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(17/05/2011 15:25:32)

Roland Garros mise de plus en plus sur le cloud avec IBM

Alex Loth, DSI de Roland-Garros résume sa problématique : « Nous sommes dans le domaine de l'éphémère, car le tournoi se déroule pendant 3 semaines avec des montées en charge exceptionnelles » et d'ajouter « que ces pics d'activités sont en perpétuelle croissance, nous avons eu par exemple une augmentation des demandes de charges de 47% entre 2008 et 2010 ». Et les besoins sont multiples, allant du ticketing en passant par la restauration, la gestion des produits dérivés et l'offre à destination des diffuseurs de contenus.

Depuis 2007, le responsable a travaillé avec IBM sur les plateformes d'échanges et la création d'un cloud privé. « Tout cela s'est déroulé par étapes. Chaque année dans le cadre du tournoi, nous réalisons des expériences au sein d'un lab avec des équipes américaines d'IBM qui nous permettent de valider nos choix et de les intégrer l'année suivante », précise Alex Loth.

Externalisation totale


Dans cette démarche d'innovation et de transformation du système d'information, le DSI du tournoi du Grand Chelem explique : « la problématique est de savoir jusqu'où il faut externaliser et est-ce que tout est externalisable ». Il semble qu'Alex Loth a envie d'aller assez loin dans sa réflexion, car une grande partie de son SI sera gérée par IBM sur 3 datacenters aux Etats-Unis (dont un Green Datacenter). « Nous avons sauté le pas en nous assurant de la fiabilité, de la réactivité (temps de latence faible) », souligne le dirigeant.

Sur le plan de la sécurité, outre la résilience et la redondance, une équipe dédiée à ces questions est présente à Paris pendant toute la durée du tournoi. Alex Loth définit son métier comme un double mandat . « Le premier est celui de l'innovation où l'utilisation des technologies doit servir à la création de valeur, de sources de revenus. Le deuxième est relatif à la transformation, nous ne parlons plus de serveurs mais de service, aller de la virtualisation vers l'automatisation des process ». Les prochaines évolutions attendues par le DSI sont clairement vers « l'analyse de données, la business intelligence en temps réel, car nous allons de plus en plus gérer du contenu et non des SI ».

Illustration : Alex Loth, DSI de Roland Garros

(...)

(17/05/2011 15:43:22)

Sapphire 2011 : SAP peaufine sa solution d'analyse des performances

SAP prépare la prochaine version de son application de gestion des performances économiques (EPM, enterprise performance management), un sous-ensemble de son offre décisionnelle consacré aux fonctions de planification et de budgétisation. C'est l'une des annonces produits faites par l'éditeur à l'occasion de sa conférence utilisateurs SapphireNow qui se tient en ce moment aux Etats-Unis (Orlando, 16-18 mai). L'an dernier, celle-ci s'était tenue simultanément des deux côtés de l'Atlantique, à Orlando et à Francfort. Cette année, l'édition européenne est décalée à l'automne (Madrid, 7-10 novembre).

Business Objects EPM 10.0 rassemble différents modules dont certains proviennent des différents rachats réalisés par SAP (BO/Cartesis/ALG Software, Pilot, Outlooksoft). Outre les fonctions de planification et de consolidation financière, sa couverture fonctionnelle englobe l'élaboration des stratégies basée sur des mesures opérationnelles, la gestion de la communication légale et financière, ainsi que la gestion de la profitabilité et des dépenses. Elle permet aussi de mesurer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et d'établir des prévisions en fonction de la demande en lien avec les objectifs financiers. 

La version 10.0 de cette suite est actuellement en mode « ramp-up », a indiqué James Fisher, vice-président marketing pour les solutions de finance et d'EPM, cité par nos confrères d'IDG News Service. Selon le vocabulaire propre à l'éditeur allemand, cela signifie que ce produit est déjà utilisé par certains clients. Sa disponibilité générale doit avoir lieu cette année.

En ligne avec HANA et accessible sur mobile

Les différents composants de la suite bénéficient maintenant d'une apparence commune, ce qui en facilitera la prise en main et l'utilisation, estime Bryan Katis, vice-président et directeur général pour l'activité solutions EPM. « Les utilisateurs métiers pourront se l'approprier et en assurer le suivi avec l'aide du département informatique ».

L'un des intérêts de l'annonce, c'est aussi que SAP met sa suite EPM 10.0 peut exploiter sa technologie de base de données « in-memory », HANA, qui analyse les données en mémoire vive pour doper les performances du traitement. L'application supporte par ailleurs une mise à disposition sur un terminal mobile. Parmi les autres nouveautés figurent aussi des tableaux de bord analytiques pour des domaines couverts par l'ERP et le CRM (gestion de la relation client), ainsi qu'une meilleure intégration avec les outils middleware NetWeaver et les autres logiciels de Business Intelligence de  la gamme BusinessObjects, selon le communiqué diffusé par SAP.

Under Armour, déjà client, s'intéresse à la 10.0 

Le client Under Armour, société américaine spécialisée dans les vêtements et accessoires de sports, qui utilise déjà la solution EPM, pense évoluer vers la version 10.0, mais n'a pas encore fixé de date pour le faire, indique David Roberts, son responsable de planification et de l'analyse financière. A l'instar de ses concurrents, le fabricant subit une pression accrue sur les prix, explique ce dernier. Les outils d'EPM fournissent un moyen rapide de suivre et de réagir aux variations quotidiennes de prix des marchandises. « Auparavant, nous avions des équipes qui s'activaient un peu partout avec des piles de feuilles de calcul », reconnaît-il.

Under Armour a également développé des tableaux de bord pour suivre les performances de ses vendeurs, si stratégiques pour son activité. David Roberts pense aussi que les améliorations d'usage apportées par la version 10.0 seront bienvenues et qu'elles devraient faciliter l'adoption de ces outils au sein d'Under Armour.

Crédit illustration : sdn.sap (...)

(17/05/2011 12:41:26)

La demande européenne de PC souffre de l'effet tablette selon Gartner

D'après Gartner, les consommateurs européens ont restreint leurs dépenses liées au PC au premier trimestre, en particulier pour ce qui est des netbooks. Les utilisateurs ont préféré reporter leur achat sur les tablettes tactiles, à l'image de l'iPad d'Apple. Globalement, tous les constructeurs informatiques ont moins fourni les rayons des magasins en début d'année. Il s'agit là d'une des conséquences des invendus de la fin 2010, mais aussi et surtout de l'émergence, là encore, des ardoises numériques.

Acer, l'un des leaders mondiaux des ventes de netbooks, enregistre la baisse de livraison la plus importante en Europe occidentale au cours du premier trimestre (-29,9%). Même conséquence pour Asus (-12,2%).

Une perturbation nommée tablette


Le comportement des Français reflète la tendance globale européenne (-15,5% de livraisons). Pour Gartner, les consommateurs continuent de repousser leur achat d'ordinateurs, préférant se tourner vers les tablettes tactiles. « Les tablettes multimédias continueront de perturber le marché des PC car certains consommateurs préféreront opter pour ces produits plutôt que de mettre à jour leur ordinateur ou d'en acheter un nouveau », prévoit Isabelle Durand, analyste chez Gartner. Conséquence : les ventes de PC ne devraient pas se redresser au 2ème trimestre.

Dans une étude publiée le 11 avril dernier, le cabinet d'analyse prévoyait une hausse de 1570% des ventes de tablettes dans le monde d'ici 2015, au détriment là encore des ventes d'ordinateurs personnels ou professionnels.

(...)

(17/05/2011 11:50:09)

Défiant Google, Microsoft tire mieux parti de Facebook dans Bing

En intégrant davantage de données Facebook dans les résultats de son moteur de recherche Bing, Microsoft accentue sa concurrence avec Google dans la recherche sociale. Jusqu'ici le niveau d'accès aux données de Facebook n'était pas aussi profond. Tirant parti de son partenariat de plusieurs années avec Facebook tant publicitaire que technologique, Microsoft a annoncé ce lundi  le déploiement d'un plus large éventail de correspondances entre les requêtes sociales de son moteur de recherche Bing et le contenu web que les utilisateurs de Facebook « aiment » (matérialisé par le bouton « Like »). Ces capacités s'appuient sur l'utilisation que Bing fait déjà des données de Facebook depuis la fin de l'année dernière et complètent les résultats habituels de recherche avec des liens que les amis des utilisateurs ont taggués avec le bouton Like.

« Les recherches dynamiques continuent d'évoluer, notamment à cause des médias sociaux », a déclaré Lisa Gurry, l'une des responsables de Bing, dans une interview à nos confrères d'IDG News Service. Comme précédemment, les utilisateurs Bing doivent être connectés à leur compte Facebook pour profiter de l'intégration du moteur de recherche avec le réseau social.

« amis de confiance » et « intelligence collective »

Les nouvelles capacités se répartissent en trois grandes catégories que Microsoft a baptisées  « amis de confiance », « intelligence collective » et « recherche de conversation ». Alors que Bing informe actuellement les utilisateurs sur les résultats de la recherche que leurs amis ont « aimés », Microsoft augmente désormais le poids attribué à ces  derniers en classant les résultats de recherche et en  développant également la variété des contenus qu'ils couvrent.

Pour  « Intelligence collectiv e», Bing prendra en considération l'ensemble des sites et des liens « aimés » et ne se limitera plus au cercle d'amis d'un utilisateur. L'idée est de faire en sorte que Facebook « aime » des données utiles dans les cas où les propres amis d'un utilisateur ne proposeraient pas de signal assez fort pour affiner les résultats de requête. « Il y a le pouvoir du nombre, et la voix pour également un grand nombre, si vos amis ne sont pas des experts sur un sujet particulier », a précisé Lisa Gurry.

Bing affiche également des messages récents publiés sur les pages Facebook que les entreprises utilisent pour commercialiser leurs produits, tels que des promotions spéciales et des offres. De même, Bing enverra, sur les murs des utilisateurs Facebook, des notifications portant sur des offres de voyage en se basant sur les villes et sur d'autres informations pertinentes que les internautes ont « aimées ».

Microsoft, plus proche de Facebook que Google

Dans la catégorie « Recherche de conversation », Bing introduit des fonctions pour permettre aux utilisateurs de partager des résultats avec leurs amis Facebook et demander leur contribution. Par exemple, lorsque les internautes utilisent le moteur de recherche Bing Shopping, ils obtiendront  des conseils sur ce qu'il faut acheter. Si les internautes utilisent le moteur de recherche Bing Voyage, ils seront également en mesure de partager une liste de souhaits sur leur voyage et de voir quels amis vivent dans les destinations désirées.

Alors que Google reste le moteur de recherche dominant, il reconnaît que la recherche sociale a gagné en importance en renforçant ses capacités dans ce domaine. Toutefois, Google et Facebook entretiennent des relations tendues, et Microsoft a pour l'instant accès aux données de Facebook d'une manière et avec une profondeur dont Google ne dispose pas. Même si le site créé par Marc Zuckerberg n'est pas le seul média social, il est devenu le plus grand réseau social au niveau mondial. Pour les opérateurs de moteurs de recherche, il est donc crucial d'accéder aussi loin et précisément que possible à ses données.

Bing Social Search n'est pas encore disponible pour la France. (...)

(17/05/2011 10:36:35)

Annuels Overlap 2010 : L'intégrateur affiche un CA de 190,1 millions d'euros

Overlap publie les chiffres de son exercice annuel, terminé au 31 mars dernier. Le chiffre d'affaires (CA) s'élève à 190,1 millions d'euros (ME) en croissance organique de 5,2%. Le second semestre, avec 15 ,6% de hausse, a compensé la faiblesse des six premiers mois. La partie infrastructures représente 70% du CA, la partie services 30%.

Le périmètre de consolidation pris en compte exclut Ovelia (cédée le 18 juin 2010), exclut également Digilease (filiale de financement cédée car non stratégique), mais intègre ou plutôt ré-intègre MIB Suisse, mise en vente en juillet 2009, un projet abandonné depuis.

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(17/05/2011 10:40:14)

VMware acquiert Shavlik, spécialiste du cloud pour PME-PMI

Les termes financiers de l'acquisition n'ont pas été communiqués, mais l'emplette devrait être finalisée plus tard ce trimestre, selon un communiqué. VMware et Shavlik se connaissent déjà. Les deux sociétés ont déjà travaillé sur le développement de VMware Go, un service d'accompagnement vers le cloud qui a d'abord été annoncé en 2009 et se décline en version standard et Pro.

La version standard est un service gratuit en ligne qui guide les entreprises dans l'installation et la configuration de la plate-forme de virtualisation vSphere. La version Go Pro ajoute la gestion IT en sécurisant les infrastructures physiques et virtuelles. Avec cette acquisition, VMware renforce sa stratégie vis-à-vis des PME-PMI, car en plus de l'offre Go, le spécialiste de la virtualisation propose également Essentials vSphere pour ce segment de marché.

L'accord permettra également à Shavlik d'étendre sa présence sur les marchés mondiaux beaucoup plus rapidement explique le fondateur de la société Mark Shavlik dans un billet de blog.

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(17/05/2011 10:40:49)

Bases de données : IBM met le paquet pour récupérer les clients d'Oracle

Les entreprises exploitant la base de données et les solutions middleware d'Oracle intéressent vivement IBM. Pour les attirer, ce dernier a concocté quelques offres tentatrices. Il leur propose d'abord de réaliser une analyse financière calculant combien d'argent ils économiseraient en passant des produits d'Oracle à sa propre base de données DB2 et à son serveur d'application WebSphere. S'y ajoute une évaluation technique personnalisée et un plan de migration destiné à montrer aux clients la rapidité et la facilité avec laquelle l'opération pourrait s'effectuer.

IBM complète le tout d'une offre d'étude de faisabilité (proof of concept) qui sera réalisée, au choix, dans ses laboratoires ou sur le site du client. L'objectif étant de démontrer les bénéfices potentiels de l'évolution. Des sessions de formation (une centaine) sont également proposées aux équipes techniques spécialisées sur les produits Oracle afin de les aider à se mettre à niveau rapidement sur les technologies IBM, précise le communiqué diffusé vendredi dernier par Big Blue. Et les clients d'Oracle pourront accéder à ces différentes offres sans bourse délier, souligne Bernie Spang (en photo), directeur de la stratégie d'IBM pour l'activité bases de données.

Enfin, Big Blue a également préparé plusieurs solutions de financement pour les entreprises intéressées, l'une d'elles étant assortie d'un taux d'intérêt à 0% pendant douze mois.

Jusqu'à 30% d'économie sur les coûts d'achat

IBM affirme que ses efforts pour faire migrer les clients d'Oracle ont porté leurs fruits. Selon ses chiffres, l'an dernier, plus de 1 000 clients de la base de données concurrente ont choisi de passer à DB2 et plus de 400 utilisateurs de WebLogic ont retenu WebSphere. Parmi ses plus récentes conquêtes, le fournisseur cite la Deutsche Postbank et le Russe Gazprom Neft, pétrolier et fournisseur de gaz. Une précision s'impose néanmoins. Si certains clients ont effectivement réalisé des migrations à grande échelle vers IBM, d'autres ont simplement choisi Big Blue plutôt qu'Oracle dans le cadre d'un nouveau projet, reconnaît Bernie Spang. Par ailleurs, ces chiffres avantageux ne font évidemment pas mention des clients IBM qui seraient passés à Oracle ou qui auraient évolué vers une autre base concurrente au cours des derniers mois.

Malgré tout, les bénéfices d'une migration vers IBM sont significatifs, insiste Bernie Spang. Il indique que certains des clients Oracle qui ont changé pour IBM ont économisé environ 30% dans les seuls coûts d'acquisition sur une période de trois ans, sans compter des dépenses réduites au niveau opérationnelle sur les notes d'électricité et de refroidissement des systèmes.

S'il reconnaît que migrer une base de données n'est pas tâche aisée, le directeur de la stratégie d'IBM souligne que la firme d'Armonk a réalisé ces dernières années deux mises à jour de DB2 qui facilitent ce type de mise en oeuvre. Au nombre de ces améliorations figure une couche de compatibilité supposée permettre aux applications écrites pour Oracle de tourner sur DB2 avec un minimum de modifications, voire aucune. « Cela a radicalement changé la donne économique de la migration », affirme Bernie Spang.

La concurrence s'exacerbe entre IBM et Oracle

Quoi qu'il en soit, les présentes offres mettent en lumière, s'il en était besoin, la concurrence exacerbée que se livrent IBM et Oracle depuis que ce dernier est devenu constructeur de matériel à la suite du rachat de Sun Microsystems. L'argumentaire d'Oracle s'appuie maintenant sur la complétude de ses solutions intégrées allant de la couche stockage aux serveurs, pour la partie matérielle, et du middleware aux applications métiers, pour la partie logicielle. IBM se révèle moins puissant qu'Oracle sur la dernière catégorie, celles des applications d'entreprise, en particulier sur la partie ERP.

Plutôt que d'acquérir ou de développer son propre ERP, IBM a choisi de se focaliser sur des partenariats avec des éditeurs tels que SAP ou Lawson Software, apportant son infrastructure matérielle et logicielle comme socle sous-jacent à ces applications. On peut néanmoins imaginer qu'à moyen ou plus long terme, les relations entre IBM et SAP pourraient être altérées, ce dernier portant actuellement la Business Suite, son ERP vedette, sur la base de données Adaptive Server Enterprise (ASE) qu'il a acquise avec le rachat de Sybase. On s'attend à voir un jour l'éditeur allemand inciter ses clients exploitant actuellement la base de données d'Oracle (et ils sont nombreux) à utiliser plutôt Sybase ASE pour économiser de l'argent. En revanche, on ignore encore s'il procédera de la même façon avec DB2. « Les relations entre IBM et SAP sont aujourd'hui très solides, rappelle Bernie Spang en soulignant que SAP lui-même s'appuie sur DB2 pour gérer ses propres activités.

Illustration : Bernie Spang, directeur de la stratégie d'IBM pour l'activité bases de données (crédit : IBM)

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(16/05/2011 17:12:22)

Les licences 4G rapporteront 2,5 milliards d'euros minimum

C'est donc par la presse, dans une interview au Figaro, qu'Eric Besson, ministre en charge de l'économie numérique a lancé le coup d'envoi de l'attribution des licences de téléphonie mobile de quatrième génération, appelée aussi très haut débit mobile. Les opérateurs de téléphonie mobile attendaient une clarification du calendrier, mais également une orientation de la redevance à payer. Si sur le premier point, il n'y a pas de surprises avec un avis de la Commission Consultative des Communications Electroniques, les dépôts des candidatures en septembre auprès de l'ARCEP et les attributions se feront en octobre-novembre.

Par contre sur l'aspect financier, Eric Besson a augmenté les attentes de l'Etat pour atteindre au minimum 2,5 milliards d'euros. « La somme des prix de réserve des différents lots est de 2,5 milliards d'euros, dont 1,8 milliard pour les fréquences de 800 mégahertz et 700 millions pour les fréquences de 2,67 gigahertz » précise le ministre dans l'interview. Les opérateurs voient donc la note grimper, eux qui bataillaient contre l'estimation de 1,85 milliard d'euros de la Commission des participations et des transferts. Eric Besson a défendu cette somme, « ces prix correspondent à ceux pratiqués pour ces mêmes fréquences en Suède, en Allemagne et aux Etats-Unis. La France ne doit pas brader ses fréquences ».

Une volonté d'une plus grande concurrence


Les deux bandes de fréquences (issues de l'extinction du signal analogique de la TV prévue le 30 novembre prochain) ont été découpées en lot, devraient favoriser l'arrivée de nouveaux acteurs dans la téléphonie mobile selon le ministre. Ce dernier indique avoir reçu plusieurs marques d'intérêt sur ces fréquences. Dans les dossiers de candidatures, une attention particulière sera portée sur les obligations de couverture (99,6% de la population en 15 ans), sur la mutualisation des infrastructures (pour éviter la fracture numérique du territoire), mais également sur les clauses commerciales vis-à-vis des MVNO (opérateurs mobiles privés virtuels).  Le gouvernement a indiqué également qu'un opérateur ne pourrait pas obtenir plus de 50% des fréquences. Cela répond aux inquiétudes d'Iliad et d'autres opérateurs qui s'effrayaient du risque de voir France Telecom préempter une grande partie de ces fréquences.

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