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(06/03/2012 14:14:12)
La micro a tiré le marché IT grand public en France au 4e trimestre, selon GfK
Les ventes de biens d'équipement grand public IT en France ont généré 6,86 Md€ de chiffre d'affaires lors du dernier trimestre 2011. Des revenus tirés vers le haut par les ventes de bien micro-informatiques et de téléphonie, mais impactés négativement par le déclin des achats de produits d'électronique grand public (EGP), d'appareils Photo numériques (APN) et de produits bureautiques (consommables compris).
Dans le domaine de la téléphonie, la croissance a atteint 21,5%, comparée au quatrième trimestre 2010, pour un chiffre d'affaires trimestriel de 946 M€. Elle est notamment stimulée par les ventes d'accessoires, en premier lieu les casques. Comparée aux smartphones et aux téléphones filaires, seuls les téléphones mobiles classiques ont enregistré un recul.
Avec +3% de croissance pour 2,7 Md€ de chiffre d'affaires, le segment de la micro-informatique montre un dynamisme plus modeste. Sa progression n'en reste pas moins essentielle puisqu'il représente à lui seul près de 40% du total des ventes de biens d'équipements IT dans l'Hexagone. Moteur de cette hausse, les tablettes ont vu leurs ventes multipliées par trois entre les quatrièmes trimestres 2010 et 2011. Un phénomène qui, selon GFK, n'a pas impacté les ventes de PC (tous form factors confondus) et n'empêche pas les notebooks de rester le produit micro numéro un en terme de chiffre d'affaires. Seule la catégorie des disques durs a commencé à souffrir des problèmes d'approvisionnement en Thaïlande.
Le marché de l'électronique grand public baisse de 14,2%
Figurant parmi ceux qui ont reculé au quatrième 2011, le marché de la bureautique a perdu 1,3% de chiffre d'affaires à 782 M€. Il faut tout de même noter que l'orientation des achats de fin d'année vers les loisirs ne profite pas au commerce d'imprimantes et de consommables. Plus précisément, les catégories vidéoprojecteurs, scanners et imprimantes mono-fonction sont restées dans le rouge. Au contraire, les ventes de MFP (multifonctions) ont réalisé d'excellentes performances, ce qui devrait avoir un effet positif sur les ventes de consommables qui leur sont associés cette année.
S'agissant du marché de l'électronique grand public (EGP), GFK qualifie sa situation de critique. Et pour cause, il s'agit du segment de marché qui a connu la plus forte décroissance lors du quatrième trimestre 2011 : chiffre d'affaires de 2 Md€ en baisse de 14,2% par rapport au 4e trimestre 2010. Caméscopes et GPS, décodeurs TNT, Hi-fi et baladeurs MP3 son tous orientés à la baisse. Il n'y a guère que les ventes de lecteurs Blu-Ray et d'accessoires qui restent dynamiques. Quant aux ventes de téléviseurs, elles ont fini l'année 2011 en hausse de 2% avec un record de 8,7 millions de pièce commercialisées. Toutefois, le marché est tiré vers le bas en valeur par des prix en forte baisse.
GFK conclut son analyse marché par marché par celui de la photo numérique. Ici, le recul s'est établi à -6,3% à 433 M€ de chiffre d'affaires durant le quatrième trimestre 2011. Toutefois, note le cabinet d''études, ce résultat traduit un relatif ralentissement dans la chute des revenus des ventes d'appareils photos numériques par rapport aux mauvaises performances enregistrées jusqu'ici. (...)
AMD lâche ses parts dans les usines GlobalFoundries
AMD abandonne les parts qu'il possédait encore dans la société GlobalFoundries qui rassemble ses anciennes usines de Dresde, New York et Singapour. Le principal concurrent d'Intel se met en ordre de marche pour se consacrer entièrement à la conception de puces. Il avait commencé à s'engager sur cette voie lorsqu'il avait détaché ses activités de fabrication vers GlobalFoundries, à partir de 2009.
AMD se sépare maintenant des 9% de parts (environ) qu'il possédait encore dans sa spin-off et lui verse 425 millions de dollars en numéraire à la suite de la modification de leur accord portant sur la fourniture de wafer. Les usines de fabrication seront désormais entièrement détenues par Advanced Technology Investment Company, entité de la société d'investissement Mubadala Development appartenant au gouvernement d'Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis). Initialement, AMD avait conservé GlobalFoundries comme fournisseur exclusif après l'avoir détaché. Le voilà libre de chercher d'autres fabricants de processeurs.
Une collaboration ponctuée d'aléas
Dans un communiqué séparé, GlobalFoundries indique qu'il acquiert les parts d'AMD afin de devenir un fondeur indépendant. Outre les usines qu'il gère aux Etats-Unis, en Allemagne, à Singapour, il en construit actuellement une à Abu Dhabi qui pourrait être opérationnelle dans quelques années. AMD prendra en charge 703 millions de dollars pour le premier trimestre fiscal de 2012 en lien avec le transfert de ses parts dans GlobalFoundries.
Les relations entre les deux sociétés ont connu des aléas qui ont affecté AMD financièrement. Celui-ci a réduit ses prévisions de chiffre d'affaires sur son troisième trimestre fiscal 2011 à cause d'une livraison limitée de ses puces pour PC liée à des problèmes de fabrication sur le procédé de fabrication 32 nm. Il fait déjà fabriquer des puces pour PC à basse consommation par certains concurrents de GlobalFoundries tels que TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing).
AMD va combiner d'autres technologies aux siennes
L'ancienne spin-off ne restera pas fournisseur exclusif pour les puces gravées selon le procédé 28 nm d'AMD, mais elle en produira néanmoins une partie, a précisé par e-mail Drew Prairie, porte-parole du concepteur de puces, à nos confrères d'IDG News Service. « GlobalFoundries a renoncé à l'accord d'exclusivité pour que nous puissions faire fabriquer certains produits APU (accelerated processing unit) en 28 nm chez TSMC pendant une période déterminée », a-t-il ajouté.
Les dernières puces d'AMD sont gravées en 32 nm, mais les processeurs pour ordinateurs portables et de bureau prévus pour l'année prochaine le seront en 28 nm. Le Californien change aussi de direction sur la conception des processeurs en combinant au sein de ses puces des technologies tierces avec les siennes. Il expliquait récemment qu'il n'excluait pas d'utiliser l'architecture d'ARM. AMD et GlobalFoundries ont défini de nouvelles conditions de prix dans le cadre du contrat modifié de fourniture de wafer.
Annuels Lefebvre Software : Croissance organique de 10%
L'éditeur Lefebvre Software réalise un chiffre d'affaires de 42,228 millions d'euros pour son exercice annuel 2011, avec une croissance organique de 10% et une croissance globale de 25%. Les trois activités représentent respectivement, 23% du CA total consolidé pour les licences, 39% de ce CA pour les services, 38% pour le « récurrent » (incluant la maintenance).
La part du du chiffre d'affaires réalisé à l'international se monte à 12%, contre 10% pour l'exercice précédent.
La société a réalisé en octobre dernier un changement de structure capitalistique. Trois nouveaux actionnaires sont arrivés aux commandes : la présidente de Lefebvre Software Viviane Ribeiro et le management (16%), le CIC LBO Partners et Women Equity Partners. L'éditeur de solutions de gestion a prévu de doubler de taille. Il indiquait cet automne vouloir atteindre entre 80 et 100 millions d'euros dans les cinq ans à venir.
Terreal confie l'infogérance de son parc informatique à SCC
La société Terreal, qui fabrique des matériaux (essentiellement en terre cuite) d'enveloppe du bâtiment (toiture, façade...), dispose de 16 sites en France représentant 1200 utilisateurs de postes de travail (dont 20 VIP), 110 serveurs, 20 routeurs et 140 switches.
Dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue de la qualité de service rendue aux utilisateurs et d'optimisation des coûts, l'entreprise a décidé d'externaliser l'administration de ce parc matériel ainsi que le support aux utilisateurs. Ce support inclut l'accueil des demandes et incidents, la résolution de niveau 1 des incidents applicatifs et bureautiques, la gestion de l'escalade vers les niveaux de support 2 et 3, la supervision et l'administration du parc matériel... La prestation devait aussi inclure l'analyse et le reporting de la qualité de service dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue.
Après appel d'offres, le contrat a été confié à SCC à compter de janvier 2012. La qualité reconnue de l'offre d'infogérance, sa complétude et l'acceptation de la démarche participative d'amélioration continue ont été des critères majeurs de choix.
La SSII est aussi intervenue en appuis sur de la négociation avec Microsoft sur les tarifs de licences et, via sa filiale Recyclea, sur le recyclage des déchets informatiques. Enfin, la communication de la DSI autour du lancement du nouveau service de support aux utilisateurs a été gérée en partenariat avec SCC à partir de novembre 2011 : informations via e-mail, vidéos... Le coût de la prestation n'a pas été communiqué. (...)
Marché mondial de la IT en 2012 : PAC souligne les disparités entre pays
La disparité entre régions mondiales est particulièrement nette dans le domaine IT. Par exemple en Grèce, Italie, et Portugal où les entreprises sont principalement axées sur le court terme et les réductions de dépenses informatiques. Dans d'autres régions (par exemple l'Australie, les États-Unis ou les pays BRICS), elles sont plus ouvertes à l'investissement, le plus souvent en tirant parti des technologies de l'information.
En fait, toutes les entreprises, en bonne ou en mauvaise santé, cherchent à diminuer leurs dépenses. Obtenir «plus pour moins» de leurs fournisseurs informatiques les aide à financer des investissements dans l'innovation, remarque le cabinet Pierre Audoin Consultants. Toutefois, il y a différentes façons de réduire les coûts informatiques. La plupart des entreprises sont encore dans le processus de consolidation de leur paysage informatique, à la fois de l'infrastructure et des applications. "Seules quelques-unes d'entre elles peuvent déjà prétendre voir la fin d'un voyage long et épuisant vers une structure maigre et flexible», explique Christophe Châlons, Chief Analyst de PAC.
La consolidation de l'infrastructure est désormais le plus souvent associée à la virtualisation. Les utilisateurs et les décideurs sont de plus en plus prêts à mettre en oeuvre des normes avec une personnalisation limitée. Ils cherchent également à mettre en oeuvre les normes de consumérisation de l'IT. Ces deux points sont des pré-requis pour la plupart des modèles de cloud computing.
Moins de fournisseurs IT
Autre tendance, «l'industrialisation, les centres de services partagés et l'offshore ont encore gagné du terrain, à la fois côté utilisateur et côté fournisseurs», explique Franck Nassah de PAC. La réduction du nombre de fournisseurs informatiques s'accélère, avec la recherche d'un petit nombre de fournisseurs privilégiés à travers plusieurs régions. "La tendance à l'externalisation dans ses différentes formes se poursuit sans relâche, car elle génère à la fois des économies de coûts et un déplacement de CAPEX rapporté aux OPEX», ajoute Karsten Leclerque de PAC.
Pour 2012, PAC voit arriver trois innovations majeures :
1. Tablettes et mobilité : «Les entreprises visent à intégrer de nouveaux appareils mobiles comme les téléphones intelligents et les tablettes dans leur modèle d'affaires, tout d'abord pour les ventes, le marketing et les services de relations client, mais aussi de plus en plus d'applications internes comme la gestion, la production ou la logistique », explique Nicole Dufft de PAC.
2. « L'analytique n'est pas un sujet nouveau, en revanche l'analytique en temps réel, associé à la technologie en mémoire, la visualisation de données, le traitement des flux et le « big data », ou comment faire l'usage le plus efficace de la surcharge d'information, donnent un coup de pouce aux investissements dans ce domaine », explique Olivier Rafal de PAC.
3.L'intégration multi-canal présente de nouveaux concepts comme la stimulation de projets innovants, avec maintenant des réseaux sociaux de plus en plus puissants qui vont devenir un facteur clé de succès pour la plupart des organisations. "Ceci s'applique au gouvernement et à l'industrie, y compris les finances, l'industrie, la distribution, les télécommunications et les transports», ajoute Philippe Carnelley de PAC.
Google Apps : le mécanisme de suppression de domaines toujours désactivé
Depuis le milieu du mois de janvier, les clients des Google Apps ont quelques difficultés à supprimer et à réactiver les domaines dans leurs comptes. Google a en effet désactivé depuis cette date, et de manière inattendue, le mécanisme automatisé pour réaliser ces tâches. Dès lors, les demandes de suppression et d'ajout de domaines se sont accumulées, mettant en difficulté les administrateurs des Apps qui ont du faire face à une série de problèmes divers, y compris l'impossibilité d'accéder aux comptes de messagerie de certains de leurs utilisateurs. Finalement, Google a dû mettre en place une procédure manuelle pour répondre à ces demandes, invitant les administrateurs concernés à déclarer leurs domaines dans un fil de discussion dédié sur le forum officiel Apps. Google les ajoute ensuite à une file d'attente pour les traiter manuellement.
Le 10 janvier, un officiel de Google identifié comme « Ricky » a posté un message sur le fil de discussion du forum, informant que « suite à une question connexe sur le sujet postée la semaine précédente, Google avait temporairement désactivé le mécanisme de suppression de domaines. » Celui-ci ajoutait qu'il faudrait attendre désormais deux semaines avant de pouvoir à nouveau supprimer les domaines et que Google ferait une mise à jour sur le fil dès que le mécanisme serait réactivé. Cependant, aucune mise à jour n'a encore été publiée, et le mécanisme automatisé n'est toujours pas fonctionnel.
Un mois et demi d'indisponibilité
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les administrateurs des Google Apps suppriment les domaines. Souvent, il s'agit pour eux de les réactiver immédiatement comme sous-domaine ou d'en faire l'alias d'un autre domaine de premier niveau. Si le processus est figé pendant des jours ou des semaines, cela peut perturber les échanges de courrier électronique et d'autres fonctions que certains employés utilisent fréquemment avec les Apps.
« Je constate que, dans un premier temps, il était question de mettre la fonction hors ligne pendant « deux semaines ». Or cela fait un mois et demi que la suppression a été désactivée. Est-ce que le problème a été résolu ? L'auto-suppression ne fonctionne toujours pas ? J'essaye de mettre place un compte Google Apps pour l'éducation et je dois vous dire que cette situation, aussi bien l'incapacité de réenregistrer un domaine précédemment supprimé, que l'impossibilité d'obtenir un quelconque soutien, ne me donne guère confiance dans le service des Google Apps, pour communiquer avec mon équipe et mes étudiants », a écrit un utilisateur identifié comme « CMcIlroy» le 27 février.
De multiples fils de discussions sur ce problème
Parallèlement à ce thread principal, de multiples fils de discussion toujours très actifs ont été ouverts dans lesquels les administrateurs des Apps évoquent le problème. Certains utilisateurs font remarquer que Google aurait pu informer les administrateurs des Apps sur la question. Ils sont notamment étonnés de voir que le problème n'a pas encore été ajouté à la liste des « Questions Connues ».
Une porte-parole de Google a déclaré que l'équipe des Apps était « tout à fait consciente des désagréments et qu'elle travaillait activement sur la question, » ajoutant « qu'elle espérait avoir résolu le problème dans quelques jours. »
(...)(05/03/2012 10:53:02)France Télécom finalise la cession d'Orange Suisse
France Télécom Orange a annoncé avoir finalisé la vente de 100% d'Orange Communication («Orange Suisse») à Matterhorn Mobile. La cession a été autorisée par le conseil d'administration du groupe français et par la Commission de la concurrence (COMCO), l'Office fédéral de la communication (OFCOM) et la Commission fédérale de la communication (ComCom). Finalement, le montant de la vente s'élève à 1,83 milliard de francs. L'endettement net externe de la société, qui inclut essentiellement le paiement à venir pour les fréquences qu'Orange Suisse vient d'acquérir, a d'ores-et-déjà été déduit.
Matterhorn Mobile, société détenue indirectement par des fonds conseillés par Apax Partners LLP, continuera d'utiliser la marque Orange. En effet, France Télécom et Apax ont signé un accord de licence pour la marque qui permet à Orange Suisse d'utiliser la marque Orange dans le futur. La durée et les droits de licence n'ont pas été rendus publics. Les abonnés de l'opérateur suisse ne devraient donc pas voir immédiatement un logo en forme de Cervin - Matterhorn est la traduction de Cervin en allemand - orner leur facture.
ICTjournal.ch (...)(05/03/2012 10:36:57)Annuels Prologue : CA 2011 en baisse sur fond de plan de redressement
Prologue publie ses résultats annuels 2011. Le chiffre d'affaires (CA) recule de 6,7% à 22,5 millions d'euros (ME). C'est l'activité d'édition qui fait plonger la société, elle représente 7,4 ME, en baisse de 23,9%. La partie intégration, 5,8 ME, progresse de 1,5%. L'activité opérateur de système d'information et télécommunications est en hausse de 7,3% à 9,2 ME.
La nouvelle direction, en place depuis dix huit mois, souligne en particulier ses efforts en R&D, avec le développement de nouveaux logiciels, son intégration au projet CloudPort, soutenu par le gouvernement. En revanche, côté finances, l'actualité est toujours aussi sombre. Outre des résultats négatifs, la société doit procéder à son redressement. Le Tribunal de commerce d'Evry a adopté son plan de continuation au mois de décembre dernier. Plan qui prévoit un abandon de 50% de créances et implique au cours de 2012, « une ou plusieurs opérations de marché » selon l'expression de la société.
Numérisation et partage d'informations pour la Safer avec les solutions Debucy
La Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer) de Haute-Normandie, comme toutes les autres Safer de France, a été créée en 1960 pour contribuer à l'aménagement des terres agricoles. Elle peut notamment user d'un droit de préemption sur les terres en vente dans le but de les rétrocéder à un jeune agriculteur et ainsi de garantir le maintien de l'exploitation. Cela implique de traiter et de partager des documents entre un grand nombre de professionnels : notaires (qui doivent envoyer une déclaration d'intention de vendre, environ 4500 par an), géomètres, huissiers, organismes agricoles, représentants des collectivités locales, ministères, vendeurs, acheteurs, agences immobilières, etc.
Traditionnellement, ce traitement et cette collecte étaient réalisés avec des documents papier. Or la Safer Haute-Normandie souhaitait sécuriser sa base documentaire, accélérer le traitement des dossiers, améliorer la qualité de son service et, enfin, réduire sa consommation de papier (notamment de photocopies).
Limiter les déplacements des documents papiers
Pour atteindre ces objectifs, la Safer a décidé de numériser l'ensemble de la chaîne documentaire ainsi que ses archives. Tous les documents papier entrants sont donc désormais numérisés à leur arrivée puis archivés en sûreté et partagés uniquement par voie électronique via une GED classique dans ses fonctionnalités (partage, visualisation, notification des mises à jour..).
Outre l'atteinte des objectifs initiaux, la recherche des documents est aujourd'hui facilitée grâce au moteur de recherche inclus dans l'outil et le confort de travail s'est amélioré, notamment en raison de la fin des navettes de documents papier entre les deux sites de l'entreprise. La Safer a choisi les solutions Docport et eCopy de l'éditeur régional Debucy. Le coût du projet n'a pas été précisé. (...)
Les entreprises maintiennent en 2012 leur budget IT de 2011, selon IDC
A en croire IDC, 2012 ne sera pas une année de récession pour les marchés de l'informatique et des télécoms en France. Selon le cabinet d'études, le marché de l'informatique devrait dégager un chiffre d'affaires global de 47,1 Md€, en hausse de 1,2% sur un an.
Une très importante part de ces revenus sera générée par le marché professionnel (logiciels, matériel et services hors télécoms) dont la croissance devrait représenter +0,7% à 42,8 M€. S'agissant du segment grand public, IDC table sur un chiffre d'affaires de 4,3 Md€ en hausse de 5%. Enfin, le marché des télécoms devrait voir son activité baisser de 1,3% dans les domaines des services de télécommunication voix et données tandis que les achats d'équipement en téléphonie mobile (téléphones et smartphones) progresseront de 11% sur l'année.
Matériel : le grand public tire la croissance du marché
Même si IDC parie sur une croissance globale du marché IT, le cabinet d'études n'en déclare pas moins que la conjoncture économique à un impact certain sur sa progression. A titre d'exemple, la croissance du seul marché de l'informatique professionnelle entre 2010 et 2011 fut deux fois plus importante que celle attendue cette année. Elle s'élevait alors à 1,5% exactement. Le marché du logiciel ne progressera quant à lui que de 1,6%. Dans ce domaine, il est toutefois bon de distinguer certains secteurs dynamiques qui résistent habituellement aux crises (CRM, BI, sécurité, stockage, collaboratif...) des secteurs en mutation vers le SaaS (Software as a service) ou en perte de vitesse (comptabilité, systèmes d'exploitation, GPAO, certains applicatifs métiers).
Quand au segment du matériel, il s'en sortira avec une croissance globale de 1%, largement imputable aux ventes attendues sur le marché grand public. Dopé par les achats de tablettes média, celui-ci devrait enregistrer une hausse de 5,7% tandis que les ventes de hardware sur le marché professionnel baisseront de -1,4%.
Budgets IT non remis en cause mais pression sur les prix
Faut-il pour autant pousser un grand ouf de soulagement en prenant pour acquise l'évolution positive du marché de l'IT en 2012 ? IDC semble pencher vers un « oui » mais la prudence doit rester de mise, comme l'explique Karim Bahloul, directeur de la Recherche et du Conseil chez IDC France : « Evidemment, on peut redouter un scénario noir d'effondrement de la zone euro qui remettrait tout en cause. Mais c'est un scénario auquel nous ne croyons pas. Clairement, ce qui se passe en 2012 n'est pas de même nature que cette crise de 2008 qui avait vu les investissements ICT complètement s'arrêter. »
Cette prudence, les entreprises en font usage avec parcimonie. Leur budget IT n'a pas été remis en cause mais stagne pour pouvoir engager des projets qu'elles ne souhaitent pas remettre en cause autour du poste de travail, de la mobilité, du Cloud Computing, du Décisionnel et du Big Data. En contrepartie, elles mettent une pression sur les prix et rationalisent l'existant en termes d'infrastructures et d'applicatifs.
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