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(11/12/2008 12:02:56)

Microsoft pense que la crise financière dopera son cloud Azure

La crise économique plonge la plupart des acteurs du marché IT dans l'inquiétude. Mais certains, non sans une certaine dose de cynisme, estiment que c'est une chance. Microsoft en fait partie. Dans une interview accordée à l'agence Reuters, Stephen Elop, responsable de la division business de Microsoft explique ainsi comment l'actuelle tourmente financière pourrait doper son offre de cloud Azure annoncée fin octobre et de S+S (software + service). Selon lui, d'ici 5 ans, 50 % des accès à Sharepoint et d'Exchange pourraient se faire via Azure. Il estime que les temps difficiles qui devraient durer au moins un an ou deux vont profiter à ce modèle. Selon l'éditeur, les entreprises privilégieront ce système, a priori moins coûteux au départ, par rapport à l'achat de logiciels. Microsoft s'attend même à ce que son offre soit profitable après un an tout juste d'existence. Microsoft propose plusieurs formes d'accès à Office Web, entre autres, pour faire face à la concurrence des modèles gratuits tels les Google Apps : Un accès gratuit avec des bandeaux publicitaires, un abonnement ou un système de licence plus traditionnel. Stephen Elop affirme que même les versions basiques et gratuites d'Office Web seront plus puissantes que Google Apps. Elles auront notamment la possibilité de passer d'un mode en ligne à un mode hors ligne et retour, sans perdre la mise en forme du document. Il affirme que l'offre en ligne de Microsoft, déjà accessible en ligne ou susceptible d'être accessible par ce biais d'ici quelques mois, est bien plus riche que celle de Google réside. (...)

(10/12/2008 13:36:46)

Google exécutera du code natif sur le poste de l'internaute depuis un navigateur

Sur un de ses blogs, Google évoque son projet de recherche Native Client qui devrait permettre d'exécuter du code natif depuis un navigateur. Certains modules applicatifs exploiteraient ainsi directement la puissance des postes de travail des internautes, sans que ceux-ci soient contraints de quitter leur navigateur pour autant. Pour expliquer son projet, l'éditeur prend l'exemple d'un site de partage de photos. Si un utilisateur veut manipuler ses images sans quitter le site Web, il peut disposer de la fonction idoine qui combinera du Javascript et du code sur le serveur. Mais cela implique de lourds et longs échanges de données, en l'occurrence d'images, entre le poste de travail et le serveur. L'exécution du code en mode natif sur la machine de l'internaute permettrait d'exploiter directement la puissance du poste client pour le traitement d'image et ainsi d'éviter les va-et-vient avec le serveur et les temps de latence associés. Google en appelle à la communauté Opensource pour gérer la sécurité Mais il reste à Google à résoudre les questions soulevées par de tels développements : l'indépendance vis à vis du navigateur, la portabilité sur les OS et surtout la sécurité des modules applicatifs natifs. Sur tous ces domaines et ce dernier sujet en particulier, le géant du moteur de recherche a décidé d'en appeler à la communauté opensource. L'éditeur veut par exemple que ses modules Native Client soient exempts de certaines séquences d'instructions ou qu'ils respectent un ensemble de critères structurels qui permettent de les désassembler de façon fiable. Face à « l'importance considérable » de l'enjeu, il a donc décidé de partager sa technologie avec la communauté bien que le projet soit encore très en avance de phase. Le package en ligne mis à disposition des développeurs comprend un runtime de Native Client, un plugin pour navigateur et un ensemble d'outils de compilation GCC (GNU Compiler Collection). Google propose l'accès à une version de recherche et à son code source, ainsi qu'à une documentation détaillée. Il conseille de disposer de Python et de Firefox 3, même si aucun des deux n'est obligatoire. L'environnement ne nécessite par exemple pas Python, mais l'éditeur a utilisé le langage pour écrire les scripts des premiers modules Native Client. Et ceux qui seront développés par les testeurs tourneront aussi bien sur Firefox, Safari, Opera, et Google Chrome sur n'importe quel Windows 'moderne', sur Mac ou Linux sur x86, pour l'instant. (...)

(09/12/2008 14:41:20)

Microsoft fournit un moteur de blog développé en ASP.NET MVC

Avec la mise à disposition d'Oxite sur CodePlex, son site consacré aux projets Open Source, Microsoft propose un « échantillon » de moteur de blog écrit en ASP.NET MVC, afin de fournir un exemple de fonctions réutilisables. Selon l'éditeur, si le fonctionnement des blogs est bien compris des développeurs, le jeu de fonctions de base requis (les liens inter-blogs -trackbacks, les fils RSS ou encore les commentaires) est en revanche assez complexe à mettre en oeuvre. Pour Microsoft, Oxite a aussi valeur d'exemple car il s'agit d'un échantillon de code écrit avec ASP.NET MVC. Ainsi, sur Codeplex, les créateurs d'Oxite expliquent qu'ils ont développé ce code dans le cadre de la construction du site MIX Online, communauté destinée aux designers Web et aux développeurs. Au-delà du simple blog, ils présentent Oxite comme une plateforme de gestion de contenu qui peut servir à mettre en oeuvre des sites Web plus importants. (...)

(08/12/2008 18:00:02)

Salesforce interface son Force.com avec l'App Engine de Google

Salesforce.com devrait annoncer qu'il interface sa plateforme de développement Force.com avec celle de Google, App Engine. Cette information que le PDG Marc Benioff devrait détailler à l'occasion d'une conférence à New York, suit un accord semblable signé récemment par l'éditeur avec Amazon autour de son cloud EC2 et de son Simple Storage Service (S3). L'App Engine de Google, qui reste en mode 'preview' est destiné aux développeurs qui souhaitent écrire rapidement et facilement des applications Web évolutives alors que Amazon Web Service (AWS) se positionne plutôt comme une plateforme d'infrastructure flexible pour servir tous types de programmes. Quant à Force.com, il fournit une base de données, un langage 'Java-like', des outils d'intégration, des capacités de workflow et des outils de conception d'interface utilisateurs pour créer des applications d'entreprise sur l'infrastructure de 'cloud' de Salesforce. Des applications à la frontière entre entreprise, front-office, réseaux sociaux... « Il faudra cependant attendre encore avant de voir le résultat de cet interfaçage entre les deux plateformes de développement », avertit Adam Gross, vice-président du marketing développeur de Salesforce. Mais dans une déclaration, Google estime, lui, que cette intégration va « encourager la création de nouvelles applications et démontrer encore davantage la puissance du Web en tant que plateforme. » « Nous parlons d'inventer des applications qui n'existent pas encore, et qui se placeront à la frontière des applications d'entreprise et des applications de front office, explique Denis Pombriant, dirigeant du cabinet Beagle Research. Ou entre ces dernières et des réseaux sociaux. Cela ouvre la porte à de véritables innovations. » Cette annonce est la dernière étape en date du partenariat entre Salesforce et Google - qui a aussi donné lieu à une intégration entre Salesforce et Google Apps - et pourrait relancer les rumeurs d'un possible rachat de Salesforce par le géant du moteur de recherche. Mais pour Denis Pombriant, ce ne serait pas une bonne idée. « Il est essentiel que les deux entreprises restent indépendantes, explique-t-il. Nous ne verrons pas arriver une vraie ère du cloud computing si tous les 'clouds' appartiennent à la même société. » (...)

(08/12/2008 15:18:05)

PHP 5.2.7 censé être plus stable et plus sûr, bientôt remplacé par PHP 5.2.8

Cafouillage pour la sortie de la version 5.2.7 du langage PHP. Cette mouture, destinée à stabiliser et à sécuriser ce langage de développement dynamique grâce à plus de 170 bogues corrigés, vient d'être retirée. Elle désactive "magic_quotes_gpc", un processus qui protège automatiquement les données introduites dans un script PHP. La correction, mineure, donnera lieu à la mise à disposition d'une version 5.2.8 dès la semaine prochaine. En attendant, il est recommandé de rester ou de retourner à la version 5.2.6. En ce moment même se tient à Paris le Forum PHP, jusqu'à demain soir 9 décembre (les inscriptions sont closes). (...)

(05/12/2008 17:30:28)

Sun JavaFX : technologie RIA à la traîne et stratégie à revoir

Après l'avoir annoncé à la conférence JavaOne de 2007, puis à celle de 2008, Sun ne pouvait faire autrement que de sortir sa technologie de client Internet riche (RIA, rich Internet application), JavaFX. La version 1.0 de ce nouveau langage de script a donc officiellement été présentée hier. Mais on ne peut pas dire qu'elle soulève l'enthousiasme. Un spécialiste bien connu des nouvelles interfaces a ainsi refusé de commenter publiquement cette sortie pour ne pas être « trop violent » et afin de « laisser sa chance à JavaFX 1.5 ». De fait, les exemples de code et d'interfaces montrés par Sun font davantage penser à ce qu'il était possible de faire en Flash il y a quelques années qu'à ce que les RIA offrent aujourd'hui. Car depuis la première annonce de JavaFX par Sun, les autres acteurs ont sorti leurs produits et les communautés d'utilisateurs s'en sont emparés : Flex d'Adobe, Silverlight 2 de Microsoft, GWT de Google... Xebia, cabinet spécialisé dans le consulting J2EE, a réalisé il y a quelques semaines un concours en interne évaluant différentes solutions pour concevoir une interface riche adossée à un système back-end Java (et dont Flex est sorti en tête). Une préversion de JavaFX avait été utilisée. Xebia notait alors : « Nous gardons l'impression agréable de pouvoir faire des interfaces jolies en Java, et assez simplement grâce au langage de script JavaFX. » Toutefois, les consultants notaient aussi : « Il reste encore beaucoup de travail pour aboutir à un vrai produit. Il faudrait enrichir l'API avec des librairies de composants graphiques et offrir un vrai support pour les IDE [environnements de développement intégrés, NDLR], et pas seulement NetBeans. » Un seul IDE (Netbeans) et pas de composants graphiques de haut niveau Pablo Lopez, consultant J2EE chez Xebia, a désormais pu étudier la version 1.0. Verdict : « Je ne vois pas de différence fondamentale avec la préversion. Nous avions lu notamment que le plug-in serait remis au goût du jour, qu'il y en aurait pour plusieurs IDE... or il n'y en qu'un pour [l'atelier de Sun] Netbeans, et il n'a pas changé. Et il n'y a toujours quasiment pas de composants graphiques. J'attendais beaucoup plus de richesse, or il s'agit majoritairement d'un portage de [la bibliothèque graphique] Swing. Il n'y a pas de composant graphique de haut niveau. Pour faire le tableau dans notre projet, dans le cadre du concours, nous avons dû positionner un à un des éléments graphiques : rectangle après rectangle ! » Tim Bray lui-même appelle Sun à laisser tomber ses efforts sur le poste client [[page]] Il est probable que Sun espère voir la communauté des développeurs Java s'emparer de la technologie. Sans quoi, JavaFX risque de rester comme une technologie de témoignage. Des exemples étaient donc attendus de la part de Sun pour inspirer la communauté, or, note Pablo Lopez, « ils restent très light, je n'ai même pas vu d'intégration avec un back-end ». Aucun intérêt à quitter GWT au profit de JavaFX Entre-temps, la communauté Java a eu tout loisir de se tourner vers d'autres technologies. En premier lieu GWT (Google Web Toolkit), qui permet de développer et maintenir des interfaces riches directement en Java, alors que JavaFX impose un nouvel apprentissage. « GWT n'est pas exempt de défauts, mais a une bonne longueur d'avance, et des composants graphiques disponibles en Open Source. Aujourd'hui, cela me paraît difficile de faire basculer des adeptes de GWT à FX. » L'autre concurrent très en avance est tout simplement Ajax, ce mélange de HTML et Javascript. Pour l'instant, la stratégie de Sun est d'occuper tous les écrans (à l'instar de ce que veulent Adobe et Microsoft), en proposant un outil de développement unique pour toutes les machines virtuelles Java installées. Mais la version 1.0 de son interface RIA est clairement à la traîne, et la version mobile de JavaFX n'est pas attendue avant le printemps (et Java n'est pas disponible, de toute façon, sur tous les smartphones, à commencer par les iPhone). Du coup, l'offre apparaît surtout comme une preuve que Sun poursuit sa stratégie - comme l'éditeur l'a réaffirmé lors de la dernière JavaOne - et participe au combat des RIA. Mais peut-être cette stratégie est-elle à revoir ? Tim Bray lui-même, directeur des technologies Web de Sun (et co-inventeur de XML), explique sur son blog que HTML et le navigateur ont gagné, et que Sun devrait concentrer ses efforts sur les plateformes de déploiement Web, laisser Java voler de ses propres ailes et abandonner le terrain des interfaces clientes. (...)

(04/12/2008 18:14:41)

Microsoft livre trois outils d'interopérabilité autour d'Open XML

Microsoft vient de présenter trois outils de conversion de documents Open XML, à l'occasion d'un atelier organisé cette semaine à Bruxelles dans le cadre de son initiative DII (Document interoperability initiative). L'éditeur d'Office (qui s'appuie sur le format Open XML), a constitué le groupe de travail DII en mars dernier avec plusieurs autres fournisseurs dont Novell et DataViz. Alors engagé dans son processus de standardisation de son format OOXML auprès de l'ISO, il ne ménageait pas ses efforts pour prouver sa volonté de faciliter l'interopérabilité entre les différents formats de documents. A Bruxelles, Microsoft a annoncé la version 2.5 de son outil de conversion Open XML/ODF (Open Document Format) qui comporte maintenant des gabarits pour faciliter le passage d'un document à l'autre. Cette version est proposée sur SourceForge sous forme d'add-on pour Microsoft Office 2003, 2007 et XP, comme le précise Peter Galli, senior manager chez Microsoft, dans un billet posté sur Port25, le site consacré par Microsoft aux sujets liés à la communauté Open Source. Convertir des documents Open XML en pages HTML Le deuxième outil présenté, Open XML Document Viewer, traduit les documents Open XML en pages HTML qui peuvent s'afficher dans un navigateur Web (tel que Firefox de Mozilla donne en exemple Peter Galli). Une version bêta (CTP) est cette fois disponible sur le site Codeplex de Microsoft. Enfin, le kit de développement Apache POI Java pour Open XML s'adresse aux développeurs qui conçoivent des applications Java manipulant des documents. Ils pourront inclure dans leurs développements des interactions avec Word, Excel ou PowerPoint, en utilisant le format de document composé OLE2 de Microsoft et Open XML. Microsoft a tout intérêt à se montrer proactif sur le terrain de l'ouverture et de l'interopérabilité entre les différents formats de documents, la standardisation ISO de son format OOXML, intervenue en avril, n'a pas réjoui tout le monde et reste contestée. (...)

(04/12/2008 11:17:16)

Adobe Max : ce qui se passe dans les labs

Sur quels projets fous ou géniaux travaillent les ingénieurs d'Adobe ? La traditionnelle session des « sneak peeks » d'Adobe Max, coups d'oeil sur les projets en cours, était très attendue. L'éditeur a présenté 10 projets - sur plus de 45 soumis par les ingénieurs cette année - aux quelque 1300 personnes réunies pour sa conférence utilisateurs européenne, à Milan, qui ont voté pour leur projet préféré, l'applaudimètre faisant foi. Le plus apprécié a été sans conteste le projet intitulé « infinite images » (ce qui a ramené le créateur de Photoshop à ses racines). « Infinite images » est une technologie développée par Shai Avidan, à qui les utilisateurs de Photoshop CS4 doivent la technologie de redimensionnement intelligent des images (recadrage et zoom sans déformation des personnages). Cette fois, Shai Avidan a travaillé sur les caractéristiques similaires entre les images, éventuellement en ne considérant que certaines parties des photos. Cette technologie, connue depuis longtemps pour la recherche d'image basée sur des images similaires, est ici exploitée pour recombiner des photos, permettant des panoramas ou des zooms surréalistes. Ainsi, la photographie d'une rue peut donner lieu à un continuum : chaque zoom sur le bout de la rue en dévoile une autre portion, issue d'une autre photo. La rue peut ainsi démarrer à New York et finir à New Delhi - avec des transitions plus ou moins réussies. Mais on imagine aisément comment des créatifs pourraient exploiter cette technologie de création automatique de panoramas ou d'images à 360 degrés. Recombiner des images en quelques clics Toujours au chapitre des images, la démonstration d'un nouvel outil pour découper les objets d'une image et les fondre dans le décor d'une autre photo a été plutôt bluffante (dommage, la démo a planté avant qu'on ne puisse voir l'outil de création des ombres). Les autres favoris du public sont un outil utilisant la technologie pair-à-pair afin de démultiplier le nombre possibles de clients recevant une vidéo Flash en mode multicast, et un outil permettant d'utiliser le langage de script du Player Flash côté serveur, pour y exécuter les traitements en Actionscript. Widgets, mash-up et tests simplifiés pour les développeurs [[page]] On pourra aussi retenir quelques innovations alléchantes pour les développeurs Web et notamment les utilisateurs de Dreamweaver. Ainsi le projet Meer, Meer (Plus, plus en hollandais) : une application Flex simulant plusieurs navigateurs sur plusieurs OS. Finie la corvée de tester soi-même sur plusieurs ordinateurs et/ou sessions. Meer, Meer prévoit en outre quelques petits plus, comme l'affichage côte à côte ou en superposition (en modulant l'opacité) pour repérer d'un seul coup d'oeil les différences d'affichage d'un navigateur à l'autre. De leur côté, les ingénieurs à l'origine des composants Ajax prêts à l'emploi dans Dreamweaver ont continué le travail, et proposent de télécharger un « widget packager », pour insérer d'autres contrôles Ajax. A venir : la possibilité de modifier leurs propriétés en cochant simplement des cases. Durango pour des mash-up AIR en quelques clics, Nitro pour unifier les widgets Autres projets d'intérêt pour les « power users », les utilisateurs avancés : Durango et Nitro. Durango est une application AIR (le client riche d'Adobe) reprenant le principe du mash-up (combinaison de services applicatifs) : elle donne la possibilité de créer de nouvelles applications AIR à partir de diverses applications AIR et Flex (le client connecté d'Adobe), juste en faisant glisser des éléments à la souris dans l'interface. Nitro reprend de son côté l'idée assez peu excitante d'Adobe Weave (un espace sur le bureau regroupant les widgets, de façon à rassembler les notifications des applications AIR), en en faisant un référentiel unique pour ses différents appareils numériques. Avec Nitro, le développeur de Widgets n'a plus qu'une plateforme à viser, tandis que l'utilisateur se contente d'ajouter un widget de son choix sur l'appareil de son choix, la modification sera répercutée pour tous les autres appareils. Chose importante à noter, dite et répétée par Adobe : tous ces projets n'ont pas forcément vocation à s'intégrer dans des produits finaux ; mais à constater les réactions de certains utilisateurs dans la salle, il est clair que la déception serait immense si certaines fonctionnalités n'étaient pas rapidement implémentées. (...)

(03/12/2008 13:59:23)

Adobe Max : SOA, BPM et CEP en toile de fond

Il est le seul évangéliste de son espèce chez Adobe, et court donc animer ici une session, là un cours, et, entre chaque, un entretien avec un analyste ou un journaliste. Malgré tout, Duane Nickull l'assure, les architectures orientées services (SOA) sont une priorité pour Adobe. Le maître ès standards de l'éditeur profite en effet de la conférence utilisateurs européenne, Adobe Max Milan, pour dispenser la bonne parole : Adobe a une stratégie d'orientation services depuis longtemps, et se dirige même vers une architecture orientée événements (EDA). Duane Nickull est, de fait, bien placé pour le savoir car Adobe a commencé à mettre en place cette stratégie en rachetant la société qu'il avait cofondée, Yellow Dragon, en 2003. Yellow Dragon éditait un annuaire de services, désormais au coeur de l'offre LiveCycle ES (Entreprise Suite), la suite d'outils permettant de concevoir des processus orientés documents. LiveCycle est par exemple utilisé pour automatiser l'envoi de formulaires PDF aux internautes, et pour assurer la circulation des PDF remplis au sein de l'entreprise (ainsi que d'autres types de fichiers, grâce aux 'portfolios PDF', des dossiers sauvegardés au format PDF). Ce que les analystes américains décrivent comme un « document-centric BPM (Business process management) », autrement dit une gestion de processus métier orientée documents. Mais le futur, souligne Duane Nickull, appartient aux architectures orientées événements (EDA). Ou, pour reprendre une expression qu'il a lui-même forgée, l'Idea (Intelligence Driven Enterprise Architecture). « Les managers se fichent de savoir ce qu'il y a derrière les interfaces, ils se fichent de savoir s'il y a du Flex, du Silverlight ou autre chose, ce qu'ils veulent, c'est pouvoir prendre des décisions rapidement. » Pour cela, rien de tel que le CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes), qui surveille les flux d'informations, analyse l'occurrence de divers événements, opère des corrélations et en tire des conclusions. Cela ne veut pas dire qu'Adobe proposera dans un futur proche des solutions de ce type. Pour l'heure, l'éditeur préconise déjà l'utilisation des services LiveCycle pour réaliser des mash-up (combinaisons de services applicatifs en ligne). Et bataille pour faire reconnaître son rôle sur les marchés des SOA et du BPM. « C'est vrai que nous souffrons d'un problème de perception, reconnaît Duane Nickull. C'est bien pour ça que nous en parlons aux analystes et à la presse ! » (...)

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