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(17/11/2010 12:34:44)
Silicon Valley 2010 : Cartes Flash et sauvegarde cloud (2e partie)
Si vous nous avez suivis en juin dernier, vous vous souvenez peut-être que nous avions déjà rencontré les dirigeants de Fusion-IO dont le directeur scientifique n'est autre que le célèbre Woz, Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple avec Steve Jobs. Malheureusement, une fois de plus Woz nous a fait faux bond pour cause de déplacement en Europe. Nous avons toutefois pu discuter avec les dirigeants de Fusion-IO qui nous ont dévoilé leurs produits à venir. Toujours basée à Sake Lake City mais avec des bureaux commerciaux à San José, la start-up reste spécialisée dans les cartes PCIe équipées de mémoire Flash SLC ou MLC (selon la capacité) pour accélérer les échanges sur les serveurs. Cette mémoire additionnelle, qui vient se placer entre la RAM et les disques SSD internes ou intégrés dans des baies SAN, dope les échanges entre les processeurs et les logiciels en réduisant le temps de latence lié à l'usage d'un réseau. HP, IBM et Dell revendent aujourd'hui ces produits en OEM pour améliorer les performances de leurs serveurs notamment en transactionnels. 
Jim Dawson vice président en charge des ventes et Lance Smith COO chez Fusion-IO
Mais pour tenir ses concurrents à distance, LSI et Texas Memory Systems notamment, Fusion-IO préannonce une troisième famille de cartes, en complément des séries ioDrive et ioDrive Duo, les ioDrive Octal. Cette dernière offre une capacité de stockage maximale de 5,12 To, toujours avec des composants Flash Nand MLC sur un bus PCIe Gen2 16x. Ce qui permettrait un débit théorique de 6 Gbit/s en lecture et de 4,4 Gbit/s en écriture, jusqu'à jusqu'à 740 000 entrées / sorties par seconde (IOPS) en lecture et 1 112 000 IOPS en écriture et un temps de latence de 30 ms. Rappelons que les modèles ioDrive et ioDrive Duo plafonnent quant à elle à 640 Go et 1,28 To. Le prix des modèles ioDrive Octal n'est pas encore annoncé, mais il devrait être coquet (80 000 $ environ. Précisons qu'il faut compter 12 000 $ pour une carte ioDrive Duo de 320 Go et environ 20 000 $ pour la version 640 Go. « Nous avons créé quelque chose entre la DRAM et le stockage pour combler le fossé entre les deux technologies nous explique Jim Dawson vice président en charge des ventes chez Fusion-IO. Personne n'est encore arrivé sur le marché avec ce niveau de performances. Nous allons continuer à innover et nous n'avons pas peur de la concurrence. Nous ne saturons pas encore le bus PCIe, nous pouvons encore progresser. »
Carte ioDrive Octal offrant une capacité de stockage maximale de 5,12 To
Outil de monitoring à venir
En complément, la start-up annonce également un outil pour gérer ses produits. « Nos clients veulent précisément savoir ce qui se passe. Nous fournissons donc la plateforme IOSphere pour centraliser la supervision de nos produits ». Cet outil, disponible au 1er trimestre prochain, se compose en fait de deux éléments : ioManager pour gérer les cartes Fusion-IO dans un serveur et ioDirector pour un Datacenter. Enfin, pour réduire le temps de latence, ioMemory permettra placer en cache des données habituellement conservées dans une baie SAN ou NAS.
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Sauvegarde en ligne avec i365
La même journée, nous avons été à la rencontre d'i365, une filiale de Seagate spécialisée dans la sauvegarde. Cette dernière annonce une solution de stockage en ligne qui concurrence celle de StorSimple que nous avons détaillé hier (voir lien). Mais là où StorSimple propose un appliance à installer dans l'entreprise pour ensuite dédupliquer et compresser les données qui seront sauvegardées dans un cloud, i365 préfère se reposer sur un VAR. C'est en effet ce dernier qui proposera aux PME-MPI une solution de sauvegarde mutualisée en ligne, un cloud de nos jours, grâce à un appliance i365 baptisé Evault CCSp (Cloud Connect Service Provider Programm). Terry Cunningham, président d'i365, nous a détaillé cette annonce qui compte déjà plusieurs partenaires en France : Akube, CFI, Diademys, Noeva, Act400 ou encore Champagne Informatique. « Nous proposons une solution de sauvegarde aux VARs qui souhaitent ajouter des offres de services cloud à leur catalogue pour ne perdre leurs clients. Les clients paient ici pour l'espace de stockage qu'il utilise dans une architecture multi couches » précise Terry Cunningham. Pour utiliser la solution Evault, les clients doivent installer un agent sur leurs serveurs pour assurer la déduplication et la compression des données qui seront stockées sur les Datacenter d'i365. La compagnie reste très discrète sur le nombre et les capacités de ses datacenters. En Europe un Datacenter à Amtserdam et un autre à Londres répondront aux besoins nous assure le dirigeant de la compagnie. « Le 1er back-up est complet et les suivants incrémentaux », nous précise George Hoening, responsable des produits et des services chez i365. « De base l'appliance est livré avec 10 To dont 3 To seulement sont activés. L'espace disponible est mis en service à la demande. Chaque appliance fonctionne avec une seule instance logicielle pour assurer la sauvegarde de plusieurs clients et éditer des factures détaillées ». Chaque sauvegarde est bien sûr séparée et cryptée dans cette architecture multitenant. Les données sont ensuite répliquées sur les datacenters d'i365 pour garantir une sécurité maximale. 
Terry Cunningham, président d'i365
En cas de défaillance du revendeur, le client ne pourra pas s'adresser directement à i365. Il devra repasser par un autre VAR pour retrouver son service. « Il n'y a pas de contrat entre i365 et les entreprises, précise à ce sujet Terry Cunningham. Le business model passe uniquement par les partenaires qui possèdent l'appliance sur leur site. Précisons que cette dernière est vendue 17 800 € avec 3 To activés et la sauvegarde facturée 0,80 centime pour un Go par mois. « Nous avons trouvé un intérêt particulier en France pour notre solution » explique Valerie Fawzi, responsable marketing chez i365. « C'est une première étape pour que les VARs deviennent des partenaires de confiance pour la sauvegarde d'autres services à venir. Par exemple héberger temporairement des machines virtuelles en attendant qu'un client résolve un problème serveur », souligne Terry Cunningfham. On le voit à différence de StorSimple qui supprime les intermédiaires entre le client et son stockage cloud, i365 souhaite réinstaller les revendeurs spécialisés au coeur du business cloud.
Les opérateurs mobiles misent sur la Galaxy Tab de Samsung
(Source EuroTMT) Il est vrai que, contrairement à Apple, Samsung mise sur les opérateurs pour la commercialisation de sa tablette multimédia. Alors que l'iPad n'est pas disponible chez les opérateurs, qui ne la subventionnent donc pas, SFR et France Télécom, les deux premiers à avoir annoncé leurs forfaits pour la Galaxy Tab, vont subventionner cette dernière massivement.
Selon SFR, le montant unitaire de la subvention opérateur s'élève à quelque 300 €. Ce qui explique un prix de vente quasiment identique pour France Télécom et SFR : 299 € pour le premier, 299,90 € pour le second. Cette aide à l'achat, proposée par les opérateurs mobiles à l'image de ce qui se fait dans les terminaux mobiles, explique d'ailleurs pourquoi la tablette de Samsung est souvent présentée comme un « iPad killer. »
C'est aussi la raison qui pourrait amener Apple, comme le parient déjà certains spécialistes, à modifier sa politique commerciale pour autoriser les opérateurs mobiles à vendre, en subventionnant, son nouveau gadget. Il faut dire que les prix de vente sont très élevés (à partir de 499 € pour le premier modèle uniquement Wifi) et peuvent constituer un frein à l'achat.
De la 3G, des services sur Samsung
D'autant plus que les forfaits 3G+ proposés par les opérateurs tricolores pour la Galaxy Tab sont bien plus généreux que ceux mis en place pour l'iPad. Les opérateurs mobiles préfèrent en effet que les acquéreurs de la tablette siglée par Apple se connectent en Wifi. Pour la tablette de Samsung, les deux opérateurs proposent un forfait permettant de consommer 1 Go par mois. SFR va plus loin avec un deuxième forfait « illimité », le débit étant toutefois réduit à partir d'une consommation supérieure à 3 Go par mois. Si SFR mise surtout sur le niveau de consommation de l'abonné, France Télécom a, pour sa part, décidé de se différencier par les services en proposant pour son principal forfait une gamme de services enrichis avec un bouquet de 60 chaînes télé, Deezer et le kiosque en ligne.
De son côté, SFR repose l'essentiel de ses services sur ceux de Google, dont le système d'exploitation Androïd équipe la Galaxy Tab. Ces services sont enrichis de quelques fonctionnalités supplémentaires comme les jeux, le kiosque en ligne et la VOD. D'autre part, France Télécom propose aussi un forfait comprenant 2 heures de communication, alors que ce service constitue soit une option, soit un achat à l'acte chez SFR. Si les opérateurs misent donc beaucoup sur la Galaxy Tab, son positionnement demeure, néanmoins, très différent de l'iPad, en raison de la différence de taille significative de l'écran : 7 pouces pour le produit de Samsung, près de 10 pouces pour la tablette d'Apple.
Si l'iPad est moins facilement transportable, son écran rend la navigation sur Internet et la lecture très facile et en fait un concurrent très sérieux pour les netbooks, contrairement à la Galaxy Tab, plutôt fait pour être un terminal de jeux ou de vidéo. (...)
Le groupe Altitude se diversifiera dans les datacenters
« La vocation d'Altitude Télécom était d'être consolidé avec un opérateur plus important » glisse Jean-Paul Riviere son P-dg et fondateur. Pas de surprise donc dans l'opération de vente à Completel annoncée en début de semaine. « Maintenant, dans un an ou dans deux ans, l'opération devait se faire ». Depuis douze mois, le Groupe Altitude souhait se défaire de sa filiale télécoms, pourtant fort prospère. Calyon était mandatée pour réaliser un deal.
Le rapprochement avec Completel est logique en terme de compétences souligne Jean-Paul Riviere, « ils sont forts sur la voix, nous sur la data, ils ont des infrastructures, alors que nous travaillons avec d'autres opérateurs, ils déploient même le 1er réseau alternatif à France Télécom ». L'économie est donc évidente. Completel récupère également un parc client orienté grands comptes, Altitude Télécom est connu pour ses grands VPN, en moyenne chaque client compte 16 sites.
Tous les salariés repris
L'intégration devrait se faire rapidement. Seule réserve, l'Autorité de la concurrence doit encore valider l'opération, ce sera fait d'ici cinq semaines. Les salariés d'Altitude Télécom seront tous repris. Les instances représentatives du personnel ont été informées. Et la direction de Completel souhaite renforcer le site historique d'Altitude à Rouen.
Dans cette opération, Le Groupe Altitude que Jean-Paul Riviere dirige avec sa fille s'est défait de 65 millions d'euros de chiffre d'affaires pour en conserver une cinquantaine. Il va opérer dans deux directions : les infrastructures et les datacenter. Sur le premier point, ce sera avec Altitude Infrastructure, filiale engagée en longue durée auprès des collectivités locales au travers de DSP. Elle compte elle-même une filiale, Wibox, opérateur de services Wimax. La partie datacenter est en cours de développement. Le groupe compte déjà un centre à Rouen qui sera loué à Altitude Télécom - Completel. D'autres centres sont en projets. (...)
Trimestriels: Netgear engrange des bénéfices
Le fabricant de produits réseaux a réalisé un bon troisième trimestre 2010 à l'issue duquel son chiffre d'affaires s'est établi à 236 M$, soit une hausse de 38% à période comparée de 2009. Son bénéfice net (GAAP) est ressorti quant à lui à 13,1 M$ contre 8,5 M$ enregistrés un an plus tôt. La marge brute et la marge opérationnelle représentent respectivement 32,7 et 11% des revenus du troisième trimestre.
Présent sur le segment des particuliers, des PME et des opérateurs, le fabricant réalise 19% de son chiffre d'affaires total auprès de cette dernière cible de clients. Cette proportion atteignait 25% lors du troisième trimestre 2009. L'Amérique du Nord reste le pôle d'activité mondial de Netgear qui y réalise 49,7% de ses revenus contre 38% dans la zone EMEA.
Pour le quatrième trimestre 2011, l'entreprise table sur un chiffre d'affaires compris entre 240 et 250 M$ et une marge opérationnelle (non GAAP) de 11 à 12%.
(...)
Intel apporte ses technologies au service du football américain
Le fabricant mondial de microprocesseurs a déjà travaillé avec le fabricant de casque de football américain Riddell et des chercheurs de plusieurs universités, y compris l'University of Northern Colorado, sur des simulations informatiques visant à améliorer les équipements et réduire ainsi les blessures des joueurs.
Ces simulations sont réalisées sur plusieurs ordinateurs équipés de processeurs Intel Xeon, souligne Intel. Elles reposent sur des modèles conçus par les universités partenaires, ainsi que les données réelles recueillies lors de tests in vivo par le système de télémétrie (HITS), une technologie à l'intérieur de casques qui enregistre les données de l'impact. Les tests peuvent aider dans l'avenir les médecins à diagnostiquer les lésions cérébrales lors d'un match.
Du HPC à l'Atom dans les casques
Intel travaille également avec la clinique Mayo pour accélérer l'imagerie médicale utilisant le co-processeur MIC Intel (Many Integratated Core) dédié au calcul intensif. Les puces peuvent traiter jusqu'à des milliards de calculs par seconde, y compris dans la recherche, l'exploration scientifique et la modélisation du climat, a déclaré Intel. Intel a déclaré que pour des scanners crâniens l'utilisation de processeurs MIC ont permis de traiter l'image 18 fois plus rapidement. Le fondeur a indiqué que le premier processeur MIC, nom de code Knights Corner, sera gravé en 22 nanomètres.
La société a déclaré que, dans le futur, les processeurs Atom pourraient être intégrés dans des casques et transmettre des données via une liaison sans fil à des serveurs sur les impacts sur la tête afin de mesurer le risque de blessures en temps réel de sorte que le personnel médical puisse intervenir plus rapidement sur les traumatismes. La société n'a pas donné pour le moment une date pour ce projet.
Un supercalculateur chinois a pris la tête du Top500
C'est fait. Le supercalculateur chinois Tianhe-1A a ravi au Cray Jaguar XT5-HE la première place du classement mondial Top500 des super-ordinateurs les plus puissants. Le système installé au National Supercomputer Center de Tianjin atteint une puissance de 2,57 petaflops/s, ce qui correspond à un million de milliards d'opérations par seconde (soit 10^15, un quadrillion en anglais), contre seulement 1,75 petaflops/s pour celui qu'il a détrôné.
L'arrivée en fanfare du Tianhe-1A en tête du Top500 rétrograde de fait à la troisième place un autre système chinois, le Nebulae installé au National Supercomputing Centre de Shenzhen, dont la puissance de calcul s'établit à 1,27 petaflops/s.
Le quatrième supercalculateur le plus puissant du monde est installé au Japon. Il s'agit du Tsubame 2.0 de l'Institut de technologie de Tokyo qui affiche 1,19 petaflops/s. C'est le seul représentant nippon du Top10, notent les auteurs de ce classement qui soulignent aussi qu'en six mois, le dernier entrant de la liste atteint tout de même 31,1 teraflops/s, c'est-à-dire un millier de milliards d'opérations par seconde selon le benchmark Linpack. Une performance à comparer aux 24,7 Tflops/s du dernier de la liste au semestre dernier.
Efficacité énergétique pour le Blue Gene/Q d'IBM
Autre élément de comparaison attestant de l'augmentation de la puissance globale : la lanterne rouge de la liste publiée ce mois-ci occupait en juin dernier la 305e place. La performance combinée des cinq cents systèmes figurant dans ce classement semestriel a franchi les 44 Pflops/s (44,2). Une puissance à comparer aux 32,4 Pflops/s atteinte en juin dernier et aux 27,6 Pflops/s réunis il y a un an.
Le Top500 délivre aussi des indications sur la consommation électrique de ces supercalculateurs. Si celle-ci augmente, l'efficacité énergétique des systèmes aussi. Seuls 25 d'entre eux utilisent une puissance électrique supérieure à un megawatt (MW). Le nouveau Blue Gene/Q d'IBM se distingue avec une efficacité moyenne de 195 Mflops par watt contre seulement 150 Mflops par watt l'an dernier. La consommation électrique moyenne du Top10 augmente doucement à 3,2 MW contre 2,89 MW il y a six mois. Toutefois, l'efficacité énergétique moyenne de ces dix systèmes, les plus puissants du monde, s'établit à 268 Mflops/watt alors qu'elle était de 300 Mflops/watt au dernier semestre.
Illustration : classement Top500. Le supercalculateur de Tianjin (crédit photo : Nvidia pour le Tianhe-1A)
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