Flux RSS
Architecture logicielle
2077 documents trouvés, affichage des résultats 991 à 1000.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(02/12/2008 16:02:02)
Adobe Max : Thermo et Gumbo contre les forces du statu quo
Coqueluche des designers, Adobe est un acteur récent sur le marché du développement d'applications. Et se doit par conséquent de montrer aux développeurs qu'il pense à leur productivité, tout en conservant ce qui a fait son succès auprès de son premier public. Dans une présentation pleine d'humour, Tim Buntel et Ben Forta, chefs produit et évangélistes d'Adobe, se sont efforcés d'en faire la démonstration ce matin, au deuxième jour d'Adobe Max à Milan (l'édition européenne de la conférence utilisateurs de l'éditeur, démarrée hier), en présentant les grandes nouveautés à venir en 2009. Habillés en Men in Black, Tim Buntel et Ben Forta ont orienté leur présentation selon un ordre de mission : « lutter contre les forces du statu quo », qui nous condamnent à des interfaces inefficaces pour les applications Web. Ils ont ainsi passé en revue de nombreuses améliorations qui, si elles ne réduisent pas complètement le fossé entre designers et développeurs, facilitent au moins la communication et évitent les allers-retours inutiles - à l'image de ce que Microsoft, qui parcourt le chemin inverse, propose avec ses gammes Visual Studio et Expression. Catalyst pour l'interface, Flex Builder pour coder, et Coldfusion comme serveur Adobe a montré que la dernière version de Flash sait importer des interfaces élaborées dans InDesign, mais aussi désormais en modifier des éléments, et sait ensuite exporter les projets en AIR (Adobe Integrated Runtime, le client pour les RIA, applications Internet riches). Un nouveau venu dans la gamme Flash, Catalyst (nom de code Thermo) pousse la chose plus loin, puisque son ambition est de « créer des interfaces applicatives et du contenu interactif sans codage ». Catalyst sait importer du contenu de la suite créative CS4 en préservant ses propriétés, permet de transformer n'importe quel élément du design en un objet, permet de modifier cet objet dans Illustrator, et peut enfin présenter l'interface ainsi constituée à Flex Builder - car il faut bien coder un peu dans cet atelier basé sur Eclipse afin de faire de l'interface Flash une vraie application Flex, en créant les liens vers les sources de données et en définissant les actions possibles. La prochaine version de cet atelier, nom de code Gumbo, sera de son côté plus orientée données. Gumbo pourra ainsi importer des grilles de données et faire correspondre les services du serveur d'applications avec les actions prévues dans Flex. Justement, côté serveur d'applications, il y a aussi du neuf : le vénérable Coldfusion (sorti en 1995, racheté en 2001 par Macromedia, lui-même acquis par Adobe fin 2005) propose désormais un IDE (environnement de développement intégré), nom de code Bolt. On peut ainsi créer dans Bolt les services prêts à être importés dans Gumbo, afin d'être consommés par l'application Flex. Coder une application Flex dans Microsoft Visual Studio [[page]] Gumbo présente aussi une nouveauté extrêmement utile pour le débogage : une console de supervision, permettant de suivre les échanges entre l'application Flex et le serveur. D'autres exemples ont été donnés, toujours dans l'optique de faciliter la vie du développeur. Et notamment celle du développeur accro aux technologies de Microsoft, et qui n'aurait pas la chance d'avoir dans sa besace une technologie de client riche, a plaisanté Ben Forta. Un plug-in permettra d'ouvrir le code de l'application Flex dans Visual Studio, ouvrant ainsi la voie à des architectures avec du .Net côté serveur et du Flex sur le poste client (une pierre dans le jardin de Silverlight et de WPF, les technologies de client riche de Microsoft). Les bibliothèques C/C++ disponibles dans Flash grâce à Alchemy Autre cadeau fait aux développeurs, le projet Alchemy, qui donne la possibilité de réutiliser des bibliothèques C/C++ existantes : Alchemy les transforme en Actionscript, le langage exécutable du Flash Player et d'AIR. Quelques exemples d'utilisation ont été donnés, comme la possibilité d'ouvrir des photos au format RAW, de les sauvegarder en PNG, ou encore la possibilité d'ouvrir du PDF, ce que le Player Flash ne savait pas faire jusque-là. Les webmestres ont aussi leur lot de petites attentions. Les travaux menés avec l'OpenAjax Alliance se concrétisent par la présence de cinq contrôles Ajax prédéfinis dans Dreamweaver. Pour créer une page Web avec des onglets, incorporant un calendrier ou bien présentant un menu au format accordéon, il suffit de glisser-déposer le contrôle sur la page. Aucune ligne de code n'est nécessaire ; il faudra toutefois ajuster le code à la main si on veut modifier certains éléments. Comment Google indexe le contenu Flash A destination des webmestres soucieux de référencement, Adobe a aussi présenté les détails de son accord avec Google pour indexer le contenu Flash. Le Player sera configuré pour recevoir des instructions d'un utilisateur virtuel, simulé par le moteur d'indexation, qui accèdera à tous les éléments de l'application Flash/Flex en cliquant sur les boutons afin d'enregistrer le contenu textuel de chaque page. Si certaines de ces technologies sont téléchargeables sur le site des labs d'Adobe, beaucoup n'en sont encore qu'à un stade pré-bêta. Les participants à Adobe Max ont ainsi eu la primeur de repartir avec un DVD contenant les pré-versions de Thermo et Gumbo, autrement dit Catalyst et Flex Builder 4. Selon Tim Buntel, digne représentant pince-sans-rire de la Nouvelle-Angleterre, les forces du statu quo auraient déjà pris la fuite. (...)
(02/12/2008 11:37:04)Sun monte à l'assaut des PME européennes
Sun lance, des deux côtés de l'Atlantique, une initiative pour se renforcer sur le marché des PME. Par PME, il entend toute entreprise de moins de 2 000 et de plus de 100 salariés. Chaque pays a étudié sa cible. En France, Sun a par exemple fait interroger 700 entreprises de plus de 2 000 salariés et un millier entre 100 et 2 000 pour bien connaître leurs attentes. Début juillet, pour encadrer cette initiative, Sun France a également installé une unité « volumes » qui compte une dizaine de personnes issues de la filiale. Cette équipe est chargée d'expliquer les offres PME aux partenaires, de relayer des leads détectés par Sun et d'appuyer les partenariats techniques noués, par exemple avec AMD, Intel, Microsoft et Symantec. Du télémarketing pour détecter les projets en PME L'initiative est également accompagnée par la création d'un plateau de télémarketing, situé en Grande-Bretagne et chargé de détecter des projets dans les PME en Europe. Ces projets sont ensuite envoyés aux partenaires. L'équipe « volumes » doit aussi faire mûrir ces projets détectés par Sun et les suivre dans le temps. Sun va recruter une trentaine de nouveaux partenaires en France pour s'adresser aux PME d'ici fin 2009. La société en compte déjà 70. Ces partenaires sont recrutés par les grossistes (AVNet, Distrilogie, Frame). « Il n'est plus question de recruter uniquement des partenaires avec des certifications, on peut être partenaire de Sun avec de petits volumes dans ce marché des PME », précise Jean-Yves Pronier, directeur marketing produits de Sun France. Une offre accessible aux PME C'est effectivement un changement majeur pour la société, qui avait jusqu'alors pour partenaires privilégiés les grands comptes. Sun a pris cette initiative PME pour trouver des relais de croissance. L'offre, matériels et logiciels, a également beaucoup changé avec les architecture x86, les produits de stockage, l'Open source. Cette large palette, Sun veut la rendre accessible aux PME, c'est aussi l'enjeu de cette initiative. (...)
(01/12/2008 17:00:46)Adobe Max : Flash et AIR mixent vidéo et réseaux sociaux
Adobe a donné le coup d'envoi ce matin de l'édition européenne de sa conférence utilisateurs, Adobe Max, à Milan. L'essentiel des annonces ayant eu lieu lors de l'édition américaine à San Francisco il y a quelques jours (CoCoMo et AIR 1.5), Mark Anders, directeur technique ('senior principal scientist' en VO) d'Adobe, a orienté son discours d'introduction sur les grandes tendances : multiplication des types d'appareils accédant à Internet, services dans les nuages couplés à des applications clientes (client + cloud en langage Adobe, très proche du Software + Services de Microsoft), réseaux sociaux... Autant d'évolutions, nous a par la suite expliqué Mark Anders, qui modifient la façon de concevoir des applications aujourd'hui, et qu'Adobe accompagne, l'ambition de l'éditeur étant d'être présent sur chacun des segments de ce « monde multi-écrans ». La pierre angulaire de cette stratégie est évidemment la technologie Flash. Mark Anders a donc commencé par rappeler les principales améliorations de Flash 10. La salle - environ 1300 personnes, selon Adobe - a d'ailleurs applaudi quelques démonstrations, comme la possibilité de chaîner du texte dans des containers ou la capacité à jouer sur des formes et des textures, y compris lorsqu'une vidéo est diffusée dans la forme. AIR, le client pour les applications déconnectées et les interactions sociales Flash, technologie d'animation inventée par Macromedia, est la technologie sur laquelle s'appuient les offres de conception d'applications d'Adobe, Flex et AIR. Le premier ajoute des services de connexion aux données, tandis que l'Adobe Integrated Runtime (nom officiel de ce qui était le projet Apollo) est un client riche complet, supportant aussi PDF et HTML, ainsi que des interactions avec le poste client (sauvegarde de fichiers, glisser-déplacer, synchronisation automatique lors des connexions...). Alors que Flash 10 serait téléchargé au rythme de 10 millions d'exemplaires par jour, Adobe espère atteindre cette année les 100 millions d'installations de son client AIR. Quel lien entre ces technologies et le « social computing » (Web 2.0 et réseaux sociaux) ? Un représentant de la BBC est venu illustrer cela sur scène. La télévision britannique a mis en place un 'iPlayer' bâti sur Flash permettant aux internautes-téléspectateurs de regarder les programmes à la demande sur une grande variété d'appareils. AIR lui permettra de reprendre les concepts très à la mode de « partage avec les amis », pour signaler du contenu à ses connaissances. La BBC résume ainsi l'immense progrès accompli : « Hier, la BBC décidait de ce que vous regardiez, aujourd'hui vous décidez de ce que vous regardez, et demain ce sont vos amis qui décideront ce que vous regarderez. » Flash 10 sur Symbian, Windows Mobile, Android, mais toujours pas l'iPhone [[page]] Mark Anders a également insisté sur l'importance du marché de la téléphonie mobile. Adobe a fondé l'Open Screen Project et aboli les royalties sur Flash afin de démultiplier le nombre de partenaires supportant Flash sur leurs plateformes mobiles. La stratégie commence à porter ses fruits. L'éditeur a présenté sur scène les premières applications de Flash 10 (et non l'allégée Flash Lite) sur plateformes Symbian, Windows Mobile et Android. Et souligné une toute nouvelle possibilité (pour l'heure confinée à Flash Lite) de téléchargement à la demande du Player lors de la première utilisation d'une application Flash. En revanche, Mark Anders a soigneusement évité de parler de l'iPhone ; Apple, soucieux de conserver la haute main sur la consommation du contenu Web, refuse toujours d'y voir installée la technologie multimédia d'Adobe. Interrogé par la suite à ce propos, Mark Anders a réfuté l'argument technique avancé par Apple, qui estime que Flash serait trop gourmand par rapport à la puissance de son appareil. « Flash fonctionne bien sur des smartphones pas plus puissants », nous a-t-il dit. Ajoutant un diplomatique : « Je crois qu'Apple a la volonté de proposer des produits géniaux, et qu'ils écouteront leurs clients [qui réclament du Flash]. » Mark Anders - qui a passé une dizaine d'années chez Microsoft avant d'émigrer chez Macromedia - n'a pas davantage parlé en public de ce que fait l'éditeur de Redmond avec Silverlight. Pour lui, même si Silverlight montre que les choses bougent, les fondamentaux n'ont guère évolué par rapport à l'époque où il a préféré miser sur Flash et Flex : les outils Microsoft seraient plus utilisés par ceux qui veulent résoudre un problème en développant du code, et ceux d'Adobe par des gens qui se préoccupent aussi de l'aspect de l'application. Néanmoins, il n'est pas dit que les deux mondes ne puissent se rejoindre. On attend demain une annonce sur l'intégration entre Flex et Visual Studio. (...)
(01/12/2008 15:12:41)Adobe lance l'édition 2009 de son concours de création numérique
Propice à débusquer les talents créatifs, le concours de conception et de développement de contenus interactifs ADAA (Adobe Design Achievement Awards) vient d'être lancé pour la neuvième année par l'éditeur Adobe. La compétition est ouverte aux étudiants en arts graphiques de 40 pays, inscrits dans des établissements d'enseignement supérieur homologués. Elle met en particulier à l'honneur les designers du monde de la communication (conception, illustration, animation, création pour les médias) qui associent inspiration artistique et maîtrise des technologies numériques. Supports interactifs, vidéo/animations et médias traditionnels Le concours comporte trois catégories qui distinguent, d'une part, les supports interactifs, d'autre part, les mouvements et la vidéo, et enfin, les médias traditionnels. La première catégorie englobe la conception d'applications destinées à être utilisées avec ou sans navigateur, ainsi que le développement d'applications, la conception d'installations et la conception mobile. La deuxième catégorie, intitulée « Motion Media », inclut les animations, la vidéo 'live' et les graphismes animés. Quant à la catégorie des médias traditionnels, elle couvre l'illustration, le 'packaging', la photographie et la communication imprimée. Adobe invite les étudiants à présenter leurs projets sur le site du concours. Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 5 juin 2009. Et c'est en octobre 2009, à Pékin, qu'aura lieu la cérémonie de remise des prix, dans le cadre du congrès de l'Icograda (International Council of Graphic Design Associations). (...)
(19/11/2008 17:04:16)Capgemini utilise le 'cloud' d'Amazon pour développer des applications
Capgemini et Amazon Web Services ont noué hier un partenariat autour du 'cloud computing'. La SSII française se servira du nuage d'Amazon pour développer des applications autour de trois axes : les solutions SaaS Microsoft SharePoint, Fusion (le module ERP, progiciel de gestion intégrée, d'Oracle), ainsi que des services de test et de développement d'applications industrielles via Internet. Cette offre, expérimentée aux Etats-Unis depuis le début de l'année auprès de trois grandes sociétés, est destinée à évoluer vers d'autres secteurs, comme l'univers SAP ou l'Open Source. Capgemini se charge de développer des applications qui sont ensuite hébergées par la plateforme EC2 (Elastic Computer Cloud) d'Amazon. Ce service - fraîchement sorti de sa version bêta - permet de créer un nouveau serveur en quelques minutes, en s'affranchissant de l'achat de nouveau matériel. Capgemini et Amazon garantissent une disponibilité de 99,95%, ce qui correspond à un temps d'arrêt n'excédant pas 4 h 30 par an. La facturation se fait au cas par cas. Capgemini fournit également des services de conseil, de migration et de sauvegarde. Un pôle de compétences a même été créé à cet effet. Il est composé d'une équipe d'une cinquantaine de personnes (architectes infrastructure et consultants) situées aux Etats-Unis, en Europe (notamment en France) et en Inde. Capgemini prône la souplesse et la visibilité budgétaire Avec ce pôle de compétences, Capgemini met le pied dans le 'cloud computing' pour la première fois et compte s'y faire une place. « Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un simple phénomène de mode organisé autour d'un buzz médiatique, explique Pascal Exertier, directeur de l'activité infogérance et président de l'activité outsourcing de Capgemini France. Nos clients éprouvent de vraies difficultés à prévoir leurs investissements et la conjoncture économique actuelle ne va pas faciliter les choses. Notre offre de 'cloud computing' leur permet d'avoir une certaine souplesse ainsi qu'une meilleure visibilité budgétaire. » (...)
(14/11/2008 16:41:25)Le Gartner prédit l'émergence de clouds privés chez les grands comptes
Dans l'univers déjà brumeux du cloud computing, le Gartner Group en rajoute une couche. Selon les analystes de ce cabinet, les grandes entreprises s'intéressent de près aux infrastructures en cloud computing de fournisseurs comme Google et Amazon, non pour leur déléguer les leurs, mais plutôt pour apprendre comment les faire muter sur leur modèle. Et l'analyste Thomas Bittman de créer le concept de cloud computing privé. Il exposera sa vision complète du phénomène le mois prochain dans le cadre de la conférence annuelle du Gartner à Las Vegas. En attendant, il souligne que l'offre actuelle de cloud computing des fournisseurs s'adresse en fait aux clients en quête d'externalisation. Bien qu'il soit mis en avant, le cloud de ces fournisseurs n'est là que pour répondre à un besoin de sous-traitance. Le Gartner prévoit que l'appel au cloud computing pour l'externalisation concernera en priorité le courrier électronique. Le nombre de boîtes de courriels hébergées selon ce modèle passera de 1% du total en 2007 à 20% en 2012. Une prédiction qui résonne avec l'annonce d'Exchange Online par Microsoft en mai dernier. L'éditeur prévoit que, d'ici cinq ans, " la moitié des boîtes Exchange seront sur Exchange Online." La suite logique de la virtualisation [[page]] Quant à la version privée du cloud computing, elle s'inscrit dans la suite logique de la généralisation de la couche de virtualisation qui s'insère de plus en plus dans les serveurs et qui commence à s'immiscer sur les postes clients. Cette 'décorrélation' entre les ressources matérielles et les logiciels ouvre de nouveaux horizons à ce qu'il était coutume d'appeler l'informatique distribuée. C'est dans ce contexte que surgit le VDC-OS (Virtual datacenter OS) de VMware, qualifié par le Gartner de "méta système d'exploitation". Son rôle est d'orchestrer toutes les ressources informatiques pour assurer un bon fonctionnement aux applications. Pour Thomas Bittman, ces clouds privés ne naîtront pas en un jour. Il s'agit plus d'une tendance architecturale lourde des systèmes d'information des grands comptes. Pour les PME, le schéma est différent. Le Gartner pense que, d'ici cinq ans, un important pourcentage d'entre elles aura fait appel à des prestataires de ressources en cloud pour constituer leur système d'information. En fait, le Gartner ébauche un paysage bigarré où les entreprises intègrent plus ou moins, et sous des formes variables, cette informatique distribuée d'un nouveau genre à leur système d'information. Elle fédère des ressources à la fois locales et distantes et à la fois en propre ou externalisées sous le contrôle d'une administration centralisée. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |