Flux RSS
Blogs / réseaux sociaux
652 documents trouvés, affichage des résultats 431 à 440.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(20/08/2010 10:54:41)
Le Crédit Agricole saute le pas du réseau social d'entreprise
La Fédération Nationale du Crédit Agricole réunit les 39 caisses régionales et a notamment pour rôle de faciliter le partage des bonnes pratiques remontées du terrain. Or sa communication était plutôt verticale. Elle souhaitait donc faciliter la collaboration entre dirigeants et salariés de l'ensemble du réseau en recourant aux outils dits « 2.0 » en lieu et place d'outils plus traditionnels comme un journal papier. Les échanges devaient pouvoir comporter non seulement des textes mais aussi des vidéos et des images.
Elle a donc mis en oeuvre un site web collaboratif doté d'un réseau social et comportant des groupes thématiques. Chaque « club » ainsi créé possède un espace d'actualités de l'activité des membres, un espace de discussion et un espace de stockage et de partage de documents.
A ce jour, 3000 participants ont rejoint l'outil construit en utilisant Jalios Social Collaborative Suite.
Le coût du projet n'a pas été précisé. (...)
Le PDG de Google dénonce le côté obscur des réseaux sociaux
Le PDG de Google, Eric Schmidt, admet son inquiétude quant à l'excès d'informations partagées sur Internet et prédit qu'un jour les individus devront aller jusqu'à changer leur nom et se réinventer une identité pour fuir leur passé numérique. Ce point de vue pourrait paraître extrême, mais les réseaux sociaux, de par leur expansion, poussent à la redéfinition des concepts de confidentialité et d'identité. Les avantages de l'évolution du web et du réseautage social sont pourtant nombreux : Facebook et Twitter ont rendu possible à leurs utilisateurs des retrouvailles avec amis et familles. Ils leur ont fourni une plateforme de partage d'informations. L'aspect « temps-réel » des mises à jour de statuts ont aussi transformé les usages et le mode d'accès aux actualités. Néanmoins, ces réseaux peuvent aussi être un bon moyen pour ruiner une réputation et se mettre dans d'inconfortables et durables situations. Dès qu'un élément est mis en ligne, il est partagé en l'espace de quelques secondes tout autour de la planète et est accessible potentiellement pendant des dizaines d'années.
Risques pour la vie professionnelle...
Il n'est pas rare de partager les informations des comptes de réseaux sociaux sur lesquels ont est inscrits dans des candidatures à des offres d'emplois. Les employeurs peuvent vouloir vérifier les profils Facebook et l'historique des tweets sur Twitter pour évaluer la personnalité des candidats. La façon de se comporter sur Internet offre alors un aperçu brut et sans trop d'artifice de qui est réellement l'individu. Cela peut-être bien plus efficace que les batteries de tests psychologiques utilisés depuis des années. Ces réseaux peuvent aussi être utilisés pour la situation inverse au recrutement. La liste des personnes licenciées à cause d'un statut Facebook ou d'un tweet ne cesse en effet de s'allonger. C'est toujours une bien mauvaise initiative que de malmener son patron, se plaindre de son futur emploi, ou de se vendre en postant des photos de la plage pendant un congé maladie sur ces plateformes.
Les banques aussi, avant d'accorder un prêt, se basent parfois sur le réseau de connaissance de l'utilisateur du réseau social, et vérifient les données bancaires de ses membres, si tant est qu'ils aient déjà eu recours au même organisme, pour s'assurer de la solvabilité potentielle du demandeur. Elles utilisent des services comme Rapleaf pour scanner ces réseaux et déterminer le risque encouru à prêter de l'argent à cette personne en fonction de ses relations.
...et pour la vie personnelle
Il paraît par ailleurs évident que les conjoints sont amis sur Facebook et sont followers de l'un et de l'autre sur Twitter. Tout partager pourrait paraître une bonne idée jusqu'à ce que cela ne le soit plus. Si la relation se termine, il faut supprimer l'ex de la liste d'amis et faire attention à ce qui est mis en statuts ou en tweets. Un article du Time Magazine raconte que « les avocats adorent ces sites qui peuvent s'avérer être de véritables mines d'or. Est-ce que la petite amie de votre ex-mari a tweeté sur l'obtention de bijoux ? Le tribunal pourrait voir cela comme des actifs maritaux étant cédés à un tiers. Est-ce que votre femme a déclaré être incapable de trouver un emploi ? Votre avocat devrait demander pourquoi elle procède à des entretiens d'embauche sur LinkedIn ».
Internet n'oublie rien. Il a une capacité quasi infinie d'archivage des données qui peuvent être parcourues en quelques secondes grâce à des moteurs de recherche. Les critiques d'Eric Schmidt interviennent d'ailleurs paradoxalement à une période où l'entreprise accumule les éléments constitutifs d'un futur réseau social maison, Google Me, sensé faire de l'ombre à Facebook.
Illustration : Eric Schmidt
Crédit Photo : D.R.
Facebook alerte sur les risques sur le bouton « je n'aime pas »
Ce dernier est présenté comme l'opposé du bouton "j'aime", qui permet aux utilisateurs de Facebook de signifier qu'ils apprécient un contenu en particulier (une photo, un lien, un statut, etc.). L'éditeur de sécurité Sophos avait dès lundi averti les internautes sur la diffusion de ce faux bouton. Selon cette société, quand un internaute clique sur lien visant à installer le bouton "je n'aime pas", les pirates derrière cette escroquerie peuvent accéder à ses données personnelles via un formulaire à remplir (e-mail, numéro de téléphone, etc.).
"Faites attention au faux bouton Facebook "je n'aime pas". Comme toujours, nous vous recommandons de ne pas cliquer sur des liens suspicieux sur Facebook. Nous travaillons dur pour les empêcher de se répandre", a expliqué le réseau social. Pourtant de nombreux réclament l'installation de cette fonctionnalité.
Google pourrait s'offrir un spécialiste de la monnaie virtuelle
Si l'on en croit TechCrunch, Google serait en passe d'acheter Jambool, société créant de la monnaie virtuelle et le système de paiement associé. La firme de Mountain View espère ainsi continuer à glâner tous les éléments constitutifs d'un réseau social capable de rivaliser avec Facebook, à l'instar de ses partenariats avec les éditeurs de jeux comme Zynga, Playfish et autres. Les rumeurs sont ici basées sur diverses sources du site TechCrunch, et n'ont toujours pas été confirmées par l'une ou l'autre des sociétés impliquées. Ces mêmes sources affirment par ailleurs que la transaction aurait coûté entre 70 et 75 millions de dollars à Google.
Plus avantageux que les Facebook Credits pour les développeurs
Jambool est l'éditeur de la plateforme d'achat de monnaie virtuelle Social Gold, qui offre la possibilité aux développeurs d'applications de mettre en place de véritables économies virtuelles au paiement sécurisé à l'entrée. Social Gold est tarifé à la transaction, retenant entre 7 et 10% des sommes gagnées par les développeurs par cet intermédiaire. On peut remarquer quelques similarités avec les Facebook Credits récemment lancés, la principale différence résidant dans le pourcentage retenu par la plateforme, qui dans le cas de Facebook s'élève à 30% de la transaction. Vikas Gupta, directeur de Jambool a d'ailleurs publié une entrée sur son blog, s'intitulant « The Case Against Facebook Credits » pour critiquer le système.
Si les rumeurs s'avéraient fondées, il s'agirait là de la 18ème acquisition de Google pour 2010, dont plus récemment Slide, éditeur d'applications à destination des réseaux sociaux, pour un montant compris entre 180 et 230 millions de dollars. Ces dernières acquisitions sont donc toutes dans la même lignée de perfectionnement de Google Me, le futur réseau social du géant d'Internet.
Crédit Photo : Jambool
Google rachète Slide, créateur de mondes virtuels
Avec l'acquisition de la société Slide, spécialisée dans le développement de communautés virtuelles, Google va pouvoir ajouter d'autres fonctions de réseau social à ses services, a expliqué en fin de semaine dernière David Glazer, directeur du développement chez Google, sur un billet de blog. Il souligne au passage que Gmail, Docs, Blogger, Picasa et YouTube proposent déjà de solides outils dans ce domaine.
Slide développe des applications utilisées sur des réseaux tels que Facebook et MySpace. Son PDG fondateur, Max Levchin, fut aussi le co-fondateur de PayPal en 1998, une société qu'il porta en Bourse en 2002 et revendit à eBay dans la foulée pour 1,5 milliard de dollars. Le jeune dirigeant n'avait alors que 26 ans. Sur son site web, Slide explique « créer des mondes virtuels où les utilisateurs peuvent s'amuser et même gagner de l'argent ». La société cherche à construire des communautés où l'on pourrait créer et distribuer des biens virtuels.
Un rachat évalué entre 180 et 230 millions de dollars
Google n'a pas communiqué le montant de la transaction. TechCrunch, qui fut le premier à signaler le rachat, l'évalue à 182 millions de dollars. Le New York Times, de son côté, l'estime à 228 millions de dollars.
Parmi les rumeurs soulignant l'intérêt de Google pour les réseaux sociaux, il a été évoqué une prise de participation dans la société Zynga, la société qui développe Farmville, jeu populaire sur Facebook. Il a également été dit que le géant du Web discutait avec des acteurs du jeu pour construire une plateforme sur ce terrain. Pourtant quelques-unes de ses précédentes tentatives dans ce domaine ont échoué, notamment Google Buzz, qui permettait aux utilisateurs de Gmail de partager statuts, photos ou vidéos. Ce service a déclenché un tohu-bohu à sa sortie lorsqu'on s'est aperçu que les listes de « followers », générées automatiquement sur la base des destinataires des courriels envoyés, étaient publiquement partagées avec les autres utilisateurs. Google a par la suite modifié sa politique de protection des informations privées.
Son service Orkut a connu un certain succès dans plusieurs régions, notamment au Brésil, mais il n'a pas rencontré l'engouement suscité par MySpace et Facebook.
Google sacré roi des malwares
La firme de sécurité Barracuda Networks a couronné Google « roi des malwares », celui-ci renvoyant vers deux fois plus de liens malveillants que Bing, Yahoo et Twitter réunis. Selon l'entreprise, après une analyse de 25 752 sujets à la mode déclinés en près 5,5 millions de résultats de recherche, Google propose 69% de tous les malwares détectés, tandis que Yahoo est à 18%, Bing à 12% et Twitter 1%. Quant à ces thèmes populaires qu'utilisent les malwares pour piéger les internautes, le délai entre leur publication sur Twitter et leur apparition sur un moteur de recherche varie de 1,2 jours pour Google à 4,3 pour Bing et 4,8 pour Yahoo. Cela tend à suggérer que la popularité de Google dans le monde des logiciels malveillants est principalement due à l'efficacité de ses robots indexant les pages web. Mais il faut aussi considérer sa popularité pour comprendre ces résultats. D'après une analyse de comScore, 62,6% du trafic de recherche américain passe par Google, largement devant Yahoo et Bing qui ne séduisent respectivement que 18,9% et 12,7% des internautes.
Statistiques en demi-teinte pour Twitter
Barracuda a aussi relevé quelques données intéressantes sur Twitter. Son taux de criminalité s'élèverait à 2,38% en juin 2010 selon les analystes, pour une moyenne de 1,67% sur le semestre. Ceux-ci se basent sur un échantillon de 25 millions de comptes, comprenant ceux qui font état d'un comportement erratique et suspicieux, ainsi que ceux d'utilisateurs légitimes pour pouvoir distinguer leurs attitudes. Ce pourcentage représente le nombre de comptes suspendus sur la période donnée, et est ici en hausse après plusieurs mois de faible criminalité. L'entreprise affirme aussi que seuls 28,87% des utilisateurs sont de « vrais » utilisateurs de la plateforme, c'est-à-dire qu'ils participent activement, suivent d'autres comptes ou ont leur propres followers. Globalement, l'activité a tendance à augmenter, ce qui rend le site de micro-blogging d'autant plus attractif pour les criminels. 15,8% des comptes n'ont par ailleurs aucun follower, mais ce chiffre a connu une baisse substantielle depuis 2009 où il s'élevait à 30%, tandis que 36,39% des inscrits ont entre un et quatre abonnés. Seul 1% réussit à passer le cap des 1000 followers.
Un des chiffres montre toutefois une corrélation inverse entre le nombre de tweets et le nombre de followers. Plus il y en a, c'est-à-dire si le compte est hyperactif, plus cela tend à faire fuir les personnes susceptibles de le suivre, ces derniers ne voulant pas voir leur page d'accueil polluée. D'ailleurs, 30,62% des utilisateurs n'ont jamais publié un seul tweet.
Crédit Photo : Barracuda Networks
Google mise sur le jeu pour terrasser Facebook
Le géant de la recherche, qui lorgne sur les 500 millions d'utilisateurs de Facebook, est en train d'assembler les pièces nécessaires et de renforcer sa stratégie avant d'aller affronter directement son rival. L'information selon laquelle Google serait en négociations avec les plus importants développeurs de jeux spécialisés dans les médias sociaux n'est qu'un épisode supplémentaire attestant des préparatifs engagés pour le lancement d'un concurrent à Facebook. Selon le Wall Street Journal, Playdom, Electronic Arts, Playfish, et Zynga Game Network sont en pourparlers avec Google. Cela ne surprendra personne que le géant de la recherche se tourne vers les développeurs de jeux, surtout si l'on prend en compte son intention de lancer "Google Me", un réseau alternatif à Facebook.
Les jeux pour défier Facebook
Les jeux sociaux sont assurément dans un tourbillon ascensionnel, et sont tout désignés pour donner du poids à un nouveau concurrent de Facebook. Ainsi, Farmville Zynga (voir illustration), l'un des jeux les plus populaires de Facebook, attire à lui seul 60 millions de membres actifs chaque mois. On estime aussi qu'en Asie les joueurs dépensent des milliards de dollars dans les jeux en ligne. Aux États-Unis, ThinkEquity, qui a gagné 700 millions de dollars en 2009 en revenus générés par le jeu social, prédit un triplement d'ici 2012. Ces gros chiffres n'attirent pas seulement des entreprises comme Google. Les poids lourds du divertissement se mettent aussi de la partie. Comme Disney qui vient d'acheter Playdom pour 563,2 millions de dollars, augmenté d'un bonus de 200 millions de dollars pour avoir atteint les objectifs de rentabilité.
Une concurrence attendue par beaucoup
Une alternative à Facebook serait également bien accueillie par de nombreux développeurs de jeux, à la recherche d'un marché plus profitable pour leurs logiciels. À l'heure actuelle, Facebook prélève 30 pour cent des revenus réalisés par les jeux qui utilisent ses services. Déjà, le besoin de diversification a incité Zynga, l'un des plus importants développeurs de jeux présents sur Facebook, à conclure un accord avec Yahoo, et à ouvrir ses portes à Google en acceptant 100 millions de dollars d'investissement du géant de la recherche.
En attendant le choc des titans, la question reste de savoir si Google pourra tenir sa place une fois entrée sur le terrain de jeux de Facebook. Si l'incursion du géant de la recherche sur les terres de Twitter avec son Google Buzz devait servir d'indicateur quant à l'issue d'un tel affrontement, alors, mieux vaudrait conseiller aux parieurs de continuer à miser sur Facebook.
(...)(29/07/2010 17:18:24)Facebook connaîtra-t-il le même sort qu'AOL ?
Alors que Facebook vient tout juste de célébrer son 500 millionième inscrit, certains développeurs envisagent un avenir dans lequel les réseaux sociaux seraient décloisonnés. Certaines technologies Open Source pourraient autoriser le partage de statuts, photos ou commentaires sur Internet entre utilisateurs de différents réseaux sociaux, affirme Evan Prodromou, directeur de l'éditeur de logiciels libres de microblogging StatusNet. Les services « Open Social » de ce type existent depuis de nombreuses années, bien qu'ils ne connaissent clairement pas la popularité des leaders actuels du marché.
Les développeurs mettent donc en avant l'interopérabilité de telles offres, qui pourraient libérer les utilisateurs et leurs données des enceintes propriétaires des sites actuels. Ils ont mis en pratique une solution, dans laquelle une personne met en ligne la photo d'une autre sur un service de partage quelconque, marquant cette dernière avec le nom de l'individu représenté. Celui-ci voit alors l'image sur son réseau social de prédilection, tandis qu'une tierce personne, à partir d'une autre plateforme, peut aussi la voir et la commenter. Le message serait alors relayé aux autres services, les deux internautes initiaux pouvant alors le lire. « Un réseau social fédéré serait le réseau ultime, autorisant quiconque à participer » explique Evan Prodromou.
AOL, géant déchu de l'email
Celui-ci illustre son propos en prenant l'exemple des mails. Dès lors qu'une technologie propriétaire devient populaire, elle tend à être remplacée par des spécifications libres. Celles-ci sont alors utilisées par une multitude de fournisseurs de services qui proposent alors des versions génériques du même système. Ce fut le cas dans les années 90 : il fallait, par exemple être chez AOL, en 1992 pour envoyer un mail à un d'abonné de ce FAI. Il était dès lors relativement difficile de relayer les messages provenant de différentes plateformes, celles-ci étant entièrement cloisonnées. Mais en deux ans, les différents acteurs avaient fini par passer à des programmes utilisant le protocole SMTP, fédérant à la fois internautes et fournisseurs de services autour du libre envoi de courriers électroniques. AOL était, avant cela, très populaire, offrant des fonctionnalités Internet tels que les mails, le chat et le surf à des dizaines de millions d'utilisateurs. Et comme Facebook de nos jours, le FAI était critiqué pour ses politiques de confidentialité, der sécurité et pour son usage d'outils exclusivement propriétaires. Mais son éclat s'est terni au fur et à mesure de la mise en place d'un accès Internet plus libre et direct.
L'Open Source avance, mais ne fait pas encore le poids
Quelques standards allant dans le sens d'un réseau social fédéré existent déjà. OpenID et OAuth pour l'authentification, Activity Streams et Pubsubhubbub (Google) pour la publication de notifications multiplateformes, et Salmon pour la soumission de commentaires eux-aussi à différents services sont les exemples les plus aboutis. Un package de différents protocoles existe déjà, dénommé OStatus, combinant les trois derniers cités, ainsi que Portable Contacts et Webfinger. Cette pile de standards va d'ailleurs être utilisée pour concevoir Diaspora, réseau social alternatif qui sortira à la rentrée, tandis que d'autres encore sont en préparation. Evan Prodromou admet toutefois que certains éléments manquent encore : la confidentialité pose problème avec ces outils conçus sur le mode du partage, et des interfaces de programmation d'applications seraient elles-aussi bien utiles.
Ces protocoles seraient pourtant en voie d'être ratifiés. Le World Wide Web Consortium (W3C) étudie des standards destinés aux activités sociales sur le web, et pourrait approuver OAuth prochainement. Pourtant, Chris DiBona, responsable Open Source chez Google, consent à dire que la demande en la matière est encore peu claire, étant donné que le marché est dominé par un oligopole restreint. Le besoin d'intercommunication n'est donc pas si évident. Selon lui, il faudrait pour cela qu'émergent d'autres challengers. Evan Prodromou conclue en indiquant que les leaders ne rejoindront le réseau fédéré que lorsque ce dernier sera devenu incontournable. Google, qui prévoit de lancer prochainement sa propre plateforme, travaille activement la question en rassemblant les technologies nécessaires.
Crédit Photo : D.R.
Sécurité : Cisco tire la sonnette d'alarme
D'après ce rapport semestriel, le paysage de la sécurité des entreprises ne cesse d'évoluer. Les réseaux sociaux, la virtualisation, le cloud computing et un recours massif à des appareils mobiles continuent d'avoir un impact dramatique sur la capacité des départements IT à maintenir une sécurité réseau efficace. Les premiers sont particulièrement mis en cause par l'étude. En effet, des recherches du Cisco Security Intelligence Operations ont démontré que 7% des utilisateurs du monde entier accédant à Facebook passent en moyenne 68 minutes par jour à jouer à Farmville, 52 minutes à Mafia Wars. Bien que la perte de productivité ne soit pas une menace pour la sécurité, il y a de fortes présomptions que les cybercriminels développent des moyens de distribuer des malwares par le biais de ce type de jeux. Par ailleurs, 50% des utilisateurs finaux ont admis ignorer au moins une fois par semaine les politiques de sécurité de leur entreprise interdisant l'utilisation des réseaux sociaux, et 27% ont confirmé modifier les paramètres de leurs appareils pour accéder à des applications interdites.
Plus traditionnel, le spam continue sa forte progression +30% en 2009. Les pays à l'origine des spams sont les Etats-Unis, l'Inde, le Brésil, la Russie et la Corée du Sud. L'étude montre néanmoins une baisse de ces messages depuis le Brésil, en raison du blocage de certains fournisseurs d'accès à Internet du port d'accès 25.
Cisco propose des pistes pour réduire ces problèmes de sécurité :
-Appliquer des règles de sécurité personnalisées pour les accès aux applications et aux données sur les systèmes virtualisés
-Limiter l'accès aux données de l'entreprise
-Création d'une politique de sécurité pour les terminaux mobiles
-Utiliser des outils de gestion et de contrôle des activités dans le cloud
-Donner des conseils sur l'utilisation des médias sociaux en entreprise
(...)| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |