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(02/12/2009 13:53:42)

Google conseille aux développeurs de privilégier HTML 5 à Gears

Avec la prise en compte du mode hors ligne dans HTML 5, un plug-in comme Gears devient superfétatoire. C'est le message qu'a fait passer un responsable de Google aux développeurs, sur une liste de discussion, l'été dernier, et qui apparaît aujourd'hui au grand jour avec un article du Los Angeles Times, citant un porte-parole de Google sur le sujet : « Nous sommes heureux de voir que tant de technologies de Gears, dont le support du mode déconnecté et les API de géolocalisation, sont incorporées dans les spécifications de HTML 5 en tant que standard ouvert, supporté par tous les navigateurs. Nous considérons cela logique que les développeurs cherchent désormais à inclure ces fonctionnalités dans leurs sites Web. » Lancé en mai 2007, Gears fournissait un moyen de rendre les applications de Google persistantes sur le poste de travail. Les applications bureautiques en ligne (Google Docs) et le webmail (Gmail) en ont rapidement bénéficié, permettant aux utilisateurs de profiter d'un certain nombre des fonctions en mode déconnecté. Les premiers éléments sur la nouvelle version de HTML n'ont filtré, de leur côté, que début 2008, et le langage ne devrait pas être finalisé avant le courant de l'année prochaine. Une approche standard ouvrant tous les mobiles aux services Google En juillet dernier, Mike Pinkerton, un responsable technique de Chromium (projet Open Source de Google à la base de Chrome OS), répondait à un développeur souhaitant utiliser Gears sur MacOS que cela n'était pas possible, et ne le serait pas : « Nous ne supportons pas Gears sur Mac, au profit des extensions HTML5. » Toutefois, même si Google et Mozilla ont commencé à supporter des éléments de la nouvelle version de HTML dans leurs navigateurs, s'appuyer dessus aujourd'hui pour une application grand public est impensable (Google y recourt en revanche pour Google Wave, sa plateforme de communication en bêta). Le porte-parole de Google a donc pris soin de préciser au LA Times : « Nous continuerons de supporter Gears de façon à ne pas casser les sites l'utilisant. Mais nous nous attendons à ce que, à l'avenir, les développeurs recourent à HTML5 pour ces fonctions, dans la mesure où il s'agira d'une approche standardisée, disponible dans tous les navigateurs. » Google n'aura plus ainsi à supporter différentes plateformes pour son plug-in, et cela lui permet de faire pression sur Microsoft (qui tarde à prendre en compte les nouvelles spécifications dans Internet Explorer). De même, si les navigateurs pour mobiles respectent HTML5 et permettent de faire ce que seul Gears permettait, Google sera ainsi en bien meilleure posture pour proposer ses services en ligne sur tous les smartphones - notamment les iPhone - et pas seulement sur les mobiles Android. (...)

(01/12/2009 12:27:20)

IBM rachète Guardium et sa technologie de surveillance des bases de données

IBM vient de racheter Guardium, un éditeur du Massachusetts qui a développé une technologie de surveillance en temps réel de l'activité de bases de données, utilisée pour des applications de détection de fraudes ou d'attaques. La société, dirigée par Ram Metser, emploie 150 personnes et gère 400 clients. Adrian Lane, un analyste du cabinet Securosis, rappelle que cela fait plus d'un an que Guardium et son concurrent Imperva faisaient l'objet de rumeurs d'acquisition. « Guardium est l'une des rares sociétés à avoir conservé une solution de contrôle pour mainframe, ce qui constitue un prérequis pour la base de clients d'IBM », explique-t-il dans un billet posté hier sur son blog. Si l'acquisition de ces fonctionnalités complète de façon intéressante les produits de sécurité d'IBM, l'analyste pense en revanche que leur intégration pourrait ne pas être si facile. Les logiciels acquis supportent un large éventail de bases de données et, selon Arvind Krishna, directeur de la division Information Management, IBM ne prévoit pas de réduire la diversité de cette offre, compte tenu de l'hétérogénéité des environnements informatiques utilisés par ses clients. Adrian Lane, de Securosis, pense que d'autres acquisitions de cet ordre pourraient s'effectuer dans les six mois. Il juge que des acteurs tels que EMC, McAfee, Oracle ou Symantec pourraient s'intéresser aux spécialistes restant sur le marché. (...)

(30/11/2009 13:18:18)

Les développeurs vétérans de Microsoft préfèrent les méthodes de la vieille école

Pour l'éditeur de Visual Basic et de Visual Studio, la blague peut paraître un peu amère, mais les propres développeurs vétérans de Microsoft s'accordent pour plébisciter les bonnes vieilles méthodes. Une table ronde réunissant plusieurs grandes figures de l'éditeur lors de la dernière conférence développeurs de Microsoft à Los Angeles, censée être consacrée au futur du développement, a ainsi montré l'attachement des programmeurs aux fondamentaux, loin des environnements graphiques et autres outils d'aide à la productivité. « Je me battrais si vous essayiez de m'enlever mon éditeur de texte », a par exemple affirmé Don Box, ingénieur ayant participé à nombre d'importants travaux, comme COM, Soap, Windows Communication Foundation, ou encore Oslo aujourd'hui. « Les gens veulent-ils des outils visuels ? J'imagine que oui. Mais si vous avez appris à programmer comme moi, c'était en mode texte, et je crois que nous perdons cela à nos dépens. » Jeffrey Snover, créateur des outils de script PowerShell pour Windows, lui a fait écho : « Les environnements de programmation graphiques sont utilisables quand ils n'ont pas d'utilité, mais inutilisables lorsqu'ils seraient utiles. Quand il y a 5 choses sur l'écran, ça pourrait très bien être fait en texte. Mais quand il y a 500 choses, [la programmation visuelle] devient complètement inutilisable. On zoome, on dézoome, et on perd tout le contexte. » Bien sûr, ces vétérans reconnaissent aussi des qualités aux environnements graphiques, comme la simplicité d'apprentissage ou la productivité accrue des développeurs. Mais cela rend aussi plus simple de se fourvoyer, selon Butler Lampson (en photo), ingénieur de Microsoft Research, récipiendaire en 1992 du prix Turing de l'Association for Computing Machinery, pour sa contribution à la science informatique (membre fondateur du Xerox Parc, Butler Lampson a travaillé sur les premiers PC, imprimantes laser, réseaux Ethernet... et inventé plusieurs langages, dont Euclid). L'ingénieur cite ainsi en exemple la modélisation permise par la notation graphique UML : « Personne ne peut jamais vous dire ce que signifie tel diagramme UML. » Bientôt une interface pour écrire du code en dansant ? UML est pourtant au coeur de la prochaine version de l'environnement de développement de Microsoft, Visual Studio 2010 ; c'est grâce à ce langage que développeurs et architectes peuvent communiquer. De même, les langages de développement de Microsoft reposent maintenant sur le principe du 'code managé', les propriétés de base étant gérées par la plateforme CLR (Common language runtime). C'est normalement un gage de meilleure productivité et de davantage de sécurité. « Cela permet aux développeurs d'aller au-delà de leurs compétences, admet Jeffrey Snover. Le code managé, c'est un peu comme l'ABS sur les voitures. Avant, il fallait savoir rouler sur la glace, sinon c'était mort. Aujourd'hui, vous n'avez plus besoin de pomper sur les freins. » En plaisantant, l'ingénieur a estimé que la programmation devenait quelque chose de si abstrait que, bientôt, les développeurs pourraient utiliser les capteurs de mouvement que Microsoft conçoit dans le cadre de son projet Natal (pour sa console de salon Xbox) pour « écrire du code en dansant ». Néanmoins, l'écriture de code « à l'ancienne » pourrait bien revenir avec l'avènement du multicoeur et les limites de la loi de Moore. Pour Herb Sutter, responsable C++/CLI de Microsoft, le besoin d'optimisation contraindra à revenir à de la programmation de bas niveau, la piste de l'augmentation de fréquence des processeurs s'épuisant sérieusement. « On tiendra encore peut-être 5 ou 10 ans [avec la loi de Moore], mais l'optimisation va redevenir très, très sexy, quand on s'apercevra combien l'abstraction nous coûte cher. » De même, le domaine de la programmation parallèle pour les systèmes multicoeurs et hybrides n'en est qu'à ses balbutiements. Pour Burton Smith, expert en programmation parallèle de Microsoft, cela devrait requérir des compétences « à l'ancienne » pendant quelque temps : « A cause de notre habitude de la programmation séquentielle, on en sera encore à se réinventer [dans la programmation parallèle] d'ici une douzaine d'années. » (...)

(30/11/2009 12:05:35)

La Bourse de Londres abandonne une plateforme .Net pour une solution Open Source

La Bourse de Londres (London Stock Exchange) vient de connaître sa quatrième interruption de ses systèmes informatiques. Le problème cette fois-ci concerne des "problèmes de connectivité" intermittents pour les clients voulant accéder à la plateforme de trading. Le souci est apparu à 9 h 30 le 26 novembre, et la Bourse a suspendu ses opérations électroniques à 10 H 33. La plateforme technique en cause, TradElect, a été mise à jour en 2008 par Accenture pour une facture de 40 millions de livres. Elle tourne sur une architecture .net de Microsoft, des serveurs Proliant de HP et un réseau d'origine Cisco. TradElect doit être remplacée à la fin de l'année prochaine par une solution Open Source issue de l'acquisition de MillenniumIT par la Bourse anglaise. La plateforme qui sera arrêtée présente une messagerie cinq fois plus lente que le produit concurrent appelé à la remplacer, Chi-X. Des arrêts très pénalisants pour l'activité de la place financière La veille de l'incident, la Bourse avait annoncé qu'elle avait enregistré dans ses comptes la somme de 20,4 millions de livres correspondante à ce système TradElect qui fera bientôt double emploi dans 6 mois. Cet argent correspond aux efforts déployés pour accélérer le temps de traitement de la messagerie en dessous de 2 millisecondes - et aussi à la décision d'accélérer la dépréciation de la valeur de la plate-forme dans les comptes de la Bourse. L'incident précédent d'arrêt de TradElect avait eu lieu il y a deux semaines, quand un pépin non divulgué sur les logiciels serveurs avait conduit à l'arrêt de 243 instruments commerciaux de la bourse pendant plusieurs heures. Un mois plus tôt, la Bourse avait suspendu les transactions sur un certain nombre de valeurs FTSE 100. Des problèmes dans la manière dont certains clients effectuaient la saisie des commandes pour certaines actions ont conduit à des données invalides dans les systèmes de la Bourse. La bourse a souligné que ce n'était pas sa technologie qui était en faute. En septembre 2008, un important problème technique dû à une "combinaison d'activité de logiciels » non révélée, avait stoppé les activités commerciales pendant sept heures. À l'époque, les traders en colère s'étaient précipités hors du bâtiment en signe de protestation. (...)

(27/11/2009 13:26:19)

L'analyste Ray Wang accuse SAP de faillir à ses promesses d'innovation

Ancien analyste de Forrester, aujourd'hui chez Altimeter, Ray Wang a sévèrement critiqué les résultats obtenus par SAP en termes d'innovations. Invité à s'exprimer à la conférence des utilisateurs SAP d'Irlande et du Royaume-Uni, l'analyste a listé une série d'échecs conduisant des grands clients à chercher des solutions alternatives pour leurs dépenses en matière de progiciels. Une charge qui n'est pas sans rappeler celle de son ex-collègue John Rymer, qui a récemment fait part de ses doutes sur les intentions de SAP en matière de middleware. Ray Wang reconnaît que SAP investit beaucoup en R&D ; toutefois, il estime que les retours ne sont pas au rendez-vous. Pour lui, malgré les 1,6 Md€ consacrés l'année dernière à la R&D (soit 19,4% du chiffre d'affaires, à comparer aux 13,7% qu'Oracle y consacre), SAP est toujours en retard sur ses promesses, et n'annonce aucune innovation avant 2014. Une enquête d'Altimeter auprès de 73 gros clients SAP a mis en évidence quelques priorités pour eux : la réduction de la complexité et du TCO, simplifier l'intégration sans investissement supplémentaire, finir ce qui était promis sur la feuille de route originale, réduire les coûts de maintenance ou bien clairement démontrer la valeur, et enfin se focaliser de nouveau sur l'innovation (Web 2.0 ou Saas, par exemple). Ray Wang pointe notamment « cinq grands revers » : Netweaver, Duet, Business ByDesign, Solution Manager et le support d'entreprise. Il estime néanmoins que le potentiel de SAP est considérable, il serait simplement souvent caché des utilisateurs finaux à cause de dissensions politiques internes. L'analyste a donc encouragé les utilisateurs à adhérer aux associations, afin de pouvoir davantage peser sur la feuille de route de SAP. C'est aussi ce qu'a dit le patron du club utilisateurs SAP UK and Ireland User Group, Alan Bowling : « Nous avons connu une belle collaboration avec SAP cette année, mais comme toujours, nous aimerions pouvoir aller plus loin. On adorerait pouvoir être inclus dans les discussions sur l'innovation. En tant qu'utilisateurs, nous pourrions jouer un grand rôle pour les aider à décider quelles innovations doivent sortir des labos et être mises sur le marché. Ce serait super d'avoir ainsi une meilleure visibilité sur ce qui se passe dans les labos, et aider SAP sur la direction à suivre en matière de R&D. » SAP prône la co-innovation Tim Noble, qui préside SAP Irlande et Royaume-Uni, a répondu en substance que c'était déjà la politique observée : « SAP accorde une grande attention à l'innovation, ainsi qu'à la co-innovation tant avec des partenaires qu'avec des clients. Nous avons une feuille de route claire jusqu'en 2012, qui a été annoncée publiquement, et nous procéderons à d'autres annonces l'année prochaine, ainsi que nous l'avons indiqué lors de la présentation de nos résultats du troisième trimestre. Mettre le client au coeur de notre organisation est notre objectif principal, et il est critique pour nous d'écouter leurs besoins en matière d'innovation et de mieux communiquer sur nos plans pour cette année 2010. » Enfin, alors que Ray Wang incite fortement les entreprises à aller chercher dans les offres Saas de quoi compléter leurs solutions SAP, Alan Bowling se montre moins critique. « SAP a admis n'avoir pas tout fait bien lors de la première itération de BusinessByDesign, mais ce qu'ils font maintenant est très intéressant. L'approche hybride, où vous pouvez avoir certains de vos processus dans le nuage et d'autres toujours chez vous est très innovante. Des entreprises qui estiment trop risqué de mettre des processus critiques dans le cloud pourraient ainsi conserver ces derniers chez elles et déployer dans le cloud les processus moins critiques. » (...)

(25/11/2009 13:49:28)

Enquête : Netweaver en mode maintenance ? SAP nie farouchement

Une rumeur a récemment jeté le trouble sur la stratégie et les ambitions de SAP pour ses produits middleware, regroupés sous la bannière Netweaver. Suite aux bruits de cet été laissant entendre que SAP pourrait racheter Tibco, nombre de spécialistes du secteur ont supputé que SAP mettrait Netweaver en mode maintenance, et que des SSII partenaires se désintéressaient de la technologie. Jusqu'au cabinet d'analystes Forrester, qui a mis les pieds dans le plat, en publiant une note saignante il y a quelques jours. Dans son analyse, John Rymer écrit que SAP compte délaisser le marché des outils d'infrastructures, et transférer ses investissements sur le segment décisionnel de l'offre Netweaver. « Quiz : où va SAP avec Netweaver ? Nous ne pouvions pas non plus répondre à cette question, donc nous avons fait le déplacement à la conférence TechEd en octobre pour y voir plus clair. » Mais, ajoute John Rymer, « SAP n'a pas fourni d'indication claire sur la direction prise avec Netweaver ». Responsable des offres SOA (Architectures orientées services) chez SAP France, Thierry Pierre ne cache pas son étonnement, voire sa colère, face à cette analyse. « La feuille de route est annoncée jusqu'en 2012, la version 7.2 va être lancée à la fin de l'année, les plans de bataille sont arrêtés sur le BPM [Business process management, gestion des processus métier] et le MDM [Master data management, gestion des données de référence], l'offre ILM [Information lifecycle management, gestion du cycle de vie des informations] est toute nouvelle de cette année... On a des feuilles de route en quantité, donc je suis un peu surpris ! » « On a mis du temps à faire des applications agnostiques, mais là, ça y est, elles le sont » Thierry Pierre reconnaît quelques faiblesses, notamment sur la partie intégration, où SAP n'a pas la prétention d'aller concurrencer des 'pure-players', des spécialistes du secteur. « On est arrivé un peu en retard sur la bataille des portails ou des serveurs d'applications, par exemple. » Un point sur lequel appuie l'analyste de Forrester, en comparant les parts de marché de Netweaver - qu'il arrondit à 0% - avec des serveurs d'applications comme Tomcat, Jboss, WebSphere ou Weblogic. Du coup, John Rymer en conclut que SAP n'engagera pas de bataille pour gagner des clients en-dehors de ceux qui utilisent déjà son offre progicielle. De son côté, Thierry Pierre considère que c'est faire un faux procès à SAP que d'estimer que son offre middleware ne convient qu'à des environnements SAP. « Certes, on a mis du temps à faire des applications agnostiques, mais là, ça y est, elles le sont. Dans le MDM, on a même fait des affaires où il n'y a pas de progiciel SAP. » Quand l'analyste de Forrester dit ensuite que ce sont les gens venus de Business Objects qui guident la stratégie middleware de SAP, vers le décisionnel et la gestion des processus métier, Thierry Pierre s'insurge encore. « Le patron du développement chez SAP ne vient pas de BO, il y a vraiment eu un bon mélange de fait, au contraire. » Il reconnaît en revanche que cette année, le TechEd a fait la part belle aux outils orientés décisionnel, « car cela correspondait à la sortie d'Explorer ». Les responsables Netweaver de GFI et SQLI misent sur un rachat de Tibco [[page]] Les responsables Netweaver de GFI et SQLI misent sur un rachat de Tibco Le monsieur middleware de SAP réfute aussi l'idée que SAP n'innoverait plus dans le middleware. John Rymer illustre cette impression avec deux exemples : contrairement à Oracle et IBM, SAP ne propose pas d'outil de cache distribué ni d'outil de CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes). Thierry Pierre explique au contraire que SAP continue d'investir dans de nouvelles offres, telles que l'ILM, le MDM ou la gestion des identités. La seule chose sur laquelle Thierry Pierre et John Rymer s'accordent, c'est le fait que SAP ouvre de plus en plus ses technologies. Mais là où Thierry Pierre parle de l'importance des partenariats et de la « co-innovation », l'analyste de Forrester estime qu'il s'agit d'une stratégie à même de préparer le futur : l'offre progicielle de SAP pourra ainsi de plus en plus s'appuyer sur des composants standards, éventuellement Open Source, plutôt que sur des couches d'infrastructure développées par SAP. « Il n'y a pas de raison de penser que le processus d'acquisition n'aboutisse pas » Témoins extérieurs mais ayant la lourde tâche de décider d'investir ou non dans les technologies Netweaver, Jean-Christophe Turlan, directeur de la division SAP de GFI Informatique, et Grégory Hermel, directeur de l'entité SAP NetWeaver au sein de EoZen (le pôle dédié SAP du Groupe SQLI), nous ont dit être totalement confiants. « On continue d'investir massivement, aussi bien en R&D, qu'en formation ou en développement des offres », indique par exemple Jean-Christophe Turlan. Toutefois, ce dernier considère plutôt la partie infocentre (entrepôt de données et outils décisionnels) de Netweaver que la partie infrastructure (reprenant sans le vouloir le distinguo de John Rymer). « SAP a toujours investi en R&D, et les gros efforts de convergence en infocentre ont été réalisés. » De même, Grégory Hermel explique : « SAP Netweaver, lancée il y a 5 ans, permet de donner une vision claire sur l'évolution des offres, s'appuyant sur un socle unique permettant des gains en TCO. SQLI EoZen reste confiant sur cette stratégie long terme. » Confiant, Grégory Hermel l'est aussi sur la capacité de SAP à racheter Tibco : « L'arrivée de nouvelles offres et potentiellement de nouveaux produits middleware comme Tibco nous permettrait de répondre encore plus largement aux besoins d'intégration de nos clients. » Un avis que partage Jean-Christophe Turlan : « Même si SAP est discret sur le sujet, il n'y a pas de raison de penser que le processus d'acquisition n'aboutisse pas ». Or, si SAP rachetait Tibco, ce serait bien le signe que l'éditeur allemand a renoncé à faire évoluer ses propres outils d'infrastructure. (...)

(24/11/2009 17:12:15)

Le réseau social professionnel LinkedIn ouvre ses API aux développeurs

Le réseau social professionnel LinkedIn ouvre ses interfaces de programmation (API) et lance une plateforme qui permettra aux développeurs d'intégrer LinkedIn dans des applications et sur des sites Web. Ces annonces succèdent à celles de partenariats avec Microsoft, IBM et RIM. Le réseau social va s'intégrer avec les messageries Outlook et Lotus Notes et une application mobile pour le terminal Blackberry devrait être disponible sous peu. Les développeurs peuvent d'ores et déjà s'enregistrer sur la plateforme developer.linkedin.com pour accéder aux forums de discussion et à des extraits de code (sample code), explique sur son blog l'un des vice-présidents de LinkedIn, Adam Nash. Parmi les personnes ayant aidé à tester la plateforme figurent des développeurs de l'utilitaire TweetDeck qui permet de rester en lien avec ses contacts via Twitter, Facebook, MySpace... Par ailleurs, LinkedIn a lui-même récemment indiqué qu'il pouvait désormais s'intégrer avec le site de micro-blogging Twitter. La semaine dernière, c'est l'éditeur Salesforce.com, fournisseur d'applications de CRM en ligne, qui annonçait sa propre application de réseau social, Chatter Collaboration. (...)

(23/11/2009 16:48:41)

À la PDC 2009, Microsoft a dévoilé une bêta inattendue de Silverlight 4

Mercredi dernier, à l'occasion de sa conférence développeurs (PDC 2009), Microsoft a dévoilé une ambitieuse évolution de sa plateforme de client RIA (Rich Internet Application) avec une inattendue bêta de Silverlight 4. L'éditeur accélère le développement de sa plateforme RIA pour proposer des applications professionnelles aux entreprises, redéfinir les usages multimédias sur le web et dépasser les simples capacités offertes par les navigateurs. Lors de sa présentation, Scott Guthrie, vice-président de Microsoft responsable de la division développeurs .Net, a dévoilé une évolution majeure par rapport à la version 3 sortie en juillet dernier seulement: « Silverlight 4 est jusqu'à 30% plus rapide en chargement et en exécution avec les scénarios courants, et jusqu'à 80% avec certains développements spécifiques». Les systèmes d'exploitation et les navigateurs supportés sont les mêmes que pour la version précédente, mais grande première, Silverlight 4 sera également compatible avec Google Chrome. Aujourd'hui installé sur 33% des terminaux reliés à Internet à travers le monde, Silverlight devient un redoutable concurrent pour la plateforme Flash/Flex d'Adobe. Scott Guthrie précise encore que Silverlight a déjà été utilisé pour retransmettre les Jeux Olympiques d'hiver et le Tour de France. Il a également montré comment Silverlight peut être utilisé pour lire le code barres d'un produit et accéder ensuite à un comparateur de prix en ligne. Exécuter des applications dans une sandbox Comme Flash avec Air, la plateforme RIA de Microsoft pouvait déjà s'exécuter en dehors du navigateur depuis la version précédente, mais avec cette mouture 4, Silverlight pourra utiliser des composants système pour accroitre ses fonctionnalités. Dans les environnements Windows et Mac, des applications certifiées pourront ainsi être exécutées dans une sandbox, après accord préalable de l'utilisateur bien sûr. Silverlight 4 pourra lire et écrire dans les documents de l'utilisateur et même utiliser les périphériques USB du PC (micro et webcam par exemple) pour démarrer une visioconférence. Le support en ligne du DRM maison (PlayReady) sur H.264 est également de la partie. Des capacités d'encapsulage de code HTML au sein d'une application Silverlight ont également été incluses dans Silverlight 4. Laurent Ellerbach, responsable des relations avec les développeurs, nous a précisé que les remarques des utilisateurs ont été prises en compte pour améliorer la plateforme et ajouter de nouvelles fonctionnalités comme le support d'impression, la gestion du clic droit et de la molette des souris, le glisser-déposer, l'écriture de droite à gauche ou une meilleure intégration à Visual Studio 2010. Pas question toutefois de parler de concurrence avec les outils WPF de .Net. « Silverlight 4 n'offre pas toutes les fonctions de WPF et reste calibré pour les applications Web », précise Laurent Ellerbach. (...)

(23/11/2009 14:48:48)

LTU étend les possibilités de la recherche d'images en passant au mode Saas

Spécialiste de la recherche d'images, LTU Technologies souhaite sortir de son pré carré, en misant sur les nouvelles possibilités offertes par les smartphones et leurs forfaits 3G. Alexandre Winter, cofondateur de la société et actuel dirigeant, imagine la possibilité suivante : vous parcourez un magazine, prenez en photo l'image accompagnant un article, et l'application sur votre mobile la transforme en URL, vous donnant accès à la page Web désignée par le magazine. Cela rappelle grandement ce qui est fait aujourd'hui avec les QR Codes (ou Mobile Tags), ces carrés noir et blanc (adoptés par certains sites, journaux ou afficheurs), ce que ne nie pas Alexandre Winter. « Les QR Codes et les codes barres ont sensibilisé le public au fait que ça fonctionne. Mais les gens aimeraient quelque chose de plus simple, plus naturel. » Chaque image de la base est associée à une URL Pour illustrer la chose, LTU a développé une application de démonstration. « Nous avons passé en revue des sites consacrés à la peinture, aux films, aux jeux vidéo, etc. Chaque objet de notre base correspond à une URL. Il vous suffit donc de prendre la photo, et l'application envoie le lien correspondant. Personnellement, je m'en sers pour le vin, on a intégré les deux grands sites de vins aux Etats-Unis. Pour un Français installé en Californie, c'est très compliqué de choisir du vin. Donc, je prends en photo l'étiquette, et je suis automatiquement dirigé vers la page Web. » L'application sera disponible sous peu, gratuitement, pour les iPhone. Une version pour Android est en cours de développement. Pour une entreprise dont l'essentiel de l'activité se situe dans le domaine institutionnel, il s'agit d'une diversification majeure. Mise sur le marché en 1999 par des chercheurs de l'Inria (dont Chahab Nastar, parti ensuite chez Business Objects), la technologie de LTU permet de retrouver des images similaires à une image témoin. Elle a d'abord servi - et sert encore - aux forces de l'ordre, dans le cadre d'enquêtes criminelles (pour détecter des similarités dans les images pédophiles, par exemple), pour retrouver des objets volés (une activité en pleine croissance, selon Alexandre Winter), etc. Une offre hébergée à partir de 500 euros, pour viser même les petits projets Pour séduire le plus grand nombre, LTU a décidé de revenir à la façon dont elle comptait commercialiser sa technologie à ses débuts : en mode hébergé - abandonné ensuite, car « les forces de l'ordre n'en étaient pas friandes ». Baptisée LTU Engine/ON demand, cette offre Saas (Software as a service) donne tout loisir à LTU de viser aussi bien les petits éditeurs d'applications que « des grands projets où le client préfère sous-traiter cette partie ». La tarification se fera en effet en fonction de la volumétrie de la base d'images et du nombre de requêtes, avec un tarif de départ à 500 euros par mois. En cas de succès, rien n'empêchera par ailleurs de rapatrier la technologie chez soi, pour une utilisation sous licence classique. Dans tous les cas, et si on excepte l'application de démonstration, LTU entend rester un fournisseur de technologie. Le public visé est donc bien les intégrateurs et les éditeurs, y compris dans le monde Open Source. LTU Technologies a sorti un premier module Open Source pour le gestionnaire de contenus Drupal, et d'autres sont en cours de développement. A noter que LTU, filiale depuis mars 2005 du groupe japonais Jastec, intervient au sein de Quaero, le projet européen pour mettre au point le moteur de recherche du futur. (...)

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