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Architecture logicielle
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(31/03/2010 10:46:45)
Un moteur de recherche multimédia pour la v2 du site de l'Elysée
La Présidence de la République Française a récemment refondu le site web Elysee.fr. Celui-ci comporte des contenus textuels mais également en vidéo. Il a semblé nécessaire d'indexer également les contenus multimédias en plus des textes. Pour cela, l'Elysée a choisi la solution proposée par l'éditeur français Exalead et notamment sa nouvelle technologie Voxalead, issu d'une recherche en collaboration public-privé entre Exalead, Vecsys Research et le CNRS.
Voxalead permet une reconnaissance de termes au sein de vidéos avec un moment où ce mot est prononcé. Du coup, en cas de recherche de ce mot, le moteur de recherche est capable de retrouver les textes le comprenant mais aussi les moments où il est prononcé au sein des vidéos du site. Sur le site web (voir illustration), les vidéos trouvées avec un terme cherché sont accompagnées d'une liste des moments où ce terme est prononcé. L'internaute peut accéder directement au bon moment en cliquant dans la liste. Cette implémentation de Voxalead est une première mondiale en production sur un site destiné au grand public. Le coût du projet n'a pas été communiqué. (...)(29/03/2010 12:41:09)Dépenses SOA : +24% entre 2008 et 2013, selon IDC
« Certains sur le marché prétendent que c'en est fini de la SOA. Rien n'est plus faux », a rectifié Ruediger Spies, vice-président d'IDC Central Europe pour les applications d'entreprise, lors de la conférence « SOA and Beyond » (SOA et au-delà) organisée la semaine dernière à Londres par le cabinet d'études. Pour le consultant, l'intérêt qui se manifeste en ce moment autour du cloud computing constitue notamment un catalyseur pour investir dans les architectures orientées services. Selon lui, entre 2008 et 2013, les dépenses SOA auront augmenté de 24% dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), de 23,2% en Asie/Pacifique et de 24,7% sur le continent américain. C'est cette troisième région qui tirera la croissance, a précisé le consultant d'IDC, en expliquant que l'augmentation serait moindre en Europe où les entreprises disposent d'une meilleure architecture informatique qu'aux Etats-Unis, mieux intégrée.
Les projets SOA exigent de bien comprendre les besoins métiers
Ruediger Spies a rappelé que le succès des architectures orientées services impliquait pour l'entreprise de construire une vision à long terme. « Ce sont des projets dont la durée de vie dépasse celle des ERP, qui courent sur douze ou treize ans », rappelle l'analyste. Il recommande aussi que les architectes SOA définissent une valeur métier qui permette aux opérationnels de comprendre en quoi elles contribuent à améliorer les performances de l'entreprise. « Il s'agit avant tout d'intégration [entre applications]. Le responsable du projet doit comprendre les besoins des métiers. Il ne faut pas choisir un jeune diplômé qui vient juste de sortir de l'école, mais s'appuyer sur quelqu'un qui sera reconnu à la fois par les utilisateurs métiers et par les équipes informatiques », insiste Ruediger Spies.
L'analyste explique aussi qu'un projet SOA correctement défini fournira les bases pour les stratégies de BPM (gestion des processus métiers) qui, selon lui, sont très proches du cloud computing. Ce dernier, estime-t-il, ne constitue qu'une option supplémentaire lorsqu'une entreprise doit choisir une solution informatique ou remplacer ses systèmes en place. Et Ruediger Spies d'insister : si vous avez mis en place convenablement votre architecture orientée services, vous aurez votre feuille de route pour élaborer vos architectures de processus et d'information et la façon dont elles doivent se combiner. »
Oracle explique les vertus de la fusion à ses clients
A l'époque du rapprochement entre HP et Compaq, nombreux étaient les clients des deux sociétés, notamment le groupe Decus, qui s'interrogeaient sur l'abandon ou la continuité de certains programmes ou produits, Tandem et Himalaya. Pour éviter ce piège, Oracle a, quelques semaines après l'approbation de la fusion par la Commission européenne, organisé un événement partenaires et clients, dans les locaux de l'activité France. Le directeur général, Pascal Dumontet, a présenté le travail commun, réalisé depuis avril 2009, date de l'annonce de la fusion avec Sun Microsystems. Si le quitus européen existe, les deux entités françaises sont encore indépendantes juridiquement. La fusion ne devrait être effective qu'au mois de juillet prochain. Ces efforts ont symboliquement transformé, jusqu'à la communication institutionnelle d'Oracle, qui change sa ligne directrice « Software. Hardware. Complete ». Elle rappelle la volonté de fournir des solutions de bout en bout, allant du stockage aux applications. Pascal Dumontet a également insisté sur les investissements dans la R&D qui sont prévus d'ici 2011 à hauteur de 4,3 milliards de dollars dont une grande partie affectée à l'intégration des technologies.
Une combinaison de valeurs
En dehors du discours commercial bien rôdé, les différentes interventions des représentants de Sun et d'Oracle ont démontré l'intégration du meilleur des deux mondes. Sue Oliva, vice-président de Sun Microsystems France souligne que « cette fusion est une suite naturelle de notre partenariat qui existait depuis plusieurs années, elle apporte aujourd'hui des réponses communes tant sur le plan commercial avec un portefeuille complet, mais également un support unique ». Alors quelle en est la traduction ? Sur la partie des équipements, Eric Bézille, ingénieur en chef chez Sun montre que les solutions matérielles vont intégrer des fonctionnalités d'optimisation des applications. Pour ce faire, les supports de stockage Flash, de type SSD devraient de plus en plus intégrer les serveurs (des annonces sont prévues le mois prochain) y compris ceux de volumes comme les x86. Cela doit répondre à la demande de plus en plus croissante de rapidité dans les transactions, mais également dans le traitement des requêtes des bases de données. Sur la partie software, pas d'inquiétude à avoir sur l'avenir de Solaris, le système d'exploitation reste « une clé de voûte » des recherches d'Oracle en gardant la spécificité Open Source et en aidant la communauté Open Solaris dans ses travaux. Solaris 10 et les évolutions d'OpenSolaris doivent arriver prochainement. Sur la partie développement, les récentes déclarations lors de l'EclipseCon démontrent l'implication d'Oracle à poursuivre les travaux sur Java et toutes ses composantes à travers le serveur d'applications Glassfish.
A l'issue des différentes présentations, les partenaires et les clients étaient plutôt rassurés, seules quelques inquiétudes sur les retards dans la fourniture de certains produits persistées, ce qui finalement était plutôt bon signe.
(...)(25/03/2010 17:31:02)EclipseCon 2010 : Oracle veut garder un Java attractif
« La plateforme Java devra rester attractive si elle veut conserver sa place à la tête des langages de programmation », a déclaré Jeet Kaul, vice-président de la division logiciels d'Oracle, lors de la Conférence EclipseCon 2010 (Santa Clara, Californie, 22-25 mars). Le ton était donné. « C'est pour cela que des fonctionnalités comme les closures ont été ajoutées dans la version 7 », a ajouté le responsable d'Oracle. En plus du langage Java, la plateforme de développement inclut une machine virtuelle Java agnostique qui s'adapte sans distinction à tout matériel et système d'exploitation.
Les closures - des blocs de code référençables - rendent l'écriture d'applications plus facile pour la programmation multicoeur. « Il faut aussi renforcer le support des génériques et l'adaptation à d'autres formes de langage », a expliqué Jeet Kaul. Le support multi-langue est également une priorité pour le prochain Kit Java Development 7. « Il faut que nous réussissions à intéresser et à passionner la jeune génération au langage Java, comme je l'ai été moi-même, a confié Jeet Kaul. Je voudrais voir venir à la programmation Java des jeunes arborant des piercings ! », a t-il lancé.
Une nouvelle approche autour de JCP
Maintenant qu'Oracle a définitivement acquis Sun, c'est à lui de prendre les initiatives autour de Java. Les représentants de l'éditeur qui animaient la conférence ont répondu à diverses questions, et exprimé leurs intentions - très mal accueillies - à propos du Java Community Process (JCP), qui vise à transformer les spécifications du Java d'origine. Jeet Kaul et Steve Harris, vice-président d'Oracle, ont dessiné un avenir multiforme pour Java et fixé des objectifs à la communauté, annonçant une nouvelle approche avec le JCP. « Nous avons le sentiment que le JCP et d'une manière générale Java, ont besoin d'avancer plus vite, d'être plus souples, plus flexibles », a déclaré Steve Harris. « Dans la mesure où le JCP a été le principal vecteur pour faire de Java un standard et pour le faire avancer, je pense qu'il a besoin de progresser plus rapidement. » La communauté et la structure autour du JCP doivent « être remodelées et motivées pour y parvenir » et Oracle s'est engagé à le faire, a-t-il ajouté.[[page]]Steve Harris a également tracé les perspectives concernant le serveur d'application GlassFish qu'Oracle a acquis lors du rachat de Sun. « GlassFish apporte à Oracle des développeurs, une méthodologie et une approche du développement et doit être en quelque sorte ajouté à son ADN, » a déclaré le vice-président. Oracle a réservé à GlassFish la seconde place de ses serveurs d'applications, derrière BEA WebLogic. Cela n'a pas empêché James Gosling d'Oracle, directeur de la technologie pour les logiciels clients (et ancien collaborateur de Sun), de faire l'éloge de GlassFish et de le promouvoir comme l'un des rouages clés pour les datacenters.
Les responsables d'Oracle se sont également engagés à soutenir trois environnements de développement distincts : JDeveloper, Eclipse et NetBeans (acquis avec le rachat de Sun). «Nous comprenons que le développement est un peu une affaire de religion, » a déclaré Dennis Leung, vice-président du développement logiciel chez Oracle. «Les gens sont impliqués et très passionnés par les environnements qu'ils utilisent, et nous ne sommes pas ici pour les convertir, » a t-il ajouté, faisant remarquer que « depuis un certain nombre d'années, Oracle avait été le participant le plus actif dans la communauté Eclipse, juste après IBM, lui-même à l'initiative de la fondation.
(...)(25/03/2010 16:51:04)EclipseCon 2010 : Red Hat dope sa plateforme SOA et ses outils de développement
Cette semaine s'est tenue en Californie l'édition 2010 de la conférence EclipseCon, organisée par la fondation Eclipse, du 22 au 25 mars, à Santa Clara. L'équipe middleware de Red Hat y a annoncé l'évolution de sa plateforme JBoss Enterprise SOA. La version 5.0 bénéficie notamment de la mise à jour du bus de services d'entreprise (ESB) et d'un nouveau moteur de règles pouvant être géré par JBoss Enterprise BRMS.
L'éditeur a également fait évoluer son ensemble d'outils JBoss Developer Studio destiné au développement rapide d'applications et de services interactifs. La v.3.0 de cette offre est bâtie sur la dernière version d'Eclipse 3.5 et inclut de nouvelles fonctions pour construire des services d'intégration avancés. Ces outils de développement supportent l'ensemble des plateformes JBoss Enterprise (Application, SOA, Portal, Data Services...).
Red Hat a aussi profité d'EclipseCon 2010 pour annoncer la disponibilité générale de JBoss Enterprise Web Platform. Il s'agit du troisième composant de sa stratégie JBoss Open Choice qui vise à offrir un choix de serveurs d'applications Java adaptés aux différents besoins des entreprises. Cette troisième offre a été conçue pour supporter les applications Java légères, alors que les deux autres déjà disponibles sont respectivement destinées aux applications Java EE hautement transactionnelles (JBoss Enterprise Application Platform) ou, au contraire, aux transactions pouvant se contenter d'un serveur Apache Tomcat (JBoss Enterprise Web Server).
Adobe unifie ses outils Flash pour aider les développeurs
« Avec ce lancement, Adobe souhaite des développements d'applications plus visuelles et plus interactives, ainsi qu'une personnalisation des interfaces utilisateurs » explique Dave Gruber, responsable produit pour la plateforme Flash. Les outils proposés doivent aider les développeurs à imaginer, coder, tester et déboguer plus rapidement.
La plupart des évolutions concernent Flash Builder 4, anciennement connu sous le nom de Flex Builder. « Nous avons changé de nom, car la nouvelle solution englobe plus de fonctionnalités que dans le cadre unique de Flex » souligne le responsable produit et d'ajouter que « les personnes utilisaient déjà Flex Builder pour développer en ActionScript en dehors du cadre Flex ». Les outils supportent le développement en Flash et Flex (version 3 et 4). Flash Builder 4 améliore le codage et le test en assurant une plus grande intégration au sein des logiciels de Creative Suite. Les développeurs pourront travailler sur l'architecture « Spark » pour créer de nouveaux habillages et des compositions à destination des entreprises.
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La version 4 assurera également une interaction avec la prochaine évolution de Flash Catalyst. Côté tarif, l'édition standard de Flash Builder coûte 249 dollars et 699 dollars en version premium. Cette dernière comprend des éléments de tests et une licence pour ColdFusion Builder IDE. Ce produit qui coûte 299 dollars est basé sur Eclipse. Il s'adresse au monde de l'entreprise qui ne disposait auparavant que des outils de Dreamweaver pour réaliser des développements sur la plateforme Coldfusion.
En complément de ces annonces, Adobe propose également la plateforme Flash Service Social à destination des développeurs qui souhaitent intégrer des applications Flash au sein de 14 réseaux sociaux, dont Facebook Connect, MySpace ID, Google, LinkedIn et Sign-In avec Twitter. En disposant d'un codage unique et une interface commune aux différents réseaux, il ne sera plus nécessaire de disposer d'API des différents réseaux sociaux.
Informatica acquiert un spécialiste de la distribution de données
En rachetant l'éditeur 29West, le Californien Informatica s'offre un spécialiste des messageries interapplicatives (message oriented middleware) adaptées aux exigences applicatives des marchés financiers.
Installée à proximité de Chicago, la société acquise dispose aussi de bureaux à New York, Londres et Tokyo. Elle a été fondée en 2002 par Mark Mahowald (photo ci-dessus) avec l'objectif de développer un produit capable d'envoyer et de recevoir des messages à un rythme ultra-rapide. L'équipe disposait déjà d'une expérience de vingt ans dans la distribution de données (data delivery) sur le secteur de la finance, précise le site de l'éditeur. En 2004, 29West a livré le produit Latency Busters Messaging à son premier client et, à l'automne 2006, annoncé l'offre UME (Ultra Messaging for the Enterprise). L'an dernier, la société a entamé un tour du monde pour présenter sa technologie d'intégration de données 'sans latence' (voir le blog "Zero latency tour").
Informatica souligne que les solutions de 29West sont actuellement utilisées pour envoyer et recevoir des millions de messages par seconde en s'appuyant sur les technologies ULLM (ultra-low latency messaging) conçues pour fournir des temps de délivrance des données de l'ordre de la microseconde. Il intègrera ces technologies à sa plateforme d'intégration de données d'entreprise. (...)
Les clubs utilisateurs d'Oracle veulent du concret
L'Aufo, l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, a tenu ce lundi 22 mars sa conférence annuelle, à Paris. Les sujets liés à l'intégration de Sun ne sont pas encore à l'ordre du jour, le club préférant aborder des préoccupations plus immédiates (les impacts de la crise sur les départements IT, les retours d'expérience...) ou revenir sur certaines problématiques propres à l'offre d'Oracle (la dématérialisation dans l'E-Business Suite, le support, AIA, CRM On Demand ou encore, la technologie 11G). Le feu vert donné pour le rachat de Sun ne remonte qu'à deux mois et l'Aufo attend que le rapprochement se concrétise pour en parler. « C'est encore récent, il faut d'abord que l'on nous prouve qu'il y a quelque chose au-delà des annonces », considère Jean-Jacques Camps (photo), DSI d'Air Liquide Ingénierie et président du club. Pour autant, l'Aufo est loin de se désintéresser de la question et l'association n'a pas attendu que l'autorisation de rachat soit accordée par Bruxelles pour essayer de créer un groupe d'utilisateurs Sun ; sans succès encore, mais c'est l'un des objectifs de l'année en cours.
Des groupes Sunopsis, Hyperion et bientôt BEA
En 2010, le club souhaite étendre l'activité de sa communauté. Un groupe BEA va notamment se constituer qui s'ajoutera aux autres groupes déjà créés au sein de l'Aufo pour accueillir les utilisateurs des offres rachetées par Oracle, comme Siebel, Sunopsis ou Hyperion. Seuls les clubs JD Edwards et PeopleSoft gardent une indépendance de fonctionnement tout en s'appuyant sur la même délégation générale. Ils participent notamment à la conférence annuelle. « Nous avons longuement discuté de la fusion de nos trois groupes, mais nous aurions risqué de perdre une partie de l'implication des personnes », explique Jean-Jacques Camps. Favoriser l'échange entre ses membres reste l'une des priorités de l'Aufo, en restant centré sur « la vraie vie et pas forcément sur la dernière version d'un produit ou le PowerPoint sur lequel tout va bien, alors qu'en réalité le spécifique reste souvent obligatoire », rappelle le président de l'association qui insiste sur la totale indépendance de son organisation vis-à-vis de l'éditeur de Redwood Shores.
Photo : Jean-Jacques Camps, président de l'Aufo
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Le club compte 800 personnes représentant une centaine d'entreprises et d'administrations, les deux tiers situées en Ile-de-France, un quart dans les autres régions et le reste hors de France (en Belgique et en Suisse). En 2009, un nouveau groupe a été lancé en Algérie. Le Maroc devrait être le prochain objectif d'extension. « Plus nous serons nombreux, plus fructueux seront les échanges. Du moment que l'on utilise la même langue de travail, que l'on se trouve dans une zone géographique qui n'oblige pas à des déplacements trop longs pour participer aux événements et que l'on se retrouve autour de préoccupations métiers communes », souligne Jean-Jacques Camps.
Des formations pragmatiques
En pratique, les membres se voient proposer une vingtaine de commissions par an sous forme de deux demi-journées thématiques ponctuées de témoignages. « Nous n'évoquons pas les lendemains qui chantent mais les mises en oeuvre qui existent ». Parmi les sujets récurrents : Comment produire un projet international et comment effectuer une montée de version. Parallèlement, des groupes de travail rassemblent des utilisateurs toute l'année autour d'une problématique commune : le CRM dans le secteur pharmaceutique, le secteur public, les systèmes géographiques... Enfin, tous les 3e jeudis du mois, une webconférence propose de découvrir un produit pendant l'heure du déjeuner (récemment, le User Productivity Kit, un logiciel de formation).
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Pour la troisième année, la remise des trophées a constitué le point d'orgue de la conférence annuelle des utilisateurs francophones d'Oracle. « Ils viennent apporter reconnaissance et visibilité aux projets efficaces et astucieux qui ont fait leur preuve depuis trois à six mois », met en avant Jean-Jacques Camps. Sur les douze dossiers finalistes du crû 2010, les quatre retenus l'ont été sur des critères de création de valeur, de mesure du bénéfice pour les utilisateurs, d'innovation et de créativité, a rappelé Françoise Hemery, la présidente du club JD Edwards en les présentant.
Un trophée pour une architecture Oracle RAC 11g Extended
Le Groupe Hospitalier du Havre s'est vu décerner le Prix de la technologie. Avec l'aide de la SSII Digora, il a mis en place une architecture Oracle RAC (Real application cluster) 11g 'étendue', composée de trois clusters (un de six noeuds et deux de deux noeuds), répartis sur deux datacenters et permettant une réplication totale. Chaque serveur dispose de son propre SAN. Cette application à haute disponibilité, en production depuis un an et demi pour traiter le dossier médical du patient, est désormais utilisée aussi par le SAMU.
24 mois pour déployer l'ERP E-Business dans une PME
Le trophée Application a été remis à Altis Semiconductor pour son application de GMAO (gestion de maintenance) transactionnelle et décisionnelle centralisée sur PeopleSoft et intégrée au SI de gestion.
Le Coup de coeur du Jury est allé à Teisseire, pour son déploiement « rapide et pratique » de l'ERP JD Edwards. Enfin, le Grand Trophée d'Oracle est revenu à l'éditeur de logiciels Bodet, une PME de 500 personnes qui, en 2004, alors que son SI reposait sur de nombreux développements spécifiques, a décidé de migrer vers un ERP. L'entreprise a déployé tous les modules de la E-Business Suite en 24 mois.
Chaque année, le lauréat du Grand Trophée est invité à se rendre à la grand'messe d'Oracle, OpenWorld, qui se tient à San Francisco, au Moscone Center. L'édition 2010 se tiendra du 19 au 23 septembre prochain. L'an dernier, le trophée avait été remporté par Webhelp et en 2008, par Soletanche-Bachy (voir ci-dessous son témoignage sur OpenWorld).
(...)(19/03/2010 09:32:00)Après Twitter, Digg abandonne MySQL au profit de Cassandra
L'équipe de développement du site de partage de contenus Digg a arrêté d'utiliser la base de données MySQL. Il emboîte ainsi le pas à Twitter qui vient de prendre une orientation similaire. Dans un billet de blog, John Quinn, le vice-président du développement de Digg explique l'abandon de la base Open Source en faveur d'un environnement 'NoSQL', Cassandra en l'occurrence, en raison des difficultés croissantes à construire une application exigeante en ressources (écriture intensive) sur un volume de données qui grossit rapidement, à l'infini. Digg procède à plusieurs autres changements et refond le code de son application en s'éloignant du modèle Open Source LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP, Python et Perl).
Mais c'est l'abandon de MySQL qui constitue le revirement le plus significatif. « Pour quelqu'un qui, comme moi, a travaillé quasiment exclusivement sur des bases de données relationnelles depuis près de vingt ans, c'est une démarche plutôt audacieuse », concède John Quinn. [[page]]MySQL est passé sous le contrôle d'Oracle, depuis que ce dernier a été autorisé à racheter Sun, ce qui soulève un certain nombre d'inquiétudes. Le créateur de la base Open Source, Michael Widenius, s'en est particulièrement ému, parmi d'autres. Toutefois, cet état de fait n'a pas été mentionné par John Quinn comme un facteur déterminant dans la décision de Digg.
Cassandra, créée par Facebook et versée dans l'Open Source
Le site communautaire a donc jeté son dévolu sur Cassandra, un SGBD distribué, originellement mis au point par Facebook, qui l'a versé dans l'Open Source en 2008, et désormais développé par la communauté Apache. Dès à présent, Digg a redéveloppé la plupart de ses fonctionnalités avec Cassandra, tout en procédant à ses propres améliorations sur la base de données, explique John Quinn. « Digg s'est engagé dans l'utilisation et le développement d'outils Open Source et nous préférons éviter d'investir dans les coûteuses solutions propriétaires capables de supporter de gros volumes.
Cassandra est orientée colonnes et permet de stocker des données relativement structurées. Elle propose un modèle entièrement décentralisé et présente une forte tolérance aux pannes. Les données sont répliquées sur de multiples noeuds et entre les datacenters. Elle est également très flexible, ses capacités de lecture/écriture augmentent linéairement au fur et à mesure de l'ajout de nouveaux serveurs. » Digg se focalise désormais sur la finalisation de sa prochaine version.
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