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(09/06/2011 14:13:54)

Eric Besson veut accélérer le passage à IPv6

La journée mondiale IPv6 a eu lieu hier et le ministre en charge de l'économie numérique, Eric Besson en tire déjà les enseignements. Dans un communiqué, il indique qu'il va réunir en juillet les opérateurs ainsi que la communauté technique et industrielle de l'Internet en France (Orange, SFR, Free, Nerim, ISOC France, AFNIC et Sagem). L'objectif de cette réunion est de mettre en place un plan d'accélération de la migration vers le protocole IPv6. Pour le ministre, les adresses Internet soutiennent principalement la croissance des services mobiles et des appareils connectés, ainsi que l'essor du e-commerce.

IPv6 doit aussi favoriser le développement d'applications innovantes « qui nécessitent l'accès à un réseau d'objets (domotique, capteurs intégrés, gestion de l'éclairage public et des bâtiments intelligents). Pour donner l'exemple, Eric Besson a annoncé que le futur réseau interministériel de l'Etat sera conçu sur un coeur de réseau haut débit IPv6.

Une nécessaire phase de transition


Si la volonté politique existe dans l'accélération de la migration vers IPv6, sur le terrain les choses vont peut-être aller plus lentement. Ainsi Eric Michonnet, directeur Arbor Networks pour l'Europe du Sud explique : « il existe plusieurs acteurs confrontés à cette bascule mais ils n'ont pas les mêmes impacts. Ainsi, pour les spécialistes du contenu, la migration s'avérera relativement simple. Pour les acteurs du core routing, les équipements ont déjà intégré IPv6 et la mise à niveau du réseau est un investissement raisonnable. Par contre, les opérateurs d'accès vont être obligés de gérer plusieurs problèmes, la complexité des systèmes d'informations, la gestion des adresses entre les particuliers et les entreprises, mais aussi des investissements dans le réseau et les équipements d'accès ».

Il ajoute « les opérateurs vont être obligés dans les 8 à 10 ans qui viennent de fournir les deux stacks IPv4 et IPv6. C'est un peu la double peine pour eux, investir dans l'ancien et le nouveau monde ». Il reste néanmoins optimiste en soulignant que « nous ne sommes plus dans l'expérimentation, mais davantage dans des projets industriels ».

(...)

(09/06/2011 11:34:54)

Le marché mondial des logiciels de sécurité a crû de 12% en 2010, selon Gartner

Les ventes de logiciels de sécurité dans le monde ont généré 16,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2010, soit une croissance de 12% comparé à l'année précédente, selon le cabinet d'études Gartner. Ces chiffres traduisent un rebond du marché dont la progression était restée limitée à 8% en 2009 après avoir atteint 18,6% en 2008.
Ce retour à une croissance forte l'an dernier fait néanmoins apparaître des différences de maturité entre les catégories de logiciels de sécurité. En effet, les ventes de logiciels de protection des postes de travail et de gestion des accès web n'ont enregistré qu'une hausse à un chiffre. Dans le même temps, les solutions de SIEM (security information and event management, analyse en temps réel des connexions et alertes de sécurité générées par les équipements réseaux et les applications) enregistraient de leur côté une progression à deux chiffres. De même que le segment des passerelles web.

Le n°1 Symantec enregistre une faible croissance 

Dans le classement des éditeurs de logiciels de sécurité, Symantec reste toujours, et de loin, le numéro un avec une part de marché de 18,9%. Le fournisseur n'a toutefois enregistré qu'une hausse de 5,8% de ses ventes, un résultat inférieur à la croissance moyenne du marché. Plus dynamique, avec des revenus en hausse de 7,3%, McAfee s'affiche en numéro deux du secteur avec une part de marché de 10,4%. On notera également les bons résultats d'EMC, en cinquième position, qui a vu son chiffre d'affaires croître de 25,6% pour une part de marché de 3,8%. De leur côté, Trend Micro et IBM occupent respectivement la troisième et la quatrième place du classement mondial des éditeurs de logiciels de sécurité établi par Gartner.

Illustration : Le marché mondial des logiciels de sécurité en 2010 selon Gartner (...)

(09/06/2011 11:26:19)

HP accompagne ses partenaires dans le cloud public

Le constructeur a profité de sa conférence utilisateur HP Discover 2011 pour annoncer le lancement du CloudAgile Service Provider Program. Ce programme partenaire doit aider ceux qui y adhèreront à profiter des opportunités de croissance du marché du cloud sans avoir besoin de mettre sur pied leurs propres infrastructures. Ce qui constitue en soi une reconnaissance du fait qu'il est indispensable pour HP de pouvoir compter sur les professionnels de l'IT afin de capter sa part des 143 Md$ (estimations HP) que devraient générer le marché mondial du cloud d'ici 2013.

Dans l'esprit du constructeur, le nouveau programme a été conçu pour rassembler des populations de partenaires très diverses, tant par leurs profils que par leurs tailles : des VARS et des intégrateurs jusqu'aux principaux opérateurs télécoms du monde. C'est pourquoi CloudAgile Service Provider Program comprend trois niveaux, en commençant par le Premier Partner qui ne peut être obtenu que sur invitation de HP et concernera les prestataires de services les plus importants. Vient ensuite le niveau Select qui cible quant à lui les sociétés jouissant d'une couverture nationale ou internationale. Enfin, le niveau Partner s'adresse aux prestataires de services qui ne travaillent pas encore avec le constructeur ou qui évoluent déjà sur le marché de l'IT as a service (ITaaS).

Faire collaborer les forces de vente de HP et les partenaires


Entre autres avantages, le constructeur va proposer aux adhérents à son nouveau programme un accès direct à ses forces de vente internes afin de maximiser le nombre d'opportunités et de démarrer des déploiements aussi vite que possible. Des fonds marketing ont également été prévus ainsi que l'élaboration de plans communs de mise sur le marché. Enfin, les partenaires disposeront de « modèles de tarification flexibles » des logiciels et pourront apparaître dans le catalogue de services CloudSystem du fabricant.

Pour éviter les conflits entre ses propres forces de vente et ses partenaires, HP a également prévu un modèle de commissionnement qui incitera ses commerciaux à travailler avec les VARS et les prestataires de services dans le domaine du cloud.

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(09/06/2011 10:53:41)

La Poste unifie ses systèmes de CRM avec Exalead et Capgemini

La Poste effectue des ventes de services B2B via plusieurs canaux. Dans un contexte de réduction globale du volume de courrier et du chiffre d'affaires afférent, elle voulait relancer ses ventes en la matière. Cela impliquait d'accroître la performance des commerciaux notamment en améliorant leur connaissance clients globale.

Or l'établissement public dispose historiquement de multiples systèmes de CRM (sous Oracle Siebel notamment) avec chacun leurs propres logiques et leurs propres référentiels. « Notre première option était de tout refondre dans le cadre d'un grand projet de vingt ans, la deuxième d'essayer d'agréger l'existant » explique Anne Gerardin, la directrice du programme Comet au sein de La Poste. Elle a choisi la deuxième solution en mettant en oeuvre le projet Comet. Au niveau back-office, rien ou presque n'a changé. Par contre, le Front Office a été totalement modifié pour les populations cibles du projet, pour l'instant les télévendeurs, en attendant la généralisation.

SBA au lieu de MDM

Première difficulté : chaque système de CRM possède son propre modèle de données, optimisé pour son usage initial propre. Mettre en place un modèle unique de données, voire un référentiel commun dans le cadre d'une démarche MDM (Master Data Management), aurait donc été à la fois complexe et très lourd. De plus, gérer un bus applicatif classique avec des échanges de messages entre GRC aurait lui aussi été complexe à mettre en oeuvre, d'autant plus que ce type d'architecture implique de devoir modifier l'implémentation à chaque modification de l'une des composantes.

Enfin, l'interface d'un système commercial est, presque par nature, jamais clairement définie au départ du projet. Il s'agit donc d'adopter une démarche agile, très itérative et centrée sur les désirs des utilisateurs finaux. Pour relever ce triple défi, La Poste a fait développer par Capgemini une interface spécifique avec une ergonomie très intuitive permettant de limiter les formations des utilisateurs et reposant sur une SBA (Search Based Application), c'est-à-dire une application à base de moteur de recherche.

Un ROI rapide

Le projet Comet repose donc sur une technologie SBA fournie par l'éditeur Exalead. Les mises à jour des différentes GRC sont indexées dans les 3 à 5 minutes dans la base d'index d'Exalead, ce délai étant issu d'un arbitrage pour optimiser l'efficacité du système en fonction des besoins réels des utilisateurs. Ce moteur de recherche alimente l'interface unique des utilisateurs de Comet en agrégeant les différentes sources d'information sans avoir à se préoccuper des différents modèles de données et sans, non plus, en créer un nouveau. Le principe même du moteur de recherche est en effet de n'utiliser que des données non-structurées, qu'elles soient ou non structurées au départ. Les télévendeurs accèdent ainsi rapidement à l'ensemble des informations disponibles sur chaque client appelé.

Le projet a été lancé en septembre 2009 et, après une phase pilote, est généralisé depuis début 2011. Les télévendeurs ont ainsi pu accroître de 20% leur nombre d'appels net de prospection. Grâce à cette augmentation d'efficacité, le retour sur investissement a été estimé à deux ans et demi. Le coût du projet n'a cependant pas été révélé

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(08/06/2011 14:37:49)

World IPv6 Day : Des centaines de sites testent le protocole

La situation a atteint une limite, puisque, au début de l'année, le pool d'adresses IPv4 gérées par l'IANA (Internet Assigned Numbers Authority) a été épuisé. Les dernières adresses IPv4 restantes sont maintenant entre les mains des registres Internet régionaux comme le RIPE Network Center Control (RIPE NCC), l'American Registry for Internet Numbers (ARIN) et l'Asia Pacific Network Information Centre (APNIC), qui, en avril, avait annoncé qu'il disposait encore d'un petit nombre d'adresses. C'est début 2010, quelques semaines avant que l'IANA remette ses dernières adresses, que le projet d'une Journée mondiale de l'IPv6 était lancé. Plus de 400 entreprises, dont YouTube et Facebook, doivent activer aujourd'hui, et pendant 24 heures, l'IPv6 sur un nombre important de sites web pour tester le protocole. L'objectif est double : accélérer le rythme de déploiement de l'IPv6 et identifier d'éventuels problèmes techniques pour les résoudre avant d'entamer un déploiement plus large.

Des tests indispensables avant le grand saut

Les équipements et les logiciels des utilisateurs finaux et les systèmes opérationnels utilisés par les opérateurs, dont certains ont été conçus pour les adresses IPv4 plus courtes, mobiliseront toute l'attention. Mais, selon l'équipementier Ericsson, il existe plusieurs façons de contourner ces problèmes. Pour que l'IPv6 fonctionne, tout ce qui permet de le connecter à l'Internet doit être compatible. Reste qu'au final, les opérateurs devront le mettre en route sur leurs réseaux mobiles et fixes. Ceux-ci prévoient d'introduire l'IPv6 dans les deux prochaines années, et de l'utiliser parallèlement à l'IPv4.

« AT&T offre déjà un VPN et un service Internet gérés en IPv6, et prévoit d'élargir son offre entreprise au quatrième trimestre de cette année pour ajouter des services de sécurité, d'hébergement et des offres CPE gérés en IPv6, » comme l'a déclaré Brooks Fitzsimmons, vice-président adjoint pour la transition IPv6 chez l'opérateur américain. « Au premier trimestre de l'année prochaine, AT&T supportera l'IPv6 pour ses services aux consommateurs, y compris le U-Verse et le DSL, » a-t-il ajouté. « Le défi pour AT&T et d'autres opérateurs, c'est que l'IPv6 est plus difficile à mettre en oeuvre dans certains réseaux que dans d'autres, parce que certains réseaux sont plus matures que d'autres, » a expliqué le vice-président. « Le processus de mise à niveau doit être adapté à l'infrastructure de chaque opérateur pour qu'elle puisse prendre en charge l'IPv6, » a-t-il ajouté.

Certains opérateurs obligés de passer plus vite à IPv6

« Vodafone, qui est en train de tester l'IPv6 sur son réseau portugais, prévoit de terminer ses essais le 31 mars, au terme de l'exercice fiscal 2012. Après cela, l'opérateur se donne trois ans pour mettre progressivement en oeuvre le protocole dans tous les pays où il intervient, » a déclaré un porte-parole de l'entreprise.

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Deutsche Telekom propose déjà un IPv6 compatible avec le mail, et des services d'hébergement et d'authentification Internet. Le réseau de l'opérateur allemand commencera à utiliser l'IPv6 au début de l'année prochaine. De même, « il procédera à un test de terrain à partir du mois de novembre, » selon un porte-parole. Lorsque le réseau sera compatible, les nouveaux utilisateurs obtiendront deux adresses, une adresse IPv4 et une IPv6 et décideront ensuite laquelle des deux ils veulent utiliser.

La France a encore de la marge

D'après Christian Jacquenet, responsable du programme IPv6 chez France Télécom, c'est la disponibilité des adresses IPv4 dans différentes parties du monde qui déterminera le rythme de déploiement de l'IPv6. Par exemple, la Pologne va commencer à utiliser le protocole dès l'année prochaine, parce que, à cette période que le nombre d'adresses IPv4 sera insuffisant pour répondre à la demande. « La France ne commencera à utiliser l'IPv6 qu'à partir du premier semestre 2014, » a déclaré le responsable FT. La taille du marché français laisse supposer que le déploiement du nouveau protocole prendra plus de temps.

« France Telecom procède également à un certain nombre d'essais sur le terrain en Afrique, » a indiqué Christian Jacquenet. Selon les opérateurs, l'arrivée de l'IPv6 devrait agir comme un catalyseur dans les services mobiles et les communications machine-à-machine, puisqu'il apporte un pool d'adresses quasi illimité, plus des capacités d'auto-configuration.

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(07/06/2011 16:37:00)

DatacenterDynamics 2011 : une édition très modulaire

En 2010, le salon Datacenter Dynamics était orienté vers l'urbanisation, la création, la consolidation et l'optimisation des datacenters. Portés par les espoirs soulevés par le grand emprunt, plusieurs acteurs présentaient ainsi leur expertise aux prochaines entreprises clientes. Le millésime 2011 du salon est d'une autre nature. Si les problématiques restent les mêmes, les réponses ont un peu évolué avec l'arrivée de datacenter modulaire. Initiée par des sociétés comme Sun et APC, plusieurs sociétés ont tenté l'aventure de ces modules. Sur le salon, on pouvait recenser 6 acteurs présents dans ce domaine, IBM, HP, Colt, SGI, APC et un petit nouveau, Modul'Datacenter. Ce dernier est issu du monde de l'intégration informatique. Spécialisé dans les datacenters, la société s'est lancée depuis 2 ans dans la réalisation de « Modul'Room ». Aujourd'hui, elle propose des containers 8 racks (16 m²) ou 20 racks (32 m²), mais réfléchit sur des modules plus petits 3 à 6 racks pour des budgets serrés (concrètement aux alentours de 100 000 euros pour la version 3 racks).

Les autres acteurs ne sont pas en reste. Colt a étoffé son offre modulaire avec un catalogue de 128 design de container. SGI présente quant à lui son offre phare Ice Cube Air optimisant la consommation énergétique en aspirant l'air extérieur pour refroidir les matériels. Reste que derrière ces présentations, la modularité doit encore faire ses preuves ou en tout cas faire acte d'éducation en France. Les projets sont encore peu nombreux, mais l'intérêt est là. Certains s'interrogent aussi sur un mode locatif de ce type d'infrastructures pour de l'évènementiel ou des besoins ponctuels.

Optimisation de la consommation énergétique et gestion des infrastructures


Si le modulaire est un peu la vedette du salon par le nombre d'acteurs présents, les problématiques plus traditionnelles ne sont pas en reste. La consommation énergétique du datacenter est bien évidemment toujours d'actualité. Comment améliorer son PUE ? Quel mode de refroidissement choisir ? Quelles sont les économies réalisées avec telles solutions ? Pour répondre à ces questions, on retrouve les sociétés spécialistes en la matière. Les avancées dans ce domaine sont peut-être moins visibles qu'un container, mais la réduction de la dépense énergétique est sensible. Le sujet tendance sur le salon était le Free Cooling ou refroidissement par l'air extérieur. APC by Schneider Electric a présenté sa solution Ecobreeze, qui s'adapte à des sites existants et repose sur la technologie Free Cooling indirect à l'air.

N'oublions pas les outils de gestion des infrastructures du datacenter qui permettent une analyse de plus en plus fine. Des acteurs comme Nlyte Software propose des tableaux de bord avec une précision et une distinction (notamment en faisant la différence entre l'énergie consommée et celle facturée par le distributeur) très granulaires.

Au final, l'édition 2011 du salon Datacenter Dynamics épouse les tendances d'un marché en pleine croissance et à forte capacité innovante.

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(07/06/2011 10:03:21)

HP cède ses activités visioconférences à Polycom

Alors que d'autres sociétés renforcent leurs solutions de vidéoconférence (Cisco avec le rachat de Tandberg par exemple), HP a décidé de se séparer de cette activité. Après avoir collaboré avec Polycom, HP va lui céder son activité Visual Collaboration, explique Andy Miller, CEO de Polycom, dans une lettre ouverte. Le prix d'achat n'est pas mentionné mais il serait question de 90 millions de dollars payés cash. Si elle est approuvée par les autorités régulatrices, la vente devrait être conclue au troisième trimestre.

L'accord prévoit également que Polycom rendra ses solutions de communication compatibles avec la plate-forme webOS. Les prochains smartphones et tablettes de HP devraient ainsi disposer de leur propre solution de vidéo-téléphonie. Enfin, Polycom commercialisera à l'avenir, en tant que partenaire exclusif de HP, leurs solutions communes de téléprésence et de communications unifiées.

Crédit photo : HP

www.ictJournal.ch
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(07/06/2011 09:52:24)

Après Linkedln, Groupon joue son avenir en bourse

Groupon a déposé jeudi dernier les documents nécessaires à son entrée en bourse, grâce à laquelle la société compte lever 750 millions de dollars. Groupon, dont l'activité consiste à vendre en ligne des coupons de réduction pour des commerces locaux, a vu ses revenus augmenter rapidement l'an dernier et atteindre 645 millions de dollars au premier trimestre 2011. Active dans 43 pays, la jeune entreprise compte plus de 80 millions de clients et emploie 7000 collaborateurs. Durant le premier trimestre, la société a cependant fait 114 millions de dollars de pertes. Bien que Google ait proposé six milliards pour racheter l'entreprise - ce qu'elle a refusé - la hauteur de ses pertes ne manque pas de soulever des critiques quant au modèle d'affaires de Groupon.

Le modèle d'affaires...

Groupon se positionne en tant qu'intermédiaire spécialisé dans les bons de réduction de groupe. Les commerces locaux peuvent proposer de tels coupons à la vente sur le site de Groupon pour attirer de la clientèle. La firme fait figurer ces rabais dans ses offres du jour, affichées selon la localisation de l'internaute. Lorsqu'un bon est vendu, le commerce partage les revenus avec Groupon. Les clients obtiennent quant à eux des réductions largement supérieures aux montants qu'ils déboursent.

... sous le feu de la critique

La première critique concerne les coûts marketing de Groupon. En effet, pour acquérir de nouveaux commerces publiant des coupons, Groupon dépense massivement. C'est l'une des raisons de ses pertes et beaucoup pensent que ces frais ne vont pas se réduire avec la croissance de la société. Car, seconde critique, les commerces ayant publié des coupons ne seraient pas si satisfaits et hésiteraient à recommencer. D'une part parce que les offres spéciales sont utilisées par les clients usuels (prêts à payer le prix fort) ou attirent une clientèle sans intérêt. D'autre part, parce que pour être attractifs, les rabais sont trop élevés pour être viables sur la durée - un  argument que certains rejettent pour les commerces dont les coûts marginaux sont réduits (salle de fitness par exemple). Par ailleurs, les clients ont tendance à se méfier de certains rabais basés sur des prix artificiellement élevés. Troisième critique, le manque de barrière à l'entrée sur ce créneau pour d'autres entreprises, en particulier des sociétés leader comme Facebook ou Google.

Enfin, si tout cela ne suffisait pas, certains estiment que le fondateur de Groupon n'est pas lui-même convaincu de l'avenir de l'entreprise. Ils en veulent pour preuve le fait qu'il a utilisé l'essentiel d'un investissement récent d'un milliard de dollars dans l'entreprise pour rembourser une part de des propres investissements.

www.ictjournal.ch

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(07/06/2011 11:46:46)

L'Avicca dénonce les obligations de couverture des licences 4G

L'Avicca (Association des villes et collectivités pour les communications Électroniques et l'audiovisuel) regrette le recul des obligations de couverture du territoire par les opérateurs pour les futures licences « 4G ». Elle rappelle que les associations de collectivités et d'élus avaient demandé sur plusieurs points une amélioration de la prise en compte de l'aménagement numérique du territoire. « Or, dans le projet de décision publié en mai 2011, les exigences minimales sont, au contraire, en retrait par rapport au texte précédent : le délai global est rallongé d'un quart (de 12 à 15 ans) et la « zone prioritaire » est amputée de 30 % de sa population » déclare Yves Rome, président de l'Avicca.

L'Avicca détaille ainsi un ensemble de points en retrait par rapport à ce qu'elle estimait souhaitable. Le taux de couverture finale de la population proposé (99,6%) par l'Arcep correspond pratiquement aux meilleures couvertures constatées sur la 2G en 2009 et ne constitue pas le minimum (99,8 %) que les opérateurs peuvent atteindre avec de simples mesures de mutualisation, estime-t-elle. « Ces écarts de deux dixièmes de points peuvent sembler infimes, mais signifient concrètement que la population ainsi exclue varie du simple au double » regrette l'association. Elle poursuit « le minimum départemental s'apparente, quant à lui, à un minimum minimorum, tant il a  été fixé bas (90%) ».

Une vision étroitement concurrentielle

Pour l'association, « les critères fixés correspondent à une logique de concurrence par les infrastructures, et poussent ainsi à la hausse, par compétition, le montant des licences. La presse a fait état des divergences de vue entre l'Arcep et le gouvernement sur l'aménagement numérique du territoire. Les arbitrages finaux ne sont pas en faveur de cet aménagement, mais contribuent au budget de l'Etat en 2011. Cependant, les effets négatifs de ces choix se feront sentir pendant longtemps ».

L'Avicca estime que cette concurrence fondée sur les infrastructures n'est pas un objectif en soi et propose « la promotion d'une concurrence fondée sur une infrastructure neutre et ouverte ». (...)

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