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(15/04/2011 10:44:22)

IBM lancera Websphere 8 en juin

C'est le 17 juin qu'IBM a prévu de livrer la version 8.0 de son serveur d'application Websphere. Ce sera la première à supporter complètement Java EE6. Elle utilisera le gestionnaire de mise en place d'applications (Installation Manager) que Big Blue a commencé à packager avec la plupart de ses logiciels, note également le consultant britannique Steve Robinson qui a réalisé un manuel d'introduction à l'administration de Websphere 8. Même s'il reconnaît qu'IBM a procédé à de nombreuses modifications sur le produit, il considère que cette version bénéficie surtout d'une amélioration de son code de base comparée à la refonte réalisée sur la version 7 du produit, livrée en 2008.

Même dans sa version bêta, le logiciel semble se charger bien plus rapidement qu'avant, remarque Steve Robinson en soulignant qu'il propose un nombre significatif de nouvelles capacités. Le framework d'installation devrait faciliter le déploiement, particulièrement pour les entreprises qui ont besoin d'installer le logiciel sur différentes plateformes matérielles. Une fonction « drag and drop » permet de placer une application Java dans un dossier actif, ce qui rendra celle-ci immédiatement opérationnelle et facilitera les procédures de tests pour les développeurs.

Un travail conséquent a également été réalisé sur l'intégration du système de messaging Java interne à Websphere avec le système d'échange d'informations d'IBM, Websphere MQ. « Ils essaient de fluidifier les échanges entre une infrastructure MQ existante et une infrastructure de messagerie reposant sur un serveur d'applications Websphere », explique Steve Robinson.

Illustration : source - www.stevencharlesrobinson.com

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(15/04/2011 10:18:04)

Annuels 2010 DL Software : une année contrastée

Les résultats financiers 2010 sont pour le moins contrastés pour l'éditeur DL Software. Le chiffre d'affaires annuel, 44,1 millions d'euros (ME) est en hausse de 12,6%, en tenant compte des rachats, mais en baisse organique de 4,7%. Explication : l'activité dans les laboratoires pharmaceutiques a baissé pour des raisons règlementaires et économiques (regroupements en cours). Les investissements ont donc été reportés, dans un secteur qui représente 40% de l'activité de cet éditeur. La croissance provient de deux sociétés rachetées en 2009 et intégrées en 2010 : Juxta et CIM.

La marge brute est à l'avenant, elle représente 38,4 millions d'euros en 2010, en croissance de 13,7%, mais en baisse de -5,1% sur le plan organique. Le résultat d'exploitation, lui, baisse passant de 6 millions d'euros à 5,7 millions d'euros entre 2009 et 2010. Le résultat courant passe de 5,9 à 5,6 ME.

La direction de DL Software fait remarquer que 50% de la marge provient d'activités récurrentes : offres locatives et maintenance. Le reste vient de prestations de services, de ventes de licences, de ventes de matériels associés. 2011 devrait se situer à l'inverse de 2010, avec un redémarrage prévu au second semestre.

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(15/04/2011 10:21:47)

MIX11 : Microsoft montre Mango, la mise à jour de son OS mobile

Microsoft a dévoilé cette semaine les détails de Mango, la prochaine mise à jour de son OS pour smartphones Windows Phone, qui sera lancée à l'automne prochain avec près de 1 500 nouvelles APIs. L'éditeur a également présenté les améliorations prévues sur les  outils de développement permettant de créer des applications pour la plateforme. Avec Mango, Microsoft renforce son système d'exploitation mobile dans des domaines tels que les menus déroulants, l'utilisation de la mémoire et l'accès aux données. « Mango inclut maintenant une base de données SQL locale qui permet aux utilisateurs d'enregistrer les données ou d'effectuer des requêtes au sein des applications », a déclaré Scott Guthrie (en photo, à droite), vice-président de la plate-forme de développement .Net, lors de la conférence Mix11 à Las Vegas. Les APIs permettront d'exposer les fonctionnalités du plug-in Silverlight 4 pour afficher des applications Internet.

Les données se chargent plus rapidement dans Mango. Alors que Windows Phone 7 se fige lorsqu'il charge de nouvelles informations, « Mango réagit immédiatement, même si les données ne sont pas entièrement arrivées », a t-il expliqué. Un collecteur d'informations permet de charger progressivement les données en mémoire sans stopper l'application. Ainsi, celle-ci démarre beaucoup plus rapidement et interagit de façon plus fluide, en particulier avec les jeux.

Une quinzaine de langues supplémentaires et des fonctions HTML5


« Mango s'appuiera sur la nouvelle version du navigateur Internet Explorer 9, qui inclut un moteur de navigation haute performance », a pour sa part indiqué Joe Belfiore (en photo, à gauche), vice président, responsable programme Windows Phone. La mise à niveau de l'OS pour smartphones comportera 16 langues supplémentaires, parmi lesquelles des langues asiatiques,  et disposera de  fonctions de recherche améliorées. Mango exploitera également des fonctionnalités HTML5, comme la lecture de fichiers audio en tâche de fond pendant la navigation, et d'applications natives optimisées dans des domaines comme l'intégration des données. « Il y a beaucoup de choses que nous réalisons dans cette  mise à jour pour que vous puissiez mieux intégrer vos applications, les données, les services et les capteurs sur le téléphone», a ajouté le responsable du programme Windows Phone. Les capacités multitâches permettent par ailleurs de passer plus rapidement d'une application à l'autre. La façon dont le code s'exécute est gérée de façon à améliorer la durée de vie de la batterie. Enfin, un menu (jump list) aide les utilisateurs à accéder directement à l'application qui les intéresse.

Silverlight 5 disponible en version bêta


Les outils de développement Windows Phone pour développer des applications Mango seront disponibles gratuitement à partir du mois prochain. Ils proposeront des capacités d'émulation améliorées incluant et la simulation de la localisation. Des outils de mesure des performances permettront aux développeurs d'identifier certains problèmes. « Ils vous dirigent vers la portion de code à corriger », explique Scott Guthrie. En outre, une capacité d'allocation de mémoire trace les objets en fonction de la quantité de mémoire qui leur est allouée.

Comme prévu, Microsoft a également annoncé la sortie de la version bêta du plug in Silverlight 5, Le support de Silverlight 5 dans Microsoft Visual Studio et Expression Studio Tools est également disponible. La version 5, qui devrait atteindre l'étape de la livraison aux fournisseurs OEM cette année, proposera des fonctionnalités qui amélioreront la qualité vidéo et intégrera  une interface basée sur les outils XNA pour visualiser de la 3D dans les applications. La version bêta de Silverlight 5 est disponible sur le site Web de Silverlight.

Illustration : de gauche à droite, sur MIX11 (à Las Vegas), Joe Belfiore, vice président, responsable du programme Windows Phone et Scott Guthrie, vice-président de la plate-forme de développement .Net. (...)

(14/04/2011 15:10:00)

Chute des ventes de PC : l'impact des tablettes se ressent partout dans le monde

Selon Gartner, 84,3 millions de PC ont été livrés dans le monde de janvier à mars derniers contre 85,2 millions au premier trimestre 2010. Le recul global s'élève à 1,1% et prend en compte les ordinateurs destinés à un usage personnel et professionnel. Le monde de l'entreprise sauve d'ailleurs les résultats du PC, affirme le cabinet d'études. ce dernier note que malgré des prix bas, les consommateurs semblent avoir préféré les tablettes, surtout avec la sortie de l'iPad 2 en février dernier. Ceux qui n'ont pas encore sauté le pas étudieraient la meilleure alternative entre PC et ardoise.

La marque chinoise Levono a tiré son épingle du jeu par sa politique de prix agressive. Le constructeur a enregistré une hausse de ses commandes de 16,6% en premier trimestre 2011. Toshiba a aussi vu ses ventes grimper, de 5,3%. Avec 14,8 millions d'exemplaires écoulés, HP domine les ventes avec des résultats toutefois en baisse de 3,4%. Acer, spécialisé dans les notebooks, devenus fragiles face aux tablettes, enregistre la plus importante baisse (-12,2%).

Les commandes de PC aux Etats-Unis ont enregistré un déclin de 6,1%, expliqué là encore par le bon accueil des tablettes sur ce marché. Dans la zone EMEA, qui regroupe l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, la chute atteint 2,8% alors que le marché n'avait pas enregistré de recul depuis le troisième trimestre 2009. D'après Gartner, la faute vient là encore des tablettes, surtout en Europe de l'Ouest. Dans une étude publiée le 11 avril dernier, le cabinet d'analyse prévoyait une hausse de 1.570% des ventes de tablettes dans le monde d'ici 2015.

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(14/04/2011 15:09:38)

Palmarès Great Place To Work 2011 : Octo Technology rafle la 1ère place

Depuis sa création il y a treize ans, Octo Technology accorde une attention particulière au bien-être de ses consultants. Ce n'est donc pas le fruit du hasard si le cabinet  de conseil en SI  a été élu, pour sa première participation, en tête du palmarès Great Place to Work 2011 des entreprises de moins de 500 salariés. L'enquête qui récompense chaque année les entreprises où il fait bon travailler, est menée dans 45 pays à travers le monde. Pour recevoir le label les participants doivent se démarquer par un attachement à trois valeurs essentielles : la confiance des salariés envers les managers, la fierté de ces derniers par rapport à leur propre contribution, à celle de leur équipe et de leur entreprise, et la convivialité dans une atmosphère où règne un climat positif et de coopération.

Pour mesurer ces critères, l'institut Great Place to Work  se base sur 2 indicateurs : le « Trust Index », qui compte pour 2/3 de la note finale et qui s'appuie sur des questionnaires envoyés aux salariés de l'entreprise de manière anonyme. Et le « Culture Audit », participant à 1/3 de la note, qui évalue de façon qualitative la culture de l'entreprise et les pratiques managériales à travers  un dossier rempli par la direction de l'entreprise.

Faire du conseil informatique autrement

Octo et 97% de ses salariés ont répondu à l'enquête. Ses dirigeants semblent convaincus qu'il est possible de mener des projets informatiques autrement et aspirent à redonner leurs lettres de noblesse et leur valeur aux ingénieurs informaticiens, « Chez Octo, la valeur humaine est primordiale », assure Ludovic Cinquin, directeur général. « En préférant nos consultants à nos clients, nous sommes en totale rupture avec les grosses SSII qui externalisent les ressources qu'elles n'arrivent pas à maîtriser en interne. Or pour qu'un projet aboutissent, il faut posséder des équipes informatiques agiles. D'où notre credo : réduire la sous-traitance, monter de petites équipes, et décloisonner la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage. Plutôt que de pratiquer de la délégation de ressources, nous vendons un positionnement sur l'informatique à nos clients. »   « En France, les développeurs sont perçus comme des marchandises interchangeables »,  regrette Vincent Coste, consultant chez Octo. « A l'inverse, des Etats-Unis où  être informaticien est synonyme de réussite.»

Des notes de 1 à 5 pour s'améliorer

Pour que la proximité entre chaque consultant s'installe et se perpétue naturellement,  le cabinet utilise différentes recettes : «Un kifomètre », organisé tous les jours sur le plateau projet, et une fois pas mois pour les équipes en interne, mesure le degré de satisfaction des collaborateurs . « De la même manière que les méthodes agiles favorisent le feedback utilisateur, ce procédé mesure le retour des équipes », indique David Alia, directeur du pôle Médias/Internet.

En réunion d'équipe, une note de 1 à 5 permet de s'améliorer et de détecter au plus tôt les notes les plus basses. « Nous considérons qu'on  peut toujours mieux faire », poursuit Ludovic Cinquin. « C'est pourquoi notre politique est basée sur la notion  de partage, d'entraide et de dynamisme collectif. » Un ouvrage collectif ( Partageons ce qui nous départage), paru fin 2010 et disponible en librairie, illustre les valeurs de la société. L'aventure a duré 3 mois et a entraîné dans son sillage une trentaine de collaborateurs.

La société de conseil IT compte aujourd'hui 153 collaborateurs en France et une quinzaine d'autres dans ses filiales au Maroc, Belgique, Suisse et Brésil. Depuis sa création, le groupe connaît une croissance de ses effectifs relativement soutenue: 20% par an, profils juniors et seniors confondus pour collaborer sur des innovations technologiques, des architectures de systèmes d'information, des architectures web, des applications mobiles, du cloud computing, ou des  méthodes agiles.

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(14/04/2011 14:09:54)

Libye : les rebelles ont créé leur propre réseau mobile

« Le nouveau réseau nommé Libyana Al Hurra, est opérationnel depuis le 2 avril, et il est physiquement isolé du réseau Libyana de Tripoli, » a déclaré Ousama Abushagur, un ingénieur télécom libyen basé aux Émirats arabes unis (EAU), qui a dirigé l'équipe chargée de mettre en place le nouveau réseau. Jusque-là, dans la région de Benghazi et dans les autres places fortes tenues par les opposants, les gens devaient utiliser les téléphones satellites de Thuraya Télécommunications. Mais, « le coût de ces communications étant élevé, rares étaient les personnes qui pouvaient se permettre de téléphoner, » a déclaré l'ingénieur dans un entretien. « De plus, ils devaient se placer dans des zones à découvert pour passer des appels, et ne se sentaient pas en sécurité, » a-t-il ajouté.

Le satellite en système de secours

Avant que les opposants soient coupés du réseau mobile Libyana Tripoli, toutes les communications étaient acheminées par des systèmes centralisés sur Tripoli. « Le HLR (Home Location Register) du réseau GSM (Global System for Mobile Communications) qui gère la base de données des abonnés admis sur le réseau, ses passerelles internationales, le Short Message Service Centers (SMSC), et autres éléments clés du réseau, se trouvaient à Tripoli, » a encore expliqué Ousama Abushagur.

Avec son équipe, ils ont dû introduire dans le réseau des équipements et des données essentielles avant de pouvoir offrir un service de téléphonie mobile dans l'Est du pays. En particulier, ils ont dû reconstruire le HLR et ajouter des éléments au réseau de cette zone géographique, pour ne plus dépendre du système centralisé à Tripoli. « Nous n'avions pas de HLR, ce qui signifie que nous ne savions pas quels utilisateurs autoriser pour le connecter au réseau, » a déclaré l'ingénieur. « L'équipe a dû reconstruire une base de données couvrant au mieux l'Est du pays, afin de permettre aux gens d'utiliser le réseau, sans interruption de service, » a-t-il expliqué. 

Déjà 800 000 utilisateurs

« Grâce à l'aide financière d'hommes d'affaires libyens travaillant dans les Émirats Arabes Unis, nous avons pu acheter des équipements auprès de différents fournisseurs, et les transporter sur Benghazi avec un avion qui a transité par l'Égypte, » a confié Ousama Abushagur. L'équipe a également acheté une capacité satellite sur Intelsat 15, et l'a connecté au réseau IDT pour le service vocal international. « D'autres opérateurs internationaux peuvent également se connecter à ce réseau, », a-t-il ajouté. Le 2 avril, le nouveau réseau comptait environ 800 000 cartes SIM actives.

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(14/04/2011 14:51:51)

Selon la FCGA, la crise a modifié la gestion des petites entreprises

Le 1er trimestre 2011 confirme pour les TPE la reprise amorcée en 2010, selon l'Observatoire de la petite entreprise publié par la FCGA (*) et Banque Populaire, présenté ce 13 avril. Mais attention, cette reprise, du moins ce début de reprise, se produit de manière très inégale suivant les secteurs. Globalement, le chiffre d'affaires des petites entreprises a progressé de 0,7% en 2010, alors qu'il avait baissé de 2,6% en 2009. Sur douze secteurs (et  56 professions) analysés par l'Observatoire, onze progressent, un seul, la santé marque le pas.  

La crise n'a pas que des conséquences chiffrées. Un exemple emblématique, celui de la trésorerie, sujet historiquement sensible dans ce type d'entreprises.  Selon Michel Roux, directeur du développement des Banques Populaires, « le dirigeant de TPE s'est mis à la gestion de trésorerie, c'est l'un des véritables enseignements de la crise. De plus en plus d'artisans par exemple facturent leurs clients en temps et en heure et les relancent. Avant, la facturation prenait du temps, quant aux relances, elles n'étaient pas dans le champ d'intervention du patron de TPE ».

Dématérialiser les demandes de crédit

Dans le même ordre d'idées, les Banques Populaires vont dématérialiser et automatiser les demandes de crédit en signant dans quinze jours un accord avec l'Ordre des experts comptables sur ce sujet. C'est une autre conséquence de la crise et de l'évolution des technologies.

Le court terme n'est évidemment pas la seule ligne d'horizon, la Banque Populaire et de plus en plus d'acteurs réfléchissent à la reprise d'entreprises. Le thème des successions est complexe, d'autant qu'existent peu de données, et encore moins de données fiables, souligne André Letowski, expert du sujet. Certaines activités sont susceptibles d'être reprises dans de fortes proportions, 40 à 50% par exemple dans les cafés, restaurants et hôtels, 20% dans le commerce de détail, on tombe à 5% dans le transport, la construction, les services aux entreprises. Sujet d'autant plus urgent que les ¾ des cédants, en entreprises individuelles, n'ont pas cherché de repreneur. Ce qui explique l'échec des transmissions et la nécessité d'accompagner ce pendant à la création d'entreprises.

(*) Fédération des centres de gestion agréés qui a dépouillé plus de 300 000 liasses fiscales. (...)

(13/04/2011 14:26:17)

Le Parlement européen libère des fréquences pour le haut débit mobile

La commission de l'industrie du Parlement européen a voté ce mercredi 13 avril un texte portant sur une couverture intégrale haut débit dédiée à l'Internet mobile d'ici le 1er janvier 2013. Pour obtenir cette couverture, les Etats membre devront libérer la bande de 800 MHz. Elle comprend une partie du dividende numérique, c'est à dire les bandes de fréquence disponibles avec l'extinction du signal analogique de la télévision. Toutefois un amendement leur permet de demander un report jusqu'à la fin 2015, "voire au-delà" pour des raisons techniques.

L'enjeu de cette libération de la bande des 800 MHz s'inscrit dans l'optique de l'accès universel à l'Internet à haut débit d'ici 2020 (30 Mbit/s pour chaque citoyen), précise le Parlement européen. Après 2013, la Commission européenne devrait se positionner pour l'ouverture d'autres fréquences pour "suivre l'évolution des technologies". (...)

(13/04/2011 12:29:18)

Microsoft accuse Google de mentir sur ses certifications Fisma

Dans un billet hargneux, l'un des principaux juristes de Microsoft allègue que Google a faussement prétendu que son service Google Apps for Government disposait d'une importante certification (en l'occurrence  la Fisma Federal Information Security Management Act). Les deux éditeurs se sont affrontés farouchement sur le terrain des applications destinés aux utilisateurs de l'administration et ont échangé des mots dans le cadre de plusieurs poursuites judiciaires l'an dernier.

Lundi dernier, Microsoft a déclaré que les documents juridiques relatifs à une plainte déposée par Google accusant le gouvernement de favoriser injustement la firme de Redmond avaient été descellés. Y figure un dossier du ministère de la Justice qui note que «malgré les affirmations de Google auprès d'un vaste auditoire, à savoir le procureur, le cabinet d'audit Government Accountability Office (GAO) et la Cour, il semble que Google Apps for Governement ne possède pas de certification Fisma ».

La Fisma a fixé un standard de sécurité très strict que les fournisseurs doivent s'engager à respecter. Or, sur son site web officiel, Google avait mis en avant cette certification de son service destiné aux administrations.

Une collaboration constante entre la GSA et Google

De son côté, la firme de Redmond a fait remarquer qu'une version du service Google Apps Premier était certifiée Fisma  Toutefois, le ministère de la Justice a expliqué, dans son dossier du mois de décembre, que Google Apps for Government était une version plus restrictive du service et que le processus de demande d'accréditation Fisma pour le produit était toujours en cours et sur le point d'être terminée.

Google a aussitôt riposté en affirmant que les deux services étaient  essentiellement les mêmes. « Nous n'avons pas voulu tromper ni le tribunal ni nos clients, », s'est défendu David Mihalchik, un porte-parole de la partie Enterprise de l'éditeur, dans un communiqué en réponse aux accusations de Microsoft. Il a précisé que son service avait reçu une autorisation de sécurité Fisma de la part de la General Services Administration en juillet 2010. « Google Apps for Gouvernment est le même système aux contrôles de sécurité renforcés qui va au-delà des exigences Fisma », a t-il ajouté. « Comme prévu, nous travaillons avec la GSA pour mettre constamment à jour notre documentation et y inclure d'autres améliorations. »

Des faits qui restent opaques

Microsoft a reconnu qu'il y avait deux aspects sur chacune de ces histoires, tout en ne perdant pas l'occasion  de critiquer la firme de Moutain View. «Lorsque j'ai découvert tout cela, j'ai d'abord pensé que peut-être quelque chose de positif pourrait sortir de ce procès contre Google », a estimé David Howard, l'un des principaux juristes de Microsoft dans un billet de blog.  « Pendant des mois, un certain nombre de personnes ont demandé plus de détails sur la certification Fisma de Google. « Pour être indulgent, en raison du manque de volonté de l'éditeur quant à apporter des réponses claires, je considère que les faits sont plutôt restés opaques. Ma seconde réaction a été de me demander à quoi Google pense lorsqu'il continue de prétendre que son service dispose de la certification Fisma, s'est interrogé l'homme de loi.  «Je ne prétends pas avoir toutes les réponses et je reconnais qu'il y a souvent deux aspects dans toute histoire », a t-il admis « Mais quel sont réellement les dessous cachés de l'histoire dans ce cas précis? »

Google et Microsoft sont tous deux  en concurrence dans la course aux gros contrats gouvernementaux. La firme de Moutain View a  été retenue pour fournir des services hébergés à la GSA ainsi qu'aux bureaux de Washington DC, et  d'Orlando. L'éditeur a également remporté un contrat de grande envergure avec la ville de Los Angeles, mais il a  du faire face à des retards de déploiement, en raison de problèmes de sécurité affectant les services de police. De son côté, Microsoft a remporté un contrat de grande ampleur avec l'administration américaine, à savoir l'USDA (service agricole) de New York, de même que des organismes administratifs en Californie et dans le  Minnesota. Mais, en décembre dernier, l'éditeur de Redmond avait essuyé des critiques en autorisant accidentellement l'accès et  le téléchargement de données commerciales appartenant à d'autres clients.



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