag RFID dans la chaine logistique et la gestion de son cycle de vie) ainsi que l'ADMR (pour sa mise en oeuvre d'une télégestion des intervenants à domicile). (...)

(20/05/2010 17:44:05)

Oracle acquiert Secerno et ses pare-feu pour bases de données

Le dernier rachat en date d'Oracle porte sur un fournisseur de produits de sécurité. La société britannique Secerno conçoit des solutions matérielles et logicielles destinées à contrôler l'accès aux bases de données. Son offre DataWall utilise un moteur, Synoptiq, conçu pour détecter et stopper les attaques en temps réel. Celui-ci repose sur des recherches issues du laboratoire informatique de l'Université d'Oxford. Datawall peut fonctionner avec les bases Oracle, ainsi qu'avec Microsoft SQL Server et Sybase ASE.

La demande augmente autour des solutions de protection des données, souligne l'acquéreur, dans une lettre postée sur son site web. Les entreprises qui perdent des données ou dont les bases sont piratées risquent de se voir infliger des amendes par les régulateurs et de perdre la confiance de leurs clients. Le spécialiste des bases de données indique qu'en combinant cette offre avec ses propres technologies de sécurité, il escompte réduire le coût et la complexité de la sécurisation des informations gérées dans l'entreprise en créant un périmètre de protection autour des bases Oracle et non Oracle.

Pour assurer une transition sans heurts, la société de Larry Ellison continuera, dans un premier temps, à honorer les accords de partenariat signés par Secerno.

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(20/05/2010 16:53:29)

SapphireNow 2010 : SAP promet l'analyse en temps réel pour tous ses clients

Vishal Sikka, directeur technique de SAP, et assurément l'un des hommes forts de l'éditeur allemand d'ERP, a confirmé que la société préparait avec HP et IBM des « appliances » pour analyser en temps réel et en mémoire les données transactionnelles gérées dans ses différentes versions d'ERP. Ces équipements ne seront pas mis sur le marché avant la fin de l'année mais SAP va déjà proposer à certains de ses clients de les tester. L'annonce a été faite hier, à Francfort, dans le cadre de la conférence utilisateurs SapphireNow 2010, en duplex avec Orlando où se tenait le versant américain de l'événement.

L'émergence de ces technologies d'analyse en mémoire, capables d'opérer sur des volumes de données de l'ordre du téraoctet, en s'affranchissant donc des accès aux disques durs, résulte de la conjonction des avancées spectaculaires réalisées au cours des dernières années sur le matériel (processeurs, mémoires...). Le CTO (chief technology officer) de SAP énumère les processeurs multicoeurs qui permettent de disposer de 64 coeurs sur une seule lame (blade), en tournant à des fréquences de 2 à 3 GHz, et l'amélioration des performances sur les mémoires (capacité et rapidité -100 Go par seconde) conjuguée à la baisse radicale de leur coût. « Il est aujourd'hui possible de gérer jusqu'à 2 To sur une seule lame », souligne-t-il. A cela s'ajoute le stockage des données en colonnes qui, associée à des fonctions de compression des index, permet de réduire dans des proportions très importantes la taille nécessaire pour traiter en mémoire des milliards d'enregistrements. Vishal Sikka cite l'exemple d'un client gérant 4,7 milliards d'enregistrements, sur 74 000 tables. Le stockage en colonnes a permis de ramener ces données sur 250 Go de mémoire, ce qui correspond à des capacités couramment disponibles sur des serveurs lames actuellement.

« Pour tirer pleinement parti de ces avancées, nous avons réuni trois équipes de développement de SAP », a poursuivi le CTO. Outre celle qui travaille sur MaxDB (la base de données maison qui existe depuis maintenant 33 ans et tourne chez plusieurs milliers de clients de l'éditeur), il cite l'équipe qui a développé TRex, et élaboré il y a dix ans la première technologie de stockage en colonnes en mémoire de l'éditeur. « Le résultat combiné de leurs efforts a débouché sur une technologie capable de traiter en mémoire 2 Mo de données en une milliseconde par coeur en tirant avantage des processeurs multicoeurs. Vous imaginez la vitesse à laquelle le système peut parvenir en multipliant 2 Mo par 64 coeurs, sur des données stockées en colonnes et compressées, jusqu'à 10 à 50 fois ».

Des requêtes en temps réel sur des données transactionnelles

Le disque est ici utilisé comme un système de stockage secondaire, persistant, et le calcul sur les données se fait sans procéder à des agrégats. « Rien n'est matérialisé, ni stocké sur des couches intermédiaires, ce qui vous permet d'obtenir des réponses en temps réel sur les données. Vous pouvez ainsi procéder à des requêtes sur les données transactionnelles, des requêtes directes sur les données financières, par exemple. »

Les appliances, préparées avec HP et IBM, seront rattachées aux datawarehouses, mais aussi aux systèmes transactionnels qui exploitent SAP R/3. « Les données transactionnelles seront copiées dans une nouvelle base de données en mémoire et analysées en temps réel. Vous pourrez procéder à toutes les requêtes possibles et imaginer de nouveaux types d'applications dans les domaines de la planification, de l'optimisation, du prévisionnel ou encore de la simulation ». Des capacités que SAP souhaite apporter à l'ensemble de ses clients, quelle que soit la version de son ERP qu'ils utilisent.

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(20/05/2010 14:04:01)

Google I/O 2010 : Adobe met du HTML5 dans sa CS5

« Le Pack d'extension CS5 d'Adobe Dreamweaver, apporte aux développeurs le support de ces nouvelles spécifications, ajoutées à d'autres fonctionnalités comme le code-hinting qui permet de compléter des lignes de code en se basant sur celui saisi auparavant, » a déclaré Léa Hickman, directeur produits pour la Creative Suite d'Adobe. Le Pack d'extension HTML5, disponible gratuitement depuis le 30 avril sur le site d'Adobe, comporte également des mises à jour du moteur WebKit et des améliorations dans la restitution de la vidéo et de l'audio pour la fonction de prévisualisation Dreamweaver Live View. En outre, elle comprend des formats pour démarrer avec le HTML5. «Désormais, vous disposez d'un outil de première classe pour le HTML5, lequel permet d'éviter le codage manuel comme vous le faisiez auparavant, » souligne Léa Hickman. Avec CS5, les développeurs peuvent également concevoir des sites adaptés à des tailles d'écran multiples.

Kevin Lynch, le PDG d'Adobe, a fait la démonstration des dernières fonctionnalités de l'outil de design lors de la conférence Google I/O qui se tient actuellement à San Francisco. « L'ajout de capacités HTML5 à Dreamweaver n'est pas surprenant, » a déclaré l'analyste Ben Bajarin, directeur de la technologie grand public chez Creative Strategies. « Bien sûr, il y a eu beaucoup de bruit au sujet du HTML5 et de son importance pour pousser le Web en avant sur le plan du langage de description de pages, » a t-il ajouté.

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Adobe a récemment fustigé Apple publiquement pour avoir nié l'importance de son plug-in Flash et de sa technologie. Apple a en effet affirmé qu'avec le HTML5 et les capacités multimédia qu'il apporte au format HTML, Flash est désormais inutile. Au final, Adobe a pris l'option de supporter le HTML5 et de lui concéder une place sur le Web aux côtés de son Flash. « L'un des défis autour du HTML5, c'est qu'il introduit différentes implémentations possibles pour les navigateurs, » a déclaré Léa Hickman.  « Flash, quant à lui, représente une offre plus cohérente pour un ensemble de navigateurs, a t-elle estimé. « Le HTML5 englobe le CSS3 et JavaScript, » a t-elle ajouté.

Un autre analyste a souligné que, selon lui, Flash et HTML5 allaient coexister. « Il appartient à Adobe de tirer le meilleur parti du HTML5 en définissant une stratégie complémentaire à Flash, car les deux formats vont devoir coexister pendant une période à venir qui risque de durer, » a déclaré Al Hilwa, analyste chez IDC. « Il semble que c'est exactement ce que l'éditeur vient de faire en intégrant le soutient à l'HTML5 dans son outil de création. » Dreamweaver peut certes favoriser Flash comme média type. «La plupart de nos clients utilisent Dreamweaver ainsi que Flash pour créer des sites Web, mais si nous considérons notre expérience de l'outil, nous n'avons pas de préférence, » a déclaré Léa Hickman.

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(20/05/2010 12:31:40)

HP veut automatiser la migration vers le cloud

Philippe Roux, responsable marketing solutions chez HP a planté le décor pour la présentation de la solution CSA : une infrastructure dynamique, des outils de facturation et une approche orientée service. Le service proposé par HP est une suite logicielle permettant aux DSI des entreprises d'optimiser le déploiement de leurs applications dans des nuages privés ou publics. L'objectif est d'automatiser les process, comme l'attribution de VM avec les OS dédiés, l'affectation de ressources de stockage, la facturation de chaque outil, la puissance de calcul dispensé, etc. L'offre HP CSA s'intègre plus globalement à l'initiative HP Software & Solutions, conçue précisément pour faciliter l'adoption du cloud.

Elle comprend outre CSA, les offres logicielles pour l'administration de systèmes « HP BTO Services for Cloud Infrastructure » ainsi que des services de conseil. Cette solution logicielle se veut agnostique, « on peut construire un cloud à partir de l'existant, en créant des templates et CSA devient la colle pour orchestrer ces différents éléments » souligne Philippe Roux, même s'il met en avant la solution tout en un, Blade Matrix System. Dans ce tableau idyllique, certains DSI présents lors de la présentation s'interroger quand même sur le prix des licences des différents éléments de l'automatisation. « Avec la virtualisation, il sera nécessaire d'adapter notre tarification » a répondu Philippe Maillant, responsable commerciale infrastructures chez HP, sans toutefois donner plus de détail.

Les opérateurs télécoms en première ligne


Faciliter la vie des DSI, accompagner la migration vers le cloud, une telle musique ne pouvait pas échapper aux oreilles des opérateurs. Le premier à s'intéresser à ce sujet est Orange Business Services, Laurent Di Pietro, office manager cloud computing chez OBS explique que « cet outil nous permettra de répondre de manière plus rapide aux besoins de nos clients en leur fournissant, via l'offre flexible computing, un catalogue de services et d'applications » et de se définir comme « un tiers de confiance dans le cloud ». Car les opérateurs montent en puissance dans les services clouds, Philippe Roux a dévoilé que SFR allait proposer une offre similaire à celle d'OBS, au mois de juin, à travers un datacenter reposant sur 3000 serveurs. L'offre sera distribuée en indirecte via les SSII et les intégrateurs, mais également en direct par l'opérateur.

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(19/05/2010 15:28:39)

Alfresco lance un outil BPM open source

Ce projet Activiti sous licence Apache doit remplacer la licence LGPL qu'Alfresco utilise actuellement pour son édition Enterprise - elle-même une évolution de la licence GPL réalisée cette année. L'entreprise, qui parle et expérimente depuis longtemps ce passage à Apache, avait été contrainte par Hibernate pour l'accès aux bases de données et JBPM pour le workflow. Pour l'aider dans le développement, Alfresco a même débauché Tom Baeyens, architecte fondateur du projet JBoss jBPM, chez Red Hat, pour lui confier la direction du développement de la partie flux de travail. « Le workflow n'était pas notre compétence de base » a déclaré John Newton, co-fondateur d'Alfresco. « Mais Tom Baeyens est tout à fait qualifié pour ça. »

Dans la première version alpha d'Activiti, on trouve une série de fonctionnalités, dont l'Activiti Engine, une console d'administration système pour contrôler et faire fonctionner le moteur, Explorer, qui gère les listes de tâches, et Modeler, un outil de modélisation reposant sur un navigateur internet.

Pour John Newton, l'émergence du BPMN comme standard pour la modélisation et l'exécution, est l'impulsion dont le BPM Open Source avait besoin. « Le BPMN est supporté par quelques grandes noms comme Microsoft, Oracle et Tibco. Nous attendions quelque chose comme ça parce que le BPEL s'est avérée impraticable pour le BPM « pure player ». Le  XPDL aurait pu être l'autre solution, mais il a manqué le coche. » Activiti, qui sera disponible en version gratuite et Open Source avant la fin de l'année, es également soutenu par plusieurs autres fournisseurs, notamment SpringSource, une filiale de VMware et la société allemande Camunda, qui a contribué à mettre au point certains des outils de surveillance du système.

Selon John Newton, trois éléments importants plaident en faveur de son produit : «Tout d'abord, la licence libre, qui fait que vous n'avez pas à débourser le moindre centime, d'autre part le support de la nouvelle norme BPMN - cela signifie que les processus métiers seront la prochaine étape, et enfin, le fait que, sur le plan de l'architecture, ce n'est pas une grosse application. » Pour lui,  « l'intérêt se trouve dans les marchés connexes. Ceux qui veulent un référentiel pour stocker ce type de processus, peuvent acheter ce service ou nous pouvons leur vendre de la gestion de contenus associée au produit. »

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(19/05/2010 13:45:06)

SapphireNow 2010 : SAP accepte les commandes en volume pour ByDesign

SAP passe enfin à la vitesse supérieure sur sa suite de gestion intégrée Business ByDesign destinée aux PME. Jim Hagemann Snabe, son co-PDG responsable des produits, vient d'en faire l'annonce "officielle" sur la conférence utilisateurs SapphireNow, hier à Francfort. Avec une pointe d'humour : « Vous pouvez passer commande maintenant » (you can order now). Fin juillet, la version 2.5, « multitenant », de cette offre en ligne sera disponible, mais uniquement, pour l'instant, sur les six pays où elle est déjà commercialisée, dont la France. L'ouverture à l'ensemble des zones géographiques n'interviendra que plus tard et Jim Hagemann Snabe ne souhaite toujours pas être plus précis sur cette date. Rappelons que Business ByDesign s'adresse aux entreprises de taille moyenne qui veulent gérer en ligne, de bout en bout, l'ensemble de leur processus de gestion, en s'affranchissant totalement, donc, de la gestion de l'infrastructure informatique sous-jacente. Celle-ci est entièrement déléguée à l'hébergeur, SAP, en l'occurrence. L'accès à l'application est tarifé sur la base d'un versement mensuel, par utilisateur.

ByDesign : de la suite en ligne à la "plateform as a service"

La suite intégrée Business ByDesign, hébergée sur les datacenters de l'éditeur allemand, a été présentée en septembre 2007. Un lancement en grandes pompes, assorti d'objectifs ambitieux, avant que SAP ne décide assez rapidement de lever le pied. L'éditeur ne réunit actuellement qu'une centaine de clients sur ce produit. Il a reconnu par la suite qu'il avait lancé un peu tôt cette offre qui représentait pour lui un changement total de modèle par rapport à ce qu'il faisait auparavant. Jusqu'à présent, il fournissait des applications que les entreprises installaient en interne. Avec Business ByDesign, SAP se transforme en hébergeur avec toutes les responsabilités d'engagements de services associés.[[page]]Curieusement, comme certains de ses responsables l'ont admis sans ambages, cette application proposée en mode SaaS (software as a service) n'était pas « multitenant » dans sa première version. Chaque client disposait sur le datacenter de son propre environnement. L'infrastructure sur laquelle fonctionnait la suite intégrée ByDesign n'était pas adaptée à une exploitation en volume. Elle l'est désormais. Les équipes commerciales de SAP, qui se voyaient contraintes de refuser les demandes des entreprises (c'est arrivé !), vont pouvoir se lancer à la conquête de nouvelles entreprises. 

L'étape suivante, à la fin de cette année, consistera à ouvrir la plateforme aux développements externes, SAP fournissant un SDK à ses partenaires pour bâtir des applications complémentaires à Business ByDesign qui seront accueillies et commercialisées sur sa PaaS (platform as a service).

Sur le marché des PME, SAP dit accueillir 25 nouveaux clients par jour dans le monde, sur l'ensemble de ses offres adaptées à cette cible d'entreprises. Outre le petit dernier Business ByDesign, l'éditeur propose en mode indirect depuis plusieurs années le produit Business One, un ERP pour les PME jusqu'à 100 personnes (à installer en interne chez les clients), et SAP All-in-one, une suite pré-configurée reposant sur les fondements de la Business Suite, vendue et déclinée par industries par un réseau de partenaires.


Sur ses 97 000 clients, l'éditeur dit en compter 67 500 réalisant un chiffre d'affaires inférieur ou égal à 350 millions d'euros.

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(18/05/2010 14:27:27)

Citrix installe XenApp dans le cloud d'Amazon

«La virtualisation des applications permet aux gestionnaires informatiques de n'avoir à gérer qu'une seule instance de chaque application, qu'elle soit hébergée dans le datacenter ou dans le Cloud (EC2 dans le cas présent) » écrit Simon Crosby, PDG de Citrix, dans un blog. « Les applications sont ensuite rendues directement disponibles via un streaming logiciel à des appareils sous Windows pour une utilisation en mode connecté et déconnecté.» Le pilote permettra aux clients de Citrix de transférer leurs licences XenApp depuis leur propres datacenters vers Amazon EC2 et « d'exécuter leurs applications dans un environnement entièrement compatible » a déclaré l'éditeur. Cependant, cette éligibilité est réservée aux clients de Citrix également adhérents au Windows Server Licence Mobility Pilot d'Amazon, lequel permet la migration des licences Windows Server vers Amazon EC2.

Le pilote XenApp/Amazon ne supporte pas encore le Virtual Private Cloud (VPC) d'Amazon, dont l'objectif est de mettre les ressources informatiques exécutées dans les centres de calcul d'Amazon à un niveau de sécurité équivalent à celui ayant cours en entreprise. «Nous continuons à travailler avec Amazon sur son projet d'incorporer le VPC au sein de notre pilote dans le futur » a déclaré Citrix. Aujourd'hui, ce projet est donc d'une utilité limitée, mais reste potentiellement intéressant pour les entreprises cherchant à déterminer si, à terme, elles pourraient alléger leur infrastructure informatique interne en transférant une partie de l'activité vers un fournisseur de Cloud. L'application XenApp tournant sous EC2 d'Amazon pourrait permettre en effet à une entreprise de réduire considérablement le nombre de serveurs physiques qu'elle a à gérer.

Franchir le rubicond cloud

Simon Crosby admet que les clients actuels se plaignent souvent de ce que les clouds ne sont pas de « classe entreprise », et se disent préoccupés par la disponibilité et la sécurité de leurs données. Mais il affirme que les services clouds sont en train de gagner rapidement en maturité et offrent de nombreux avantages que ne pourraient fournir le datacenters classiques.

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Sur Amazon, « avec une seule requête d'API, vous pouvez créer une base de données SQL de 1 To qui est sauvegardée et disponible en permanence, » écrit le dirigeant. « La seule chose à faire est de payer pour les unités de calcul et de stockage. Alors, pourquoi ne pas développer une application qui sache en profiter ? Si l'application est corrélée à la base de données existante de l'entreprise, c'est impossible. Si ce n'est pas le cas, alors ce serait vraiment trop bête de ne pas le faire.» Simon Crosby ajoute que «l'utilisation extensive de l'automatisation dans le cloud, les rend en général beaucoup moins sensibles aux problèmes qui dominent traditionnellement dans l'entreprise, à savoir les erreurs de configuration dues à l'intervention humaine. »

« Les clients doivent encore évaluer avec soin les clouds de type infrastructure-as-a-service (IaaS) pour s'assurer qu'ils sont capables de prendre en charge une application spécifique » écrit-il. « Le plus important est d'estimer les apports de l'offre d'un vendeur Cloud IaaS particulier, et voir comment elle peut s'adapter aux exigences de vos applications d'entreprise,» a insisté le responsable. « Est-ce que l'ensemble des fonctionnalités de l'IaaS est compatible avec vos applications ? C'est la question à laquelle il faut répondre en priorité. Seulement alors vous pourrez apprécier si la qualité de l'offre est de « classe d'entreprise. »

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