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(13/04/2011 12:02:53)
Cisco arrête Flip et se reconcentre sur le pro
Récemment, l'entreprise à 40 milliards de dollars, qui domine le monde du routage et de la commutation, a vu ses résultats financiers affectés par les produits grands publics. Les dirigeants de Cisco avaient échafaudé des plans ambitieux dans le domaine la vidéo, y compris dans la vidéo grand public avec le Flip, un produit issu d'un rachat il y a trois ans (Pure Digital Technology payée 590 millions de dollars en 2009).
A l'époque, le choix de l'entreprise d'entrer sur le marché consumer avait été accueilli avec étonnement (rachats de Kiss Technology, Linksys, Scientific Atlanta et Pure Digital Technology). La semaine dernière, trois jours après avoir diffusé une note assez naïve sur les réformes à venir auprès des 73 000 employés, le PDG John Chambers a déclaré que Cisco devait réduire ses dépenses de moitié.
5 marchés clefs pour Cisco
L'annonce faite mardi reprend les principaux points de la stratégie de Cisco dans cinq domaines clés : un coeur de métier centré sur le routage, la commutation et les services ; la collaboration, les architectures, la vidéo et les produits pour les datacenters. La décision de faire sortir l'entreprise du secteur grand public signifie que les segments de consommation restants seront pris en charge par quatre des cinq domaines prioritaires, à l'exception des centres de calcul.
« Cette restructuration se traduira par une charge de 300 millions de dollars imputée aux troisième et quatrième trimestres de 2011 et implique également la suppression de 550 emplois au quatrième trimestre, » a indiqué Cisco dans un communiqué. L'entreprise a précisé que ses clients et ses partenaires FlipShare seraient soutenus par un plan de transition, mais n'a donné aucun détail à ce sujet.
Recentrage des activités réseau à domicile
Les activités du secteur réseau à domicile de Cisco seront recentrées « de manière à fournir une meilleure rentabilité, en liaison avec l'activité principale de l'entreprise. » Les produits de ce secteur seront encore vendus dans les canaux de vente au détail. La ligne Umi de téléprésence à domicile sera intégrée à la ligne Business et sera vendue par un prestataire de services, mais Cisco n'a pas précisé comment fonctionnerait ce système. Cisco n'a pas non plus indiqué si les produits grands publics Umi seraient toujours vendus. Cisco a simplement indiqué qu'elle évaluerait la possibilité d'intégrer son offre de plate-forme web sociale EOS pour les marques et les entreprises ou si elle trouverait d'autres débouchées pour ce secteur.
Ironiquement, la vidéo reste l'une des cinq priorités de Cisco dans le remaniement à venir, mais apparemment pas du côté des consommateurs. « Notre repositionnement va être très ciblé et orienté pour recentrer notre stratégie vers l'activité réseau, » a déclaré John Chambers. « Au fur et à mesure que nous avancerons dans cette direction, notre effort consistera aussi à soutenir nos clients fournisseurs de services afin de les aider à optimiser et à élargir leur offre consommateurs, et faire en sorte que le réseau contribue à accompagner ces offres, » a-t-il ajouté.
Il y a un an, Cisco faisait pourtant l'éloge de sa gamme de Flip, vantant les capacités HD de sa caméra et menant une campagne de promotion soutenue sur le web. Des rumeurs faisaient même état d'un modèle WiFi en préparation, qui n'a jamais vu le jour. Aujourd'hui, la durée pendant laquelle le Flip bénéficiera d'un support technique est incertaine. Quant à la téléprésence à domicile Umi, elle avait aussi fait l'objet de plusieurs campagnes de publicité à la télévision nationale, sans générer les ventes escomptées, comme l'avaient remarqué un certain nombre d'analystes.
(...)(12/04/2011 18:26:00)
Le marché des jeux sur les réseaux sociaux estimé à 5 milliards de dollars en 2015
"250 millions de personnes jouent à des jeux comme CityVille et Farmville de Zynga sur Facebook chaque année", affirme Pietro Macchiarella, analyste chez Parks Associates, qui évalue les revenus des jeux sur réseaux sociaux en 2010 à 1 milliard de dollars, et qui prédit que ce montant sera cinq fois plus élevé d'ici 2015. CityVille et FarmVille sont les deux jeux auxquels ces 250 millions d'utilisateurs mensuels actifs (MAU) jouent le plus: l'analyste AppData pensent qu'ils totalisent 140 millions de joueurs. Zynga est donc le développeur le plus important, et possède les cinq jeux les plus rentables sur Facebook (184 millions de MAU au total).
Les jeux sur les réseaux sociaux sont donc de plus en plus attirants pour les spécialistes en marketing: on a par exemple commencé à voir apparaître des objets sponsorisés par des sociétés comme McDonald's et 7-Eleven dans FarmVille. Zynga ne sera peut-être plus le studio-roi dans quatre ans, même si la société est en train de former des partenariats publicitaires. D'autres sociétés préfèrent investir dans des développeurs Facebook pour garantir la présence de leur marque sur le réseau.
L'acquisition par Disney de Playdom a abouti au lancement d'ESPNU College Town -- ESPN appartenant à Disney - tandis qu'Electronic Arts a racheté Playfish, qui produit désormais des crossovers EA (Madden NFL Superstars, FIFA Superstars) ainsi que d'autres jeux pour Facebook.
(...)(13/04/2011 10:18:09)Annuels Hardis 2010 : Croissance modeste du chiffre d'affaires
Sur 12 mois, les activités services du groupe Hardis (développement au forfait, TMA, décisionnel) ont progressé de 16% et ses prestations dans le domaine du conseil, de la MOA et du testing de 9,05%. Son activité logistique qui s'articule autour du logiciel Reflex a connu, quant à elle, une croissance de 21,55%. Le montant des ventes de licences du logiciel de gestion de la paie Saphyr et des services associés s'est apprécié de 2,14%.
Ces apports à la croissance globale du groupe ont toutefois été contrebalancés par les mauvaises performances des offres infrastructure/infogérance/hébergement (-19,35%) et des services fournis par le studio développement Adelia dans le monde AS/400 (-3,68%).
Pour 2011, le groupe Hardis s'attend à voir sa croissance globale repartir sérieusement avec un chiffre d'affaires en hausse de 10%. Dans cette perspective, l'entreprise devrait recruter 85 collaborateurs cette année pour enrichir son effectif actuel de 550 personnes.
Début d'année morose pour le marché des PC en Europe
Sur le segment des PC portables, le recul des ventes en volume s'est établi à 5,8% tandis que les livraisons de netbooks ont reculé de 25,6%. Celles des PC de bureaux ont baissé de 9,3%. Avec sa croissance de 910% sur le trimestre, seul le segment des tablettes PC a tiré son épingle du jeu.
L'Allemagne et la France restent progression
En fonction des pays, la situation du marché des PC reste toutefois contrastée. L'Allemagne et la France sont parvenues à rester dans le vert avec des ventes respectivement en hausse de 12,5 et 1,5%. Dans les autres principales économies de l'Europe de l'Ouest, la situation est nettement moins bonne avec un recul des ventes de 7,7% au Royaume-Uni, de 10,4% en Italie et de 27% en Espagne.
Pour Context, qui tire ses chiffres des ventes réalisées par les principaux grossistes et revendeurs d'Europe l'Ouest, il faut désormais attendre de savoir combien de machines les fabricants ont livré à leurs réseaux de distribution pour évaluer l'état des stock chez les partenaires. Il y déjà fort à parier qu'ils sont élevés et que beaucoup de grossistes et de revendeurs essaieront de se débarrasser des surplus dans les mois qui viennent. De fait, une baisse des prix moyens des PC est logiquement à prévoir.
Convergence 2011 : Microsoft projette ses ERP Dynamics dans Azure
Microsoft vient d'annoncer, à l'occasion de Convergence, où se rassemblent les utilisateurs de ses applications de gestion (Atlanta, 10-13 avril), qu'il proposerait l'ensemble de ses ERP sur sa plateforme cloud Azure. « Cela commencera avec Dynamics NAV 7 dans un an », précise Virginie Garlasain, chef de produit Dynamics ERP chez Microsoft France. C'est une évolution majeure pour ces gammes qui sont distribuées en mode indirect depuis leur origine et dont la mise en oeuvre repose sur un important réseau de distributeurs bien implantés. L'éditeur adopte pour ces offres une démarche similaire à celle déjà choisie pour son application de CRM (gestion de la relation client). Celle-ci a été redéveloppée il y a plusieurs années pour pouvoir être exploitée « as a service » dans une architecture partagée dite « multitenant ». Désormais, Microsoft la propose mondialement en mode SaaS (Dynamics CRM Online), hébergée sur ses propres datacenters, et en version classique (dite « on premise ») que les entreprises installent chez elles. En complément, les clients peuvent aussi choisir un mode infogéré dans lequel l'application de CRM est hébergée chez des prestataires, HP par exemple.
C'est un modèle équivalent qui devrait être mis en place à l'avenir avec les ERP de la gamme Dynamics (il y a quatre produits, mais seuls deux d'entre eux, NAV et AX, disposent d'une base significative en Europe). « Cette évolution technologique des ERP vers le cloud a été entamée depuis longtemps », explique Virginie Garlasain, « avec l'idée d'avoir une solution utilisant le même code pour la solution traditionnelle et pour l'offre en ligne, en permettant le passage de l'une à l'autre ».
Un guide d'accompagnement pour les partenaires
A Atlanta, conscient de l'inquiétude que cette annonce pourrait susciter parmi les partenaires, Kirill Tatarinov (en photo), responsable de la division Microsoft Business Solutions, s'est voulu rassurant. « Quoique nous fassions, nous emmènerons l'écosystème ERP avec nous dans le cloud. Il est extrêmement important pour nous de le faire. Tous ceux qui ont amené Dynamics jusqu'à vous seront là dans le cloud », a-t-il promis aux quelques milliers d'utilisateurs réunis devant lui (9 300 personnes attendues en quatre jours).
L'éditeur de Redmond a prévu d'aborder cette semaine la façon dont ses partenaires pourront profiter de ce modèle de déploiement des ERP dans le cloud. D'abord, les partenaires vont pouvoir vendre des applications verticales adaptées au cloud, des services et des add-on à travers la place de marché Dynamics. « Microsoft a par ailleurs sorti un guide d'accompagnement des partenaires vers le modèle cloud », indique Virginie Garlasain.
Cela dit, on ne voit pas comment Microsoft pourrait se passer de partenaires pour accompagner les clients de ses ERP dans l'environnement cloud, compte-tenu de la nécessité d'adapter la solution en fonction des besoins de chaque entreprise. Il serait de toutes façons très imprudent de la part de l'éditeur de mettre de côté son vaste réseau de distributeurs.
Parmi les concurrents de Microsoft sur le terrain des PME, SAP propose trois offres dont deux à installer classiquement (Business One et All-in-One) et la troisième uniquement accessible dans le cloud, Business ByDesign.
Le concept du multitenant pourrait évoluer
Le déploiement des ERP Dynamics sur Azure se fera donc en mode multitenant, architecture qui permet à de nombreux clients de partager la même instance applicative, tout en conservant un mode privé pour leurs données. Il se différencie du modèle hébergé infogéré dans lequel chaque client dispose de sa propre instance d'application. En dehors des économies d'échelle qui réduisent les coûts, le mode multitenant permet à l'éditeur de mettre son application à jour régulièrement et facilement. Marc Benioff, PDG de Salesforce.com, est l'un des défenseurs les plus vibrants du multitenant. Il compare cette architecture à un immeuble de bureaux où de nombreuses entreprises ont des locaux fermés et privés, mais partagent les lignes électriques, les canalisations et les autres éléments de l'infrastructure. Cela constitue toujours une technologie importante pour le cloud, mais sa pertinence décline à mesure que l'industrie IT réalise des avancées dans la gestion des machines virtuelles, estime pour sa part Kirill Tatarinov, de Microsoft. Il considère aussi que l'expérience acquise par l'éditeur avec la mise à disposition mondiale de CRM Online(*) conjuguée aux progrès techniques, aideront à baisser le coût de l'ERP dans le cloud.
(*) uniquement disponible aux Etats-Unis pendant deux ans, l'application est maintenant proposée sur quarante marchés.
Illustration : Sur Convergence 2011, Kirill Tatarinov, responsable de la division Microsoft Business Solutions
[[page]]Cela dit, le vice-président ne donne encore que peu de détails sur la tarification des gammes dans le cloud. « Nous pourrions faire des choses différentes suivant les produits », a-t-il indiqué. De nombreux clients paient déjà le logiciel sur un modèle de souscription qui sera aussi proposé pour les produits Azure Dynamics.
Microsoft ne s'attend pas à une forte migration des clients Dynamics dans le cloud, a reconnu Kirill Tatarinov. « Dans le monde des ERP, vous voyez principalement des déploiements mixtes ». Par exemple, une entreprise pourrait décider d'utiliser Azure pour donner accès à l'ERP à ses équipes de ventes ou de techniciens itinérants, tandis que ses équipes administratives utiliseraient un ERP installé en interne.
Ecrire du code à exploiter sur site et dans le cloud
Les processus de personnalisation des ERP Dynamics pour Azure devraient se mettre en place en douceur pour les partenaires qui conçoivent actuellement des extensions et des applications verticales pour les actuels modèles de déploiements, a annoncé Kirill Tatarinov. Un nouvel outil de configuration arrivera avec la version 2012 de Dynamics AX (prévue pour août de cette année), ERP qui sera lui aussi disponible sur Azure à terme. Selon le vice-président, cet outil devrait permettre d'améliorer sensiblement le logiciel sans écrire de code. Les développeurs pourront aussi continuer à utiliser C# ou d'autres langages de l'environnement .Net.
Microsoft prévoit de fournir aux partenaires et clients des guides et méthodologies pour écrire du code qui s'exploitera indifféremment sur site ou dans le cloud, a assuré Kirill Tatarinov. Mais il est toujours possible qu'une personnalisation donnée ne soit pas entièrement compatible avec un déploiement dans le cloud, suivant la façon dont elle a été écrite.
Pour Frank Scavo, associé de la société de conseil IT Strativa, l'option cloud peut faire la différence sur les nouvelles ventes d'ERP ou dans le cas de clients qui cherchent quelque chose de nouveau. En revanche, il pense que les actuels utilisateurs de Dynamics pourraient trouver plus confortable de conserver leurs installations telles quelles. Surtout s'ils n'ont rien qui les presse de passer au cloud. Mais il faut bien que Microsoft apporte une réponse face à la pression concurrentielle qu'exercent sur lui les éditeurs d'ERP qui opèrent déjà en mode cloud (outre SAP, on trouve aussi NetSuite aux Etats-Unis et bientôt Oracle avec Fusion Apps).
Dynamics AX 2012 pour le secteur public[[page]]
Dynamics AX 2012 pour le secteur public
Sur Convergence, Microsoft a également parlé de Dynamics AX 2012, dont la bêta sera livrée ce mois-ci. « Cette prochaine version a déjà suscité un certain enthousiasme lorsqu'elle a été présentée en février à Seattle, à l'occasion de la conférence Technical Summit », assure Virgine Garsalain, responsable de produits Dynamics au sein de la filiale française. « Elle sera intégrée avec les toutes dernières versions des produits collaboratifs et son interface inspirée d'Office sera améliorée [à la façon de ce que NAV propose dans ce domaine]. L'intégration Excel, par exemple, est bidirectionnelle sur les aspects de budgétisation », explique-t-elle. Il est possible d'une part d'envoyer un budget sous Excel puis de réintégrer les informations budgétaires dans la base de données AX ».
Par ailleurs, aux quatre fondations métiers que Dynamics AX propose déjà sur quatre secteurs d'activités (distribution, retail, services, industrie) s'en ajoute maintenant une cinquième : le secteur public. « Toutes ces macro-verticalisations, développées par la R&D de Microsoft en s'inspirant de ce qu'ont fait nos partenaires -GFI, par exemple, en France- coexistent dans une seule solution », rappelle Virginie Garlasain en ajoutant que ces améliorations se font sans « sacrifier à l'agilité puisque l'on peut faire cohabiter des processus métiers gérés de façon séparés. Au niveau du développement, pour permettre cette agilité, on réduit la logique applicative codée en dur dans la solution pour travailler sur des modèles naturels et unifiés avec des workflows graphiques et disposer d'une couche de développement faisant appel à des composants modélisés ».
Nouveau également sur Dynamics AX 2012 : les développements pourront se faire à partir de Visual Studio. « Jusqu'à présent, on utilisait plutôt l'IDE MorphX ». Enfin, comme avec Dynamics NAV, la nouvelle interface combine une navigation en mode web et Office. S'y ajoute la possibilité de disposer pour les utilisateurs en atelier d'interfaces qui s'utiliseront à partir d'écrans tactiles.
Tableau de gestion de production Kanban (cliquer ici pour agrandir l'image)
(...)
Annuels Valtech 2010 : Des pertes dues à des charges de restructuration
Un an après son changement d'actionnaire (entrée majoritaire de SiegCo), puis de direction (Sébastien Lombardo devenant dg), Valtech publie ses comptes annuels. Le chiffre d'affaires se monte à 77,6 millions d'euros (ME) en progression de 5,3% à périmètre constant. En revanche, le résultat opérationnel est négatif de 10,27 ME, le résultat net, négatif de 10,8 ME.
Valtech souligne évidemment les charges inclues dans ce bilan. Les éléments non récurrents / non opérationnels représentent 8,27 ME. Ils se répartissent, indique Valtech entre : les charges de restructuration (coûts immobiliers et « coûts sociaux ») de 2,95 ME, des dépréciations d'écarts d'acquisitions de 7,37 ME (sur les filiales allemandes et indienne), des charges courantes. Ces différentes charges expliquent le montant de la perte.
Pour muscler son offre cloud, Capgemini s'offre Artesys et Avantias
Capgemini se renforce en France. Le groupe se services informatiques a annoncé coup sur coup l'acquisition de 100% du capital de deux sociétés françaises, Artesys et Avantias. La première est spécialisée dans l'architecture et l'intégration de solutions logicielles d'infrastructures. La seconde, dans la mise en place d'outils ECM (Entreprise Content Management). Le montant total de ses deux rachats s'élèvent à 40 millions d'euros. Ils seront financés sur la trésorerie nette du groupe.
Ces deux acquisitions s'inscrivent dans la stratégie de développement des deux lignes de services mondiales de la SSII. Il s'agit de Business Information Management (BIM) et d'Infrastructure Transformation Services (ITS), une activité qui a pour objectif d'aider les entreprises à accéder aux bénéfices du cloud computing. Cette dernière, qui a vu le jour en janvier 2011, est pilotée par Daniel Chaffraix au niveau mondial. En s'offrant Artesys, Capgemini couvrira l'ensemble du cycle de vie des infrastructures, de leur conception à leur exploitation en termes de services d'infrastructures, en passant par l'adoption de transformations (virtualisation, automatisation, orchestration,...) qui permettent la mise en oeuvre de modèles de type cloud computing.
«En France, nous manquions de capacité en terme d'exécution de services de transformation d'infrastructures », commente Daniel Chaffraix. « Nous sommes aussi positionnés via notre filiale Sogeti. Nous avons porté notre choix sur Artesys pour ses capacités à comprendre le monde de la gouvernance via son outillage de solutions ITIl, pour ses compétences et également pour son portefeuille de références en termes de projets aboutis ».
25 millions de CA en 2010
Autre raison qui a motivé le rachat : le fait qu'Artesys ne soit pas dispersée sur trop de multiples partenaires. « A l'opposé d'autres intégrateurs Artesys a choisi de limiter ses opérations de partenariat en s'appuyant uniquement sur les outils de BMC et de HP Software », souligne Daniel Chaffraix. Ceci lui a permis de développer rapidement des compétences de façon plus approfondie et pertinente.
Illustration: Daniel Chaffraix, directeur mondial des activites Infrastructures Transformation Services (ITS) du groupe Capgemini. Crédit photo: Capgemini
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Créée en 2000, Artesys emploie 131 collaborateurs et compte parmi ses clients de grandes entreprises françaises, notamment dans les secteurs financier, industriel et public. En 2010, son chiffre d'affaires a atteint les 25 millions d'euros. Daniel Chaffraix table sur un doublement de la croissance organique des effectifs d'ici fin 2012. Eric Chenneveau, PDG d'Artesys, deviendra directeur des activités ITS de Capgemini en France.
+20% pour les activités ECM de Capgemini
L'acquisition d'Avantias permettra également à la SSII de se renforcer sur le marché mondial des logiciels d'ECM ; « Capgemini entend développer ses parts en France sur un secteur en forte croissance, qui devrait connaître une hausse de 10% par an, jusqu'en 2014, » tient à souligner Christian Becht, directeur de la ligne de services Business Information Management pour la France. «Nous tablons sur une croissance annuelle de ces activités ECM de Capgemini proche des 20%. » Le marché des applications de gestion de contenu d'entreprise est tiré par la demande de clients de différents secteurs d'activité, comme la banque/assurance, les télécoms, l'énergie/utilities, l'industrie pharmaceutique ou encore le secteur public.
«Les entreprises s'appuient sur ce type d'outils pour disposer d'une meilleure efficacité de leurs processus de traitement, de valorisation et de contrôle de l'information alors qu'elles doivent faire face à une forte augmentation des volumes de données et à des exigences réglementaires renforcées », précise le dirigeant. « Nous avons donc créé une ligne de services dans une logique de vision à 360 degrés de l'information. »
Jusqu'à présent, sur ce marché, Capgemini disposait d'une force de frappe de 75 personnes en France. Le rachat d'Avantias lui permettra de disposer de 120 collaborateurs supplémentaires. Ils viendront s'ajouter à la cinquantaine de recrutements qui auront lieu dans le courant de l'année. Crée en 2006, la société Avantias a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 13,6 millions d'euros, en croissance de 34% par rapport à 2009. Elle possède des bureaux à Paris et Rennes, New York, Londres et Oslo. Philippe Franchet, directeur général d'Avantias, prendra en charge l'offre ECM au sein de Capgemini en France. A noter que l'acquisition d'Avantias n'inclut pas sa filiale spécialisée en géo-intelligence Galigeo.
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En France, Windows 7 passe devant XP
Le dernier système d'exploitation de Microsoft, Windows 7, est désormais plus utilisé que son aîné XP dans certains pays dont la France et les Etats-Unis, selon les données chiffrées du site StatCounter. Windows 7 a été adopté par 33,6% de Français contre 31,4% qui sont restés fidèles à l'ancien système.
Pour la première fois depuis sa sortie en octobre 2009, Windows 7 totalise davantage d'adeptes que Windows XP. Aux Etats-Unis, le premier attire 31,7% des utilisateurs contre 31,5% pour XP. Sa domination s'est également installée au Canada, en Australie, au Royaume-Uni et en Allemagne.
XP reste cependant leader à travers le monde avec une part de marché de 46,8% (contre 31,1% pour Windows 7) et en Europe où 40,2% des utilisateurs l'emploient.
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