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(18/11/2010 15:39:21)
Avec Local Offers, Yahoo mélange géo-localisation et marketing
En tentant de réinvestir le marché très prisé des services de géolocalisation, il rejoint ainsi d'autres acteurs importants comme Google et Facebook, et espère faire oublier son statut de second rang. « Les gens ont un peu oublié Yahoo, et il en faudra beaucoup pour les amener à revoir cette opinion, » a déclaré Rob Enderle, analyste pour le Groupe Enderle. « Cela vient en partie du modèle de super portail autour duquel l'image, forte et cohérente, de l'entreprise s'est construite. »
Pionnier de l'Internet et un des premiers à développer un moteur de recherche, un service mail et de nouveaux outils pour le web, Yahoo a cependant perdu beaucoup de terrain ces dernières années sur le marché de la recherche face à Google. Le service Gmail de Google a également gagné une part de marché importante sur l'email gratuit, autrefois dominé par Yahoo. Pour résister à Google, l'entreprise a même dû s'allier à Microsoft qui fournit son moteur Bing pour alimenter les outils de recherche de tous les sites de Yahoo. Aujourd'hui, l'entreprise de Sunnyvale cherche un nouvel élan pour ses activités. « Un bon service de localisation cloud pourrait être le remède, » a déclaré Augie Ray, analyste chez Forrester Research. « Yahoo n'a certes plus le lustre d'autrefois, mais elle reste une référence en matière de portail avec un trafic important et des utilisateurs,» a ajouté l'analyste. « Yahoo a besoin d'innover pour rester pertinent, et sa stratégie locale va dans ce sens. »
Une concurrence forte sur les services de géo-localisation
Foursquare, un des premiers entrant sur le marché des services de géolocalisation connaît parfaitement ce domaine. L'an dernier, Google sortait Latitude, un service qui permet d'utiliser son téléphone mobile pour savoir où se trouvent les membres de sa famille ou ses amis. L'été dernier, Facebook sautait dans la mêlée avec Places, un service qui permet aux utilisateurs de localiser ses amis du réseau social. Aujourd'hui, Yahoo cherche à créer sa propre niche en matière de services de localisation en mettant en relation les commerçants de proximité et les consommateurs. « Nous sommes dans un monde mobile. Il faut être là où se trouve le consommateur, » a déclaré Blake Irving, chef produits chez Yahoo. « Les consommateurs apprécient les offres promotionnelles des commerçants de quartier. Mais aujourd'hui, il devient difficile de s'y retrouver. Ils doivent faire le tri parmi les offres déposées à leur porte ou dans leur boîte aux lettres. Yahoo peut faciliter ce travail pour eux. »
Augie Ray fait remarquer que Yahoo peut marquer un point avec son approche différente des services de géolocalisation. « Le service ne demande pas aux utilisateurs de s'identifier ni de soumettre leurs appréciations ou leurs notes sur tel ou tel chose, » explique-t-il. « Yahoo offre un contenu local, utile pour les consommateurs. Le design est simple et fonctionne aussi bien sur un ordinateur de bureau qu'un navigateur mobile, ce qui peut représenter un avantage. » Rob Enderle pense néanmoins que Yahoo a intérêt à faire un bon travail de marketing autour de son service, un domaine négligé par l'entreprise dans le passé. « Local Offers peut tirer les utilisateurs vers les sites de Yahoo, à condition que Yahoo sache communiquer à ce sujet, » commente-t-il. «Elle devra pour cela renforcer son marketing, un de ses points faibles » a t-il encore déclaré. (...)
Clusters du logiciel en Europe : l'Ile-de-France cède sa 2e place
En 2009, l'écosystème francilien regroupant les acteurs du logiciel a augmenté son chiffre d'affaires à 2,613 milliards d'euros contre 2,479 Md€ en 2008. Mais dans le même temps, à Londres et dans le sud de l'Angleterre, ce secteur est passé de 1,874 Md€ à 3,06 Md€, ravissant au passage sa deuxième place à l'Ile-de-France dans le classement réalisé à partir des résultats du Truffle 100 Europe 2010.
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En première position toujours, l'industrie logicielle de la région allemande Rhin-Main-Neckar génère des revenus quatre fois plus importants, à 11,7 milliards d'euros. Ceux-ci ont toutefois baissé de 6,5% entre 2008 et 2009. De même, l'effectif R&D outre-Rhin sur cette zone géographique a diminué en 2009 d'environ 3 000 emplois à quelque 16 000 personnes (contre plus de 19 000 l'année précédente). Dans la région Sud-Est de l'Angleterre et en Ile-de-France, en revanche, ces effectifs ont augmenté : 7 283 personnes en 2009 pour la première (contre 6 670 en 2008) et 6 450 personnes pour la deuxième (contre 5 863 en 2008).
6 Md€ pour le logiciel britannique, 3 Md€ en France
Une partie des emplois hautement qualifiés créés par l'industrie du logiciel, des emplois « qu'occuperont les générations futures », rappelle Bernard-Louis Roques, co-fondateur de Truffle Capital, risque d'être freinée dans son développement. Les acteurs français du logiciel s'inquiètent en ce moment même de la modification du statut de la Jeune Entreprise Innovante que souhaite mettre en place la nouvelle loi de finance (examinée cette semaine par l'Assemblée Nationale en première lecture). Le soutien financier aux start-up du logiciel pourrait s'en trouver réduit, par souci d'économie budgétaire.
En France, pourtant, les pôles de compétitivité créés en 2005, à l'initiative même de Nicolas Sarkozy (alors ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire), jouent un rôle important dans le développement de l'innovation. La région francilienne réunit sept pôles très actifs : Cap Digital, OpticsValley, Medicen, Advancity, Nov'eo, Finance Innovation et Systematic, ce dernier « fédérant plus de 540 acteurs industriels, PME et scientifiques », rappelle Dominique Potier, son directeur Recherche & Technologie.
Toutes régions technologiques regroupées, l'Allemagne reste en tête avec un chiffre d'affaires de 12,839 milliards d'euros en 2009 sur le secteur du logiciel. Le Royaume-Uni la suit avec 6 milliards de revenus dans ce domaine (contre 3,937 Md€ en 2008) et trois régions placés dans le Top5. La France génère un chiffre d'affaires deux fois moindre : 3,07 Md€ (2,9 Md€ en 2008). A la quatrième position du classement par pays, l'industrie logicielle des Pays-Bas a réalisé 811 millions d'euros. Suivent la Suède, la Norvège, la Finlande et l'Italie (508 M€).
La publicité dans les applications Apple arrive en Europe
Six mois après son lancement aux Etats-Unis, la firme de Cupertino a décidé d'ouvrir iAD dans certains pays européen (France et Royaume-Uni, puis en janvier en Allemagne). Ce service permet aux annonceurs de diffuser directement de la publicité dans les applications pour iPhone, iPad et iPod Touch. Les utilisateurs de ces appareils verront ainsi apparaître des publicités interactives intégrées directement aux applications. Contrairement aux bandeaux publicitaires classiques, les « iAds » offriront du contenu multimédia ou des mini-jeux commerciaux, sans avoir à quitter l'application.
L'Oréal, Renault, Luis Vuitton, Nespresso, Perrier, LG, Evian ou encore Turkish Airlines seront parmi les premiers annonceurs à utiliser iAd en France, indique Apple.
Le e-commerce en pleine croissance au troisième trimestre 2010
Nouvelle croissance à deux chiffres pour le commerce électronique français. Selon les données de la Fevad, établies à partir des 40 sites marchands leaders du marché (3 Suisses, Alapage, Pixmania, Rue du Commerce, Voyages SNCF, etc.) et des plateformes de paiement sécurisé regroupant plus de 73 000 sites, les ventes en ligne ont progressé de 22% en valeur au troisième trimestre.
La Fevad estime que les ventes sur Internet devraient également augmenter de 22% à l'occasion des prochaines fêtes de fin d'année, et prévoit un chiffre d'affaires de 6,1 milliards d'euros sur cette période, contre 5 milliards l'an dernier. Au total, le e-commerce français devrait dépasser les 31 milliards d'euros sur l'ensemble de l'année, soit 6 milliards de plus qu'en 2009.
Cette hausse est liée à l'augmentation du nombre de cyberacheteurs en France. D'après une autre étude réalisée par Médiamétrie, 27 millions d'internautes (soit 73% des internautes) achètent désormais en ligne. En un an, 4 millions de Français supplémentaires se sont convertis au cyberachat, notamment les personnes âgées de plus de 65 ans (+73% de cyberacheteurs dans cette tranche d'âge en un an).
Source de profit et de création d'entreprise
"Un nouveau cap historique vient d'être franchi : une majorité de Français fait désormais ses achats sur Internet" se réjouit Marc Lolivier, délégué général de la Fevad. "C'est une excellente nouvelle pour le e-commerce qui dispose encore d'une marge de progression importante".
Autre source de croissance, le nombre de sites marchands actifs sur la Toile. A ce jour, le e-commerce français compte pas moins de 73 200 sites, soit 15 000 de plus qu'il y a un an. Au cours du troisième trimestre, 81 millions de transactions ont été effectuées en ligne, avec une moyenne de 373 euros par acheteur. Le montant moyen d'une transaction sur le Net reste à un niveau stable de 92 euros (+3% sur un an). Enfin, plus de 9 acheteurs sur 10 (97%) se déclarent satisfaits de leurs achats en ligne, selon une étude Médiamétrie/NetRatings.
Au classement des sites e-commerce les plus visités de France (données Médiamétrie/NetRatings), LaRedoute pointe désormais en tête avec près de 11,5 millions de visiteurs uniques par mois au troisième trimestre, et devance eBay (10,3 millions), PriceMinister (9,9 millions), Amazon (8,6 millions), La Fnac (7,6 millions) et les 3 Suisses (7,4 millions). (...)
Silicon Valley 2010 : Petit détour à Seattle pour visiter Isilon (3e partie)
EMC a récemment manifesté son intention d'acquérir Isilon Systems pour un montant de 2,25 milliards de dollars. Comme Pillar Data Systems ou Compellent, cette dernière faisait partie des sociétés « opéables » comme nous vous l'expliquions dans un précédent papier suite à la bataille entre Dell et HP pour le contrôle de 3Par. Au siège de la firme à Seattle, nous avons donc rencontré Sujal Patel, le CEO d'Isilon qui possède 5% du capital de la société. Serein, le dirigeant attend la finalisation du rachat et reste prudent sur l'intégration des produits. En tout état de cause, les baies de stockage Isilon qui reposent sur OneFS 6.0 devraient avantageusement remplacer les équipements Celerra. Mais aujourd'hui, le principal concurrent d'Isilon reste NetApp et toutes les comparaisons techniques et commerciales ont été faites avec la compagnie de Sunnyvale.
Sujal Patel, CEO d'Isilon Systems bientôt rachetée par EMC
Quelle intégration pour Isilon
À la question de savoir quelles vont être les priorités d'Isilon Systems dans les mois à venir, Sujal Patel répond très diplomatiquement qu'il sera question « d'améliorer l'efficacité du stockage pour offrir une meilleure interaction avec les plates-formes virtualisées comme celle de VMware ». Une compagnie qu'EMC détient aujourd'hui à 85%. « Si vous demandez à mon équipe ce qu'il faut faire pour faire évoluer les produits, vous aurez différentes réponses », ajoute, malicieux, le dirigeant. Justement, nous avons ensuite rencontré Brett Helsel, vice-président en charge de la technologie, qui ne dissimule pas son intérêt pour le rapprochement avec EMC. « Si vous regardez les solutions EMC, nous travaillons déjà avec VMware et DataDomain nous intéresse depuis longtemps. Nous sommes enthousiasmés à l'idée de travailler avec EMC à une meilleure intégration de nos produits ». Pour les développements à venir, la limitation des 144 noeuds et des 10 Po dans un volume unique pourrait très bientôt être dépassée avec l'arrivée de nouveaux switchs Infiniband. Rappelons que l'architecture Isilon repose sur des baies de stockage reliées entre elles par des liens InfiniBand et Ethernet. A chaque fois qu'une unité est rajoutée au système, elle s'intègre à l'ensemble avec un rééquilibrage automatique de la charge.
Xavier Guérin, responsable Europe du Sud et Benelux, et Brett Helsel, vice-président technologie chez Isilon
Toujours plus de cloud
Pour revenir à l'intégration prochaine au sein du groupe EMC, Georges Benett, vice-président en charge des opérations monde ajoute que « la plate-forme Isilon est une bonne solution pour le cloud et en 2011 nous aurons une offre encore mieux adaptée, notamment avec l'initiative cloud d'EMC, Atmos. Aux Etats-Unis, il y a un vrai mouvement vers le cloud pour le messagerie et le back-up. La croissance, dans les prochains mois, sera clairement dans les nuages ». Xavier Guerin, responsable Europe du Sud et Benelux chez Isilon était également présent à Seattle pour nous accueillir. L'occasion de refaire un point sur la société en France. « Nous sommes présent chez un grand nombre de sociétés comme DailyMotion, SkyBlog, eTF1, Lagardère Interactive, PhotoBox, le CNG (Génopole), ST Micro et, récemment, Peugeot pour la partie cash test. En terme de prix, nous sommes aujourd'hui comparables à nos concurrents, mais là où nous faisons la différence, c'est sur le prix par gigaoctet utile. On pousse nos clients à calculer la capacité réellement disponible et le nombre de personnes nécessaires à l'administration du stockage. Chez DailyMotion par exemple, il avait à l'origine deux personnes pour s'occuper de 100 To. Aujourd'hui, avec nos solutions, ils sont passés à 2 Po toujours avec deux personnes dédiées ».

Georges Benett, vice-président en charge des opérations monde
Illustration principale : Salle de tests d'Isilon à Seattle
(...)(18/11/2010 11:08:16)IDC: les infrastructures pour datacenters balbutient au 2eme trimestre 2010
Au deuxième trimestre 2010, dans le monde, ce marché a montré de petits signes d'amélioration. Par rapport au même trimestre de l'année précédente, ce marché diminue en valeur de 1,8%, mais progresse en volume de 2,6%. En progression séquentielle (par rapport au 1er trimestre de 2010), les deux signaux sont au vert. En valeur, il est en hausse de 6,9%, en volume de 3,6%.
« Cette reprise du marché des infrastructures au 2ème trimestre reflète celle de l'économie, remarque Katherine Broderick, analyste de recherche principal, serveurs d'entreprise d'IDC. De nouveaux centres sont en construction, tandis que d'anciens centres de données sont rénovés ».
Par fournisseurs, le segment du refroidissement est détenu à 47% par deux sociétés : Emerson network power et Libert. APC Schneider, reste n°1 en nombre d'unités vendues sur le segment de la distribution électrique avec 29,1% de parts de marché. Le segment des racks pour centres de données est dominé par HP, avec 22,5%, qui vient de dépasser Emerson. Dans les centres de données d'alimentation sans coupures Emerson progresse de 0,8% avec 30,2% de parts de marché. (...)
Google signe un accord pour la numérisation des livres épuisés avec Hachette
Cet accord historique pour un éditeur français concerne 40 000 à 50 000 ouvrages actuellement indisponibles. Le protocole pourra ensuite être étendu aux autres éditeurs qui le souhaitent. L'accord entre Google et Hachette devrait être finalisé dans les six prochains mois. L'éditeur pourra déterminer les oeuvres à numériser ainsi que les tarifs de vente. Ces ouvrages seront ensuite proposés sous différentes formes, notamment sur Google Livres.
Ce protocole d'accord survient après de nombreuses années de contentieux entre Google et les éditeurs. Cet accord n'est pas « un quitus donné à Google pour son comportement passé, mais un cadre permettant de repartir sur de nouvelles bases, équitables, équilibrées et respectueuses de nos droits et de ceux de nos auteurs », précise Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livre, dans le communiqué de presse.
En effet, Google fait l'objet de plusieurs poursuites judiciaires, notamment des éditions La Martinière et du Syndicat national de l'édition, pour avoir numérisé en six ans plus de 12 millions d'ouvrages sans autorisation. Google a fait appel, après avoir été condamné le 18 décembre 2009 pour contrefaçon par le Tribunal de grande Instance de Paris.
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