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(10/09/2010 16:19:26)

Cegedim acquiert Deskom et ses offres de dématérialisation

Implanté dans le domaine de la santé, l'éditeur Cegedim renforce son département d'échanges de flux informatisés, Cegedim EDI, avec le rachat de Deskom, financé par fonds propres. La société acquise a développé une gamme de services de facturation électronique qui va de la numérisation des documents à leur archivage fiscal en passant par la transmission sécurisée entre fournisseurs et clients. Ses activités correspondent à un chiffre d'affaires annuel de 4 millions d'euros.

Cegedim, qui figure au Top 5 des éditeurs français - selon le classement EuroSoftware 100 publié en juillet - a totalisé un chiffre d'affaires de 874 millions d'euros en 2009, dont plus de la moitié réalisé à l'international. Le groupe rassemble 8 600 collaborateurs sur quelque 80 pays.

De son côté, Deskom dépasse les 2 000 clients en production dans différents secteurs d'activités* et avance un volume de 25 millions de factures traitées par an dont 60% en dématérialisation fiscale. La société dirigée par Cyrille Sautereau, PDG, et Olivier Arnaud, DG délégué, a pour actionnaires les fonds d'investissement Galileo et 123Venture qui passent maintenant le relais à Cegedim. Ce dernier a de son côté reçu en 2009 le soutien financier du FSI (Fonds stratégique d'investissement) qui est entré au capital du groupe à hauteur de 15% avec l'objectif de relancer la dynamique de croissance externe.

Sur le marché de la dématérialisation, Cegedim indique avoir mené 150 grands projets dans lesquels ont été impliqués près de 50 000 partenaires, en France et en Europe.

(*) Transport, énergie, industrie, distribution, grande consommation, automobile, banque/assurances et services.

(...)

(10/09/2010 16:18:29)

Qui pour remplacer Stephen Elop chez Microsoft

C'est à la fin du mois de janvier 2008 que Stephen Elop avait rejoint Microsoft où il a travaillé pendant environ huit mois aux côtés de Jeff Raikes, le patron sortant de la division Business, avant de prendre le contrôle de l'unité. À l'époque, Microsoft déclarait avoir prévu une longue transition "pour assurer un transfert des responsabilités en douceur." Cette fois-ci, l'entreprise ne pourra pas s'accorder le luxe d'une planification à long terme. Le départ de Stephen Elop pour la présidence et la direction générale de Nokia était inattendu, laissant Microsoft sans plan de relève immédiate. Jeudi soir, Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, adressait une lettre aux employés dans laquelle il annonçait : "Je vous écris pour vous faire savoir que Stephen Elop a accepté le poste de CEO de Nokia qui lui a été proposé et qu'il quitte Microsoft. Cette décision prend effet immédiatement. Stephen Elop laisse en place une équipe de direction et une équipe technique solides, parmi lesquels Chris Capossela, Kurt DelBene, Amy Hood et Kirill Tatarinov, qui me rendront compte de l'intérim qu'ils assurent."

Un agenda produits moins chargé

Plusieurs sorties de produits parmi les plus importants de la division ont déjà été effectuées, comme le gros lancement en mai 2010 des packs Office et SharePoint. "S'ils n'avaient pas eu lieu, sans doute que Microsoft se serait peut- être montrée plus active à trouver un remplaçant, mais ces sorties se sont bien passées et ont donné de bons résultats," a déclaré Steve Ballmer. "Le chiffre d'affaires de la division Business de Microsoft continue à croître et à prospérer, affichant une augmentation de 15 % au dernier trimestre," a-t-il écrit dans son mail. "Nous avons été satisfaits de voir le bon accueil dont ont bénéficié Office 2010 et SharePoint 2010, nous nous réjouissons de la croissance de notre entreprise et de la façon dont nous avons réussi à élargir l'ensemble des produits de ce département et des services Cloud." Le déplacement de l'activité bureau vers le cloud est une préoccupation constante de la division Business, afin d'offrir un accès transparent aux données à partir d'ordinateurs, de navigateurs web et de téléphones mobiles. Microsoft devrait lancer son dernier système d'exploitation mobile Windows Phone 7 le 11 octobre prochain à New York, lequel offre une intégration avec les produits logiciels de Microsoft pour l'entreprise. L'éditeur travaille déjà avec plusieurs fabricants de téléphones sur des appareils tournant sous Windows Phone 7, mais Nokia s'est plutôt orientée vers des systèmes d'exploitation de type Symbian et Meego dont elle a soutenu le développement.

Un Windows Phone chez Nokia ?

Le départ de Stephen Elop pour Nokia suscitera sans doute quelques attentes, à savoir que Nokia pourrait livrer un appareil sous Windows Phone 7, et la conclusion de Steve Ballmer dans son mail adressé aux employés de la division pourrait alimenter certaines rumeurs. « Stephen Elop a été un bon gestionnaire de la marque et des affaires pendant la période qu'il a passé chez nous, et nous espérons continuer à travailler avec lui dans ses nouvelles fonctions chez Nokia."  Un analyste estime toutefois qu'il est prématuré de parler d'un téléphone sous Windows Phone 7 chez Nokia. " C'est avancer d'une étape de trop et c'est très peu probable à l'heure actuelle. Nokia a choisi pour stratégie d'avoir le contrôle sur leur propre logiciel,» a déclaré Ben Wood, directeur de recherche au CCS Insight. Celui-ci fait remarquer que les deux sociétés ont déjà une étroite relation de travail dans le domaine de l'entreprise, et que le choix de Microsoft de miser sur un système grand public avec Windows Phone 7 a laissé un vide sur le marché professionnel que Nokia est venu combler avec ses mobiles série E.

Microsoft a refusé de commenter plus avant les conséquences du départ de Stephen Elop, ni les dispositions qu'elle compte prendre pour lui trouver un remplaçant.

(...)

(10/09/2010 11:41:22)

RIM s'empare de DataViz

Un site Internet, Crackberry.com avait lancé l'information sans commentaires de la part de RIM, mais le fabricant des BlackBerry a par la suite confirmé la reprise des activités et l'intégration des équipes, de DataViz. Cet éditeur américain, basé à Milford dans le Connecticut,  fournit des applications mobiles  sur plusieurs systèmes d'exploitation Android, iOS, Linux, Symbian, etc. Le logiciel phare est Documents to go, qui permet de visualiser, créer et modifier des fichiers de la suite bureautique Microsoft Office. Récemment, l'éditeur avait annoncé qu'il ne développerait plus ce logiciel pour WebOS, animant les terminaux Palm, depuis racheté par HP.

Si aucun montant n'a été annoncé pour cette opération, le site Internet qui a révélé l'information parle de 50 millions de dollars. (...)

(10/09/2010 11:10:29)

Nokia recrute son nouveau PDG, Stephen Elop, chez Microsoft

Après plusieurs rumeurs insistantes, Nokia a finalement annoncé, ce vendredi, la nomination de l'américain Stephen Elop, actuel patron de la branche business services de Microsoft, au poste de PDG. L'actuel président du constructeur, Olli-Pekka Kallasvuo (voir photo ci-dessous), démissionnera de ses fonctions à compter du 20 septembre et quittera son poste de membre du conseil d'administration avec effet immédiat, a indiqué le groupe finlandais dans un communiqué.

Ce remaniement intervient alors que le plus grand fabricant mondial de téléphones mobiles tente de rivaliser avec des sociétés telles qu'Apple ou Research in Motion (RIM). Le constructeur finlandais qui vend essentiellement des téléphones mobiles bas de gamme a été récemment blâmé par les analystes pour ses mauvaises performances sur le marché des smartphones. Les experts les qualifient en effet de faibles par rapport à la concurrence.

Des bénéfices en chute de 40%

Au cours de son plus récent trimestre fiscal, sur la période d'avril à juin, Nokia a annoncé un bénéfice et des ventes plutôt médiocres. Les profits ont chuté d'environ 40 % en un an à 227 millions de dollars, ce qui est significativement inférieur aux attentes des analystes. Les performances du groupe n'ont guère été meilleures en terme de  livraisons de téléphones mobiles, celles-ci atteignant les  111,1 millions d'unités.« Le moment est venu d'accélérer le renouvellement de la société grâce à un nouveau dirigeant qui possèdera des compétences différentes, et d'autres points forts, ce qui permettra au groupe de renouer avec la réussite », a déclaré Jorma Ollila, président du conseil d'administration de Nokia, dans un communiqué,

Un sauveur ou un électrochoc nécessaire ?

Stephen Elop devrait en effet apporter à Nokia son expertise du secteur des logiciels multimédias d'entreprise. Chez Microsoft, il supervisait la gamme Microsoft Office, contribuant à façonner la stratégie globale de l'éditeur de logiciels. Avant de travailler pour l'éditeur de Redmond, il était directeur des opérations chez Juniper Networks. Il avait exercé des fonctions similaires, mais au niveau mondial, chez Adobe Systems. Enfin, il était à la tête de Macromedia jusqu'à l'acquisition de l'éditeur par Adobe en 2005.

Crédit photo IDG NS

(...)

(09/09/2010 17:53:23)

Microsoft pousse le cloud et la mobilité

La conférence de rentrée de Microsoft s'est tenue le 9 septembre 2010 sous la direction d'Eric Boustouller, président de Microsoft France. Exercice annuel traditionnel, cet événement permet de faire le point sur les tendances stratégiques de l'éditeur.
Si le grand public bénéficie de l'annonce la plus cool depuis bien longtemps avec l'interface homme-machine sans contact infrarouge Kinect pour xBox 360 (des usages professionnels sont attendus d'ici quelques années), il partage la vedette avec la riposte de Microsoft dans la mobilité avec Windows Phone 7. Pour Eric Boustouller, l'époque est à la révolution des technologies, des usages (réseaux sociaux, consumérisation des usages professionnels...) et des modèles économiques (cloud/SaaS notamment). Côté entreprises, le cloud est à l'honneur sous toutes les formes notamment avec une offre packagée développée avec HP. Au final, l'éditeur reste très content de sa performance commerciale.

Succès commerciaux autour de Seven

L'année fiscale 2009-2010 de l'éditeur (de juillet à juin) a été marquée par plusieurs lancements spectaculaires : Windows 7, Office 2010, Online Services... Le président de la filiale française s'est réjouit des bons résultats commerciaux de Seven avec 170 millions de licences vendues. Comme toujours, nous lui avons posé la question de la répartition entre OEM et droits liés à la Software Assurance (achats « forcés ») d'une part et achats en mise à jour ou en « boites » (achats « librement consentis ») d'autre part. Selon Marc Jalabert (en photo), directeur du marketing et des opérations de Microsoft France, il y aurait eu 6 millions de licences Windows 7 vendues en France dont 4,5 en OEM et 2,5 en mises à jour (ce qui fait un total de 7 millions). Marc Jalabert a insisté sur la pénétration de Seven en entreprises : un PC sur deux y aurait « droit » à Windows Seven (notamment via la Software Assurance) mais les déploiements sont évidemment bien moindres et non chiffrés. Selon l'éditeur, 64,7% des entreprises envisageraient cependant une migration dans les six mois.


S+S et cloud ouvert à l'honneur

Au delà de Seven, Microsoft pousse sa nouvelle génération bureautique dans la stratégie S+S (Software + Service associant le logiciel installé en local et fourni en ligne), développée depuis plusieurs années. Après Office 2010 arrivent les Office Web Apps qui seront intégrés à Hotmail / Live en octobre, une version mobile pour Windows Phone 7 et la disponibilité de toute l'offre dans le cloud. MS Dynamics y sera d'ailleurs bientôt proposé également. Le contrat emblématique de cette offre reste Alstom qui a choisi l'offre bureautique de Microsoft dans le cloud pour 60 000 postes.

Le responsable marketing a insisté sur l'ouverture du cloud selon Microsoft, le service Azure : certes, on y trouve les outils de Visual Studio et les langages associés (C#...) mais aussi des outils Open Source ou concurrents comme PHP, Java, Eclipse, Ruby... Selon Marc Jalabert, « des partenaires développent en open-source ou pour iPhone et sont passés dans Azure sans changer leurs technologies ». Toujours côté cloud, Microsoft lance avec HP une offre commune de clouds privés pour entreprises.

L'année 2010-2011 devrait également être marquée par de nombreux lancements comme Internet Explorer 9 (annoncé dix fois plus rapide que la version 8, pour tenter d'enterrer IE 6 une bonne fois pour toutes), Communication Server 14 (communications unifiées), Visual Studio Lightswitch (développement web)...

 

(...)

(09/09/2010 17:43:23)

Jonathan Schwartz, l'ancien PDG de Sun, crée une entreprise de santé publique

Jonathan Schwartz, ancien patron de Sun Microsystems, a rompu un silence de six mois sur son compte Twitter par ces quelques mots « Started a new company ». Cette entreprise qu'il vient donc tout juste de lancer, Informed Biometry, a pour but d'améliorer la santé publique en développant un logiciel à interface web pour les consommateurs, tout simplement parce que « la plupart du temps, sur Terre, Internet est plus accessible que l'électricité, l'eau potable ou les soins élémentaires ». Ce logiciel utilisera largement des fichiers issus de données publiques pour fonctionner.

L'idée n'est pas spécialement neuve, quelques applications pour iPhone se basant déjà sur les données publiques pour améliorer la santé des utilisateurs. Mais Informed Biometry entend étendre cette approche à un public plus large. L'entreprise a un site Internet, www.pictureofhealth.com, et des bureaux à Seattle, San Francisco et là où ses futurs employés désireront travailler. En effet, la société, en pleine phase d'embauche, ne comporte pour l'heure que son PDG, Jonathan Schwartz, et son directeur technique, Walter Smith, ancien employé de Microsoft. Le message Twitter précise même qu'il y a une préférence pour les « geeks matheux ». Walter Smith avait travaillé au développement de Windows et d'Internet Explorer, et avant cela, il avait contribué à celui de l'OS Newton d'Apple. Plus récemment, il a été le cofondateur de Jackson Fish Market, petit éditeur de logiciel basé à Seattle.

Une entité autonome

Les deux responsables d'Informed Biometry souhaitent être contactés par des généralistes du logiciel, capables d'effectuer toute une gamme de tâches aussi diverses que variées dans ce domaine, et aussi par un directeur artistique orienté web. Néanmoins, d'après son profile LinkedIn, l'entreprise n'a absolument pas besoin d'investisseurs, étant déjà « très bien financée » et « possédée à 100% par ses employés ».

Même si cette société sera extrêmement concernée par les données, Jonathan Schwartz veut clairement s'éloigner des bases de données d'Oracle pour la suite de sa carrière. La page de recrutement affiche rechercher des développeurs qui « savent quand et comment utiliser Postgresql » et qui sont « intrigués par NoSQL mais pensent que le nom est nul ». NoSQL est un terme décrivant des stockages non-relationnels de données qui n'ont pas d'interface SQL.

Pour l'anecdote, Jonathan Schwartz avait aussi annoncé son départ de Sun sur son fil Twitter.

Illustration : Jonathan Schwartz, PDG d'Informed Biometry
Crédit Photo : D.R.

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(09/09/2010 16:51:39)

Orange Business Services fixe ses priorités

Rentrée des classes pour l'homme fort d'Orange Business Services, Vivek Babrinath. Il a dressé la stratégie de l'activité Entreprises dans le cadre du plan conquêtes 2015 dévoilé récemment par Stéphane Richard. Un constat d'abord « la reprise économique existe, elle est mesurée et prudente, mais les dossiers télécoms et IT ressortent » souligne le dirigeant en constatant que « les pays émergents, la Chine, l'Inde, l'Amérique du Sud sont des foyers de croissance ». Vivek Babrinath estime par ailleurs que les revenus de la voix traditionnelle et les liaisons louées se réduisent progressivement alors que la montée en puissance dans la communication unifiée, l'informatique connectée sont une évolution naturelle pour un opérateur. D'ici 2015,OBS va donc mettre l'accent sur plusieurs axes. Sur le coeur de métier, l'activité entreprise va bénéficier des investissements du groupe dans la fibre optique, pour connecter les sites des clients. Le développement de la visioconférence est une priorité, Philippe Roger, Directeur des Grands Comptes à Orange Business Services explique « nous nous attendions à une vague de déploiement en 2008-2009, mais les processus décisionnels ont été plus complexes que prévus. Aujourd'hui, les dossiers reprennent ». Le MtoM suscite aussi de grandes ambitions, avec 10 millions de cartes SIM déployées en 2015 autour de secteurs prioritaires, l'énergie, l'automobile, la santé, les appareils électriques et la ville.

500 millions d'euros sur le cloud computing

Mis en avant par Stéphane Richard, le cloud computing est un enjeu majeur pour OBS. Il souhaite atteindre 500 millions d'euros de chiffre  d'affaires d'ici 2015. Vivek Babrinath ne donne pas d'indication sur ce que représente aujourd'hui cette activité, tout au plus, Laurent Kocher, directeur Entreprises France, parle de dizaine de clients à l'offre Flexible Computing. De son côté, Philippe Roger indique que pour les grands comptes « il y a deux approches pour l'arrivée du cloud dans l'entreprise soit lors d'un renouvellement de l'infrastructure, soit de manière verticale comme des outils collaboratifs. On constate que dans les appels d'offres des options sur le cloud arrivent pour anticiper une éventuelle migration. »

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(09/09/2010 17:23:56)

HP lance un microserveur pour les petites entreprises

HP a annoncé la sortie prochaine d'un serveur d'entrée de gamme pour les petites entreprises et dont le package contiendra des fonctionnalités avancées malgré le bas prix. Le ProLiant MicroServer s'avèrera donc, pour ces sociétés, être une alternative moins onéreuse, ou même un complément des blades ou des serveurs en rack, selon McLeod Glass, directeur marketing de la section Servers and Software chez HP. Ce bundle comprendra donc une micro-tour de 26,7 x 26 x 21 cm, soit la moitié de la taille des serveurs d'entrée de gamme habituels, afin de pouvoir potentiellement le glisser sous un bureau. Il centralisera les opérations et données d'un petit réseau, les utilisateurs accédant alors à des fichiers partagés sécurisés par la machine. Il sera par ailleurs doté de moins de composants, réduisant la consommation électrique d'autant, et son prix de départ sera de 330 dollars, soit environ le même prix qu'un PC classique, précise McLeod Glass.

HP a positionné ce produit dans une catégorie appelée « microserveurs », inédite à leur catalogue, qui devrait, selon le directeur marketing, être une énorme opportunité économique pour le constructeur. Il affirme qu'environ 1,7 million d'entreprises achèteront leur premier serveur dans les cinq prochaines années, et que ce microserveur devrait répondre aux besoins des petites sociétés.

Garder de la place pour les disques durs

Ce produit est configuré de sorte à avoir les attributs à la fois d'un serveur mais aussi d'un ordinateur de bureau traditionnel. Il est équipé d'un processeur AMD Athlon II double coeur cadencé à 1,3 GHz que l'on trouve en général sur les PC, mais inclut aussi plus d'unité de stockage et des capacités de gestion à distance qui en font un véritable serveur. La carte mère est conçue par HP, et le boitier peut accueillir quatre disques durs SATA, pour un total potentiel de 8 To de stockage. La mémoire vive peut quant à elle atteindre 8 Go, tandis que les capacités de gestion à distance sont activables via une carte insérée dans le port PCI Express. Il comprend aussi une fonctionnalité qui détecte et corrige les erreurs durant les transmissions de données. Ce microserveur tombe du coup plus dans la gamme des serveurs que dans celle des PC, explique Richard Fichera, analyste chez Forrester. « Il semblerait qu'ils intègrent toutes les extensions de la gamme de serveurs ProLiant de HP, et ils devraient donc s'insérer sans encombre dans un environnement serveur ProLiant préexistant ».

Une catégorie encore en pleine définition

Les fournisseurs de matériels avaient déjà mentionné le concept de microserveur par le passé. Intel avait présenté un prototype capable de concentrer un maximum de capacités dans un petit package peu gourmand en énergie durant son Developper Forum de l'an dernier. La catégorie des microserveurs a jusqu'alors été difficile à définir d'après Reuben Miller, analyste chez IDC. Les concepteurs se focalisaient en effet sur la puissance plus que sur les capacités de stockage. L'analyste indique que le SeaMicro SM10000 pourrait tomber dans la même catégorie que le micro serveur de HP, puisqu'il est composé de 512 processeurs Intel Atom à faible consommation sur des cartes mères de la taille d'une carte de crédit. Il est conçu pour inclure le moins de composants possibles afin de gagner de la place et de réduire, ici aussi, l'électricité utilisée, tout comme le serveur Mini d'Apple équipé de deux disques durs.

Le produit de HP n'est peut-être pas classable sous la définition classique des microserveurs, mais il pourrait amener une autre définition à la catégorie, selon Reuben Miller. « Il a tout de même quelques fonctionnalités serveur, suffisantes pour les petites entreprises ». Il explique que ce pourrait être une première étape pour ces sociétés, les aidant à construire un environnement serveur jusqu'à ce qu'elles soient prêtes à investir dans des blades ou des racks d'entrée de gamme.

McLeod Glass n'a pas souhaité préciser si de prochains modèles de ce microserveur seront fournis avec des processeurs Intel. Le ProLiant MicroServer disposera, dans tous les cas, soit de Windows Server 2008 soit de Linux 5 Red Hat Enterprise lors de sa mise sur le marché.

Crédit Photo : HP

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