Flux RSS

Business

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

9034 documents trouvés, affichage des résultats 2391 à 2400.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(16/11/2010 10:57:04)

Trimestriels : Iliad handicapé par Alice

L'opérateur Free compte près de 4 millions d'abonnés à ses offres haut débit, selon les résultats trimestriels présentés lundi par sa maison mère Iliad. Au 30 septembre 2010, la marque comptait 3 939 000 "Freenautes" (dont 88,02% d'abonnés dégroupés), contre 3 689 000 un an plus tôt. Au cours du 3ème trimestre 2010, 36 000 abonnés nets de résiliations ont rejoint la marque Free.

Iliad comptait également, à fin septembre, 589.000 abonnés à son autre marque Alice (dont 83,5% d'abonnés dégroupés), contre 731.000 il y a un an. L'érosion se poursuit donc pour l'acquisition du groupe de Xavier Niel. En termes de chiffre d'affaires, les revenus d'Alice ont perdu 19,5% sur 9 mois à 199,8 millions d'euros. Le chiffre d'affaires d'Iliad reste porté par Free, qui affiche une progression de 10,5% à 1,3 milliards d'euros. Le groupe indique que sa rentabilité a été impactée par l'ouverture de nouvelles destinations gratuites pour les appels fixes, ainsi que la baisse des terminaisons d'appels.

Iliad indique qu'il prévoit une innovation majeure, la Freebox V6 devrait être dévoilée avant la fin de cette année.

(...)

(16/11/2010 10:56:24)

Silicon Valley 2010 : Sécurité et stockage dans le cloud (1e partie)

Sécurité réseau dans le cloud

Fondée en 2006 par J. Chaudhry et K. Kailash, Zscaler propose aujourd'hui aux entreprises un service de sécurité en mode SaaS basé sur son cloud hébergé dans 44 datacenters (en colocation) à travers le monde. Cette solution repose sur une idée simple : au lieu de multiplier les appliances de sécurité dans les entreprises pourquoi ne pas transiter par un serveur proxy, celui du cloud de Zscaler en l'occurrence. Ce dernier propose en fait un service de filtrage capable de contrôler les accès web et la messagerie d'un poste de travail ou d'un terminal mobile de type smartphone ou tablette Internet. Le blocage des spams, le filtrage web et la gestion de la bande passante suivant les politiques réseau de l'entreprise permettent de réduire la charge des serveurs d'un tiers selon les dirigeants de Zscaler. La première question qui vient à l'esprit au mot proxy est bien sûr celle de l'impact sur les performances. « Nous avons déployé notre cloud dans une quarantaine de datacenters dans le monde, avec plusieurs instances dans les noeuds et un coeur centralisé pour suivre les utilisateurs lors de leur déplacement. Ainsi un utilisateur français à Sunnyvale (le siège de Zscaler en Californie, NDLR) sera automatiquement géré par le Datacenter Fremont pour réduire le temps de latence » précise Jay Chaudhry, CEO de Zscaler. « Nous conservons dans notre base de données tous les profils des utilisateurs qui pourront être appliqués n' importe où dans le monde. Il ne s'agit pas de synchronisation instantanée, mais de ce que nous appelons shadow policies. Nous avons passé 5 années à déployer nos appliances dans les datacenters et à peaufiner l'équilibrage de charge de notre proxy configuré par 10 Gigabit».

LVMH et la CINP, déjà clients en France

Plusieurs entreprises françaises utilisent déjà le service proposé par la société de Sunnyvale. « LVMH par exemple a renoncé à ses 600 appliances de sécurité déployés dans ses nombreuses filiales dans le monde pour sécuriser ses accès web avec notre solution » poursuit le CEO. Et depuis cet été, la CINP de Paris (Chambre Interdépartementale des Notaires de Paris) met progressivement en place le service de filtrage en ligne du web et des e-mails de Zscaler pour ses 10 000 utilisateurs. Le service est facturé de 1 à 5 $ par utilisateur et par mois en fonction des options. « Toutes les compagnies sur Internet sont potentiellement nos clients » explique Shrey Bhatia, vice-président en charge des ventes chez Zscaler. « La sécurité est un marché en pleine croissance (20 à 30% par an) et comme cette solution marche partout dans le monde, nous sommes confiants. 50% de nos revenus proviennent déjà du reste du monde (hors USA, NDLR). »


Jay Chaudhry, CEO de Zscaler et Upa Hazarika, responsable produit

Côté technique, la solution de Zscaler repose sur un noyau FreeBSD. «Ce dernier était trop lent pour le 10 Gigabit, nous lui avons donc apporté des améliorations pour développer notre service. Nous avons également développé notre propre système de fichiers pour offrir un service rapide ». Il est utile de préciser à ce stade que K. Kailash, le cofondateur de Zscaler est également à l'origine de Netscaler, rachetée en 2005 par Citrix, et qu'un grand nombre d'ingénieurs de cette start-up ont travaillé sur le projet Zscaler.


Julien Sobrier, développeur chez Zscaler

Notre passage chez Zscaler a également été l'occasion de rencontrer uen développeur français travaillant pour la compagnie, Julien Sobrier, à l'origine d'un plug-in pour FireFox, BlackSheet capable de détecter les intrusions de Firesheep. Cette extension repère si quelqu'un utilise Firesheep sur le réseau où il est connecté, laissant à l'utilisateur le soin d'apprécier la meilleure attitude à adopter en matière de sécurité quand il utilise un réseau WiFi ouvert par exemple. Arrivé en 2003 dans la Silicon Valley, Julien Sobrier a travaillé plusieurs années chez Juniper avant de rejoindre l'équipe de R&D de Zscaler, forte de huit personnes à ce jour. «Nous travaillons sur les évolution virales et collaborons avec d'autres éditeurs comme Google et Microsoft pour prévenir les menaces sur Internet».
Pour revenir sur la solution cloud proposé par Zscaler, Julien Sobrier point les avantages de la plate-forme : analyse en temps réel, mise à jour instantanée des signatures virales, inspection ne profondeur des fichiers et enfin outil d'analyse du trafic. Les amélioration à venir pour les clients sur lequel travaille Julien Sobrier sont  chercher du coté du data mining et d'une analyse encore plus profonde, notamment au niveau des fichiers PDF.

[[page]]
Le stockage émarge dans le cloud


Avec StorSimple, une start-up fondée en mai 2009 et installée à Santa Clara, on passe à un service cloud reposant sur un appliance baptisé Armada pour stocker et sauvegarder ses données sur les plates-formes d'Amazon, de Microsoft ou d'Iron Mountain. Avec un appliance Armada, les clients ont la possibilité de stocker des données localement et de faire des sauvegardes instantanées dans le cloud, de mettre en cache les données, de les stocker ou cde les répliquer dans un cloud. Pour ce faire, l'Armada Storage Appliance dispose des fonctions de déduplication primaire, de compression et de hiérarchisation automatique des données. Les informations conservées dans les nuages apparaissent comme des données stockées localement et s'intègrent à l'environnement de stockage existant.


Ursheet Parikh, CEO et fondateur de StorSimple

L'Armada identifie et enregistre «à chaud» toutes les modifications de données et les stocke sur des disques SSD. Lorsque les données sont considérées comme moins fréquemment utilisés, elles sont automatiquement migrés vers des solutions de stockage moins onéreuses comme le Serial ATA. Toutes les data stockées dans le cloud sont cryptées. « A la différence de certains acteurs qui sont obligés de s'associer pour proposer un service de stockage cloud, nous proposons une solution clef en main » assure Ursheet Parikh, CEO et fondateur de StorSimple avec Guru Pangal, anciennement directeur général et vice-président chez Brocade. La société est financée à hauteur de 8 millions de dollars par Redpoint Ventures et Index Ventures. « Notre appliance est simplement vu comme un volume iSCSI et travaille en temps réel pour optimiser le travail des applications », explique encore Ursheet Parikh, auparavant responsable marketing produit chez Cisco.

3 appliances au catalogue

La start-up joue également la complémentarité avec les solutions de Microsoft. Son service de stockage en ligne est optimisé pour les applications SharePoint, Exchange, Windows et les machines virtuelles. Enfin quand une entreprise utilise l'option capture instantanée, le service CloudClone va transférer une image complète, passée à la moulinette compression et déduplication avant d'arriver sur le cloud. Par la suite, les changements supplémentaires seront de simples snapshoot. Trois appliances sont en fait proposés par StorSimple : l'Armada 1010 (à partir de 10 000 $) pour un volume de stockage de 10 To, l'Armada 5010 (30K$) pour 20 To et l'Armada 7010 (50K$) pour 40 To. On paie en fait pour ce qui est injecté dans le cloud et la prochaine release du logiciel maison supportera la migration automatique vers un nouvel appliance.


Christophe Morton, directeur marketing de StorSimple avec l'appliance Armada 1010

(...)

(16/11/2010 16:21:26)

Completel-Numericable s'offre Altitude Telecom

Completel est, depuis 2007,  la branche entreprise du groupe Altice B2B France. Altice est également actionnaire majoritaire de Numericable, qui opère, lui, sur le marché des particuliers. Altice a redressé ces deux entreprises qui avaient souffert, la première en 2001 lors de la crise internet, la deuxième de problèmes récurrents de qualité de service.

Une nouvelle étape est franchie. Un an après le rachat de B3G, acteur de l'IP centrex en grande difficulté, Completel rachète Altitude Télécom, un opérateur en pleine santé. En 2009, Altitude Télécom réalisait 52,2 millions d'euros (M€) de chiffre d'affaires avec 1,8 M€ de résultat net. Les chiffres 2010 sont de la même veine.

Le nouveau groupe représente 500 ME de CA 2010


Completel veut devenir ainsi le 3ème acteur français sur le marché des télécoms d'entreprise derrière Orange et SFR. En 2009, l'opérateur réalisait 383 M€ de CA avec 12 M€ de résultat net. Le nouveau groupe représente 500 M€ de CA 2010. Ce rachat permet également à Completel de s'implanter dans le grand ouest de la France, point fort du Groupe Altitude, basé près de Rouen. Il conforte aussi sa distribution en indirect.

Opérateur spécialisé dans les solutions IP, les VPN, les solutions d'accès fixes (xDSL, fibre optique) ou bien hertzienne (BLR, Wimax, GSM), Altitude Télécom était une filiale du groupe Altitude. Ce dernier conserve ses autres participations majoritaires : Altitude Infrastructure qui déploie des réseaux d'accès dans les collectivités locales et Wibox, lancé il y a quinze mois qui vend les connexions internet et télécoms aux particuliers dans les zones blanches par Wimax. Wibox est accessible pour le moment dans 17 départements.

Illustration: Jean Paul Rivière, PDG d'Altitude Telecom

(...)

(16/11/2010 10:57:21)

CA Technologies France se dote d'un DG

Laissé vacant depuis le mois de mars dernier, le siège de directeur général de CA Technologies France a trouvé un nouvel occupant. Fraîchement recruté par l'éditeur, c'est désormais Christophe Bouchardeau qui dirige sa filiale française, fonction qu'il va cumuler avec celle de vice-président en charge des ventes. Il remplace Laurent Du Fayet de la Tour qui a été promu comme vice-président en charge des alliances pour l'Europe du Sud.

Avant de rallier CA, Christophe Bouchardeau a occupé la direction général de BC Software France qu'il a quitté en mai 2010. Au cours de sa carrière, il fut également directeur général de HP Software France et co-fondateur de la société Temposoft revendue à Oracle. (...)

(15/11/2010 17:48:14)

Logiciels financiers : le Britannique Misys rachète Sophis

Le britannique Misys, sixième éditeur européen selon le Truffle 100, va débourser 435 millions d'euros pour acquérir son concurrent irlandais Sophis : 273 M€ pour la valeur des fonds propres de la société auxquels s'ajoutent 162 M€ pour couvrir le montant de sa dette nette au 30 septembre 2010. En fonction des performances de Sophis, 5 M€ supplémentaire pourraient être ultérieurement payés.

Misys, troisième éditeur du Royaume Uni, derrière Sage et Autonomy, est plus particulièrement implanté sur les solutions destinées aux investisseurs, c'est-à-dire les acteurs du monde financier versant sell-side (banques, courtiers, etc.) qui gèrent les investissements de leurs clients et prennent des commissions sur les ventes de titres. Complémentaire, l'offre de Sophis, est constituée de solutions conçues pour le versant buy-side, c'est-à-dire les acteurs qui recherchent et achètent des produits financiers (fonds de pension, compagnies d'assurance, etc.).

Misys, un survivant, selon le 451 Group


Dans le communiqué publié pour annoncer ce rachat, Misys précise que Sophis est très profitable avec un chiffre d'affaires de 74 millions d'euros et un bénéfice opérationnel avant impôts et intérêts de 30 millions d'euros pour l'exercice clos fin décembre 2009. A noter que le conseil d'administration de Sophis est présidé par Sergio Giacoletto qui fut pendant huit ans vice-président exécutif d'Oracle, responsable de la zone EMEA.

Quant à Misys, fondé en 1979 et actuellement dirigé par Mike Lawrie, c'est un « véritable survivant », selon l'analyste China Martens, du cabinet 451 Group, qui explique à nos confrères d'IDG News Service que la société a recentré son activité à de multiples reprises au fil des années.

Sur le marché français, Murex


Oracle, qui a procédé à une série d'acquisitions d'éditeurs métiers, était potentiellement l'un des acquéreurs possibles de Sophis. Si l'éditeur américain décide de réaliser un achat sur le secteur des solutions bancaires, il pourra se tourner vers l'un des concurrents de la société irlandaise, quelqu'un comme Calypso ou Murex, a également confié China Martens. En août 2005, Oracle a déjà mis la main sur i-flex, devenu depuis Oracle Financial Services Software Limited.

Murex est, toutes catégories de logiciels confondues, le troisième éditeur français, selon le classement Truffle 2010, le deuxième selon le classement EuroSoftware 100, derrière Dassault Systèmes et Sopra Group/Axway. Il a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires total de 265 millions d'euros avec un effectif total de 1 220 personnes. Il occupe la dix-huitième place du classement des éditeurs européens. Début 2010, Viveo, l'un de ses principaux concurrents locaux dans le secteur des logiciels bancaires, a été racheté par le Suisse Temenos. Une opération qui amorçait la consolidation du marché.

Illustration : capture d'écran du logiciel Risk Vision de Misys

(...)

(15/11/2010 17:01:15)

Stockage : EMC acquiert Isilon

La consolidation dans le secteur du stockage bat son plein. L'année 2010 a été riche en acquisition et la fin de l'année ne dément pas ce dynamisme. Au coeur des mouvements, EMC revendique depuis 1 semaine la palme de la gourmandise avec deux acquisitions. La plus récente concerne le rachat d'Isilon, spécialiste du stockage en cluster pour des clients à fort volume de données (notamment les chaînes de télévision, mais aussi les scientifiques à travers le décodage du génome par exemple). Le prix de l'acquisition est de 2,25 milliards de dollars. Pour mémoire, HP a racheté 3Par pour 2,4 milliards de dollars au mois de septembre dernier.

Sur les termes financiers, EMC va racheter des actions Isilon au prix de 33,85 dollars. Les discussions pour cet accord avaient été dévoilées par la presse économique américaine au mois d'octobre dernier. Dans le communiqué commun, EMC souhaite que l'opération se finalise avant la fin de cette année. Sur le plan technique, la société de Hopkinton devrait coupler Atmos et les solutions d'Isilon pour fournir une infrastructure de sauvegarde dédiée à la gestion des « Big Data ». Cette activité pourrait représenter jusqu'à 1 milliard de dollars au second semestre 2012. Pour Joe Tucci, PDG d'EMC, « les vagues inéluctables du cloud computing  et des données massives, sont une réalité. Les clients recherchent donc de nouveaux moyens pour stocker, protéger, sécuriser et ajouter de l'intelligence à l'énorme quantité d'informations qu'ils accumuleront au cours de la prochaine décennie. EMC, en combinaison avec Isilon, se situe au carrefour de ces tendances avec des produits de premier plan. »

Bus Tech auparavant


Il y a moins d'une semaine, EMC avait annoncé l'acquisition de Bus-Tech. Cette dernière, basée à Bedford, dans le Massachusetts, fournit des VTL (Virtual Tape Library), un système de stockage comprenant un serveur, plusieurs disques et un logiciel émulant cet espace disque en bande magnétique. Bus-Tech propose des solutions à destination des mainframes, elle concurrençait directement IBM dans la sauvegarde des données sur les grands systèmes.

Le montant de cette transaction n'a pas été annoncé. Bus-Tech sera intégré à la division « Backup Recovery System » d'EMC.

(...)

(15/11/2010 11:15:00)

Remaniement ministériel : Eric Besson revient à l'Economie numérique

Lorsqu'il fut nommé responsable du développement de l'Economie numérique, en mars 2008, Eric Besson n'était encore que secrétaire d'Etat. Il est aujourd'hui ministre délégué. Au lieu de la prospective, il reçoit en attributions des secteurs clés : l'industrie et l'énergie. Ce dernier sujet est ainsi retiré au Ministère de l'Ecologie.

Eric Besson précède et succède donc à Nathalie Kosciusko-Morizet, repartie s'occuper de l'environnement en prenant la place de son ancien ministre de tutelle Jean-Louis Borloo. De plus, il succède à Christian Estrosi en tant que ministre délégué à l'Industrie.

Parmi les sujets chauds du secteur numérique, il y a le devenir du Forum des Droits sur Internet dont la convention de financement (non renouvelée à ce jour) s'achève en fin d'année. D'autres sujets restent depuis un moment en débat sans que des évolutions sensibles soient constatées : lutte contre les monopoles et les autres positions dominantes dans l'informatique, interopérabilité, optimisation budgétaire des administrations avec le recours au logiciel libre... Enfin, le suivi du fameux Grand Emprunt devrait également être l'objet de nombreuses annonces dans les mois à venir.

Rappelons que, lors de son passage au secrétariat d'Etat chargé des développements du secteur des technologies de l'information et des télécommunications, Eric Besson avait préparé, après consultation des professionnels du secteur, un plan numérique 2012, présenté fin 2008.

Illustration : Interview d'Eric Besson, alors secrétaire d'Etat au développement de l'Economie numérique, à l'occasion de la remise des Lutèce d'Or 2008, dans le cadre de Paris Capitale du Libre.
(...)

(15/11/2010 11:02:30)

Tribune : Michel Calméjane, DG de Colt France

Le Cloud Computing, est avant tout un accélérateur de tendance. Le rapport d'étude réalisé pour le sénat par le cabinet Greenwich chiffrait pour la France l'assiette fiscale à risque du e-commerce et des systèmes d'informations des entreprises à 73 Md€, dans le cas d'une migration massive vers un modèle externalisé.

La prise de conscience est générale : dans une compétition européenne d'optimisation des recettes fiscales, la localisation physique des données est le nouveau Walhalla. Je parle bien sur de Walhalla, en Australie, lieu des premières ruées vers l'or.

Les données sont le nouvel or noir, les Google, Bing et autres moteurs de recherche les nouvelles plateformes de forage, les réseaux de fibre leur structure de transport et l'iPad et l'iPhone les pompes à distribuer l'énergie numérique. Sans surprise, les Etats Unis sont les premiers à exploiter le filon, et il serait temps que les pays détenteurs de ces réserves s'organisent, sous peine de pillage en règle : le Cloud est partout et nulle part, mais les bases de données géo-localisent une assiette fiscale « on demand » dans les nouvelles usines de raffinage que sont les datacenters. Et si le monde est plat (1), les réflexes restent séculaires. L'économie du quaternaire sera sensible aux même externalités que l'économie industrielle ou des services, à la différence près de la vitesse de propagation. Il est d'autant plus urgent de préciser certains détails.

Se poser les bonnes questions

Qui dit nouveaux territoires pense forcément frontières, et par extension défense des frontières. Mais dans le nouveau modèle, les stratégies de sécurisation basée sur la défense des bordures sont caduques. Vouloir « re-périmétriser » un Cloud Public, revient à tenter de refermer la boîte de Pandore en étant soi-même à l'intérieur. Inutile de préciser que la tentation de s'enfermer seul dans la dite boîte me paraît une stratégie de court terme, même en compagnie de l'espérance.

Lire la suite sur le Blog Experts Le Monde Informatique.fr

(...)

(15/11/2010 11:33:05)

Croissance faible pour les microprocesseurs au 3ème trimestre

En unité, ce marché a progressé de 2,1%, par rapport au second trimestre 2010, en valeur la croissance est de 2,5%. En moyenne, ces progressions séquentielles sont de 10,6% (en unité) et de 9% (en valeur), le troisième trimestre 2010 est donc un trimestre faible. Par rapport au Q3 2009, la progression en unités, est de 8,6%, en valeur de 24,1%.

«Les constructeurs sont devenus très réactifs à toute velléité de la demande finale qui s'est  relâchée » a déclaré Shane Rau directeur du marché semi-conducteurs pour PC chez IDC.

Pour l'ensemble du marché mondial des microprocesseurs pour PC au Q3 2010, Intel a obtenu 80,4 % de parts de marché en unité, une perte de 0,3%, tandis que AMD a obtenu 19,2%, un gain de 0,2%, et VIA Technologies gagné 0,4%, une progression de 0,1%.

Dans le segment des processeurs pour PC portables, Intel a obtenu 85,9%, une perte de 0,2%. AMD a terminé le trimestre avec 13,7% (inchangé) et VIA gagné 0,4%, un gain de 0,2%. Dans le segment « serveur PC / station de travail », Intel a terminé le trimestre avec une part de marché de 93,7%, un gain de 0,2% et AMD gagné 6,3%, une perte de 0,2%. Dans le segment des processeurs pour PC, Intel a obtenu 71,8%, une perte de 0,4%; AMD a obtenu 27,8%, un gain de 0,5%, et VIA gagné 0,4%. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >