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(12/04/2010 17:53:10)

Steve Jobs ne veut pas de « sous-applications » sur l'iPhone

Le patron charismatique d'Apple a pris son clavier pour répondre à un développeur de logiciel, concernant le débat sur les changements de la licence du kit de développement d'applications sur iPhone. Ces derniers impliquent notamment l'interdiction faite aux développeurs d'utiliser des applications tierces, autres que Cocoa (langage de programmation en C et C++ spécifique à Apple). Le dirigeant a répondu dans un premier temps qu'il était en phase avec l'analyse d'un bloggeur, John Grubber, qui estime que la politique d'Apple s'explique par une volonté de protection de son modèle en évitant la création de « méta-plate-forme » à disposition de tous les terminaux mobiles. A noter que ce débat intervient aussi alors qu'Adobe présente aujourd'hui sa Creative Suite 5, avec la possibilité d'émuler du Flash sur l'iPhone. Mais avec les limitations dans l'utilisation du SDK de l'OS 4 du smartphone, l'utilisation du compilateur cross plate-forme de cette suite apparaît comme compromise.

Le développeur a poursuivi sa discussion avec Steve Jobs en lui soumettant l'idée que Firefox était un contre-exemple d'une application qui s'adapte sur plusieurs plate-formes mobiles.  Le médiatico-dirigeant s'oppose à cette vision « On a déjà vu ça, au bout du compte, des couches intermédiaires entre la plate-forme et le développeur finissent par produire des standards reposant sur des sous-applications qui entravent les progrès de la plateforme ».

(...)

(12/04/2010 10:54:45)

La fuite des cerveaux de Sun continue

L'initiateur du célèbre langage, Java, quitte le navire Oracle. Il l'a annoncé dans un billet sur son blog, avec une effectivité depuis le 2 avril, sans pour l'instant donner d'indications sur son avenir professionnel. « A la question de savoir pourquoi je pars, il est difficile de répondre, tout ce que je pourrais dire pourrait être mal interprété et avoir des conséquences ». souligne James Gosling.

Ce dernier était ingénieur en chef de l'activité logiciel d'Oracle et auparavant il occupait ce poste chez Sun auprès des développeurs. En 1991, il a été à l'origine d'un projet mené par un petit groupe d'ingénieurs, qui s'appelait Oak, permettant de construire un langage de programmation orienté objet, qui pourrait fonctionner sur une machine virtuelle, acceptant plusieurs applications sur des plateformes multiples. Ce travail a évolué vers Java, qui a accompagné les usages croissants d'Internet notamment, grâce à son intégration au sein du navigateur Netscape.

James Gosling fait suite une vague de plusieurs départs de salariés de Sun, Johnatan Schwartz, CEO et Tim Bray, le co-inventeur du XML Tim Bray, depuis l'approbation de son rachat par Oracle,. Il y a moins d'un mois, Gosling avait exhorté Oracle de l'importance de Java lors du Java Symposium à Las Vegas « Oracle doit mener beaucoup d'efforts pour maintenir Java aussi fort au sein de son écosystème », mais dans le même temps, il s'était déclaré très inquiet de la politisation croissante de Java Community Process.

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(12/04/2010 10:09:25)

Un évangéliste d'Adobe apostrophe vertement Apple

En réponse à une modification des conditions d'octroi de licences pour les développeurs créant des applications pour la version 4.0 de l'iPhone, un évangéliste technologique de l'éditeur Adobe Systems a proposé à Apple d'effectuer un acte anatomiquement impossible. "Go screw yourself" (Allez-vous faire f*** par vous-même), écrit Lee Brimelow, un évangéliste pour la plate-forme Adobe, sur son site web personnel, le FlashBlog. Ce commentaire très cru est la dernière salve dans une escalade médiatique et judiciaire entre Apple et Adobe.

Cette semaine, Apple a en effet changé certains éléments de sa plateforme de développement SDK pour iPhone OS de telle sorte que les développeurs ne peuvent pas présenter des programmes issus de compilateurs multi-plateformes. C'est à dire des outils permettant de compiler un programme qui fonctionne soit sur l'iPhone, soit sous Android ou sur toute autre OS, sans avoir à effectuer de changement.

Or, comme prévu, Adobe prévoit d'introduire un tel compilateur multi-plateformes avec la version 5 de ses logiciels Creative Suite pour la création de contenu, qui doit sortir lundi.  Les observateurs ont souligné que la décision d'Apple aura une incidence non seulement sur Adobe, mais également sur tous les fabricants de compilateurs multi-plateformes. Mais cette décision intervient après qu'Apple ait refusé l'intégration du Flash Player d'Adobe sur son iPhone et son iPad, et que Steve Jobs ait conseillé aux développeurs Web d'utiliser HTML5 à la place.

Photo : Lee Brimelow, un évangéliste pour la plate-forme Adobe (D.R.)

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Dans un document déposé vendredi dernier auprès de la commission de régulation des opérations de bourse américaine, la SEC (Securities and Exchange Commission), Adobe a identifié le refus d'Apple d'autoriser Flash sur ses appareils comme un facteur de risque pour ses activités qui pourrait orienter les utilisateurs vers "d'autres technologies." La réponse officielle d'Adobe à ces conditions de licence avait été jusqu'ici mesurée. Une porte-parole avait simplement envoyé un communiqué par e-mail: « Nous sommes au courant des nouvelles conditions du SDK d'Apple. Nous continuons de développer notre technologie pour l'OS de l'iPhone, que nous prévoyons de faire débuter avec Flash CS5 ».

Lee Brimelow, cependant, ne cache pas son mépris. La démarche d'Apple « est un mouvement qui n'a pas d'autre défense rationnelle que la volonté de contrôle tyrannique sur les développeurs et plus important encore, d'utiliser les développeurs comme des pions dans leur croisade contre Adobe », écrit-il. Le blog de Lee Brimelow présente une note indiquant que les opinions exprimées sont les siennes et non pas celles d'Adobe. De fait,  c'est Lee Brimelow et non Adobe qui est propriétaire de Flashblog.com.  Adobe, évidemment, était au moins au courant de ce blog. Une version antérieure du texte de Lee Brimelow a apparemment déclaré que « Ce qui est clair, c'est que Apple a agi afin d'impacter les ventes de CS5 ».

Le blog de Lee Brimelow se referme avec un dernier coup de pied : « Les commentaires sont bloqués car je ne suis pas intéressé par recevoir les spams des robots de Cupertino."  Adobe a confirmé que Lee Brimelow travaille bien pour Adobe.

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(09/04/2010 12:31:19)

Oracle précisera sa stratégie pour MySQL le 13 avril

Les utilisateurs de MySQL devraient bientôt obtenir des précisions sur la feuille de route programmée par Oracle pour la base de données Open Source. Mardi matin, la conférence O'Reilly MySQL, qui se déroule à Santa Clara du 12 au 15 avril, a prévu une intervention d'Edward Screven (photo), architecte en chef de l'éditeur et responsable des activités Open Source, ces dernières englobant aussi Unbreakable Linux, Open Office, les outils de virtualisation (VirtualBox notamment), ou encore InnoDB et Berkeley DB. « Nous avons hâte de présenter nos projets concernant MySQL et d'apporter à la communauté de développeurs une vision plus détaillée des évolutions auxquelles elle peut s'attendre dès à présent et à plus long terme », a indiqué dans un communiqué diffusé hier ce vétéran d'Oracle. Collaborateur de la société depuis 1986, il rend directement compte à Larry Ellison, le PDG fondateur.

Monty Widenius présente MariaDB dans la foulée

MySQL constitue un axe stratégique pour Oracle, a encore rappelé Edward Screven. L'éditeur a programmé sur les prochaines semaines deux forums à l'attention des utilisateurs de MySQL. Le premier se tiendra en Europe, à Amsterdam, le 6 mai. Le suivant aura lieu le 3 juin au siège même d'Oracle, c'est-à-dire à Redwood Shores (Californie).

Depuis qu'Oracle a annoncé son intention de racheter Sun, qui détenait MySQL, les voix des défenseurs de la base de données Open Source se sont immédiatement élevées. Nombre d'entre eux, aux rangs desquels Michael Widenius (créateur finlandais du SGBD), ont manifesté leur inquiétude de voir la société de Larry Ellison étouffer le développement du produit afin de protéger sa base propriétaire à laquelle MySQL fait de l'ombre. C'est même pour cette raison précise que l'autorisation de racheter Sun a mis tant de temps à être accordée par la Commission Européenne.[[page]]En décembre, Oracle a établi et diffusé une liste d'engagements autour de la base de données Open Source. Parmi ceux-ci figuraient en particulier la promesse de lui conserver sa diffusion sous licence GPL (General Public License) et de ne pas obliger les clients à souscrire le support auprès d'Oracle en cas d'achat d'une licence commerciale de MySQL. L'éditeur de Redwood Shores a aussi garanti qu'il allait doper les dépenses de recherche et développement sur le produit.

Malgré cela, des interrogations demeurent sur la façon dont Oracle va se comporter à long terme et nul doute que les propos d'Edward Screven vont être écoutés avec une certaine attention mardi prochain à Santa Clara.

A noter que le lendemain matin, ce sera au tour de Michael Widenius, de Monty Program Ab, d'intervenir pour présenter l'état d'avancement de sa nouvelle base de données, MariaDB, clone de MySQL. Pour décrire son projet, lors d'un entretien avec LeMondeInformatique.fr l'an dernier, 'Monty' avait indiqué qu'il prévoyait de proposer « la même base, avec plus de fonctions et moins de bugs ».

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(08/04/2010 16:06:10)

Systèmes décisionnels intégrés : IBM renchérit sur Oracle Exadata

IBM vient de présenter plusieurs offres packagées associant intimement matériel et logiciel pour accélérer l'analyse de très importants volumes de données. Certaines de ces solutions reposent sur sa technologie DB2 pureScale dévoilée en octobre dernier. Destinée à ses systèmes Power, celle-ci optimise le traitement de bases très volumineuses gérées sur une combinaison de serveurs et systèmes de stockage reliés en grille, en limitant au maximum la dégradation des performances.

Les solutions présentées hier par IBM sont destinées aux applications d'entrepôt de données, mais aussi aux systèmes transactionnels. Elles viennent concurrencer directement les gammes Exadata d'Oracle. Ces dernières combinent elles-aussi matériel et logiciel en s'appuyant sur une architecture massivement parallèle de serveurs de bases de données et de stockage logés dans une armoire rack. La première version d'Exadata, annoncée en 2008, reposait sur du matériel HP et concurrençait les appliances de datawarehouse du marché (celles de Teradata, par exemple) ; la deuxième version, sur serveurs 'maison' Sun, vise aussi les applications de production.

Réduction de l'espace de stockage, recours aux SSD

Les annonces d'IBM ont porté d'une part sur pureScale Application System, associée aux environnements Power7 et aux serveurs d'application WebSphere, et d'autre part, sur la plateforme intégrée Smart Analytics Systems. Cette dernière peut être livrée sur des serveurs et systèmes de stockage IBM en environnement x86, mais elle est aussi disponible sur les mainframes System z. Chaque combinaison matériel/logiciel (ou 'appliance') est fortement intégrée à tous les niveaux, du processeur aux serveurs et aux systèmes de stockage, insiste IBM. Outre la rapidité d'analyse obtenue sur les données, notamment pour des applications de gestion des risques ou de mise à jour d'opportunités, Big Blue pointe la réduction de l'espace de stockage. Celle-ci peut aller jusqu'à 80%, en recourant à des algorithmes de forte compression des données.[[page]]L'offre pureScale vient répondre à des besoins transactionnels. Elle pourra être utilisée, par exemple, pour gérer les réseaux électriques 'intelligents' (smart grid).
En revanche, les solutions s'appuyant sur Smart Analytics sont plutôt destinées à des applications décisionnelles portant sur des données structurées et non structurées. Elles intègrent les solutions de Business Intelligence de Cognos et le logiciel de datawarehouse InfoSphere.
A noter qu'une option de stockage sur disque SSD est proposée pour augmenter encore les performances des systèmes (Oracle aussi fournit cette option sur Exadata, avec la technologie FlashFire de Sun).

IBM finance la migration des revendeurs de Sun

Pour vendre ces produits, IBM aimerait bien s'attacher les compétences des partenaires de Sun Microsystems (désormais racheté par Oracle). Pour soutenir leur démarche de migration vers ses configurations, IBM actionne le levier financier. En recourant à sa division Global Financing, il prévoit de dégager jusqu'à 500 millions de dollars en facilités de crédit pour aider les revendeurs de Sun à rejoindre ses rangs. Selon lui, plus d'une centaine d'entre eux aurait déjà étendu ou démarré un partenariat en s'appuyant sur ce financement.

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(08/04/2010 14:42:48)

Le W3C dresse un rapport d'étape sur HTML 5

« La patience est une vertu qui s'acquiert avec de la patience », tel pourrait-être le credo du W3C (World Wide Web), consortium réunissant 329 membres pour construire  l'Internet de demain. En effet, Philippe le Hégaret, directeur du domaine interaction auprès de l'organisation, a présenté l'état d'avancement de HTML5. Cette plate-forme sur laquelle les navigateurs Internet (IE, Firefox, Safari ou Opera) vont pouvoir déployer de futures applications et des expériences utilisateurs plus innovantes, a été initiée  au début des années 2000 par Ian Hickson, fondateur d'Opera.  Après plusieurs années de travail, la plupart des éditeurs ont franchi le pas, comme Microsoft, lors de sa conférence MIX 2010 qui a approuvé l'adoption de la plate-forme au sein de Internet Explorer 9.

Si HTML 5 commence à faire parler de lui, il existe autour de lui un écosystème d'API, de code dédié et complexe. Ainsi, les feuilles de style, au format CSS se déclinent, sur les fonds d'écran, les requêtes médias, le choix des couleurs. Et les débats peuvent vite aller dans le détail, un groupe de travail s'occupe par exemple, uniquement des polices de caractères, avec comme idée d'obtenir une interopérabilité des polices sur l'ensemble des navigateurs. Pour la petite histoire, le format WoFF a été retenu, issu de la fondation Mozilla, face aux préconisations de Microsoft qui poussait les polices True Type. Mais la grande avancée de HTML 5 réside dans la balise « vidéo », qui permet d'intégrer au sein d'une page web, un lecteur vidéo, sans avoir besoin d'installer un plug-in, comme Flash par exemple. En complément de cette avancée, des fonctionnalités supplémentaires pourront être intégrées comme la rotation de la vidéo ou des outils de retouches d'images directement dans le navigateur.

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Un travail cross-media et de longue haleine

Ces travaux dépassent le cadre du simple desktop pour se déplacer vers les smartphones, avec un débat stratégique, « faut-il avoir un modèle de type App Store ou développer des applications web ? » s'interroge Dominique Hazaël-Massieux, spécialiste des initiatives Web Mobile au W3C. Sur le dernier point, le W3C travaille sur la standardisation d'API autour de la géolocalisation, de la messagerie (MMS, SMS), du calendrier, etc.

Finalement tout est bien, dans le meilleur des mondes, mais Philippe le Hégaret modère cet enthousiasme « toutes ces technologies arriveront définitivement dans 5 à 7 ans, car aujourd'hui les navigateurs sont trop vieux pour les supporter. Il existe encore beaucoup de gens qui utilisent IE6, et l'adoption d'IE9 ne se fera pas avant quelques années ». Outre le problème du nécessaire consensus au sein des groupes de travail, « nous avons un gros travail à réaliser sur les outils de tests des différents éléments, pour améliorer, affiner et produire les spécifications » souligne le responsable du W3C. Et les regards sont déjà tournés vers HTML 6, avec des travaux sur la gestion de la 3D, l'intégration du web au sein de la télévision, etc, le consortium a donc encore beaucoup de travail devant lui.

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(06/04/2010 15:38:35)

L'iPhone OS 4.0 dévoilé cette semaine

Les rumeurs d'un nouvel OS pour l'iPhone ont commencé à se répandre dès le début janvier. Elles étaient accompagnées par celles de la sortie d'un nouvel iPhone dont le lancement avait été lié à l'événement du 27 janvier. Mais à cette date, Apple n'avait fait aucune annonce de sortie d'un nouvel OS pour son téléphone. La dernière mise à jour majeure de l'OS de l'iPhone date de mars 2009 quand Apple avait montré en avant-première la version 3.0, qu'elle a finalement livrée en juin de l'année dernière. Le système comprenait plus de 100 nouvelles fonctionnalités, y compris le couper-coller, le mode paysage pour les applications importantes, le push, le peer-to-peer pour jouer à plusieurs en Bluetooth, la messagerie multimédia (MMS), et la possibilité d'enregistrer des vidéos et des mémos vocaux.

«  Les utilisateurs attendent sans doute de la version 4.0 de nouvelles caractéristiques, » a déclaré Jack Gold, analyste principal chez J. Gold Associates. « Mais, la fonctionnalité clé pourrait bien être la capacité à gérer le multitâche, » a t-il dit. « L'iPhone possède déjà certaines fonctions multitâches, mais limitées à des applications comme l'e mail (ou l'iPod ndlr), » a expliqué Jack J. Gold. « Or les utilisateurs veulent « du vrai » multitâche, qui permet de faire tourner plusieurs applications en même temps, » a t-il ajouté. Carl Howe, directeur de recherche chez IDC a confirmé que les utilisateurs attendaient plus de capacités multitâches sur des appareils comme l'iPhone, soulignant que « le fait d'exécuter plusieurs applications en même temps présente l'inconvénient de consommer plus d'énergie. »

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Selon Carl Howe d'IDC, « Apple cherche également à intégrer l'affichage de publicités dans certaines applications. » Cela lui permettrait de contracter directement avec les annonceurs et de capter une part de leurs recettes publicitaires. A cet effet, il rappelle que l'entreprise a récemment acquis Quattro Wireless, une société de service tournée vers la publicité, la prospection et l'analyse. Selon une information parue sur le blog du site IPWatchdog.com, lui même géré par une société de conseil en matière de brevets, Apple chercherait aussi à acquérir le brevet d'une application à intégrer au système d'exploitation pour délivrer de la publicité ciblée.

« Certaines fonctionnalités de l'iPad, comme les capacités de lecture de textes au format électronique, pourraient faire leur apparition dans cette mise à jour, » estime Carl Howe. « Les programmes de l'OS de l'iPhone ont peut-être aussi été remodelés de manière à fonctionner avec la puce A4 d'Apple, processeur sur laquelle tourne l'iPad, » a-t-il déclaré. Selon Jack Gold, « l'autre point important serait l'arrivée de fonctionnalités qui mettent le système de l'iPhone plus en accord avec les besoins de l'entreprise. » Le système d'exploitation de l'iPhone doit être plus sûr et plus facile à gérer, et offrir un accès plus ouverts à d'autres logiciels. Aujourd'hui, pour acheter ou réaliser des mises à jour, les utilisateurs sont liés à l'App Store d'Apple. Un système plus indépendant permettrait aux administrateurs système d'ajouter ou de mettre à jour eux-mêmes leurs logiciels en se connectant directement aux périphériques concernés.

« Apple pourrait surprendre le marché en ajoutant Flash à sa plateforme pour regarder des vidéos sur Internet, » a ajouté Jack Gold. Certains utilisateurs se sont déjà plaints de l'absence de support du Flash sur l'iPad, qualifiant ce défaut d'inconvénient majeur. « Apple repose essentiellement sur le HTML5, le futur standard en matière de code balisé pour le Web, ce qui limite la nécessité de disposer de plateformes vidéo propriétaires comme Flash d'Adobe ou Silverlight de Microsoft. Toutefois, le HTML5 est encore en développement. C'est pourquoi Apple pourrait envisager d'intégrer Flash à l'OS 4.0, » a indiqué Jack Gold. Enfin, « Apple pourrait également arriver avec des améliorations cosmétiques dans l'interface utilisateur, proposer une expérience tactile renforcée et davantage de fonctions multimédias, » ont conclus les deux analystes.

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(31/03/2010 14:51:39)

L'USF prépare un livre blanc sur l'outil SAP Solution Manager

Pour son séminaire de printemps, l'USF, club des utilisateurs SAP francophones, a choisi de revenir sur la problématique du changement, la semaine dernière à Paris. Changement nécessaire, mais souvent subi ou imposé. « C'est une assez vieille thématique, a reconnu Jean Leroux, président de l'USF. Nous la revisitons en tenant compte de l'impact des réseaux sociaux dans l'entreprise. Il y a derrière les technologies qui évoluent des hommes et des femmes qui représentent le capital humain de l'entreprise et qu'il faut accompagner dans ces bouleversements. » Pour en parler, le club avait convié plusieurs experts (voir encadré) qui se sont attaché à mettre en perspective la logique d'intérêt collectif du travail collaboratif.

Ce fut aussi l'occasion d'une première apparition publique pour Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France, qui vient de succéder à Pascal Rialland. Si Jean Leroux a apprécié que le nouveau patron français ait réservé cette primeur à ses utilisateurs, la démarche est somme toute logique. Au plus haut niveau, l'équipe de direction de SAP revient en effet sans cesse, depuis le début de l'année, sur la nécessité de retrouver la confiance des clients. Nicolas Sekkaki a donc réitéré la volonté d'être à leurs côtés et de redévelopper un 'capital sympathie'. « L'USF est un formidable forum d'échange pour comprendre vos besoins et où vous voulez aller ».

L'USF s'emploie à maîtriser Solution Manager

A l'instar des deux co-PDG de SAP nommés début février, le DG français a lui aussi mis l'accent sur la capacité à délivrer des produits innovants et sur la co-innovation avec les clients. Cette dernière fait apparaître de nouveaux usages à créer, notamment autour de la business intelligence et des réseaux sociaux. SAP n'est plus uniquement synonyme d'ERP, a rappelé Nicolas Sekkaki : « ERP, BI et données sont absolument complémentaires ». Le dirigeant veut aussi se concentrer en interne sur ses collaborateurs « pour qu'ils comprennent le sens de la transformation de SAP ». En février dernier, Hasso Plattner, co-fondateur de la société, avait à ce sujet évoqué le mal-être des équipes révélé par une enquête de satisfaction interne, en particulier en Allemagne. Il avait alors souhaité refaire de SAP une 'entreprise heureuse'.

Dans un point d'étape sur les travaux en cours à l'USF, Jean Leroux a annoncé les prochains livres blancs. Le premier porte sur la BI, avec l'objectif de décrypter la stratégie et la feuille de route de BusinessObjects. Le président du club a également salué le groupe de travail sur la formation et son livre blanc sur les bonnes pratiques. Un troisième document sortira à la fin de l'année sur le Secteur Public. Enfin, l'équipe préparant le livre blanc sur Solution Manager, l'outil de suivi des applications SAP, est venue présenter aux adhérents l'avancée de ses travaux. Ceux-ci s'appuient en partie sur les retours d'un questionnaire soumis aux utilisateurs (jusqu'au 23 avril 2010). Le livre blanc est réalisé en collaboration avec Logica et en lien avec l'éditeur pour les questions techniques. « SAP nous fournit des intervenants de grande qualité », estime le groupe de travail qui, en revanche, n'oublie pas de rappeler que l'utilisation de Solution Manager (outils de déploiement et de gestion des applications) a été imposée aux utilisateurs : « vous l'installez ou bien vous n'avez pas la clé de licence ». « C'est le changement par décrêt », a lancé une adhérente depuis la salle, faisant référence à l'une des présentations d'experts de la matinée.

Illustration, Jean Leroux, président de l'USF, D.R.

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« Nous avons besoin de vous pour ce livre blanc sur lequel nous avons adopté un mode projet, a expliqué Eric Brehm, responsable du groupe de travail sur Solution Manager. De nouvelles fonctions arrivent dans 'SolMan' à un rythme effréné, l'objectif est d'évaluer l'apport de valeur pour l'entreprise, les moyens nécessaires, le niveau de complexité et de maturité. Nous souhaitons aussi présenter des retours d'expérience et proposer quelques scénarios de mise en oeuvre. Et puis, essayer de comprendre les services de l'Enterprise Support [le contrat de maintenance avancée], dont certains sont liés à Solution Manager. »

Un outil d'analyse du réseau social pour l'USF

Un peu plus tôt dans la matinée, Jean Leroux a montré comment le club utilisateurs pouvait lui-même tirer parti de la dynamique des réseaux sociaux. L'USF a posé les premières pierres d'un outil qu'il aimerait mettre à la disposition de ses adhérents à l'automne prochain, à l'occasion de sa convention annuelle. Il a commencé à mettre en place, sur son site web, l'application SNA (Social network analyser), développée par le centre d'innovation de SAP BusinessObjects.
Exemple d'écran de l'application Social Network Analyzer
Celle-ci fait apparaître les liens et les échanges établis au sein d'une communauté. Déjà déployée en interne par l'éditeur allemand, elle a aussi été retenue dans le cadre d'un projet mené par la Ville d'Antibes. Depuis plusieurs mois, il est possible de télécharger librement ce logiciel (sur http://sna-demo.ondemand.com/), encore sous forme de prototype, pour en découvrir les fonctions et imaginer des mises en oeuvre concrètes.

Sur le Printemps de l'USF, Jean Leroux a présenté trois cas d'usage appliqués aux données du club, ce dernier regroupant 2 348 membres représentant 411 sociétés. Des fonctions de BI permettent d'abord d'explorer les commissions à la recherche d'adhérents spécialisés sur un secteur d'activité. Utilisé comme un moteur de recherche, l'outil peut aussi servir à récupérer des informations sur un thème précis (par exemple, les montées de version). Enfin, Jean Leroux a illustré l'aspect réseau social de SNA. « Cela devrait nous permettre de tirer profit des technologies au service d'une communauté, a conclu le président en soulignant que « sans la co-innovation » [chère à SAP], le club n'aurait pas pu démarrer ce projet (réalisé, précise-t-il, par un étudiant effectuant son stage Epita). (...)

(31/03/2010 11:03:51)

Un pilotage des coûts RH plus fin chez Bolloré Logistics

A l'invitation de l'éditeur Information Builders, Christophe Lebrun, Reporting Manager chez Bolloré Logistics et Florence Decatra, responsable applicatifs ressources humaines, ont présenté jeudi 25 mars leur projet Rhea de pilotage des coûts liés aux ressources humaines au sein de leur entreprise. Bolloré Logistics est un spécialiste du commissionnement de transport, de la manutention portuaire, du stockage et de la distribution présent dans 90 pays et générant 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires. 60% de ses coûts sont liés aux ressources humaines, d'où l'importance de les piloter.

Le projet Rhea a été co-piloté par la DRH et la DAF et a suivi la création, fin 2008, d'un poste de contrôleur de gestion sociale, issu du contrôle de gestion mais ayant une dimension ressources humaines. Pour la DAF, il s'agissait de « comprendre la facture des frais de personnel » en y intégrant les factures d'intérim, la masse salariale pure, les avantages en nature, certains retraitements comptables, etc. Ainsi, la rentabilité de l'entreprise pouvait être mieux suivie et les différentes entités rendues capables de se benchmarker. La DRH avait, elle, besoin de pouvoir piloter la politique de rémunération, d'embauche, de négociations collectives... Enfin, les directions opérationnelles devait disposer d'un outil pour maîtriser l'un des « leviers essentiels de leur performance ».

Bien entendu, il existait un pilotage avant le projet Rhea mais les données étaient peu partagées et très hétérogènes. La définition même du terme « effectif » ne renvoyait pas au même concept selon l'interlocuteur. L'essentiel du pilotage se faisait au travail d'extraction et de retraitements de la paye gérée sous HRAccess. Or la paye est une source de données incomplète, la facture des intérimaires n'y figurant pas par exemple. Le projet a donc consisté a compléter les extractions pures de la paye par des extractions issus d'autres logiciels de gestion. La gestion des extractions se fait en mode batch mensuel. Les masses concernées étant considérables, l'objectif était de disposer des éléments en J+6. Les premiers éléments ont été mis en oeuvre début 2009 et Rhea dispose à ce jour de 80 utilisateurs en France, contre 300 dans le monde au terme du déploiement.

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La multiplicité des sources de données imposait de d'abord mettre en oeuvre un outil d'intégration. En l'occurrence, Bolloré Logistics disposait de Microsoft SQL Server et de l'outil d'ETL SSIS intégré. C'est donc sous cet outil que la base de données de consolidation a été mise en place. La couche décisionnelle a été l'objet d'une mise en concurrence approfondie entre Webfocus de Information Builders et Business Object de SAP. Techniquement, aucun critère discriminant n'a pu être réellement relevé. Webfocus était handicapé par l'absence de compétences internes suffisantes chez Bolloré sur ce produit. Malgré tout, il a été choisi parce qu'il était capable de gérer le mode déconnecté, la saisie manuelle de données complémentaires, qu'il disposait d'un cube OLAP intégré et, surtout, que son éditeur pouvait aussi être son intégrateur. Ainsi, il a été possible de faire développer un panneau d'administration utilisable par le contrôle de gestion et la DRH pour 95% des opérations d'administration, celles qu'elles étaient en mesure de réaliser sans intervention de la DSI.

Le projet Rhea permet de traiter des masses mais aussi de descendre jusqu'à l'individu (en fonction des droits de chaque opérateur). Pour l'heure, le projet permet de réaliser des analyses d'effets par type d'évènement (évolutions réglementaires, gestion des ressources...). A terme, il permettra d'analyser les effets reports d'une décision prise à un moment donné et les écarts entre le prévu et le réalisé.

Les analyses portent bien sûr sur la productivité mais aussi sur l'absentéisme, les frais d'intérim, les heures supplémentaires, les accidents du travail (gravité, fréquence, localisation...), les salaires (et les augmentations collectives comme individuelles)... Ces analyses ont lieu en euros et/ou en équivalents temps plein, avec les redressements adéquats (par exemple, répartition du treizième mois). D'autres analyses sont également envisagées ultérieurement. (...)

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