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Architecture logicielle

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(07/05/2010 16:47:45)
ARM et Opera critiquent aussi Flash
Du côté du designer de processeurs, la technologie Flash au même titre que le succès des tablettes comme l'iPad d'Apple pourraient être à l'origine du retard dans l'arrivée des smartbooks sur le marché, a expliqué à nos confrères de Zdnet, Ian Drew, directeur marketing d'ARM. En quoi Adobe serait responsable ? Tout simplement car « l'éditeur n'a pas livré l'intégration logicielle pour la technologie Flash à temps, quelque chose de crucial pour ces terminaux qui sont Internet centric » souligne le responsable. Quelques fabricants comme Lenovo et HP avaient annoncé des petits netbooks ou des super smartphones pour cette année, équipés de puces ARM basse-consommation, mais le retard d'optimisation de Flash a renvoyé le lancement de ces produits.
Autre dissonance sur Flash, à travers un entretien réalisé par le site TechRadar, avec Phillip Grønvold, analyste produit chez Opera. Il estime que « aujourd'hui le contenu sur Internet est dépendant de Flash, si vous l'enlevez, vous n'avez plus Internet » et d'ajouter « qu'il souhaite un web avec des standards ouverts, ce que ne propose pas Flash aujourd'hui ». Il rejoint en grande partie les récriminations de Steve Jobs avec une pointe d'humour supplémentaire, « on sait que cette technologie est un container qui fait peu de cas, du processeur, du WiFi, de l'autonomie, des usages, etc. Vous pouvez même faire cuire un oeuf sur votre terminal en lancent une application Flash ».
La fiabilité et la confidentialité des Google Apps une nouvelle fois remise en cause
Après Yale qui a renoncé le mois dernier à son projet de messagerie Gmail, c'est au tour de l'université de Californie de Davis d'abandonner le webmail de Google utilisé par près de 30 000 personnes sur le campus, essentiellement des professeurs et des salariés des services généraux. Selon le site en ligne Mashable, la raison invoquée repose sans grande surprise sur les problèmes de confidentialités, aggravés par l'arrivée du service collaboratif Buzz. Les membres de la faculté tiennent en effet à conserver un caractère privé à leurs échanges professionnels. Une autre plate-forme hébergée sera utilisée par l'université de Californie pour fournir un service totalement sécurisé à ses employés.
Ces annonces surviennent la semaine où le service calendrier de Google a connu deux pannes majeures. Hier jeudi à 11h30 sur la côte Est des États-Unis, les comptes des utilisateurs étaient en effet devenus inaccessibles selon les informations du tableau de bord de Google Apps. Les Internautes ont dû attendre une heure avant un retour à la normale. Le mercredi 28 avril, Google Agenda a également connu une défaillance et des problèmes de performances qui ont affecté certains utilisateurs pendant environ une heure, après "un nombre inhabituellement élevé" de demandes de synchronisation de la plate-forme mobile Android, selon la firme de Mountain View.
Agenda est proposé comme une application gratuite et autonome pour un usage individuel, et aussi dans le cadre de l'offre Google Apps comme suite bureautique et collaborative pour les entreprises (50 $ par an et par utilisateur environ). La fiabilité des applications hébergées comme Google Agenda est un des points mis en avant par les prometteurs du cloud computing pour encourager les entreprises à simplifier et à réduire les coûts de fonctionnement de leur systèmes d'informations. Reste que les mauvaises surprises ne sont pas absentes et les pannes de messagerie ou de calendrier partagé immédiatement visibles par les utilisateurs.
(...)(07/05/2010 12:37:36)Spring Source, filiale de VMware acquiert Gemstone
Avec cette opération, l'éditeur de solutions de virtualisation, filiale d'EMC, obtient des technologies et une expertise sur un goulet d'étranglement du cloud computing, l'évolutivité des bases de données. « Gemstone devrait régler une part importante de ce problème. Si vous élaborez une application, qui nécessite des ressources au sein de l'entreprise ou une migration vers le cloud, elle sera amenée à évoluer sans nécessairement changer votre architecture » souligne Rod Johnson, directeur général de Spring Source.
Le produit phare de Gemstone se nomme GemFire Entreprise, un gestionnaire de cache des bases de données en mémoire pour les plate-formes distribuées. Cette technologie stocke entièrement une base au sein d'une mémoire dédiée, éliminant ou en retardant les procédures chronophages comme l'écriture ou la lecture de la base sur un disque. « Concrètement, le logiciel va pouvoir travailler sur la donnée au niveau de la couche middleware et interagir en temps réel avec des applications Java. A la fin de la journée, la donnée traitée est alors replacée dans le circuit de la base ou alors enregistrée de manière asynchrone » explique Richard Lamb, président de Gemstone.
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Cette technologie est souvent utilisée par les communautés financières, qui utilisent des systèmes de grid computing. Le département de la défense américaine utilise également cette solution pour les commandes distribuées et les systèmes de contrôle. Au total, Gemstone apporte ses offres à 200 entreprises.
Faire sauter les verrous du cloud
Sur le marché des mémoires primaires des bases de données, plusieurs fournisseurs sont en compétition, comme Oracle avec Times Ten In-Memory Databade 11G. L'avantage de Gemstone est de fonctionner sur une architecture distribuée, plutôt qu'un dans une structure symétrique multiprocesseurs, explique Richard Lamb. Cette approche facilite le déploiement d'applications sur les datacenters distants. En complément de cette annonce, VMware semble s'intéresser à une base de donnée, connue, sous le nom de code NoSQL, pour les porter dans le cloud. En mars dernier, il a embauché le développeur en chef de Redis Open Source, spécialiste en mémoire primaire de base de données non relationnelle. Pour autant, Paul Maritz, CEO de VMware a expliqué lors de la présentation des résultats « nous n'essayons pas d'entrer sur le marché de la base de données, nous cherchons simplement d'accompagner nos clients qui portent leurs applications dans le cloud, public ou privé ».
Gemstone est basée à Beaverton dans l'Oregon et comprend 100 salariés. Elle devrait être intégrée dans SpringSource et garder son nom. L'acquéreur s'est engagé à poursuivre les fonctions de supports sur les autres produits de Gemstone. Par contre, les conditions financières n'ont pas été dévoilées.
1ère réunion du groupe utilisateurs français d'Amazon Web Services (MAJ)
A l'occasion de la première réunion de l'User Group France Amazon Web Services le 3 mai dernier, des entreprises telles que Voyages-sncf.com ou Maporama ont fait part de leur retour d'expérience sur l'adoption du cloud computing. Le bilan des utilisateurs d'AWS est globalement positif. Sa rapidité de prise en main, sa souplesse d'utilisation, son évolutivité et son niveau de sécurité sont cités comme des atouts mais avec des bémols selon les intervenants. Nombre d'entreprises ayant des sites en ligne se tournent vers le cloud pour faire face à une forte croissance de leur trafic ou pour des tests de charge.
Cédric Despres, responsable édition logicielle chez Voyages-sncf.com, a ainsi expliqué que le site de commerce électronique français doit faire face à des contraintes de disponibilité, sachant que chaque jour 300 000 ventes sont réalisées. Initialement, la société travaillait avec l'hébergeur SNCF, sa maison mère qui dispose de ses propres salles de serveurs, mais pour gérer des projets de recherche et développement, l'entreprise a choisi, en 2009, de miser sur Amazon Web Services.
Pour autant, l'entreprise n'envisage pas à ce jour de généraliser le cloud pour un usage en production. Actuellement, ce type de services ne concerne que la partie test des applications car même si la confidentialité des données ne pose aucun problème, selon Cédric Despres, « il est difficile de convaincre notre maison mère car avec le cloud on ne contrôle rien, on ne peut pas appuyer sur le bouton off ». Il précise qu'il y aura néanmoins une phase intermédiaire durant laquelle ils passeront par la virtualisation de leurs applications sur les machines existantes.
Photo : Cédric Despres, Responsable Edition Logicielle chez Voyages-sncf.com
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Aujourd'hui, après un an d'utilisation, Cédric Despres dresse un bilan plutôt positif. Il insiste sur la « souplesse de prise en main », étant donné qu'il n'a fallu qu'une semaine pour le déployer. Il ajoute que « c'est du virtuel, il n'y a pas de fils à connecter, nous avons juste à choisir sur Internet les machines que nous voulons créer ». Il pointe un autre atout pour les entreprises qui ne seraient pas certaines de se lancer totalement dans le cloud. Si elles décident d'abandonner après la phase de tests, elles disposent malgré tout des scripts et du détail de fonctionnement et d'informations sur la performance des machines au sein de cet environnement. De quoi en tirer des enseignements pour optimiser leurs coûts.
Dans le cas du site Voyages-sncf.com, selon Cédric Despres il y a eu « de meilleurs résultats de performance sur Amazon Web Services que sur l'hébergement traditionnel, ce qui a permis d'améliorer la rapidité de notre hébergement traditionnel ». Néanmoins, Cédric Despres évoque plusieurs inconvénients, à savoir les écarts de performances d'une plate-forme à l'autre en raison de l'utilisation de CPU différents d'une période à l'autre au sein du Cloud, ainsi qu'un manque de visibilité sur les performances I/O des disques et du réseau.
Photo : Cédric Despres, Responsable Edition Logicielle chez Voyages-sncf.com
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Pour Eudes du Rivau, CTO (Chief Technology Officer) chez Maporama, le bilan est également positif. Il précise qu'« une fois qu'on a découvert Amazon on est à peu près convaincu. » La société a choisi le cloud en réponse à un besoin de croissance. Cette plate-forme a effectivement l'avantage de permettre d'éviter d'investir dans des serveurs, coûteux à l'achat. Grâce à AWS, le processus de sauvegarde et de restauration est facilité et plus robuste. Il ajoute : « de plus, nous n'avons plus besoin de nous soucier du firewall car tout est confié à AWS ». Le responsable technique apprécie particulièrement la flexibilité du cloud lorsque l'entreprise a besoin de louer de nouvelles machines et reconnaît la fiabilité du SaaS que propose AWS. Il souligne enfin que « grâce à ce projet, il maîtrise beaucoup mieux son budget de fonctionnement. » Pour les aspects négatifs, le CTO de Maporama témoigne qu'AWS n'est pas tout-à-fait au point pour de larges bases de données et ne propose pas un outil de supervision complet qui satisfasse à leurs besoins. Maporama utilise donc son propre outil en parallèle de la solution d'AWS.
IT4Control, Blogbang, Silentale, Cafe.com et IG technologie étaient également présents lors de cette conférence. Leur point de vue sur la solution SaaS d'Amazon Web Services rejoint les témoignages de Voyages-sncf.com et de Maporama.
Microsoft SQL Server 2008 R2 en détail
Le seul problème est que toutes les fonctionnalités de SQL Server 2008 R2 nécessitent la présence des dernières versions d'autres produits Microsoft, comme Windows 7, Server2008 R2, Office 2010 et SharePoint 2010. En comparaison avec son prédécesseur, SQL Server 2008 R2 est plus puissant en acceptant jusqu'à 256 processeurs logiques. L'évolution du format de compression Unicode, USC-2 apporte également une réduction de 50% des capacités de stockage pour les données Unicode.
Le logiciel bénéficie de nombreux services comme PowerPivot pour Excel et SharePoint, le Master Data Services, StreamInsight, Report Builder, des services de reporting ajoutés à SharePoint, une fonction data-tier intégré dans Visual Studio qui permet d'empaqueter les bases de données comme les parties d'une application et enfin un SQL Server Utility qui gère de multiples SQL Servers.
-Le Power Pivot permet aux utilisateurs d'importer, de manipuler, d'analyser et d'exporter des données, ainsi que de créer des rapports à partir de l'interface et du langage excel.
-Master Data Services est une fonctionnalité aidant les entreprises à créer une structure et à hiérarchiser les données. Ces dernières sont collectées au sein de plusieurs départements, des silos ou des bases de données existantes. Elles sont ensuite standardisées et structurées.
-StreamInsight est une plate-forme intégrée .Net et SQL Server pour le traitement des flux de données en parallèle, permettant de nombreuses requêtes simultanées sur les data en temps réel.
-Les capacités de data-tier (optimisation des codes sources à partir des bases de données) sont intégrées au sein de Visual Studio, pour créer plusieurs couches applicatives avec les bases de données. L'application et la base de données sont ensuite compactées comme une unité seule.
-Le SQL Server Utility installe un panneau de contrôle unique pour les différents serveurs et les bases de données.
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Une installation facile
SQL Server 2008 R2 est beaucoup plus facile à déployer que les versions précédentes. Le module d'installation vérifie la présence des prérequis et télécharge si besoin les différentes mises à jour. Une fois cette étape réalisée, l'installation conjointe de SharePoint 2010 est effectuée. Il suffit d'entrer la clé d'activation et de cliquer ensuite sur installation par défaut et appliquer les mises à jour. Après, le module d'installation de SQL Server 2008 R2 entame un long processus de mise en place. Il demeure un seul élément que ce module ne gère pas, c'est la création de comptes de services. Un redémarrage est nécessaire pour avoir accès aux différentes fonctionnalités et applications. Ces différents outils sont faciles à utiliser et l'apport d'éléments connus permet de développer plus aisèment des applications de BI.
Une BI dernière génération
Cette orientation est souvent un problème important pour la plupart des responsables. Il y a trop de données disponibles, mais retrouver celles importantes et être capable de les transformer, peut s'avérer très difficile. PowerPivot et Excel 2010 accompagne les gestionnaires en utilisant des outils accessibles pour apporter de la BI même sur des grands volumes de données.
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Lors d'un test, PowerPivot a importé 4 millions de lignes depuis la base de données test de Microsoft. L'éditeur explique qu'avec suffisamment de mémoire, il est capable d'importer 100 millions de lignes. On peut utiliser Excel pour importer des données, le format des données, et l'inclure dans des bases de données. Les fichiers peuvent également être exportés vers SharePoint et partagée. Data Analysis Expression (DAX) est un nouveau langage disponible à travers PowerPivot permettant aux managers de faire des rapports sur les données en utilisant des formules d'Excel.
SQL server est également bien intégré avec Visual Studio 2008 et comprend le SQL Server Integration Service Designer, qui trouve sa place au sein du Business Intelligence Development Studio (BIDS). Ce dernier est un shell Visual Studio pour l'élaboration de solution BI utilisant SQL Server Integration Services Designer (SSIS), SQL Server Analysis Service (SSAS) et SQL Server Reporting Services (SSRS). Le résultat donne une solution fluide pour l'utilisateur final pour créer sa base de données, trouver ses données, analyser et dresser des rapports tout en utilisant un ensemble d'outils très puissants. L'utilisateur peut commencer par la base de données, ou avec les outils d'analyse, ou créer un flux de travail, et rassembler les différents éléments à la volée.
Le Master Data Services est disponible via une application Web, fournissant une interface simple et standardisée pour créer un modèle de données, ce qui permet de définir des types de données, des groupes et une structure arborescente pour contenir et organiser les données. Une fois les structures de données établies, les hiérarchies crées et les relations définies, vous pouvez configurer la sécurité entre les différents niveaux, importer des données dans le modèle, parcourir les données, ajouter ou d'affiner les relations, puis d'exporter les données et examiner les résultats. L'ensemble du processus s'apparente au développement d'applications dans Visual Studio, mais en étant orienté sur la création de structures de données standard.
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StreamInsight est une application isolée qui s'ajoute à SQL Server et qui requiert des autorisations spécifiques pour activer ce service. Cette solution est une extension de Visual Studio destinée à traiter les données en temps réel et au fil de l'eau. Il peut importer des volumes importants de données, gérer des historiques ainsi que le temps réel, d'analyser et les enregistrer. Alors qu'une forte demande initiale était orientée vers l'enregistrement des événements tels que les clics de souris ou d'autres types d'entrées par l'utilisateur, aujourd'hui toute sorte de données analogiques ou numériques peuvent être utilisées. Les outils Visual Studio peuvent alors être utilisés pour créer des structures de données en temps réel, pendant que StreamInsight Event Flow Debugger propose des outils pour tracer les évènements.
La fonctionnalité Data-Tier, intégrée à Visual Studio, donne aux développeurs la possibilité d'extraire, modifier et déployer des bases de données dans le cadre d'applications. Auparavant, il était nécessaire d'installer séparément la demande de création d'une base de données, du code à la création et à l'enrichissement de cette base. Il fallait également ajouter du code pour connecter cette base de données à l'application. Tout ce processus est grandement simplifié.
Pour les administrateurs, le SQL Server Utility permet la gestion plus facile de plusieurs bases sur des serveurs différents. Cette solution inclut Utility Control Point qui recueille la configuration et le rendement des serveurs SQL multiples, un Utility Explorer qui offre une vue arborescente des serveurs, et un tableau de bord avec des informations succinctes sur les serveurs.
Pour conclure, SQL Server 2008 R2 héberge des fonctionnalités qui sont particulièrement bienvenues par les utilisateurs qui ont besoin de Businness Intelligence. Supportant jusqu'à 256 CPU et disposant d'outils de gestion plus efficace, le logiciel devrait aider les administrateurs. Petit bémol néanmoins, ces fonctionnalités nécessitent une mise à jour substantielle des entreprises qui ne sont pas encore passées à Windows 7, Office 2010 et SharePoint 2010.
Les autorités de la concurrence surveillent, Apple lâcherait du lest ?
Selon le Financial Times, le Département de la justice et la Commission Fédérale sur le commerce regarderaient de très près Apple en envisageant de lancer officiellement une enquête. Au coeur de cette observation, la décision de la part de la firme de Cupertino de modifier les clauses de la licence de développement d'applications sur iPhone, iPad ou iTouch impliquant l'utilisation unique du langage propriétaire d'Apple. Les développeurs ne pourront donc pas utiliser des éléments tiers, comme Flash, pour créer des programmes. Ces discussions interviennent également après deux propos de Steve Jobs concernant Flash et surtout son refus de voir cette technologie être portée sur les terminaux mobiles d'Apple. La première salve était une simple réponse à un mail d'un développeur où le charismatique patron parlait de Flash comme d'une « sous application ». La deuxième pique a été détaillée dans une lettre ouverte où Steve Jobs a étayé et développé ses critiques contre la solution d'Adobe. Les deux autorités n'ont fait aucun commentaire, comme Apple.
La publicité en ligne en sauveur des applications tiers ?
Les autorités de la concurrence ont néanmoins un moyen de pression avec le service de publicité en ligne iAd proposé par Apple. Si ce dernier applique stricto sensu sa politique vis-à-vis des développeurs, ils seront incapables de proposer des applications crées depuis les plates-formes comme Flash Professionnal CS5. Selon le Wall Street Journal, des fournisseurs de publicité en ligne ont été contactés par la FTC pour connaître leur opinion sur l'impact de la décision d'Apple de bloquer les applications tiers sur leur marché. Cette politique, selon certains, pourrait rendre impossible pour des annonceurs de cibler leur publicité et de passer uniquement par iAd, lui conférant de facto un avantage concurrentiel. Ces questionnements interviennent alors que les autorités de la concurrence se penchent sur le rachat de Admob par Google et analysent l'évolution du marché de la publicité sur mobile.
Selon le journal, Apple pourrait modifier certains termes de son kit de développement pour échapper à une procédure anti-concurrentielle. Par contre, on ne sait pas quels termes seront modifiés. A suivre...
Apple clash et Microsoft lâche Flash
L'éditeur Adobe finit la semaine sous un tir croisé de critiques. Cela débute par une lettre ouverte de Steve Jobs revenant longuement sur son acrimonie envers la technologie Flash et son refus de la voir implanter sur les terminaux mobiles Apple. Code propriétaire, réduction de l'autonomie, problème d'instabilité et de sécurité, le leader charismatique n'a pas mâché ses mots. Le PDG d'Adobe, Shantanu Arayen, interrogé par le Wall Street Journal, a estimé que les positions de Steve Jobs étaient des « écrans de fumée » et souligne que plus de 100 applications utilisent des logiciels de l'éditeur sont disponibles sur l'Appstore. Il est revenu également sur la polémique sur un éventuel lien entre les produits Adobe et l'arrêt intempestif des Mac, pour Shantanu Arayen, cela proviendrait plutôt de l'OS.
Un autre éditeur et non des moindres, Microsoft vient lui aussi d'émettre des récriminations contre Flash. Dans un blog dédié à Internet Explorer, Dean Hachamovitch, directeur de la division IE a rappelé que le futur du web était HTML 5. Ce langage normalise par le consortium W3C travaille sur différents éléments permettant aux navigateurs Internet d'afficher certaines fonctionnalités. En matière de vidéo, l'organisme souhaite que le format commun, soit standardisé et n'implique pas de norme propriétaires. Pour la firme de Redmond, le protocole H264 répond parfaitement à ce critère. Et d'ajouter que seul ce format sera reconnu dans le prochain navigateur, IE9. Le responsable, dans son billet, revient sur les raisons d'écarter Flash en reprenant, sans les développer les arguments de Steve Jobs, « cette technologie a des problèmes, particulièrement en ce qui concerne la fiabilité, la sécurité et la performance ».
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