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(09/08/2010 13:49:43)
Mark Hurd ne partira pas les mains vides
(mise à jour 18:30) Selon les modalités de sa démission adressée à l'autorité de régulation boursière américaine, la SEC (Securities and Exchange Commission), le patron démissionnaire du numéro 1 mondial de l'informatique va toucher des indemnités de 12,2 millions de dollars. Mark Hurd pourra aussi vendre de nombreuses actions, incluant 330 177 de titres restreints basés sur les performances qui lui ont été attribués en 2008. Il a également obtenu que soit prorogé jusqu'au 7 septembre la date d'expiration d'options permettant d'acheter jusqu'à 775 000 actions de HP acquises vendredi.
La démission de Mark Hurd a été annoncée tardivement vendredi dernier par HP. Elle a fait suite à une enquête diligentée par le Conseil d'administration du groupe à la suite d'une plainte formulée par une consultante ayant travaillé pour HP. Dans un premier temps, le groupe n'a pas communiqué l'identité de la personne qui s'est par la suite elle-même présentée. Il s'agit de Jodie Fisher, qui fut un temps actrice. Dans une déclaration communiquée par son avocat, elle s' e s t déclarée surprise et attristée que Mark Hurd ait perdu son poste à la suite de cela. « Ce n'était pas mon intention », a-t-elle précisé en expliquant qu'elle avait déjà résolu la question en privé avec l'ex-PDG, sans porter l'affaire devant la justice et qu'elle ne comptait pas intenter d'autres poursuites.
Réunions avec des clients importants
La mission contractuelle qu'elle avait avec HP prévoyait sa présence lors de réunions auxquelles participaient des clients importants, ainsi qu'à des sommets de dirigeants que HP organisait aux Etats-Unis et à l'étranger. Jodie Fisher a déclaré avoir beaucoup travaillé et avoir apprécié sa collaboration avec HP.
L'enquête menée par HP avait mis à jour une relation personnelle entre Jodie Fisher et Mark Hurd, ainsi que l'existence de notes de frais improprement libellés par le PDG afin de dissimuler cette relation. Il était aussi apparu que la jeune femme avait été à de nombreuses reprises payée ou remboursée sans avoir travaillé. Jodie Fisher a précisé qu'elle avait rencontré pour la première fois le dirigeant en 2007 lors d'un entretien chez HP et qu'elle et Mark Hurd « n'avaient jamais eu de liaison, ni de relation sexuelle ».
Facebook double la taille de son datacenter
Facebook a décidé de doubler la taille de son datacenter en cours de construction dans l'Oregon avant même que la première phase n'ait été achevée, attestant ainsi du fort développement de l'entreprise de Mark Zuckerberg. En janvier, le réseau social avait annoncé la mise en chantier de son propre datacenter de 13 700 mètres carrés à Prineville, prévu pour le début de l'année prochaine. Désormais, il faudra ajouter 14 900 mètres carrés à cette superficie.
« Afin de nous adapter à notre croissance, nous avons décidé d'avancer la mise en place de la seconde phase de notre projet, qui n'était alors qu'une option lorsque nous l'avons lancé en début d'année. Cet ajout devrait être terminé début 2012 », a affirmé sur le blog de l'entreprise Tom Furlong, directeur des opérations sur site pour Facebook. Le réseau social s'approchait des 400 millions d'utilisateurs en janvier, et a, le mois dernier, dépassé le cap des 500 millions.
Bientôt au tour de Twitter
Twitter a récemment annoncé qu'il possèderait bientôt son propre datacenter. A l'instar de Facebook, ses serveurs sont pour l'instant hébergés par d'autres entreprises. En disposant de ses propres infrastructures, Twitter pourra mieux contrôler la gestion de ses données et possiblement éviter les pannes.
Facebook indique employer de 150 à 200 personnes sur son site de construction, et que le datacenter en lui-même créera 35 emplois. Greenpeace ne devrait par contre pas bien prendre l'annonce, le groupe ayant en effet critiqué dès le départ le choix du site. Ce dernier serait alimenté par une centrale locale tirant son électricité du charbon, là où Greenpeace aurait préféré que la construction se déroule sur un site ayant accès à une source d'énergie renouvelable. Contre-argumentant, Facebook avait déclaré avoir choisi l'Oregon pour son climat sec et tempéré, rendant possible l'utilisation du refroidissement par évaporation pour ses serveurs, au lieu d'un dispositif mécanique. L'entreprise va même jusqu'à affirmer que ce datacenter sera l'un des plus efficaces au monde en termes d'énergie. (...)
Le chef de l'ingénierie de l'iPhone quitte Apple
Mark Papermaster sera finalement resté peu de temps chez Apple. Autorisé à venir travailler pour la firme à la pomme en avril 2009, ce vétéran d'IBM quitte son poste de vice-président de l'ingénierie pour l'iPhone et l'iPod, a révélé le New York Times. L'information a été confirmée au journal par le porte-parole d'Apple, Steve Dowling, lequel a précisé que ses fonctions seraient dorénavant assumées par Bob Mansfield, vice-président d'Apple pour l'ingénierie informatique. La biographie de Mark Papermaster et sa photographie avaient déjà été enlevées du site web d'Apple depuis mardi dernier, comme l'indique le cache de Google à propos de cette page désormais introuvable. Steve Dowling n'a pas dit si ce départ était lié ou non aux problèmes de réception constatés sur l'iPhone 4 lors de sa sortie et aux problèmes qui ont suivi.
Une arrivée mouvementée
Mark Papermaster avait d'abord rejoint Apple en octobre 2008, après 26 années passées chez IBM où il avait consacré la majeure partie de son temps à concevoir des processeurs, jusqu'à devenir vice-président pour le développement de la technologie des microprocesseurs. A l'époque, il n'avait pu commencer à travailler immédiatement pour la firme de Cupertino : en effet, cinq jours après son départ, IBM avait déposé une plainte fédérale au motif que Mark Papermaster avait signé un accord de non-concurrence et faisait valoir que si celui-ci travaillait pour Apple, cela « causerait un préjudice irréparable » à son ancien employeur. En janvier 2009, Apple et IBM parvenaient à un accord autorisant Mark Papermaster à démarrer son contrat avec Apple à partir du mois d'avril suivant. Dans ses fonctions, il est rapidement amené à superviser l'ingénierie de deux des quatre produits phares d'Apple les plus porteurs en matière de revenu pour l'entreprise : l'iPhone et l'iPod qui, au second trimestre 2010, généraient 44% du chiffre d'affaire total d'Apple.
Un départ qui fait suite aux problèmes de l'iPhone 4
Le départ de Mark Papermaster a déclenché une série de spéculations laissant entendre qu'il s'agirait d'une conséquence de ce que Steve Jobs, le patron d'Apple, a désigné sous le nom d'Antennagate le mois dernier. Peu de temps après le lancement des nouveaux iPhone 4, fin Juin, les acheteurs se plaignent de chutes de signal et d'appels interrompus sur le dernier iPhone, notamment lorsque l'appareil est tenu en main d'une façon qui couvre l'antenne externe. Celle-ci avait était mise en avant et présentée comme un choix de conception et une nouvelle caractéristique pour le populaire smartphone d'Apple. Quelques jours plus tard, le magazine Consumer Reports publie un test de l'iPhone 4 qui ne recommande pas l'appareil aux utilisateurs en raison de ces problèmes de réception d'antenne. Lors d'une conférence de presse organisée à la hâte, Steve Jobs déclare finalement qu'Apple fournira gratuitement au mois de septembre des coques aux propriétaires d'iPhone 4 permettant de résoudre le problème. [[page]]Mais de nombreux utilisateurs ont jugé la réponse initiale d'Apple, qui invitait dans un premier temps les utilisateurs à acheter une coque ou à tenir l'iPhone en évitant de toucher une encoche située sur le côté gauche en bas du téléphone, un peu légère.
Pas assez de blue-jeans dans sa garde-robe ?
Patrick Kerley, expert en stratégie dans le domaine numérique chez Levick Strategic Communications, une entreprise spécialisée dans la gestion des crises, a déclaré que dans cette affaire Apple s'était pris « les pieds dans le plat », lui attribuant une mauvaise note dans sa manière de traiter le problème. Même si cela est passé inaperçu à l'époque, Mark Papermaster n'était pas présent lors de la conférence de presse qu'Apple a donné le 16 juillet. C'est Bob Mansfield, vice-président senior, responsable de l'ingénierie pour les Mac qui a endossé ses responsabilités et s'est joint à Steve Jobs et à Tim Cook, le directeur opérationnel d'Apple, pour répondre aux questions des journalistes.
Si la plupart des observateurs associent le départ de Mark Papermaster avec l'Antennagate, Brian Marshall, analyste chez Gleacher & Company, ne pense pas que ce soit le cas. Selon lui, il s'agit plutôt d'une question de culture d'entreprise. Celles d'Apple et d'IBM sont très différentes. « IBM est connue pour ses manières très traditionnelles, tandis qu'Apple est beaucoup plus décontractée », rappelle-t-il. Et Mark Papermaster a travaillé pendant plus de 25 ans pour un groupe très structuré. Selon Brian Marshall, on a peut-être jugé « qu'il n'avait pas assez de tee-shirts et de blue jeans dans son vestiaire. »
Smartphones : Android doublera iOS en 2012, selon iSuppli
Le nombre de téléphones portables équipés de la plateforme Android de Google en circulation dans le monde devrait s'élever à 75 millions en 2012, contre 5 millions en 2009, selon une étude publiée par le cabinet spécialisé iSuppli. Dans le même temps, le système d'exploitation mobile d'Apple, iOS, devrait équiper 62 millions de terminaux, contre 25 millions en 2009. Si ces prévisions se réalisent, Android aura donc doublé iOS d'ici deux ans.
Selon Google, 200 000 appareils sous Android sont activés chaque jour dans le monde. Par ailleurs, le cabinet Canalys a récemment indiqué que les ventes mondiales de smartphones sous Android ont augmenté de 886% au deuxième trimestre, et de 851% aux Etats-Unis, où la part des Google Phone serait désormais plus élevée que celle des BlackBerry ou de l'iPhone.
Cette forte percée d'Android est liée à la multiplication des lancements de mobiles qui en sont équipés de la part des fabricants partenaires, comme HTC, Motorola, Samsung ou encore Sony Ericsson.
Brevets : Microsoft et Salesforce.com trouvent un terrain d'entente
Microsoft et Salesforce ont réglé leur différend portant sur la violation croisée de propriété intellectuelle, chacun ayant porté plainte contre l'autre. L'accord qu'ils viennent de conclure donne aux deux éditeurs une protection sous couvert du portefeuille de brevets de l'autre. La société dirigée par Steve Ballmer Microsoft a également indiqué qu'elle recevrait une compensation de la part de Salesforce.com, mais sans en préciser le montant. En pointillé, Microsoft laisse entendre qu'il a obtenu la meilleure part dans cet accord.
La bataille a débuté en mai quand l'éditeur de Redmond a porté plainte contre Salesforce.com, estimant que la plateforme de CRM (gestion de la relation client) de ce dernier utilisait illégalement 9 de ses brevets. Il réclamait une compensation financière. Quelques semaines plus tard, la société de Marc Benioff poursuivait à son tour Microsoft, estimant que l'environnement .Net et l'application collaborative SharePoint violaient eux aussi des brevets dont elle avait la propriété intellectuelle.
Microsoft a déjà signé 600 accords de licence
Dans le communiqué publié le 4 août 2010 par Microsoft pour annoncer l'accord trouvé, Horacio Gutierrez, vice-président et responsable juridique de l'éditeur pour la propriété intellectuelle et les licences, a déclaré que le « portefeuille de brevets de Microsoft compte parmi les plus importants de l'industrie du logiciel et qu'il résulte de décennies d'innovation ». Selon lui, l'accord signé montre que « les entreprises peuvent se livrer une concurrence féroce tout en respectant les droits relatifs à la propriété intellectuelle de l'adversaire ». Microsoft a indiqué que son programme permettant d'utiliser ses brevets (IP licensing program), lancé en décembre 2003, avait conduit à plus de 600 accords de propriété intellectuelle, notamment avec Apple, HP, Amazon.com, LG, Nikon, Novell, Samsung et bien d'autres.
Illustration : Horacio Gutierrez, vice-président et responsable juridique de l'éditeur pour la propriété intellectuelle et les licences[[page]]
Des acteurs majeurs comme Google, Amazon et Salesforce.com, qui ont évolué exclusivement dans le cloud ont su faire valoir les avantages de ce dernier pour les applications et le stockage, amenant les entreprises à migrer vers le cloud. L'avantage de Microsoft réside surtout dans sa vision du cloud. Certes, rappellent nos confrères de PC World, il est plus facile de prendre une position dominante dans les technologies client-serveur, la messagerie, et les outils de productivité (sur la base de logiciels et de services auxquels les entreprises font déjà confiance), puis de convaincre les clients de migrer vers le cloud, plutôt que de s'installer d'emblée dans le cloud et de construire des outils et des services crédibles pour concurrencer Microsoft.
Par le passé, Microsoft a déjà montré sa capacité à entrer sur un marché en fin de partie et à se l'approprier jusqu'à devenir après coup une force dominante. Est-ce que ce scénario va aussi se dérouler sur le terrain du cloud. Au départ, Microsoft semblait s'opposer à cette évolution vers le cloud, luttant pour le modèle client-serveur traditionnel sur lequel il avait construit un empire pour son système d'exploitation desktop et serveur. Quand il a cessé de nier la tendance - le cloud s'étant développé malgré lui - il a reconnu le changement culturel et s'est demandé comment s'y adapter.
Assimiler, s'adapter et dépasser
Heureusement pour lui, Microsoft possède la propriété intellectuelle nécessaire pour créer un service cloud convaincant, souligne encore PC World. Il dispose aussi d'une base de clients et du crédit des entreprises pour commercialiser avec succès ses services Azure et gagner une part importante du marché du cloud. Avec l'annonce des serveurs spécialisés Windows Azure Platform (lors de la Worldwide Partner Conference de juillet dernier) qui permettent de créer des clouds privés, Microsoft propose également une passerelle entre le modèle traditionnel client-serveur et la plateforme cloud Azure. Libéré de la plainte de Salesforce.com concernant les brevets, sans pour autant négliger la compensation monétaire qui atterrira dans ses poches, Microsoft peut se consacrer à ce qu'elle fait le mieux : assimiler, s'adapter et surmonter.
SAP aimerait mettre un terme au procès qui l'oppose à Oracle
SAP manifeste sa volonté de trouver une issue dans le procès pour violation de copyright que lui a intenté Oracle il y a plus de trois ans maintenant. Dans les documents remis hier 5 août au tribunal, l'éditeur allemand de solutions de gestion propose de ne pas contester la responsabilité de TomorrowNow concernant les téléchargements dénoncés dans la plainte d'Oracle. La société co-fondée par Hasso Plattner acceptera les conséquences financières pour tout jugement remporté contre son ancienne filiale, en dépit du fait que SAP n'était pas impliqué dans ses opérations et n'a pris part à aucun des téléchargements allégués dans la plainte d'Oracle.
En revanche, SAP persiste à estimer que les dommages qu'Oracle dit avoir subi dans le cadre de cette affaire sont très largement surestimés. Et il continuera à présenter des arguments en ce sens.
TomorrowNow a été fermé en octobre 2008
« Nous reconnaissons que TomorrowNow a commis des fautes il y a trois ans et nous avons pris des mesures directes pour répondre aux préoccupations d'Oracle, incluant la fermeture de la société il y a deux ans », a rappelé Werner Brandt, directeur financier de l'éditeur allemand. La société Tomorrownow a cessé ses activités le 31 octobre 2008. SAP s'engage à dédommager Oracle pour le tort causé par TomorrowNow. Mais le dirigeant estime à l'inverse que le montant des dommages et intérêts déraisonnables [NDLR : plusieurs milliards de dollars] réclamés par Oracle constituent un moyen improductif de détourner l'attention « alors que nous cherchons à trouver une issue juste et raisonnable à ce dossier ». Les dommages réels s'élèvent tout au plus à quelques dizaines de millions d'euros au maximum, évalue SAP dans le document adressé au tribunal. Le calcul de l'indemnité « doit se baser sur la réalité et sur la loi », y argumente son avocat.
En mars 2007, la société de Larry Ellison avait attaqué l'éditeur allemand au motif que Tomorrownow, une société de services rachetée en 2005 par SAP, avait téléchargé illégalement sur les serveurs d'Oracle des milliers d'informations et de logiciels relatifs à ses produits. L'activité de Tomorrownow consistait à fournir un support technique autour des applications JD Edwards et PeopleSoft pour un coût inférieur à celui facturé par l'éditeur. Dès l'origine du différend, SAP avait reconnu que TomorrowNow avait commis des erreurs.
Illustration : Werner Brandt, directeur financier de SAP (crédit photo : SAP)
Accusé de pratiques anticoncurrentielles, Intel accepte la proposition de la FTC
L'accord entre Intel et la Federal Trade Commission, agence américaine indépendante qui traque les pratiques anticoncurrentielles, a été annoncé le 4 août. Il interdit au fabricant californien de processeurs d'octroyer aux constructeurs d'ordinateurs des avantages liés à l'utilisation exclusive de ses puces. De même, il interdit au plus grand producteur de puces au niveau mondial, de pénaliser les fabricants quand ils font appel à d'autres fournisseurs. En outre, l'accord comprend la mise en place d'un fonds de 10 millions de dollars, à échelonner sur une période de deux ans, destiné à aider les éditeurs de logiciels à recompiler leurs produits en vue d'améliorer leurs performances avec des puces concurrentes. La FTC fait valoir en effet que les logiciels compilés sur un compilateur Intel s'exécutent plus lentement sur des processeurs d'autres fondeurs. « C'est une affaire extrêmement importante », a déclaré Jon Leibowitz, président de la FTC, qui indique que la Commission a été profondément troublée par les agissements d'Intel. Il précise que la FTC « a accepté cet accord car il va dans le sens de l'intérêt des consommateurs ».
L'interface PCI Express Bus en standard ouvert
En outre, la proposition impose à Intel de revoir ses accords de licence liés à la propriété intellectuelle avec les concurrents Advanced Micro Devices, Nvidia et Via Technologies. L'objectif est de leur donner plus de liberté pour envisager des fusions ou réaliser des co-entreprises avec d'autres acteurs, sans qu'ils soient menacés de poursuite pour violation de brevet. Intel doit également proposer à Via Technologies de prolonger de cinq ans l'accord de licence actuel sur le x86 qui arrive à expiration en 2013.
Par ailleurs, la FTC demande à Intel de laisser l'interface PCI Express Bus en standard ouvert d'une manière qui ne limite pas les performances des processeurs graphiques pendant les six prochaines années. Selon le président de la FTC, l'accord devrait « ouvrir la voie » à une nouvelle concurrence.
Consultation publique jusqu'au 7 septembre 2010
La Commission a accepté d'ouvrir le document de l'accord aux commentaires. Celui-ci prendra valeur définitive après une période de consultation publique de 30 jours. « Cet accord fournit un cadre qui va permettre à Intel de continuer à soutenir la concurrence et à fournir aux clients les meilleurs produits au meilleur prix », a indiqué le fondeur. « Il permet aussi de mettre un terme aux dépenses et aux perturbations liées au litige engagé par la FTC. »[[page]]
C'est en décembre 2009 que la Federal Trade Commission, une agence indépendante du gouvernement, dont la mission principale est de veiller à l'application du droit de la consommation et à contrôler les pratiques commerciales anticoncurrentielles, avait déposé plainte contre Intel, accusant la compagnie d'abuser de sa position dominante sur le marché des processeurs et d'avoir mené une campagne soutenue, alternant menaces et récompenses, pour contraindre les fabricants d'ordinateurs comme IBM, Dell et Hewlett-Packard à utiliser moins de composants d'AMD et de Via Technologies. Selon la FTC, il s'agissait pour Intel de « freiner la concurrence de produits de meilleure qualité » menaçant son monopole. La plainte mentionne notamment les processeurs AMD Opteron pour serveurs, sortis en 2003. Selon la FTC, ces actions, entreprises par Intel au cours des dix dernières années, ont favorisé une augmentation des prix et une réduction des choix pour les consommateurs.
La FTC avait déjà déposé une plainte en 1998
C'est la deuxième fois que la FTC instruit une plainte antitrust contre Intel. Déjà en 1998, l'agence avait accusé le fabricant de puces de profiter de sa position dominante pour forcer d'autres fournisseurs à soutenir Intel dans des litiges liés à la propriété intellectuelle et obtenir des conditions favorables. Intel avait mis fin au litige en 1999, un jour avant la tenue du procès.
La dernière action de la FTC contre Intel est intervenue quant à elle un mois après que le fondeur a accepté de verser 1,25 milliard de dollars à AMD pour suspendre les plaintes antitrust intentées par ce dernier. Le fabricant de puces concurrent se plaignait de tactiques semblables à celles qui figurent dans la plainte de la FTC, à savoir qu'Intel fournissait des remises aux fabricants de PC qui acceptaient de renoncer à utiliser des puces concurrentes. Dans l'accord avec la FTC, Intel n'a pas reconnu de fautes, mais en mai dernier, la Commission européenne a jugé Intel coupable d'avoir abusé de sa position dominante pour fermer le marché à des concurrents de plus petite taille, lui infligeant une amende de plus de 1 milliard d'euros (1,45 milliard de dollars), la plus lourde décidée par la Commission dans toute son histoire. Intel a fait appel de cette décision.
Des pratiques qui affectent aussi le marché des GPU
Si la plupart des affaires précédentes ne concernaient que les processeurs, la FTC dit avoir été cette fois troublée par les agissements d'Intel sur le marché des cartes graphiques et note dans sa plainte que des entreprises comme Nvidia et la division ATI d'AMD développent des processeurs graphiques en leur conférant des capacités équivalentes aux processeurs, mettant à mal la position dominante d'Intel. La FTC accuse Intel de méthodes illégales visant à entraver le développement des puces graphiques de ses rivaux, y compris en leur interdisant l'interopérabilité avec ses propres processeurs, ou encore en vendant de façon groupée ses processeurs et ses puces graphiques (GPU) au-dessous du prix. Depuis l'an dernier, Intel et Nvidia sont en procès sur la question de l'interopérabilité. L'affaire devrait passer en justice en septembre.
« Depuis dix ans, Intel concentre 75 à 85 % du marché des processeurs desktop et serveur, indique la FTC, ce qui lui donne un pouvoir de monopole ». Des chiffres publiés par IDC indiquent que les parts d'Intel sur le marché du processeur se sont élevées à 81% au premier trimestre 2010, contre 18,8 % pour AMD et 0,2% pour Via Technologies. « Quant à la part d'Intel sur le marché des puces graphiques, elle s'élève à plus de 50 % », indique la FTC.
Orange veut se renforcer chez Photo Station Photo Service
Lors d'une réunion interne, tenue le 20 juillet dernier, la direction de France Télécom a indiqué aux syndicats de l'entreprise son souhait de devenir majoritaire au sein de la chaîne de magasins Photo Service Photo Station. La décision n'est pas encore prise et le Comité central d'entreprise sera informé en premier. Direction et syndicats ont simplement confirmé l'information.
Le climat social est en effet particulier dans cette chaîne. France Télécom souhaite convertir les magasins, spécialisés au départ dans le tirage photo, en boutiques de vente de téléphonie mobile. Ils sont en effet idéalement situés dans des centres commerciaux ou des centres ville. Photo Station Photo Service représente 285 magasins. Cinquante d'entre eux ne font que de la photo et sont directement concernés, ils devront soit se transformer, soit disparaître (en cas de redondance avec d'autres boutiques de l'opérateur situées à proximité).
Le climat social est d'autant plus délicat que le comité d'entreprise de cette société a obtenu du Tribunal de grande instance, le 16 avril dernier, la remise du pacte d'actionnaires à son expert. La direction ayant refusé se trouve contrainte de payer 500 euros d'astreinte par jour. France Télécom contrôle pour le moment 48,5% du capital via la CET (Compagnie européenne de téléphonie), qui elle-même contrôle la GDT, basée au Luxembourg, celle-ci étant majoritaire (depuis juillet 2008) dans la chaîne de magasins Photo Station Photo Service.
Semestriels Sopra : forte progression de la marge opérationnelle
La SSII française Sopra a enregistré une croissance organique de 2,5% sur son activité principale de conseil et d'intégration de systèmes et de solutions (CISS), sur ce premier semestre 2010, à 473,8 millions d'euros (83% de son chiffre d'affaires total). C'est la France qui tire ce résultat, avec un chiffre d'affaires de 386,9 M€ faisant apparaître une croissance organique de 3,9%. Les activités CISS Europe (qui ne pèsent que 18,3% de CISS Sopra Group) sont en retrait par rapport au premier semestre 2009, à 86,9 M€ (-2,9%).
La marge opérationnelle passe de 4,2% à 6,8% du CA
En revanche, la progression la plus notable concerne le résultat opérationnel des activités CISS. Celui-ci s'établit à 38,8 millions d'euros, soit une progression de 69,4% par rapport au premier semestre 2009. La marge opérationnelle s'établit ainsi à 6,8% du chiffre d'affaires (8,2% pour CISS France, 1,6% pour CISS Europe) contre 4,2% l'an dernier à même époque (6,3% pour CISS France, 0,2% pour CISS Europe).
Le bénéfice net de CISS Sopra Group s'élève à 19,8 M€ (+83,3% comparé à l'an dernier) et le flux net de trésorerie disponible est de 11 M€ (contre 34,1 au 1er semestre 2009).
Quant aux ventes d'Axway, filiale de Sopra Group spécialisée sur les solutions d'interaction dans l'entreprise (échanges de fichiers, de messages et de services), elles ont de leur côté augmenté de 14,6%, à 95,2 millions d'euros. La filiale enregistre une marge opérationnelle de 5,6%.
580 collaborateurs de plus depuis fin décembre 2009
Sur ces six premiers mois, le groupe a procédé à une politique de recrutement active. Son effectif a crû de 580 personnes depuis le 31 décembre dernier, pour atteindre 13 030 personnes au 30 juin 2010. La SSII avait indiqué au premier trimestre qu'elle prévoyait de recruter un millier d'informaticiens dans l'Hexagone pour ses trois métiers : le conseil, l'intégration de systèmes et l'édition de logiciels.
Rappelons qu'un projet de séparation entre Sopra Group et sa filiale Axway est en cours. Il devrait être soumis au Conseil d'administration du group en septembre, précise la société dans un communiqué.
Après un bon 1er semestre, la dépense IT peut fléchir de nouveau, estime IDC
«Au milieu de l'impression générale d'optimisme qui a accompagné les résultats de la première moitié de cette année, il y a aussi des raisons de se méfier de l'exubérance excessive», souligne Stephen Minton, vice-président Worldwide IT marchés et stratégies chez IDC dans un communiqué. Explications : les entreprises se montrent encore prudentes, elles redoutent une nouvelle récession, leurs processus de décision restent longs, nombre d'entre elles ont même mis en place des plans d'urgence pour les douze prochains mois et devraient suspendre certains projets informatiques.
Non seulement l'investissement informatique n'est pas garanti pour les prochains mois, mais le climat économique d'ensemble reste incertain souligne IDC. La dette en Europe, le déclin des plans de relances, les taux de chômage élevés pourraient entraîner une nouvelle récession fin 2010 ou début 2011. Cette inquiétude concerne l'Europe, les Etats-Unis et le Japon. « La confiance des entreprises et des marchés boursiers est encore fragile, et une autre vague de panique dans le secteur bancaire ne peut pas être écartée » note Anna Toncheva, gestionnaire de programme et économiste marchés chez IDC IT.
Les trois prochains mois seront décisifs
Deux phénomènes opposés se produisent, relève IDC. D'un côté, une forte demande en produits et services IT, elle a entraîné la reprise du début 2010, de l'autre une éventuelle perte de confiance dans l'économie mondiale. Les trois prochains mois seront décisifs pour déterminer laquelle de ces deux tendances l'emportera sur l'autre.
Cette étude fera l'effet d'une douche froide. Les résultats enregistrés au premier semestre incitaient pourtant à un certain optimisme. Entreprises, gouvernements et consommateurs ont investi en serveurs PC et réseaux. IDC a même relevé ses prévisions de dépenses IT annuelles pour 2010 à 1,51 $ milliards, soit une croissance de 6% en monnaie constante. Les dépenses de matériel augmenteraient de 11% à 624 millions de dollars, tandis que les logiciels et les dépenses des services sont appelé à augmenter respectivement de 4% et 2%. Les fournisseurs en ont profité ; leurs résultats reflètent non seulement un rattrapage par rapport à 2009, mais aussi une réelle reprise sur les six premiers mois de l'année. Une reprise qui reste à confirmer. (...)
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