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(23/09/2009 12:12:15)

Microsoft s'offre des outils de portage de calcul haute performance pour le bureau

Décidément, le calcul haute performance (HPC) sur poste de travail est en vogue depuis quelques jours. Après l'annonce du supercalculateur de SGI hier et celle de Cray quelques mois plus tôt, c'est au tour de Microsoft de s'intéresser au sujet. Il vient en effet d'acquérir les technologies de portage sur cluster scientifique ou supercalculateur depuis un poste de travail d'Interactive Supercomputing (ISC). Sur le blog officiel de la division Windows Server, Kyril Faenov, directeur général de la division des technologies de calcul parallèle et haute performance de l'éditeur, explique que les outils d'ISC « accélèrent le prototypage, l'itération et le déploiement de solutions parallèles à grande échelle [...] ce qui correspond à notre vision d'un HPC et d'un calcul parallèle simplifié, à la fois sur le poste de travail et sur des clusters. » Les équipes d'ISC, menées par Bill Blake, CEO de l'entreprise, rejoindront le centre de R&D de Microsoft à Cambridge dans le Massachusetts. L'offre Star-P d'ISC permet de porter de façon simple des algorithmes ou des modèles mis au point sur des postes de travail vers des clusters ou des environnements HPC. Star-P évite aux utilisateurs d'avoir recours pour de telles opérations aux langages C ou Fortran ou encore à l'interface de passage de messages MPI utilisée dans le monde du clustering, en particulier, pour passer en HPC. Ces outils s'adressent à des secteurs comme le bio-médical, la finance ou encore l'ingénierie. Microsoft a commencé à travailler sur l'intégration des technologies d'ISC dans ses produits, mais ne donne pas plus de détails pour l'instant. Windows HPC Server 2008 sur lequel Star-P a été porté fin 2008 semble néanmoins une cible toute trouvée. Microsoft a remplacé l'ensemble du site d'Interactive Supercomputing par ses propres pages d'information sur le déroulé de l'acquisition, destinées aux clients et aux partenaires d'ISC. Un bon moyen de réécrire l'histoire, en quelque sorte, puisqu'aucune des informations d'origine sur les produits ou les annonces faite par ISC n'apparait plus en ligne. Dans la foire aux questions, Microsoft précise qu'il arrête la vente de Star-P qui ne fera plus l'objet d'aucune nouvelle version après l'actuelle 2.8. S'il n'achète aucun des contrats clients, l'éditeur assurera néanmoins le support des logiciels jusqu'au 31 décembre 2010. Mais Microsoft ne fait aucune mention des utilisateurs des versions de Star-P destinées aux clusters Linux. (...)

(23/09/2009 11:26:16)

Larry Ellison n'a pas l'intention de se séparer de MySQL pour apaiser l'UE

L'Union européenne s'est donnée jusqu'au 19 janvier pour examiner l'acquisition de Sun par Oracle. Un délai qui coûterait chaque mois à Sun quelque 100 M$, à en croire Larry Ellison. Intervenant lundi soir au Churchill Club dans la Silicon Valley, le fondateur d'Oracle a, avec sa fougue coutumière, expliqué les ambitions d'Oracle dans l'informatique : être le digne successeur de « l'IBM de Thomas Watson », une époque glorieuse où le constructeur s'est imposé comme le plus grand fournisseur de matériel et de logiciel de la planète. La fusion de Sun et d'Oracle permettrait d'atteindre cet objectif, estime Larry Ellison, qui a affirmé qu'après avoir battu IBM dans le logiciel, il ne lui restait plus qu'un obstacle pour renouveler cette victoire sur le terrain du matériel. Autrement dit, il n'attend que l'approbation de la Commission européenne. Les autorités antitrust européennes se penchent en effet sur le cas de MySQL, la base de données Open Source que Sun avait acquise pour 1 Md$ début 2008. Oracle n'a, de fait, aucun intérêt à développer plus avant MySQL, qui a connu un succès fulgurant en proposant une alternative à moindre coût aux SGBD classiques. L'inventeur de MySQL a d'ailleurs quitté Sun pour créer une société offrant un clone de la base Open Source. Nouvelle diatribe contre l'appellation 'cloud' Pour Larry Ellison, il n'y a aucune concurrence entre les SGBD Oracle et MySQL. Il s'est dit confiant dans le fait que l'UE viendra à considérer les choses sous le même angle que lui... et que les autorités judiciaires américaines, qui ont approuvé le rachat en août dernier. Larry Ellison a aussi profité de son passage sur scène pour railler une fois de plus l'appellation cloud et tous ceux qui l'utilisent. S'agit-il de vapeur d'eau ? a-t-il demandé. Et d'expliquer doctement que cela se résumait à des ordinateurs, des processeurs, des OS, des bases de données, du réseau... et à une autre façon de les commercialiser. (...)

(21/09/2009 12:27:01)

Adobe veut partager les applications Flash... et les revenus associés

Adobe a présenté aujourd'hui Adobe Flash Platform Services for Distribution, un service hébergé destiné aux développeurs et aux entreprises, pour les aider à distribuer leurs créations Flash et autres applications Web et mobiles. L'éditeur note en effet qu'il n'y a pas aujourd'hui de moyen standardisé de distribuer un tel contenu, et que cela échappe donc souvent aux éditeurs du service. Avec cette plateforme, Adobe entend redonner le contrôle à l'éditeur, lui permettre de distribuer son service sur les PC, les réseaux sociaux sur le Web ou les mobiles, d'en mesurer l'utilisation, et in fine de le monétiser. Adobe s'appuie sur un partenaire, Gigya, spécialisé dans la distribution virale d'applications (notamment sur les réseaux sociaux : une prochaine version de l'offre Adobe les concernera directement). C'est une garantie, explique l'éditeur, de toucher une large audience. Il suffira au développeur d'ajouter à l'application un bouton de partage, qui donnera diverses destinations possibles. Seules les applications d'Adobe les plus récentes, Flex et la version 4 de la Creative Suite, pourront bénéficier de ce service (le contenu Flash créé avec la CS3 pourra toutefois être partagé en créant un menu ad hoc avec Dreamweaver). Les applications distribuées sur le Web et les mobiles - y compris l'iPhone Sur les mobiles, la distribution se fera à l'aide d'un lien envoyé par SMS. La plateforme, explique Adobe, détectera alors le type d'appareil utilisé, et enverra la version de l'application appropriée (y compris sur iPhone, donc, si une version pour iPhone a été prévue par le développeur). Si la technologie de Gigya permet de faire payer la distribution d'applications, Adobe compte surtout sur les revenus liés à la publicité. Des développeurs pourront en effet choisir de faire sponsoriser leur application par des annonceurs - qui paieront Adobe et Gigya pour figurer sur la plateforme de distribution. Adobe a ainsi prévu un logiciel pour mesurer les téléchargements et analyser l'utilisation des applications. Ce Distribution Manager offrira des outils d'analyse très graphiques : il utilise lui-même Flash, car il exploite la technologie de client riche d'Adobe, AIR (Adobe integrated runtime). Un des premiers clients annoncés par Adobe est le Wall Street Journal, qui prévoit de sortir prochainement des widgets permettant aux utilisateurs d'accéder à différents types de contenu. De son côté, Adobe, prévoit d'autres services hébergés complétant cette première plateforme. L'éditeur ne veut plus se contenter des revenus liés à la vente de ses technologies ; comme il l'a prouvé avec le rachat d'Omniture, il espère aussi une part du gâteau publicitaire lié à l'audience des sites et applications Web. (...)

(18/09/2009 14:55:40)

BonitaSoft lève 2 millions d'euros pour son BPM Open Source

Les choses sérieuses commencent pour Bonita. Née au sein de l'Inria en 2001, cette offre de BPM en Open Source a passé ses jeunes années dans le consortium ObjectWeb (fondé par l'Inria, France Telecom et Bull, devenu OW2 depuis), et son adolescence chez Bull, qui l'a fait connaître au niveau international. Les parents de Bonita ont depuis décidé de le lancer dans le grand bain : partis de Bull en mai dernier, Miguel Valdès-Faura, Charles Souillard et Rodrigue Le Gall ont fondé BonitaSoft le mois suivant, et viennent d'annoncer avoir levé 2 M€ auprès de Ventech et Auriga Partners.

Dans sa version 4.1.1, le logiciel de gestion des processus métier remplit toutes les fonctions de base, estime Miguel Valdès-Faura, CEO de BonitaSoft, sans présenter la complexité des offres propriétaires : « Les clients demandent une solution simple, ne remettant pas en cause leurs choix techniques. »

Les projets critiques des grands comptes

Par rapport à ceux qu'il considère comme ses grands concurrents (Lombardi, Pegasystems, Tibco, Oracle, IBM... plutôt que JBoss), Miguel Valdès-Faura n'a guère de complexe. Il explique que dès le début, il s'agissait pour Bonita de viser les projets critiques des grands comptes. Depuis la création de la société, dit-il, deux grandes entreprises ont signé, une au Brésil et l'autre en Espagne. Miguel Valdès-Faura reconnaît en revanche un fossé au niveau de la partie graphique, qui devrait disparaître avec cette levée de fonds.

Ce sont aujourd'hui 12 personnes qui travaillent chez BonitaSoft, mais la société dit pouvoir compter sur « plus de 300 contributeurs, qu'il s'agisse de feedback ou de fonctionnalités ». La start-up peut aussi compter sur Bertrand Diard. Le patron et fondateur de Talend (qui édite avec succès un ETL en Open Source) s'est intéressé à Bonita dans la mesure où des clients lui demandaient s'il connaissait un outil de BPM à intégrer avec son propre produit, explique Miguel Valdès-Faura. Au final, Bertrand Diard s'est vu attribuer des actions de la start-up, et siège désormais à son conseil d'administration. (...)

(16/09/2009 09:59:01)

Teradata 13 optimise stockage et traitement des gros volumes de données

Annoncée fin août, la version 13 de Teradata est disponible en France. La base de données relationnelle, conçue pour bâtir des datawarehouses et déployer des applications analytiques, y optimise tout d'abord le stockage des gros volumes de données en fonction de la fréquence d'accès aux informations. Avec les fonctions Teradata Virtual Storage, les données les plus souvent sollicitées seront automatiquement remontées sur les disques à accès très rapide, alors que les données plus 'froides' seront conservées sur des supports moins coûteux. Ces capacités sont particulièrement attendues « par les entreprises qui doivent, par obligation légale, conserver des historiques de données sur plusieurs mois ou années », rappelle Jean-Marc Bonnet, architecte consultant chez Teradata, pour l'Europe et le Moyen-Orient. C'est le cas des opérateurs de télécommunications, par exemple, qui doivent stocker sur un an le détail des communications de leurs clients, ou encore les acteurs du Web analytique ou le secteur de la finance. Orchestration des priorités de traitement sur une même instance Les fonctions intrinsèques du SGBDR ont été améliorées pour répondre aux exigences requises par les analyses au fil de l'eau, de plus en plus fréquentes chez les clients (pose de systèmes d'alerte, scoring en ligne...). Le traitement des requêtes a été sensiblement optimisé, tout particulièrement pour optimiser les interactions entre le datawarehouse et les outils de gestion de la relation client, utilisés dans les centres d'appels, les agences et autres guichets ouverts à la clientèle. Lorsqu'on effectue de la segmentation pour des campagnes marketing, on peut attendre quelques secondes. « En revanche, lorsqu'un agent dans un centre d'appels interroge le datawarehouse, les temps de réponse doivent se compter en millisecondes, alors même que des centaines de requêtes sont simultanément traitées », souligne Jean-Marc Bonnet. Il indique qu'aux Etats-Unis, certains clients de Teradata gèrent des centres d'appels de 20 000 personnes. Entre les tâches classiques de reporting, d'analyse et de datamining effectuées par les autres départements et les interactions effectuées par le centre d'appels avec le datawarehouse, « le système doit gérer les priorités de traitement sur une même instance de base de données ». La v13 assure cette orchestration. Selon Teradata, certaines charges de travail s'exécutent jusqu'à 20 fois plus vite que sur la version précédente de la base et les données sont transférées jusqu'à deux fois plus vite dans l'entrepôt. Le fournisseur explique que le chargement 'ultra-rapide' des données s'appuie sur des tables spécialisées pour prendre en charge les très gros volumes. Enfin, Teradata 13 accélère le traitement des données géospatiales. Il est possible d'effectuer, en standard, des traitements (une segmentation par exemple) incluant des dimensions géographiques. Un traitement qui nécessitait auparavant des développements spécifiques. « Cette fonction est désormais standardisée et optimisée dans notre environnement massivement parallèle », confirme Jean-Marc Bonnet. Cinq catégories d'offres de datawarehouse [[page]] Cinq catégories d'offres de datawarehouse La version 13 de Teradata sera mise à disposition sur les différentes déclinaisons proposées. « Nous avons essayé de démocratiser notre offre avec quatre types de plateformes », rappelle Jean-Marc Bonnet. Le premier produit, Software-Only Edition, permet de gérer les volumes de données allant jusqu'à 6 To pour adresser les besoins d'analyse limités à un département. Même cible et même capacité pour la Data Mart Appliance destinée à construire un petit datamart (pour un projet marketing, par exemple), ou à être exploitée à des fins de tests et de développement. En revanche, l'Extreme Data Appliance vise les volumes extrêmes (50 Po) pour des fonctions d'analyse très particulières. Cette offre peut s'adresser, par exemple, aux acteurs de l'analyse d'audience sur Internet. Elle présente l'intérêt d'un coût de stockage réduit au téraoctet. Quant à la Data Warehouse Appliance 2550, elle se présente comme un datamart départemental gérant jusqu'à 140 To de données et qui vient concurrencer des offres packagées comme celle de Netezza. Enfin, l'Active Enterprise Datawarehouse, l'offre phare de Teradata, est conçue pour construire des datawarehouses d'entreprise. Elle couvre à la fois l'analyse stratégique et opérationnelle et gère jusqu'à 10 Po de données. Teradata compte 900 clients dans le monde dont plusieurs dizaines en France. (...)

(15/09/2009 17:19:03)

Web 2.0 et 'serious gaming' : 92 dossiers sélectionnés dans l'appel à projets

La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet, a présenté ce matin les résultats de l'appel à projets sur le Web 2.0 et le 'serious gaming' lancé le 27 mai dernier dans le cadre du plan de relance, avec la DGCIS (*). Sur 166 dossiers déposés pour le 'serious gaming', 48 ont été retenus et sur les 340 projets proposés autour du Web 2.0, 44 ont été sélectionnés. La majorité des dossiers proposés pour le 'serious gaming' concernait à part égale la conception d'outils et les logiciels de serious games proprement dits. 15% étaient consacrés à la réalisation de plateformes d'étude des usages. En toute logique, les sujets de l'enseignement et de la formation se sont taillé la part la plus importante (19%) juste devant la santé et la médecine (14%). Les 48 projets retenus représentent un budget total de 48 M€. Les demandes d'aides proviennent essentiellement de PME et vont de 184 k€ à 577 k€. Pour le Web 2.0, une quarantaine de projets concerne le développement de services Web innovants dans les systèmes d'information des entreprises et des administrations, et une dizaine d'autres s'intéresse à l'utilisation astucieuse des données publiques. Les candidats ont utilisé une imposante palette de sujets parmi lesquels les réseaux sociaux grand public, le Web sémantique, l'identité numérique, les mondes virtuels, la vie citoyenne, la musique ou le recrutement. Les aides demandées vont de 75 k€ à 800 k€. Un Donjons & Dragons pour enseigner les sciences Parmi les projets sélectionnés, Donjon et Radon, du studio Ad-Invaders, s'inspire du jeu de rôle Donjons & Dragons pour sensibiliser les plus jeunes aux sciences. Dans ce jeu, un élève qui veut se débarrasser d'un monstre en cuivre qui le menace, devra par exemple trouver l'acide susceptible de détruire son attaquant. Des codes-barres ou des puces RFID permettent aux objets physiques et aux objets du jeu d'interagir pour construire un univers virtuel en réalité augmentée. Outre Ad-Invaders, le laboratoire LIP6 de Paris 6, le rectorat de Créteil, un Think Tank de l'ENS et Microsoft participent à cette aventure. Autre sélectionné, Medi:kids de CCCP va chercher du côté des Pokémons pour accompagner les enfants hospitalisés lors de leur séjour dans l'établissement ou d'un parcours de soin traumatisant. Cet univers facilite par ailleurs la communication entre les enfants, leurs parents et les soignants. Deux PME valenciennoises et trois entités médicales participent au projet. Côté Web 2,0, Citypulse, proposé par la FING (Fédération Internet Nouvelle Génération), élargit le concept de la montre verte présentée avant l'été. La plateforme glane, pour les fédérer, les informations issues de différents capteurs de qualité de l'air, du niveau de bruit, d'émissions électromagnétiques ou autre, quelle que soit leur origine. Ces données, mises à disposition sur un mode libre et rendues anonymes, serviront à des cartographies de la pollution, par exemple, ou à la création de nouveaux services. Sur le sujet, la FING travaille entre autres avec le laboratoire Paragraphe/Situ de Paris 8, les entreprises FaberNovel et Xilabs, et l'opérateur SFR. NKM a rappelé qu'elle considérait ces deux appels à projet comme un point de départ, et non un point final. Ainsi, d'autres appels sont en cours ou ont eu lieu dans le domaine du numérique : Proxima Mobile, pour l'Internet mobile, clos le 14 septembre, et une commande publique autour du 'serious gaming' pour la formation des auto-entrepreneurs. « Et je compte bien utiliser l'ensemble de la liste des dossiers qui ont été déposés, a par ailleurs ajouté la ministre. Nous avons un vrai réservoir d'idées et de contacts. » Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ces appels aident aussi à mieux mettre en avant le monde du numérique et ses particularités. Elle s'est ainsi réjouie d'avoir pu parler 'serious gaming' en conseil des Ministres... (*) Direction Générale de la Compétitivité, de l'Industrie et des Services (...)

(15/09/2009 11:43:41)

L'équipe JRuby travaille au support d'Android

Les développeurs JRuby disposeront bientôt d'outils spécifiques pour développer des applications pour Android, le système d'exploitation de Google pour les smartphones. Charles Nutter, architecte JRuby, a indiqué hier que son équipe travaille au support d'Android. Elle devrait notamment ajouter des capacités de packaging particulières pour la plateforme mobile. Dans la mesure où Android accueille des applications Java, et où JRuby est l'implémentation du langage Ruby pour les machines virtuelles Java, la compatibilité est a priori assurée. Sauf que, explique Charles Nutter, pour l'instant le développement reste très complexe, et les applications JRuby actuelles pour Android très rudimentaires. Son but est de simplifier le développement pour voir apparaître à l'avenir des applications plus élaborées sur Android, comme un client Twitter ou un gestionnaire de contacts. Charles Nutter, qui travaillait sur JRuby au sein de Sun, a récemment quitté l'entreprise californienne, inquiet de ne pouvoir mener ses projets à bien avec l'acquisition par Oracle. (...)

(14/09/2009 13:09:28)

Microsoft Silverlight 4 prévu pour remplacer en ligne les Blu-Ray

Microsoft a présenté à Amsterdam, à l'occasion d'un des plus gros salons pour l'industrie des médias (International broadcasting conference, IBC), quelques éléments sur la prochaine version de Silverlight, son outil de visualisation de contenus riches diffusés par Internet. Et tous semblent aller dans le même sens : rendre inutile les supports physiques de type Blu-Ray. Lors de sa conférence de rentrée, Microsoft avait ainsi expliqué qu'il ne fallait toujours pas s'attendre à le voir intégrer un lecteur physique dans sa console Xbox, surtout maintenant avec l'amélioration de la diffusion de contenus en ligne. L'éditeur avait donné un aperçu de sa technologie à l'occasion de Roland-Garros, en permettant de suivre les matches en direct et en HD, la qualité de la vidéo s'adaptant automatiquement à la bande passante (technologie Smooth streaming). A l'IBC, il s'agissait de convaincre les créateurs de contenu de recourir à cette technologie de diffusion sur Internet, sans crainte de perte de contrôle. Microsoft a donc mis en avant sa technologie PlayReady de gestion des droits numériques (DRM, digital rights management), qui devrait permettre aux studios de diffuser via Internet des films ou du contenu interactif sur les mobiles, les télévisions ou les PC des utilisateurs avec un même niveau de sécurité qu'avec des supports physiques. Côté serveur, Microsoft a annoncé la version d'Internet Information Services (IIS) Media Services 3.0, qui supporte la technologie Smooth Streaming, ainsi que le multicasting (diffusion d'un contenu unique à plusieurs destinataires, moins gourmand en ressources réseau). Bien décidé à prendre des positions fortes pour contrer Adobe et son ensemble de technologies Flash, Microsoft encourage l'industrie à utiliser son protocole de Smooth streaming ainsi que son format de fichier pour les DRM Piff (Protected interoperable file format) : les deux sont désormais sous l'égide de la 'Community Promise', promesse de Microsoft de ne jamais intenter d'action en justice à l'encontre de quiconque s'en servirait. (...)

(08/09/2009 16:15:06)

Le cloud computing modifiera radicalement les applications pour mobiles, selon ABI Research

Les utilisateurs de téléphones mobiles abonnés à des applications en ligne (modèle Saas, software as a service, avec des applications hébergées dans le cloud) vont passer, dans le monde, de 42,8 millions en 2008 à 998 millions en 2012, selon le cabinet d'études américain ABI Research. Aujourd'hui, ils ne pèsent que 1,1% de l'ensemble des abonnés mobiles ; dans cinq ans, ils en représenteront presque 19%. Dans son étude « Mobile Cloud Computing », récemment publiée, ABI Research détaille les applications et les modèles qui devraient entraîner le développement de ce marché. Pour l'auteur de l'étude, Mark Beccue, ce sont les services de géolocalisation qui vont tirer la demande d'ici à 2010, notamment les solutions de navigation et de cartographie. Selon lui, 60% des abonnés mobiles à une application cloud accéderont à des fonctions de géolocalisation. Mais l'analyste voit apparaître d'autres catégories, plus originales. Il cite le fabricant de serrures Schlage dont le service LiNK permet à ses abonnés de vérifier à distance le verrouillage de leur porte d'entrée, de contrôler leur système de chauffage, leurs caméras de sécurité et leur éclairage à partir d'un PC ou de leur téléphone portable. Un marché d'applications hébergées pour mobiles de 20 Md$ en 2014 ABI Research s'attend à ce que les principaux opérateurs de PaaS -platform as a service- que sont Amazon (avec AWS), Google et Salesforce.com (avec Force.com), commercialisent leur offre de façon beaucoup plus agressive à partir de 2010. Pour Mark Beccue, le développement des services en ligne pour mobiles devrait supplanter le téléchargement d'applications. L'analyste note que l'engouement suscité par l'iPhone a favorisé l'ouverture de boutiques en ligne offrant des applications à télécharger. Mais ces logiciels requièrent souvent des terminaux dotés de solides capacités, ce qui limite le marché potentiel. Dans cette perspective, une architecture reposant sur des logiciels hébergés en cloud changera radicalement la façon dont les applications mobiles vont être développées, achetées et utilisées. ABI Research estime que l'actuel modèle pourrait être remplacé d'ici cinq ans, créant un marché que le cabinet évalue à quelque 20 Md$ d'ici à fin 2014. Pour l'instant, les développeurs d'applications mobiles doivent choisir entre différents systèmes d'exploitation, souligne Mark Beccue : « Ils écrivent pour un seul OS ou doivent créer plusieurs versions de leurs logiciels pour les diverses plateformes. En développant pour le cloud, leurs applications ne s'exécuteront plus sur le terminal mais sur le serveur et une seule version suffira. » (...)

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