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Architecture logicielle

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(18/05/2010 11:59:26)

L'ESIEA développe un système de guidage sur mesure pour les personnes handicapées

Faciliter l'intégration des personnes à mobilité réduite. Tel est  l'objectif du projet Praticarte mené par un groupe d'élèves-ingénieurs de l'ESIEA (École Supérieure d'Informatique Électronique Automatique). L'initiative vient de recevoir le soutien du jury de la Fondation Steria - Institut de France pour sa bourse annuelle liée à l'utilisation des nouvelles technologies au service de projets solidaires et de personnes en difficulté. Le principe :  construire une base de données cartographiques pour aider les personnes handicapées dans leurs déplacements en ville. « Les systèmes de guidage actuels par GPS ne fournissent que des données cadastrales utiles pour des personnes valides », ont observé Loïca Avanthey et Vincent Germain, étudiants de 5e année à l'origine du projet. Ils ont donc eu l'idée d'utiliser les smartphones et d'autres terminaux tactiles, concentrés de capteurs, outils étant, pour la grande majorité d'entre eux, équipés d'inclinomètres, de GPS et d'appareils de capture d'image.

Un outil à vocation communautaire

Ainsi, chaque utilisateur pourra, lors de ses déplacements, mettre à jour une base de données, en temps réel, à l'aide d'une application téléchargeable sur des plateformes (comme App Store ou Android Market). L'inclinomètre renseignera sur l'inclinaison de la chaussée, l'image déterminera l'état du revêtement, le GPS géolocalisera les données, et une interface tactile rendra la contribution plus ergonomique. À partir de ces données collectées, un algorithme, défini en partenariat avec les communautés de personnes à mobilité réduite, établira un indice de praticabilité qui pourra par exemple reprendre le code couleur des pistes de ski (vert - bleu - rouge - noir) établi il y a quelques années par l'association Mobile en Ville. À moyen terme, l'objectif du projet est de pouvoir intégrer cette base de données au sein d'un ou plusieurs SIG (Système d'Information Géographique) communautaires déjà existants.

Réalisé dans le cadre du laboratoire Acquisition et traitement des images et des signaux (ATIS) de l'ESIEA, le projet Praticarte concourrait avec une dizaine d'autres présentés par des grandes écoles d'ingénieurs françaises. Dans le cadre de la bourse de la Fondation Steria - Institut de France, les étudiants travailleront en priorité sur la collecte des informations et leur centralisation à l'aide d'un seul et même programme informatique. Ils présenteront  un premier prototype avancé de leur projet dans neuf mois.







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(18/05/2010 09:29:25)

CA World'10 : Tout pour le cloud (MAJ)

Après Bill McCracken, le CEO de la compagnie, Ajei Gopal, le vice-président exécutif produits et technologie, a expliqué avec un certain talent comment le cloud allait transformer l'avenir de l'informatique professionnelle. Très pédagogue, ce dernier a particulièrement insisté le fait que l'arrivée du cloud transformait la manière de gérer et de sécuriser les systèmes d'information. « Au lieu d'être un fournisseur de services monolithiques, le pool informatique est appelé à devenir le gérant d'une offre dynamique avec des ressources internes et externes pour fournir des services à des utilisateurs internes et externes », a expliqué Ajei Gopal. « Quand cela se produit, tous les discours rhétoriques sur l'alignement des services informatiques sur le business de l'entreprise deviennent caducs car désormais - pour de nombreuses entreprises - c'est justement le business. On assiste à un changement de paradigme ».

Pour suivre ce mouvement les entreprises doivent bien sûr adopter le cloud, qu'il soit de type IaaS comme chez Amazon, SaaS comme chez Salesforce.com ou PaaS comme avec Azur. Très pragmatique, le dirigeant de CA Technologies ajoute que « bien que nous entrons dans l'ère cloud, chaque innovation en informatique est rentable. Les technologies existantes, y compris les mainframe et les éléments de l'environnement distribué, seront toujours des composants essentiels des datacenters ».

Illustration Ajei Gopal, vice-président exécutif produits et technologie de CA Technologies

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Alors que 60% du chiffre d'affaires de CA Technologies (4,2 milliards de dollars sur le dernier exercice) reste liée à l'activité mainframe, l'entreprise a fait du cloud computing un de ses principaux axes de développement, en insistant notamment sur la sécurité, en proposant une outil de gestion en mode SaaS, a expliqué Tom Kendra, vice président en charge des produits et solutions d'entreprise. « La gestion de la couche de virtualisation et des nouveaux services reposant sur le cloud n'est pas une tâche facile, en partie parce que les technologies ont été installés en plus de - plutôt que en remplacement de - l'infrastructure informatique existante. Ce point nécessite don une approche de gestion hétérogènes, avec des systèmes physiques et virtuelles » poursuit Tom Kendra.

Pour accompagner les entreprises dans leur mutation vers le cloud, l'éditeur met en avant ses solutions avec notamment l'arrivée de Nimsoft On Demand, la déclinaison SaaS de l'outil de monitoring, déjà adopté par Sycom Technologies et American Integration aux Etats-Unis. En complément, Nimsoft présente plusieurs produits dont Unified Monitoring Portal, un outil Web 2.0 très intuitif pour superviser en ligne ses données, et Power Monitor, qui permet aux utilisateurs de cartographier la consommation électrique d'un datacenter et de ses onduleurs dans un seul tableau de bord. Après SMI, l'éditeur a profité de son rendez-vous annuel pour dévoiler sa suite Cloud Connected Management qui vient répondre aux défis posés par les nuages informatiques.

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Cette suite regroupe quatre produits : Cloud Insight pour standardiser les pratiques cloud internes et externes. Cette solution exploitera notamment les données fournies par la toute nouvelle communauté Cloud Commons pour aider les responsables informatiques à prendre les meilleurs décisions; Cloud Compose repose sur un catalogue de composants logiciels pour faciliter la création et le déploiement de services clouds ; Cloud Optimize aidera les utilisateurs à améliorer les services et les infrastructures du nuage ; enfin Cloud Orchestration apportera un contrôle de la production et l'automatisation de certaines procédures. Tous ces outils reposent en grande partie sur des technologies issues des rachats de 3Tera, Oblicore et Cassatt. Les deux premiers composants de cette suite sont disponibles immédiatement les deux autres le seront en juillet et en octobre prochain, a précisé Chris O'Malley, vice-président exécutif en charge du cloud chez l'éditeur. « Vous n'aurez pas besoin d'attendre la fin de l'année pour bénéficier de ce produit, deux briques de base sont déjà disponibles ».

CA a également annoncé trois produits dédiés à la virtualisation, qui sont Virtual Assurance pour surveiller les performances et éventuellement corriger des défaillances dans les environnements virtuels; Virtual Automation, qui déclenche des check-up automatiques de l'infrastructure virtuelle, et enfin Virtual Configuration qui  supervise le développement et les changements de configuration pour répondre aux besoins de conformité réglementaire et d'audit.  Tous ces produits arriveront sur le marché en juin, mais l'éditeur n'a pas encore fournit une date de commercialisation exacte ni d'informations sur les prix.

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(14/05/2010 18:04:39)

Adobe aime avec réserve Apple

Les américains sont assez friands de ces « private » jokes. Adobe a répondu de manière originale et drôle à la polémique lancée par Steve Jobs, PDG d'Apple, sur la non utilisation de la technologie Flash pour développer des applications sur l'iPhone et iPod. Ce dernier avait publié une lettre ouverte revenant sur les raisons de ce choix. Pour Adobe, ces propos n'étaient qu'un « écran de fumée » et l'éditeur avait dans un premier temps décidé de ne pas répondre à la provocation.

Et puis hier, dans certains journaux économiques américains, ainsi que sur des sites spécialisés, une publicité est apparue : « Nous aimons Apple ». S'ensuit une déclinaison des appréciations, la créativité, le HTML 5, etc... L'éditeur termine son propos par une mise en garde « Nous n'aimons pas les personnes qui vous privent de votre liberté de choisir ce que vous créez, comment vous le créez et l'expérience que vous ressentez sur Internet ». L'éditeur en a profité également pour publier une lettre ouverte rédigée par les fondateurs d'Adobe, Chuck Geschke et John Warnock, qui défendent la technologie Flash. A suivre...

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(14/05/2010 17:28:24)

SAP/Sybase : des points clés du rachat dans la mobilité, la BI et le cloud

Quels avantages SAP va-t-il tirer du rachat de Sybase et, à l'inverse, quelles difficultés risque-t-il de rencontrer ? L'acquisition de l'éditeur californien peut être appréhendée suivant différents axes. « Le volet mobilité de l'acquisition me semble être le plus important, car il n'y a pas encore d'acteurs vraiment installés sur ce terrain dans le secteur informatique, estime Jean-Michel Franco, directeur des offres chez Business & Decision. Il y a des places à prendre pour les acteurs du logiciel dans ce domaine. En atteste l'agitation actuelle autour des technologies Adobe sur le mobile. » Il constate que les trois grands acteurs face à SAP (Oracle, IBM, Microsoft) ne sont toujours pas parvenus à se positionner comme des acteurs incontournables sur les équipements mobiles. « Or, il va y avoir un besoin croissant dans ce domaine, que ce soit en termes d'applications (m-commerce, CRM...) que de business intelligence (moteurs de recommandation par exemple). »

Ce rachat peut, à terme, perturber le marché des bases de données

En revanche, Jean-Michel Franco considère que le volet bases de données de l'opération apparaît plus compliqué. « Le marché des SGBD est concentré sur Oracle, IBM et Microsoft et c'est un domaine assez conservateur. Sur la partie BI, il y a certes un besoin croissant de bases spécialisées, en particulier des bases axées sur le stockage en colonnes. Sybase IQ y a sa place, de même que la technologie in memory de SAP. Encore faudra-t-il faire converger ces deux technologies pour vraiment faire la différence. »

Jean-Michel Franco, directeur des offres de Business & Decision
Jean-Michel Franco, directeur des offres de Business & Decision
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On constate d'ailleurs un certain scepticisme parmi les réactions suscitées par le rachat de Sybase. Jean-Michel Franco relève que certains acteurs plus récents sur le marché, comme Workday (créé fin 2006 par Dave Duffield, fondateur de PeopleSoft), considèrent par exemple que la technologie SGBD de Sybase est relativement ancienne, et que le cloud computing nécessite des changements plus radicaux. « Ce qui peut être intéressant, c'est que ce rachat va mettre un peu de pression sur les trois acteurs principaux des bases de données. Sur la Business Intelligence, ceux-ci sont concurrencés par Teradata, Sybase et quelques nouveaux venus. Jusqu'à présent leur réponse passait par le hardware -Exadata pour Oracle, Smart Analytics pour IBM ou le rachat de Datallegro par Microsoft. Cette acquisition peut les amener à s'interroger sur leur stratégie... »

De fait, attaquer la question de l'optimisation des traitements par la base de données n'est pas une mauvaise idée. Le directeur des offres chez Business & Décision rappelle que les bases de données relationnelles reposent sur des technologies qui ont 25 ans et que, par ailleurs, les budgets de maintenance ne sont pas négligeables. « On peut penser, effectivement, qu'il existe là des éléments qui peuvent remettre en cause le marché des bases de données dans les prochaines années », considère-t-il. [[page]]
Pour SAP, sur les applications décisionnelles, Sybase IQ pourrait constituer une des options pour son application de datawarehouse BW. C'est, d'après Jean-Michel Franco, ancien collaborateur de SAP, quelque chose qui pourrait se faire assez vite. La base de données colonnes viendrait au-dessus de la base de données principale. « C'est ce qui semble le plus évident dans la probable feuille de route de SAP. Ensuite, il pourrait y avoir une solution hybride entre BW Accelerator et Sybase IQ. Toutefois, faire converger les deux technologies pourrait s'avérer plus compliqué. Il y a un intérêt à le faire, mais cela représente beaucoup de travail. »

Enfin, un autre aspect intéressant de l'acquisition de Sybase par SAP réside dans les développements réalisés par Sybase pour supporter les technologies de cloud. C'est un point que souligne notamment l'analyste Ray Wang, d'Altimeter, en rappelant que l'éditeur californien a noué un partenariat autour d'Amazon EC2. « Or, la possibilité d'avoir une application SAP qui fonctionne en mode IaaS (infrastructure as a server) pourrait  faire basculer les clients SAP vers des bases de données différentes de celles qu'ils utilisent historiquement, fait remarquer Jean-Michel. Dans les quatre à cinq ans, cela peut perturber le marché. On voit bien actuellement que tous les fournisseurs de cloud ne sont pas sur des bases relationnelles parce qu'elles manquent de puissance dans les montées en charge. » Les acteurs de l'Internet, comme Twitter ou Digg, misent aussi sur des bases NoSQL.  
« Je ne sais pas si Sybase dispose d'une véritable avance dans ce domaine, mais, si c'est le cas, cela pourrait aussi expliquer le rachat par SAP. Jim Hagemann Snabe a encore rappelé, il y a peu que SAP comptait être un leader dans le SaaS dans les cinq ans. Sybase constitue-t-il un pas en avant dans ce sens ? ».

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(14/05/2010 14:56:50)

Tibco étoffe sa gamme logicielle

«C'est la plus grande révolution technologique dans l'histoire de Tibco, » a déclaré Rourke McNamara, directeur senior du marketing produit au niveau mondial lors de la conférence TUCON à Las Vegas. « Nos applications ont été mises à jour pour englober un éventail plus large de fonctions et leur permettre de travailler plus étroitement ensemble, selon un principe d'emboîtement qui facilite l'intégration » poursuit-il.

Daryl Plummer, vice-président de groupe au sein du cabinet d'analyse Gartner, fait remarquer que cette mise à jour logicielle représente une avancée significative pour l'entreprise. « Le monde est devenu très changeant, et il faut pouvoir gérer des événements structurés et non structurés » explique t'il avant d'ajouter « le logiciel intégré devrait aider les entreprises à mieux répondre aux événements extérieurs ». Ce dernier a également qualifié la mise à jour de Silver, un ensemble d'outils introduit l'an dernier par l'éditeur pour mettre en place des applications professionnelles en cloud, comme l'un des changements les plus importants. « Cette solution peut maintenant être utilisée pour développer et déployer des applications composites ainsi que pour exécuter des workflows ». La société a également indiqué que ce logiciel pouvait être exécuté sur un service hébergé EC2 d'Amazon.

Simplification et diversification

Tibco a aussi mis à jour l'outil de conception, basé sur Eclipse, et l'outil d'administration, désormais exécutable dans un navigateur Internet, de sa suite d'outils ActiveMatrix basée sur une architecture orientée services (SOA). Plus particulièrement, la société a intégré une nouvelle application BPM dans la suite, qui permet de gérer des flux de travail. Progressivement, il envisage d'ailleurs de favoriser ActiveMatrix BPM, par rapport à son outil BPM actuel iProcess. « La mise à niveau de ce dernier n'a pas été considérée comme une option viable, car l'éditeur voulait que son moteur BPM fonctionne avec sa gamme de logiciels sous ActiveMatrix, » a déclaré Rourke McNamara. Cet environnement dédié à la conception ressemble à celui d'iProcess, à la différence près que les modèles créés dans iProcess devront être vérifiés avant d'être exécutés par le moteur d'ActiveMatrix BPM.

Le groupe américain a également mis à jour sa solution d'analyse Spotfire, lequel offre désormais la possibilité d'extrapoler les données selon des modèles d'analyse prédictive. La version 4.0 du logiciel de traitement d'événements complexes BusinessEvents, s'est également enrichie de fonctionnalités supplémentaires, offrant aux utilisateurs des moyens additionnels pour éditer les règles de capture d'événements, à l'aide de feuilles de calcul notamment.

L'éditeur a également amélioré Tibber, son logiciel de réseaux social pour l'entreprise, actuellement en version bêta, qui permet aux salariés de s'envoyer des messages à la manière de Twitter pour partager des informations avec leurs collègues. En plus de gérer la présence, les utilisateurs peuvent également suivre les fils de discussion des sujets. L'éditeur envisage de commercialiser cette solution, dont la dernière version bêta peut être utilisée sur iPhone, d'ici à la fin de l'année.

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(13/05/2010 16:51:17)

SAP rachète Sybase pour ses technologies mobiles et in-memory

A peine SAP a-t-il relevé la tête, après une difficile année 2009, qu'il remet les gaz. L'éditeur allemand de solutions de gestion vient d'annoncer la deuxième acquisition la plus importante de son histoire. Il jette cette fois son dévolu sur Sybase, éditeur de bases de données qui s'est diversifié avec succès dans les technologies mobiles. La proposition de rachat s'élève à 5,8 milliards de dollars, ce qui valorise l'action de Sybase à 65 dollars, soit un bonus de 44% comparé à sa cotation moyenne des trois derniers mois, souligne SAP. Le Californien Sybase a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 1,171 milliards de dollars, en progression de 3,4% par rapport à 2008.
Le conseil d'administration de Sybase a approuvé de façon unanime la proposition qui doit maintenant être acceptée par les autorités de régulation. John Chen (photo ci-dessus), l'actuel PDG de Sybase, devrait se voir proposer d'entrer au conseil d'administration de SAP, comme cela fut offert en 2008 à Bernard Liautaud, fondateur de Business Objects. En octobre 2007, l'offre amicale sur Business Objects s'était élevée à 6,8 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros). Entre temps, SAP a procédé à plusieurs rachats plus modestes, ciblés sur des domaines lui permettant de compléter son offre fonctionnelle ou de la renforcer(*).

Doper l'analyse décisionnelle avec le "In-memory"


L'intérêt que SAP montre aujourd'hui pour Sybase n'est pas tellement une surprise. Voilà plusieurs mois que l'éditeur de Walldorf multiplie avec le fournisseur américain des partenariats autour des technologies mobiles. Le dernier accord en date remonte à quelques mois et la mobilité constitue un des sujets phares de SAP en ce moment. Mais Sybase est d'abord un éditeur de base de données (cette division représente toujours 70% de ses revenus) avec, là aussi, une particularité qui retient l'attention de SAP. Depuis longtemps, Sybase s'est fait une spécialité des technologies « in-memory » qui permettent d'optimiser les temps de traitement dans les applications décisionnelles. Sa base Sybase IQ qui stocke les données « en colonnes » a largement fait ses preuves dans ce domaine, et l'éditeur vient aussi d'apporter le « in-memory » à sa base traditionnelle ASE (Adaptive Server Enterprise).  Or, ces fonctions intéressent au plus haut point SAP qui a réalisé ses propres développements en la matière, les a déjà mis en oeuvre dans son produit Explorer et promet depuis plusieurs mois l'arrivée d'autres avancées remarquables dans le domaine de l'analyse de données en temps réel.

Sybase restera autonome


Sybase va toutefois rester une entité autonome, sous le nom de « Sybase, an SAP Company » et SAP ne modifiera pas sa stratégie en termes de base de données vis-à-vis de ses clients. Il continuera bien évidemment à supporter les grandes bases de données qu'il exploite aujourd'hui, Oracle en tête, mais aussi DB2 et SQL Server.[[page]]« SAP n'attachera pas ses applications aux bases Sybase pour les proposer de façon préférentielle à ses clients, a bien insisté Jim Hagemann Snabe, son co-PDG responsable des développements technologiques. Nous estimons que le client doit avoir le choix ». D'ailleurs, la base ASE de Sybase (qui ne représente que 3,1% du marché mondial des SGBDR, selon Gartner) n'est pas aujourd'hui, loin s'en faut, l'un des choix préférés des clients de SAP. Toutefois, en dépit de sa modeste part de marché, ASE est particulièrement appréciée des acteurs de la finance et de la bourse.

L'Internet mobile, un marché considérable

Commentant l'axe mobilité du rachat, Vishal Sikka, directeur technique de SAP et membre du conseil d'administration de l'éditeur, a souligné que l'Internet mobile représentait un marché dix fois plus important qu'Internet sur le poste de travail. Il considère que les prochaines générations d'utilisateurs professionnels seront entièrement connectées et mobiles. « C'est une tendance qui est particulièrement évidente sur les marchés émergents tels que la Chine ou l'Inde », confirme le directeur technique en insistant sur le fait que l'acquisition de Sybase sert la stratégie de SAP sur ses trois axes principaux que sont les solutions traditionnelles (« on-premise »), les applications à la demande (dans le cloud) et les services mobiles.

Les activités mobiles de Sybase sont réparties entre deux divisions : Sybase iAnywhere et Sybase 365. La première gère les produits d'infrastructure : la base de données mobile SQL Anywhere, la solution d'administration de terminaux Afaria, iAnywhere Mobile Office pour déporter les fonctions de messagerie et Sybase unwired Platform pour déployer les applications sur les mobiles. La deuxième division, Sybase 365, propose des produits et services de messagerie pour la mise en place de services de paiement mobile dans les pays prêts à exploiter ces outils, notamment les économies en plein développement tels que la Chine et l'Inde.

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(12/05/2010 10:21:02)

Supinfo et l'ECE sélectionnés pour la finale d'Imagine Cup

Le 4 mai dernier, Microsoft a annoncé les résultats de la finale France d'Imagine Cup, compétition organisée par l'éditeur à destination des jeunes talents pour encourager l'innovation technique et susciter l'engouement pour les sciences.
Pour cette 8ème édition, le championnat a rassemblé une vingtaine d'équipes d'étudiants venus de toute la France. Ils devaient réfléchir aux huit objectifs du millénaire pour le développement, définis par l'O.N.U et imaginer « un monde où la technologie nous aide à répondre aux enjeux les plus cruciaux de notre société ». Les étudiants sélectionnés au niveau national ont présenté leurs projets en « Conception de logiciel » et « Développement embarqué » sur le campus de Microsoft à Issy-les-Moulineaux.

Ces deux catégories ont fait l'objet d'une sélection particulière : qualification sur dossier, puis passage devant un jury composé d'experts technologiques et de partenaires du concours. La première catégorie visait à combiner imagination, innovation et compétence, afin de créer un prototype de logiciel, pour répondre de manière originale au thème de la compétition. La seconde imposait d'aller au-delà de l'ordinateur de bureau en construisant  un système embarqué combinant une solution matérielle et logicielle complète.


Crédit photo: Microsoft France

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Cette année, les vainqueurs qui défendront les couleurs de la France lors de la finale monde  - qui aura lieu à Varsovie du 3 au 10 juillet-  sont d'une part les étudiants de Supinfo Bordeaux, qui concouraient dans la catégorie « Conception de logiciel ». Ils ont été récompensés pour avoir développé Babies'Angel, une solution qui surveille bébé jour et nuit et qui dispose d'une interface simple d'utilisation, ergonomique, multi-support et intuitive pour les parents.

Les élèves de l'Ecole centrale d'électronique de Paris (ECE) ont, pour leur part, été distingués dans la catégorie « Développement embarqué », grâce à   G.E.R.A.S (Geriatric Emergency Recognition and Assistance System), une solution qui détecte très rapidement, à l'aide de capteurs sensoriels placés un peu partout sur le sol de la maison (y compris sous les tapis ou la moquette) la chute des personnes âgées et qui permet d'informer les tiers et les services d'urgences.
Imagine Cup est à ce jour la plus grande compétition mondiale du numérique avec plus de 300 000 étudiants inscrits à travers les quatre coins de la planète. A l'issue des différentes phases de sélection qui ponctueront la compétition, les vainqueurs se partageront un gain de plus de 100 000 dollars.



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(11/05/2010 09:54:11)

Un BPM normalisé chez Coface et BNP Paribas

Le 4 mai dernier, BNP Paribas et Coface ont fait part de leur expérience en matière de gestion des processus métiers (BPM ou Business Process Management). Les entreprises modélisent ainsi de manière informatisée leurs processus métiers afin d'améliorer la satisfaction de leurs clients, de développer une meilleure capacité d'adaptation et de réduire les coûts. Pierre-André Carcault, représentant de la compagnie d'assurances Coface, s'est attaqué il y a neuf ans, à la refonte du système d'information du groupe. Couvrant quatre domaines que sont l'assurance-crédit, l'information, le recouvrement et l'affacturage, la Coface est aujourd'hui très automatisée.

De l'UML au BPMN

Lorsque le projet a été initié, la norme BPMN (Business Process Modeling Notation) n'existait pas. Afin de gérer ses processus métiers, le groupe avait donc opté pour la notation de type UML (Unified Modeling Language), qui est un outil d'analyse permettant de cartographier les processus sous forme de diagrammes. La gestion des processus était abordée de manière organisationnelle et orientée vers la technique, contrairement au BPM, orienté vers la dimension métier. Cette méthode atteint là sa limite car pour Pierre-André Carcault, « il est difficile de communiquer sur des processus trop techniques ». Il ajoute qu'il « est difficile de déployer une nouvelle version d'un processus qui prenne en compte les nouveautés et les changements organisationnels ». La méthodologie du groupe a changé. Désormais l'automatisation des processus sera centrée sur les cas où les interventions humaines prédominent. «Nous sommes dans l'optique de mettre les processus dans les exécutions, quand il peut y avoir une interruption, quand il y a l'homme derrière. »

BNP Paribas privilégie la norme BPMN

Pour sa part, Lionel Loiseau, Responsable du Centre de Compétences BPM à BNP Paribas, revient sur son expérience de la gestion des processus métier. Au quotidien, il répond au besoin d'accompagnement des différents métiers du groupe. BNP Paribas est présent vingt-quatre pays à travers quatre divisions (banque de détail, Investment Solutions, banque de financement et d'investissement, et les multiples fonctions des différents sièges).
Pour l'heure, le groupe bancaire n'applique pas l'analyse de type BPM à tous les niveau de l'étude des processus. Il n'y a recours que pour l'exécution. « Par niveau il y a des normes. Pour les trois premiers, nous utilisons les outils Aris [plateforme de l'éditeur IDS Scheer, racheté par Software AG en 2009]. Pour la mécanisation, BNP Paribas utilise la norme BPMN car c'est un modèle organisé et à visée d'automatisation. » En effet, pour les étapes préalables que sont l'identification des métiers, des activités et de l'organisation, BNP Paribas s'en remet à la solution « Aris », depuis plusieurs années.


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Comme pour la Coface, la norme BPMN n'existait pas lors de la mise en place initiale du projet d'étude des processus. Une migration progressive est en cours, la plateforme Aris mettant à disposition des outils permettant de migrer les modèles vers la norme BPMN.

En ouverture de la conférence, Gilbert Raymond, consultant SOA chez Softeam, a présenté la méthodologie type mise en place par les entreprises afin de gérer leurs processus métier. Un processus peut se définir comme une suite d'activités corrélées permettant d'expliquer comment l'entreprise fournit un produit ou un service à partir d'une demande émanant d'un client.

SOA et BPM

L'entreprise doit d'abord identifier ses processus métiers et les découper en un certain nombre d'activités. Dans cette étape, Gilbert Raymond recommande de ne pas être trop exhaustif et d'éviter une sur-décomposition car « l'objectif n'est pas de savoir comment le personnel travaille à son poste » mais plutôt de comprendre comment s'enchaînent les différentes activités de chacun. L'entreprise obtient ainsi une vision globale de son fonctionnement.

Une fois que les processus sont cartographiés, l'entreprise détermine quels sont les risques liés à l'automatisation, les contraintes auxquelles elle devra faire face et choisit le degré d'automatisation qui sera mis en place. Enfin, elle décide de modéliser les processus métiers. Mais cela nécessite un véritable savoir-faire. C'est la phase la plus coûteuse du BPM. Certaines entreprises décident de s'arrêter à l'identification, qui leur déjà donne une bonne vision de l'organisation et leur donne des bases pour l'optimiser. Dans ce cadre d'analyse, un standard été créé, le BPMN (Busines Process Management Notation), que Gilbert Raymond défini comme « un langage de description de processus métier ». (...)

(11/05/2010 09:31:36)

La conférence développeurs 2010 d'Apple affiche déjà complet

Si vous vouliez participer à la prochaine conférence développeurs d'Apple et que vous n'avez pas encore acheté votre ticket d'entrée, c'est malheureusement trop tard pour vous. Il faudra attendre l'édition 2011. Huit jours à peine après l'annonce des dates prévues pour la WWDC (Worldwide Developers Conference) 2010, tous les tickets d'entrée ont déjà été vendus. « Sold out » annonce discrètement mais clairement le site de la conférence (http://developer.apple.com/wwdc/). C'est la troisième année de suite que les aficionados de la marque se ruent de cette façon sur le précieux sésame qui leur permettra de franchir les portes du Moscone Center de San Francisco du 7 au 11 juin prochains. Apple promet d'y rassembler 1 000 de ses ingénieurs et 5 000 développeurs. Et pourtant, le prix du ticket a été relevé de 300 dollars pour cette édition, à 1 595 dollars l'unité.

La WWDC 2008 fut la première à afficher complet dans l'histoire du groupe. Mais il est vrai que ce fut cette année-là que le constructeur californien inaugura ses sessions sur le kit de développement d'applications pour l'iPhone, rappellent nos confrères de MacWorld. Cette fois, on espère en apprendre davantage sur l'iPhone OS 4, présenté en avril.

L'an dernier, Steve Jobs, encore souffrant, n'était pas là pour le traditionnel discours d'ouverture. Cette année, on espère de lui une  nouvelle annonce de produit remarquable lors de la WWDC. Le mois dernier, un prototype égaré de l'iPhone v4 a suscité beaucoup de rumeurs.

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