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(16/05/2011 14:38:50)
Le Printemps a investi 20 M€ et 30 mois pour rénover son SI
En arrivant en 2007 à la tête du Printemps, racheté en 2006 par le groupe Borletti et RREEF (Deutsche-Bank), le PDG Paolo de Cesare, a décidé d'investir largement, tout à la fois dans la rénovation des 17 magasins français et dans le système informatique de l'entreprise. « Nous avons acquis Printemps car nous pensions qu'il y avait un fort potentiel à développer », affirme le dirigeant. Mais il fallait clairement transformer l'héritage, à tous les niveaux. « Nous avons dépensé 30 millions d'euros dans le patrimoine architectural et le développement d'un nouvel environnement de vente, et 20 millions d'euros dans notre projet informatique », a-t-il relaté il y a quelques jours lors de la présentation du projet IT à la presse, dans le bâtiment historique du boulevard Haussmann, à Paris. « L'une de mes premières décisions a été d'embaucher notre directeur des systèmes d'information qui est aussi directeur des flux marchandises, un profil qu'il n'est pas courant de rencontrer à ce poste », souligne Paolo de Cesare. Une fonction à double compétence que l'on commence néanmoins à rencontrer dans les DSI du secteur du retail et de la distribution.
Paolo de Cesare, PDG du Printemps (crédit : D.R.)
« Notre modèle économique est très complexe, a rappelé le PDG en pointant les spécificités du triptyque mode/luxe/beauté. Nous devons créer des collections cohérentes et attractives, les commander, les stocker, les livrer et les suivre à l'unité. Cela met en oeuvre de multiples processus pris en charge par des équipes distinctes. » Jusque-là, les données informatiques du groupe transitaient entre les huit systèmes d'information et il arrivait que des informations soient perdues. « Le projet a représenté un énorme travail », reconnaît Paolo de Cesare, PDG du Printemps, en insistant sur l'importante collaboration qui a caractérisé les échanges entre les équipes internes, l'intégrateur externe CSC et SAP, l'éditeur de la suite applicative choisie. Un parcours ponctué de comités de pilotage mensuels auxquels participaient les dirigeants des trois parties prenantes. Trente mois d'un travail acharné avec un planning qui s'est déroulé selon les prévisions, assure de son côté la DSI de l'entreprise.
Pas simplement un projet informatique
Le Printemps sort quatre collections par an, mais en réalité des nouveautés arrivent chaque semaine. Au total, un million deux cent mille références provenant de 2 000 marques transitent par le centre de distribution. Le groupe gère 17 magasins. Le navire amiral du boulevard Haussmann, pèse à lui seul l'équivalent des 16 autres. Il réunit 3 500 collaborateurs, sur 4 500 au total, compte 26 étages, 600 caisses POS (terminaux points de vente) et un entrepôt. La mise en place de la solution SAP n'a pas été qu'un projet informatique. Il a concerné toute l'entreprise, du comptable au logisticien en passant par les vendeurs, insiste Arnaud Lescroart, directeur des systèmes d'information et des flux de marchandises (auparavant DSI et directeur logistique de Decathlon / Oxylane). Considérant les 1 200 000 codes articles à gérer qui, outre l'habillement, peuvent concerner tout aussi bien des petites cuillères que des meubles, on imagine aisément la quantité de processus à adapter que cela peut représenter. Avec des contraintes particulières dans certains domaines : « Le rafraîchissement du catalogue doit être extrêmement fréquent pour être à la pointe de la mode », rappelle notamment le DSI.
Arnaud Lescroart, directeur du flux marchandises et des systèmes d'information du Printemps (crédit :D.R.)
La dématérialisation des échanges enfin possible
Les objectifs du projet visaient donc à apporter une réponse informatique optimale pour ces besoins métiers. « Nous souhaitions passer d'une gestion des coûts un peu comptable, historique au Printemps, à une gestion unitaire permettant de suivre la vie d'un produit de son entrée dans le réseau jusqu'à sa sortie », indique Arnaud Lescroart. Nous voulions aussi gérer les marges et les stocks grâce à une supply chain efficace. » La mise en place de l'ERP devait conduire à harmoniser les procédures d'approvisionnement et de back-office, mais « sans imposer les mêmes process partout », module le DSI. Le projet misait sur une logistique performante, élargissant les capacités de collaboration avec les fournisseurs. En centralisant les flux liés aux 1 200 000 codes articles, la sécurité et la fiabilité des informations se renforçaient. « La dématérialisation des échanges n'était pas possible avant cette mise en place », reconnaît d'ailleurs le directeur des flux de marchandises. Elle doit se faire sur la facturation comme sur la mise à disposition des catalogues. Enfin, le Printemps avait aussi l'ambition de réduire son « time to market » en proposant aux clients le bon produit, au bon moment et au bon prix.
Petit détour par Harrods pour voir[[page]]
Avant de fixer son choix sur SAP, à l'issue d'une réflexion approfondie, le groupe avait notamment fait un détour par Harrods, son prestigieux homologue londonien, qui avait déjà mis en place les applications de l'éditeur allemand. Cette institution britannique n'est pas considérée comme un concurrent par Printemps. « Nous entretenons avec eux une relation amicale », indique Paolo de Cesare. « Nous sommes allés les voir », a-t-il reconnu en réponse à une question. Mais, quoiqu'instructif, ce projet de référence n'a pas pour autant motivé le choix définitif de Printemps, a-t-il affirmé.
Outre le noyau ERP de SAP, ECC 6, comprenant les principales fonctions de gestion, Printemps a retenu deux modules métiers adaptés au monde du retail. D'une part, le module SAP MAP (Merchandise and Assortment Planning) pour piloter ses assortiments, « avant, pendant et après les saisons » et fixer les budgets d'achat. D'autre part, le module SAP POS DM (Point of Sale Data Management) qui remonte et agrège les tickets de caisse dans le datawarehouse SAP BW pour fournir quotidiennement des indicateurs sur le niveau des stocks, le chiffre d'affaires et les marges (la solution décisionnelle utilise aussi la base de données de Sybase et le logiciel de restitution de MicroStrategy). Des informations qui, auparavant, ne pouvaient être analysées que sur un mode hebdomadaire ou mensuel.
Un centre de compétences SAP interne
Les huit systèmes informatiques utilisés jusqu'alors avaient fait leur temps et les coûts de maintenance associés étaient importants. Le Printemps présente la particularité d'avoir externalisé l'ensemble de son système informatique. Avec le changement d'ERP, toujours infogéré, le directeur IT a souhaité créer un centre de compétences pour maîtriser en interne les fonctions SAP liées aux métiers. Celui-ci rassemble actuellement 14 personnes et bénéficie, selon Arnaud Lescroart, d'une certaine autonomie sur le paramétrage de l'application.
Depuis le 5 novembre 2010 et la mise en production du nouveau système sur l'ensemble du périmètre du Printemps, « nous disposons d'une granularité sur l'information et sommes désormais capables de gérer par exception, de descendre au niveau du code article, avec une supply chain optimisée, au service du client », énumère le DSI. Mais avant cette ultime étape, plusieurs mises en production avaient été déjà opérées avec succès.
« Nous avions décidé de basculer les applications marché par marché [Enfants, Femmes, Hommes, Beauté, Maison] à travers tous les magasins, et non pas fonction par fonction », explique Arnaud Lescroart. « Notre pilote portait sur le marché de l'enfant. La bascule s'est faite en février 2010, dans la soirée. Le revers de la médaille, c'est que nous avons dû travailler avec un double système, sur ce marché et sur les autres ».
Basculer marché par marché, un pari risqué
Le parti pris de ne pas mettre l'ERP en service fonction par fonction était un peu risqué. « Ce fut une décision délicate à prendre. D'habitude, les entreprises retiennent deux ou trois process de SAP et basculent par fonction parce que c'est plus simple de faire comme cela », relève Paolo de Cesare, PDG du groupe. Avant de rejoindre le Printemps, le dirigeant présidait la division Global Skin Care de Procter & Gamble qui s'apprêtait alors à mettre en place SAP. Il connaît ces projets. « Il est plus difficile d'installer des processus entièrement intégrés car vous mobilisez alors toutes les fonctions d'une entreprise, de la finance aux vendeurs. Mais ce fut notre décision. Tout le monde devait travailler ensemble au même objectif », souligne-t-il en insistant sur le fait que cette évolution technologique a également constitué un changement culturel. « Le risque était important, mais nous avons été capables de gérer cela de façon transversale à chaque niveau de l'entreprise. Et c'est pour cela que nous avons pu terminer le projet en un peu plus de deux ans [30 mois]. »
Du jour au lendemain, une réactivité accrue[[page]]
Le début effectif du projet remonte au 10 avril 2008. Après les phases classiques de la conception générale, puis de la conception détaillée et du paramétrage, la phase de recette a constitué une étape prépondérante. Avant de démarrer le pilote sur le marché Enfants, « nous avons effectué quatre tirs à blanc », se souvient Arnaud Lescroart. La mise en place réussie du pilote a été suivi d'une première vague de mise en production, puis d'une deuxième. « Du jour au lendemain, nous avons disposé d'une finesse de l'information et bénéficié d'une réactivité accrue face au client. Avant, nous prenions certaines décisions à la fin du mois, désormais, nous avons l'information et nous nous posons beaucoup plus de questions ». Pour illustrer cette avancée, Paolo de Cesare donne en exemple le choix des produits proposés au discount, sélectionnés de façon bien plus précise depuis que le taux de rotation des stocks est connu sans délai. Cela permet aussi de ne pas réapprovisionner à tout crin, tout en évitant les ruptures.
Après le pilote, trois marchés ont été basculés d'un coup, alors qu'au départ, il était question de les lancer l'un après l'autre. « Tous les tuyaux étaient branchés et, en dehors de problèmes de volumétrie possibles, nous étions plutôt sereins. Nous avions d'ailleurs fait de nombreux tests de charge sur la volumétrie », explique le DSI. Après les marchés Hommes, Femmes et Beauté, mis en production en avril, ce fut au tour des Accessoires, en octobre, « un gros marché pour nous », puis la Maison, « très complexe en termes de processus » et, enfin, la Lingerie, apportant là aussi son lot de particularités (notamment une grille de taille compliquée à gérer).
Peu de spécifique, beaucoup de formation
Parmi les facteurs de réussite du projet(*), outre l'implication des instances de direction de tous les intervenants, Arnaud Lescroart pointe deux exigences essentielles. D'une part, une limitation des développements spécifiques, d'autre part, la place importante accordée à la formation des équipes. « Nos directions étaient très solidaires et les développements spécifiques se sont limités à 400 jours. Paolo de Cesare tranchait par un "No way ! On reste sur le standard" », relate le DSI. Un leitmotiv entonné à l'unisson par Nicolas Sekkaki, DG de SAP France.
« Nous avons énormément formé nos équipes, ajoute le DSI. Nous avons cent approvisionneurs, chacun a eu une centaine d'heures de formation sur les nouveaux outils. » Autre élément clé : les équipes sont passées rapidement en production après leur formation. « Nous avons changé les outils, les processus, mais aussi les instances de décision », explique encore Arnaud Lescroart. Aujourd'hui, les contrôleurs de gestion discutent avec les approvisionneurs, y compris dans le feu des soldes. « Nous n'avons pas fait de BPM, mais requalifié les outils. Je crois que les métiers sont plus clairs maintenant. Ce qui me tient à coeur, c'est que chacun monte à bord à son rythme. »
Parmi les bénéfices recueillis, le DSI apprécie tout particulièrement la gestion affinée des stocks. « Nous avions beaucoup de réserves. Je voulais abaisser le niveau du stock dans les points de vente et le remonter dans les entrepôts tout en le réduisant globalement. On arrive maintenant à le piloter très finement. » Il ne souhaite néanmoins pas communiquer de chiffres, attendant pour cela d'avoir réalisé une année entière avec le nouveau SI. « Nous sommes déjà beaucoup plus réactifs. La planification devient presque un nouveau métier chez nous. Nous avons fait des réajustements avec nos fournisseurs mais, de fait, nous leur communiquons également plus d'informations ».
Dans les mois qui viennent, Printemps est prêt à lancer d'autres chantiers sur son socle SAP, comme le commerce en ligne, par exemple, ou encore une relation client approfondie sur un mode multicanal.
(*) Ce projet de trente mois a mobilisé vingt personnes au Printemps, la moitié issue de l'équipe IT, l'autre moitié venant des métiers, toutes occupées à 100% de leur temps pendant la durée du chantier. Chez CSC, le nombre de personnes a varié au fil des étapes, réunissant jusqu'à 30 personnes. SAP est intervenu sur l'intégration des modules POS et MAP.
Illustration principale : Le navire amiral du Printemps, boulevard Haussmann, à Paris (crédit : Le Printemps)
Une agence Deuzzi inaugurée à Nîmes
« Le choix de Nîmes s'explique en partie par le fait que cette ville est bien située pour rayonner sur le sud-est de la France, explique Grégoire de Préneuf, le co-gérant de Deuzzi. En outre, nous avons profité de l'opportunité de recruter une personne présente sur le marché de l'informatique locale depuis quinze ans. »
Deux collaborateurs pour commencer
Si Deuzzi possède quelques clients sur l'arc méditerranéen, le gros du travail de sa nouvelle agence va consister à prospecter les PME et les TPE de la région. Si ce travail porte ses fruits, la SSII espère pouvoir faire passer l'effectif de son agence de deux à cinq personnes d'ici un an puis à dix collaborateurs dans deux ans.
Cette réussite aiderait en outre la société de services à continuer de faire croître ses résultats financiers. En 2010, son chiffre d'affaires a progressé de 18% à 2,2 M€ pour un effectif globale de 35 collaborateurs. Une croissance qui découle en partie du gain de 40 nouveaux clients l'an dernier qui fait passer à 140 le nombre total d'entreprises qu'elle assiste.``
Illustration principale : Grégoire de Préneuf, co-gérant de Deuzzi
Flash Player 10.3 comble une faille critique et permet le contrôle des cookies
Avec la version 10.3 de Flash Player livrée hier, jeudi 12 mai, les utilisateurs vont pouvoir gérer le système de cookies spécifique à Flash en se servant de leurs paramétrages personnels ou bien à travers un nouveau panneau de contrôle. Les cookies Flash, également appelés « Local Stored Objects » (objet local partagé, LSO) constituent depuis 2009 un sujet délicat pour les utilisateurs du plug-in multimedia. Les experts en sécurité avaient alors montré que ces LSO étaient largement utilisés pour suivre à la trace les internautes sur le web. Le problème, c'est que les cookies Flash sont connus pour être difficiles à supprimer, au contraire des cookies traditionnels. Or quelques sites s'en servent pour pister les utilisateurs qui ont par ailleurs choisi de bloquer les cookies de façon générale.
Les cookies sont de petits bouts de texte, stockés sur l'ordinateur, dont les sites web se servent pour identifier leurs visiteurs réguliers. « Les utilisateurs pouvaient déjà gérer leurs cookies Flash, mais ce n'était pas très facile à faire », a reconnu Wiebke Lips, porte-parole d'Adobe en réponse à un e-mail de nos confrères d'IDG News Service.
La nouvelle option de gestion des cookies Flash fonctionnera avec les navigateurs Firefox, de Mozilla, et Internet Explorer, de Microsoft. Ils seront ultérieurement proposés aux utilisateurs de Chrome et Safari, indique Adobe.
Avec la version 10.3 de Flash Player, les utilisateurs d'Internet Explorer (ci-dessus) pourront détruire les cookies Flash depuis leur navigateur (cliquer ici pour agrandir l'image)
Un panneau de contrôle natif
Même s'il reste encore de nombreuses atteintes à la vie privée sur le web, la mise à jour d'Adobe est une bonne nouvelle, estime Seth Schoen, ingénieur senior chez Electronic Frontier Foundation qui s'est penché sur le problème posé par ces LSO. « Je suis satisfait qu'Adobe y réponde de façon complète », a-t-il indiqué dans un e-mail à IDG News Service, en jugeant néanmoins regrettable que cela ait pris autant de temps.
Les internautes peuvent aussi gérer ces cookies à travers un panneau de contrôle, conçu pour leur fournir un seul et unique emplacement d'où ils pourront s'assurer que le lecteur Flash se comporte comme il le doit. « Avec Flash Player 10.3, nous avons créé un outil de contrôle natif pour les postes sous Windows, MacOS et Linux, afin que les utilisateurs gèrent tous les paramétrages du Flash Player, y compris celui des caméras, microphones et Local Shared Objects », explique dans un billet de blog Peleus Uhley, porte-parole d'Adobe.
Une faille critique comblée : CVE-2011-0627
Le plug-in Flash Player 10.3 présente aussi diverses améliorations fonctionnelles et corrige quelques failles critiques de sécurité. Autre nouveauté : les utilisateurs de Mac OS recevront désormais des alertes automatiques lors des mises à jour du logiciel, comme sous Windows. « Auparavant, ils avaient quelquefois du mal à se mettre à niveau dans la mesure où les agendas de mises à jour de Mac OS et de Flash Player ne se font pas en même temps », rappelle Peleus Uhley dans son billet. « Avec cette fonction, Flash Player vérifiera automatiquement chaque semaine si des updates sont disponibles et avertira l'utilisateur dans la foulée ».
Les correctifs de sécurité, qui affectent toutes les plateformes Flash, sont importants. Le lecteur multimédia a été utilisé dans de nombreuses attaques en ligne ces dernières années. Avec ce lot de patches, Adobe indique qu'il corrige une faille jusque-là inconnue et exploitée dans des attaques en ligne. « Il a été signalé certaines tentatives d'exploitation par des malwares de l'une de ses vulnérabilités, CVE-2011-0627, au moyen d'un fichier Flash (.swf) encapsulé dans un fichier Microsoft Word (.doc) ou Excel (.xls) distribué sous la forme d'un fichier attaché à un e-mail et prenant pour cible la plateforme Windows », relate Adobe dans une note publiée sur son site web. « Néanmoins, à ce jour, Adobe n'a pas récupéré d'exemple prouvant que ces attaques ont réussi ». (...)
Rambus acquiert Cryptography Research pour intégrer de la sécurité on chip
Rambus, qui développe et commercialise notamment des mémoires, a annoncé l'acquisition de Cryptography Research (CRI) pour 342,5 millions de dollars. Cette opération élargira son portefeuille en intégrant l'expertise et le savoir-faire de CRI pour la protection des contenus, la sécurité des réseaux et la lutte contre la contrefaçon.
CRI est dirigé par le célèbre chercheur Paul Kocher, qui a aidé à la création du standard sur le protocole SSL (Secure Sockets Layer) 3.0. Les clients de CRI comprennent Samsung, Toshiba, Infineon, Microsoft, et NXP. Rambus a déclaré que plus de cinq milliards de produits semi-conducteurs sont délivrés annuellement sous licence de CRI.
Rambus est surtout connue comme un fabricant de mémoire pour les PC et serveurs. La société a récemment étendu sa gamme d'offres d'inclure une activité éclairage avec des LEDs, ainsi que des solutions pour les téléphones mobiles. Le CEO de Rambus Harold Hughes a déclaré à propos de ce rachat « avec plusieurs milliards d'appareils connectés capables d'effectuer des transactions électroniques, de stocker un volume important de données personnelles et de fournir des contenus protégés par copyright, les besoins de sécurité sont primordiales ».
Cette opération intervient dans un environnement où les fabricants de puces sont de plus intéressés par l'ajout de fonctionnalités de sécurité directement dans les composants. Pour mémoire, Intel a finalisé en février dernier l'acquisition de la société de sécurité McAfee pour 7,68 milliards de dollars. Le fondeur a fait part récemment de son intention d'intégrer les solutions de sécurité directement sur les puces.
7,8% d'adresses IPv4 libres dans le monde
On savait que la zone Asie-Pacifique avait délivré les deux derniers blocs d'adresses IPv4. Elle est devenue la première région à être touchée par la pénurie d'adresses. A telle point que le registre internet régional (RIR) asiatique, l'APNIC a rationné les dernières adresses IPv4. L'AFNIC a dressé un état des lieux en Europe. Il reste encore un an de stock d'adresses IPV4.Devant les risques d'une raréfaction trop rapide, le RIR Europe va continuer à délivrer ces adresses mais sans doute en ralentir les fréquences.
L'AFNIC note aussi qu'il ne reste que 7,8% des adresses IPv4 encore disponibles dans le monde. L'association explique que la solution réside dans la migration vers les adresses IPv6. Ce protocole doit pouvoir attribuer 340 sextillions d'adresses.
Annuels Avanquest : Les yeux tournés vers le online et le SaaS
L'éditeur Avanquest publie son chiffre d'affaires annuel, achevé au 31 mars dernier. Il se monte à 89,5 millions d'euros, stable à périmètre constant. Le résultat opérationnel courant s'élève à 4,6 millions d'euros, en croissance de 1,9%, représentant 5,2% du CA total. La marge brute s'élève à 55,3 millions d'euros, représentant 61,8% du CA total.
Le résultat net est égal à zéro, il était légèrement positif, de 0,3 ME, pour l'exercice précédent. Avanquest l'explique par plusieurs facteurs : des frais non récurrents avec les réorganisations internes pour un montant de 0,9 ME, une charge financière nette de 1,8 ME, des impôts de 1,7 ME.
Avanquest poursuit par ailleurs l'intégration de Micro Application, dont le rachat est inscrit dans les comptes depuis le 1er mars dernier. Le groupe souhaite également orienter ses efforts sur le online et le SaaS, avec plusieurs lancements de versions adaptées pour ses principaux produits.
Annuels Spie Communication : Des revenus 2010 en progression
Dans un secteur des intégrateurs réseaux tout juste rentable, pas toujours transparent (l'activité intégrateur d'OBS n'est pas identifiable dans les résultats du groupe Orange), Spie Communications publie ses résultats. Avec un chiffre d'affaires annuel de 294 millions d'euros (311 en pro forma), la société progresse de 2,5% en organique et de 5,3% avec ses acquisitions. Spie Communications a en effet racheté VeePee au mois de juillet de l'année dernière (16 millions d'euros de CA annuel). Le résultat d'exploitation consolidé se monte à 4% du CA.
L'activité se répartit actuellement entre : les communications unifiées (40%), les réseaux et la sécurité (30%), infogérance (17%) les services et l'infrastructure (6 à 7%), l'infrastructure au sens câblage informatique et petits datacenter clés en main (6 à 7%). Arrivé aux commandes au mois d'avril 2008, Gilles Brazey le directeur général a mené plusieurs opérations de croissance externe et compte poursuivre dans deux domaines : la sécurité et les datacenter.
La société prévoit un chiffre d'affaires de 314 millions d'euros sur 2011. (...)
Le marché des logiciels de supply chain retrouve la croissance
« Malgré un environnement difficile, le marché actuel des logiciels de SCM (Supplay chain management) montre des signes de santé renouvelée », souligne Tchad Eschinger, directeur de recherche chez Gartner. « Il a mieux résisté que la plupart des marchés logiciels en 2009 et a su rebondir en 2010. Les pure-player comme les spécialistes ont conduit la croissance du marché en 2010, nous voyons une dynamique cohérente à travers tous les segments de marché. »
SAP a continué à faire la course en tête sur ce marché de logiciels SCM, avec 19,5 % du marché mondial, en progression de 8,6%. Oracle est le n°2 à 17,9 % des parts et 16,6% de hausse. JDA Software a connu la plus forte croissance parmi les cinq premiers fournisseurs, avec 40,2 pour cent de croissance en 2010, c'est le n°3 au classement avec 5,4% des parts. Ensuite, on trouve Ariba (3,7% des parts, 9,5% de progression) et Manhattan (2% du marché, 22% de hausse). Les « autres fournisseurs » réalisent 51,5% du marché.
Dans son analyse, le Gartner souligne la part prise par le lancement de nouveaux produits, le développement de produits tournés vers des solutions d'intégration, la progression des ventes en dehors de l'Amérique du nord, notamment en Europe de l'Ouest. Ces deux régions mondiales représentent 79% du marché total du SCM.
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