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(23/07/2010 10:59:53)
BNP Paribas délocalise son support informatique en France
BNP Paribas souhaitait externaliser le support informatique de son réseau banque de détail en France. Il s'agissait de disposer d'une solution plus flexible, industrialisée mais adaptée à ses propres enjeux métier. Le contrat concerne 35 000 postes sur tout le territoire avec des obligations élevées de qualité de service et de sécurité.
Pour allier ces contraintes et l'industrialisation, BNP Paribas a fait le choix d'un plateau situé en France et appartenant à la SSII Steria, habituée de ce genre de contrats même si celui-ci est l'un des plus importants signés dans notre pays. La SSII a donc confié la gestion de ce contrat à un plateau de 56 personnes expérimentées situé à Roanne, dans le département de la Loire, et formé les agents au contexte particulier de la banque.
Placer des prestataires en province, surtout dans des zones en situation économique difficile, permet de conjuguer faible coût et proximité culturelle tout en garantissant une conservation de toutes les données traitées sur le territoire national.
Le montant du contrat n'a pas été révélé.
Orange Business Services se cherche un avenir
(Source EuroTMT) Lors de la présentation à la presse du plan Conquête 2015, Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, n'a presque pas évoqué les activités d'Orange Business Services, la filiale dédiée aux services aux entreprises.
Hormis quelques allusions au Cloud Computing et au développement des réseaux, OBS apparait comme le parent pauvre de ce programme de reconquête. Il est vrai que son portefeuille est moins glamour et donc moins vendeur auprès des investisseurs et des journalistes que celui de la téléphonie mobile, avec l'iPhone et autre 4G, ou même de la fibre optique pour les particuliers qui promet de la VOD (Vidéo à la demande) et du streaming tous azimuts. Cette discrétion des nouveaux dirigeants de France Télécom est peut être donc liée à leur méconnaissance des activités d'OBS. A moins qu'ils ne se demandent ce qu'ils doivent faire de cette entité. Car depuis quelques mois, certaines voix s'interrogent sur l'avenir d'OBS au sein du groupe.
Né en 2006 d'un assemblage d'entités internes et d'acquisitions, à savoir Equant (opérateur télécoms international), Transpac (fleuron X25 du groupe qui a pris beaucoup de temps à migrer vers IP), Groupe Diwan et Silicomp (intégrateur), Orange Business Services est pourtant une entité conséquente. Il emploie plus de 20 000 personnes à travers le monde et a réalisé en 2009, un chiffre d'affaires de 7,6 milliards d'euros ce qui a représenté plus de 16 % du chiffre d'affaires du groupe France Télécom. Ses marchés sont très vastes et du fait de son histoire sont assez hétérogènes. Si l'on y retrouve tout naturellement, les activités liées directement aux télécommunications, OBS opère aussi sur le marché de la télé-santé, de la domotique, des services informatiques et donc maintenant du Cloud Computing.
Une concurrence plus rude
Par ailleurs, tant que la croissance était au rendez-vous, cette diversité était plutôt bien vue. N'y a-t-il pas eu des rumeurs sur un possible rachat de Cap Gemini par France Telecom ? Mais aujourd'hui, les services aux entreprises vont mal.
Au premier trimestre 2010, le chiffre d'affaires a chuté de 7 % par rapport à la même période de 2009. Malgré certains éléments conjoncturels tel que le report de projets, on peut douter d'une vraie reprise en 2010. Car la richesse du portefeuille est difficile à gérer et oblige OBS à multiplier ses ressources afin de faire face à la concurrence.
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Pour s'en rendre compte, il suffit d'aller piocher dans le document de référence annuel 2009, de plus de 500 pages, dans lequel France Télécom recense ses différents adversaires sur le marché des entreprises. Parmi eux figurent SFR Business Team, les opérateurs alternatifs de la boucle locale à l'exemple de Numéricâble-Completel, de Colt, les opérateurs de services globaux tels que BT, AT&T, Verizon, les opérateurs des pays émergents dont Reliance ou encore Tata Communication, les opérateurs nationaux, les intégrateurs de réseaux avec Nextira One ou Spie Communication ou de systèmes comme IBM Global Services, HP, Atos Origin et enfin « les acteurs issus du monde de l'Internet qui se positionnent auprès des entreprises en leur proposant des services de VoIP ou des solutions en mode Cloud Computing, comme Amazon ou Salesforce » ! On comprend que pour l'opérateur français, la tâche est rude alors que les entreprises ont réduit leurs investissements, que certains concurrents n'hésitent pas à faire du dumping et qu'il faut revoir les marges à la baisse pour rester compétitif.
L'affaiblissement de France Télécom sur le marché de l'entreprise se fait surtout sentir au niveau des PME. Certes l'opérateur historique détient une énorme part de marché en France sur ce secteur. Mais peu à peu ses positions se voient combattues au profit de ses concurrents comme SFR qui a restructuré l'offre de Neuf Cegetel ou Bouygues Télécom qui se positionne avec succès sur certaines niches. Sans compter les opérateurs locaux qui connaissent bien les entreprises régionales ou même un acteur comme Hub Télécom qui aujourd'hui cherche des relais de croissance hors des plateformes aéroportuaires.
Une reprise en main nécessaire
De nombreuses PME à la recherche de solutions de données telles que les communications unifiées, la mise en place d'IPBX, s'étonnent que France Télécom ne réponde pas à leur appel d'offre ou ne cherche pas à être concurrentielle. « On a l'impression que la société a vraiment été atteinte dans son fonctionnement en 2009 et que les commerciaux peinent à reprendre le rythme » explique le dirigeant d'une société de transport.
Les analystes reconnaissent que les turbulences qui ont touché la société l'année dernière et le départ de la figure emblématique d'OBS, à savoir Barbara Dalibard, ont eu un impact sur l'activité de la branche entreprise. Mais aujourd'hui, ils sont plus optimistes à l'image d'Henri Tcheng de BearingPoint, qui considère que sous la houlette de son nouveau patron, Vivek Badrinath, OBS est maintenant en ordre de marche pour redevenir profitable.
Avant cela, il faudra sans doute que l'activité économique mondiale, et notamment celle de la vieille Europe, redémarre, mais aussi peut être que France Télécom allège son portefeuille professionnel pour, non pas se positionner partout, mais cibler les vrais marchés en croissance.
Apple se dote discrètement d'un réseau de consultants
A l'heure où les Apple Premium Resellers européens (APR) sont réunis en Angleterre (les 22 et 23 juillet), les partenaires du constructeur vont certainement lui poser des questions sur la création, discrète mais partout en Europe, d'un réseau de consultants dédiés à la marque. Baptisé « Apple Consultants Network », ce réseau dispose d'ores et déjà d'un site Internet qui fournit les renseignements de 12 consultants. « Dans les semaines à venir nous allons ajouter les coordonnées de consultants certifiés dans votre région. Une fois le réseau en place, vous pourrez faire appel à des professionnels certifiés offrant une large gamme de services et solutions IT », précise simplement Apple à l'adresse des internautes.
Faut-il comprendre que l'ensemble du territoire français sera couvert ? Quel est le positionnement de ces consultants Apple par rapport aux APR ? Apple ne répond pas directement à ces questions. Dans tous les cas, le Président des Apple Premium Reseller, Elie Abitbol, par ailleurs fondateur de MCS à Nice, déclare ne pas être au courant du déploiement de ce nouveau réseau.
L'un de ces consultants, Ludovic Pascalon, basé à Toulouse, estime « qu'il est avant tout complémentaire des APR, qui ont la maîtrise du SAV ». Notamment spécialisé dans le secteur de la santé, son entreprise, Services M.a.c., existe depuis 2004. Interrogé sur ce sujet, Apple a simplement répondu via son service de presse qu'il ne pouvait pas donner d'information. On ne peut donc qu'en conclure que les Apple Premium Resellers n'assuraient pas ou pas correctement ces activités de consulting.
Le logiciel libre français souhaite la création d'un statut de fondation
Le statut de fondation est courant aux Etats-Unis dans le monde de l'Open Source, mais beaucoup moins en France. Le Conseil National du Logiciel Libre souhaite que ce statut arrive dans l'hexagone et a donc écrit à Nathalie Kosciusko Morizet, secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique dans ce sens. Argumenté, ce courrier plaide pour la reconnaissance au sein de ce statut de l'intérêt général qui est au coeur des principes du libre.
Certes, les considérations fiscales et économiques ne sont pas écartées de cet intérêt pour un tel statut. Une fondation pourrait ainsi recevoir des dons et des legs, et obtenir certaines exemptions fiscales. Patrice Bertrand, porte-parole du CNLL est conscient que la fiscalité à l'heure du plan de rigueur « devra être observée avec bienveillance par le gouvernement ».
Une autre option aurait pu être retenue, celle de l'association avec une reconnaissance d'utilité publique. Patrice Bertrand verrait d'un bon oeil une réponse positive de la ministre sur ce dernier point, même s'il reste attaché au statut de la fondation. A suivre.
Trimestriels Nokia : Les bénéfices du finlandais sombrent de 40%
Nokia vacille. Après les rumeurs de remplacement de son PDG, Olli-Pekka Kallasvuo, voilà que le Finlandais annonce une chute de 40% de son bénéfice net au deuxième trimestre 2010, passant de 380 millions d'euros à 227. Les ventes sur ce trimestre ont pourtant généré 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, certes un peu moins que les estimations optimistes (12,87 milliards) des analystes de chez Thomson Financial.
Quantitativement, le constructeur a vendu 111,1 millions de téléphones, et son PDG assure que la situation devrait aller en s'améliorant avec l'arrivée du N8 sur le marché du smartphone. Carolina Milanesi, vice présidente chez Gartner, précise que c'est justement dans ce domaine que l'entreprise a pris un retard important, celui-ci affectant donc directement ses bénéfices. Elle demeure très sceptique quand au succès du N8 face à des concurrents comme l'iPhone ou terminaux Android.
Les ventes sont certes élevées, mais concernent principalement les téléphones entrée de gamme à faible marge. Sur le plan des parts de marché au niveau mondial, le groupe finlandais recule à 33% contre 35% au trimestre précédent. En matière de prospective, le constructeur a confirmé les positions des analystes en expliquant qu'il y avait peu de chance pour que ses revenus augmentent en 2010.
Illustration : Olli-Pekka Kallasvuo. Crédit Photo : Nokia
Le Power of Ethernet coûte cher à Cisco
Network-1 Security Solutions, société spécialisée dans l'achat et la commercialisation en mode licence de droits de propriété intellectuelle, a annoncé qu'elle avait réglé l'affaire concernant son brevet sur la technologie Power-over-Ethernet. Cette dernière consiste à alimenter électriquement les équipements (téléphones, commutateurs) via la prise Ethernet.
Le litige avait été initié en février 2008 par Network-1, société spécialisée dans l'achat et la commercialisation en mode licence de droits de propriété intellectuelle, contre Cisco et sa division grand public Linksys, mais également contre Foundry Networks (depuis racheté par Brocade), Extreme Networks, Enterasys, 3Com (depuis devenue filiale de HP), Adtran et Netgear. Il s'agissait d'une violation du brevet « Remote Power ». Cette affaire a été instruite par la Cour américaine du district du Texas. A l'issue du jugement, Cisco doit immédiatement verser 32 millions de dollars ainsi qu'une redevance s'élevant jusqu'à environ 80 millions de royalties au cours des neuf prochaines années. En outre, l'équipementier américain a accepté de payer des royalties à partir de 2011, dont le montant sera basé sur les ventes de ses produits utilisant la technologie Power-over-Ethernet. L'arrangement prévoit que ces reversements soient plafonnés à 8 millions de dollars par an jusqu'en 2015 et à 9 millions ensuite jusqu'au terme du brevet en 2020.
Le versement de ces royalties est soumis à certaines conditions, parmi lesquelles figure le maintien de la validité du brevet. Le montant réel des royalties pourrait être inférieur à ce qui est annoncé dans le communiqué selon Network-1. Cisco a en revanche refusé tout commentaire au sujet des sommes qui pourraient réellement être versées.
Clémence et négociations minimales pour les autres
De leur côté, les sociétés Adtran, Enterasys, Extreme Networks et Foundry ont également été condamnées à payer 32 millions de dollars d'amende. Elles ont par contre accepté de payer la licence du « Remote Power » en mode non exclusif. En parallèle, les poursuites ont été levées contre 3Com, mais HP, sa maison-mère, comparaitra devant la Cour du District du Texas pour ses produits PoE. Enfin, Netgear n'a pas été inclus dans cet arrangement car la société s'est déjà entendue avec Network-1.
Cette dernière détient aujourd'hui six brevets recouvrant diverses technologies de télécommunication et de réseaux de données. Le brevet « Remote Power » a été délivré par l'Office américain des brevets et des marques le 17 avril 2001 et expirera le 7 mars 2020.
Les acteurs télécoms s'engagent dans le développement durable
La Fédération française des télécoms (FFT), par le biais de son président Frank Esser, a signé jeudi la « Charte d'engagement volontaire du secteur des télécoms pour le développement durable », en présence de Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique.
Concrètement, les grands acteurs des télécoms (opérateurs, équipementiers, etc.) s'engagent sur cinq points principaux, à savoir la maîtrise de la consommation énergétique des réseaux (réduire celle des box par exemple y compris en mode veille), la diffusion des usages innovants des TIC (réseaux d'énergie intelligents, travail à distance, dématérialisation, etc.), la généralisation d'offres de reprise des téléphones usagés, la responsabilisation de la chaîne complète de production et l'inscription dans une démarche de progrès continu et d'éco-responsabilité des entreprises de ce secteur.
Dans son préambule, la charte rappelle les chiffres d'une étude menée par l'Idate et BCG que la diffusion des TIC, si elle est accompagnée d'une incitation judicieuse aux bonnes pratiques dans le reste de l'économie et la société, peut contribuer directement à réduire de 7% les émissions des gaz à effet de serre d'ici 2020, soit un tiers de l'objectif français de 20% selon les protocoles actuels.
Crédit Photo: FFT
(...)(22/07/2010 12:23:46)Trimestriels CA Technologies : Des chiffres sans surprise
Les résultats du premier trimestre 2011 de CA Technologies sont visiblement conformes aux attentes de l'entreprise. Avec un chiffre d'affaire de 1,091 milliards de dollars, la hausse sur l'année s'élève à 5%, et à 3% à taux de change constant. Le revenu par action passe quant à lui de 0,37 $ à 0,43 $, soit un bond de 16%.
Le bénéfice net, pour sa part, affiche une croissance de 14%, s'élevant pour le trimestre à 223 millions de dollars. L'entreprise analyse ces résultats par les effets du rachat de NetQoS, Nimsoft et 3Tera. La firme souligne néanmoins un faible taux de renouvellement des produits par les clients et des durées d'engagement plus courtes.
Bill McCracken, directeur général, déclare : « nous allons continuer à effectuer les changements opérationnels au sein de la société pour améliorer nos actions et accélérer la vente de nos derniers produits en date ». Il ajoute que « les demandes des clients servent d'aiguillon à notre modèle économique », ce qui expliquerait peut-être la faible croissance globale.
Enfin, l'entreprise estime que pour ses résultats annuels, le chiffre d'affaires total devrait être compris entre 4,4 et 4,5 milliards de dollars. L'orientation stratégique a été réaffirmée par le dirigeant « Pour cette année fiscal 2011, nous concentrons nos efforts sur notre activité Mainframe et nous continuons le développement de nos produits dédiés à la gestion de la virtualisation, la qualité de service et la gestion des identités et des accès, qui sont fondamentaux pour l'émergence des technologies de Cloud Computing et SaaS »
Microsoft va certifier les compétences de ses partenaires
« Comparé au dernier point d'étape que nous avions fait en avril, il y a eu quelques ajustements. Toutefois, ils ne modifient pas radicalement ce qui avait été déjà élaboré », estime Jean-Christophe Dupuy, le directeur de la division partenaires de Microsoft France. En partie car la création de quatre niveaux de partenariats déjà annoncée par l'éditeur reste de mise.
Dans le bas de la pyramide, les labels Communautés et Adhérent vont ainsi bien voir le jour. Le premier ne nécessite aucun engagement auprès de l'éditeur, à moins qu'un partenaire Communautés ne souhaite être reconnu Spécialiste PME pour ses compétences dans la revente de Small Business Server. Vient ensuite le label Adhérent qui donne aux revendeurs la possibilité d'acheter des packs qui leur permettent d'utiliser les différentes solutions de l'édteur pour leur usage interne et à un prix réduit. Un de ces packs, le Microsoft Cloud Essential Pack, constitue une grande nouveauté qui va permettre aux partenaires de se familiariser avec les solutions « dans le nuage » de l'éditeur.
Etre Gold et Silver à la fois, c'est possible
Les choses différent en revanche pour ce qui aurait pu devenir les labels Compétences et Expert. Tel que prévu en avril, ils devaient remplacer la certification Gold en place depuis plusieurs années. « Nous pensions supprimer le label Gold car certains partenaires qui avaient consenti des investissements importants pour l'obtenir se sentaient lésés par rapport à d'autre s qui n'avaient fourni qu'un effort minimum », explique Jean-Christophe Dupuy. Mais, ses partenaires préférant des appellations plus classiques, Microsoft est revenu en partie sur sa décision en remplaçant la certification Gold par les niveaux Compétences Silver et Gold.
Crédit Photo: Microsoft
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A la différence de ce qui se pratiquait avec le label Gold, ce n'est plus le partenaire qui est labellisé mais son savoir-faire sur une ou plusieurs des 30 spécialisations définies par Microsoft en avril dernier. On peut ainsi imaginer un revendeur certifié Compétences Gold Portail et/ou Compétences Gold Collaboration, et/ou encore Compétences Gold Recherche. Le même schéma vaut pour le niveau Silver. Cette distinction entre la certification d'un revendeur et celle de son savoir-faire qui va bientôt prévaloir implique qu'un partenaire Compétence Gold peut également être labellisé Silver sur une ou plusieurs autres compétences.
Des techniciens dédiés à une seule spécialisation
En réaction à la « facilité » avec laquelle certains partenaires pouvaient devenir Gold, Microsoft a en outre durci les critères d'obtention du label Compétences Gold. Pour en disposer, un revendeur devra par exemple employer quatre techniciens certifiés Microsoft Certified Partner, et non plus deux, qui plus est, sur un seul domaine de compétence. Autrement dit, s'en est fini pour une entreprise de faire cumuler plusieurs certifications MCP aux mêmes techniciens. Par ailleurs, l'ensemble des partenaires devront être à jour sur les versions des logiciels pour lesquels ils sont certifiés. Concrètement, à partir de la sortie de la dernière version d'un produit Microsoft, ils auront un an pour mettre leurs compétences en adéquation avec la dernière mouture du logiciel.
« A compter du mois d'octobre, les partenaires qui sont Gold aujourd'hui deviendront au moins Silver. Certains d'entre eux ont déjà anticipé les changements auxquels nous allons procéder et conserveront ainsi sans transition leur niveau de certification », indique Jean-Christophe Dupuy. Pour ce dernier, il est encore toutefois trop tôt pour dire combien de partenaire Gold le seront dès l'automne.
IBM soutiendra 5 jeunes entreprises françaises dès septembre
L'incubateur de start-ups d'IBM, Global Entrepreneur, mettra en avant cinq créateurs d'entreprise le 24 septembre 2010 au siège français de la société durant un événement baptisé SmartCamp. Celui-ci voudrait réunir « l'écosystème de l'entrepreneuriat français » et mettre en relations investisseurs et sociétés. Lancé le 5 avril, et ce jusqu'au 5 septembre, le programme accueille les candidatures des start-ups désireuse d'obtenir une subvention de la part d'IBM, mais doivent en retour respecter des objectifs spécifiques.
Certains exigences pour l'éligibilité
L'entreprise souhaite en effet faire coïncider les projets avancés par les participants avec une volonté, un peu large, de « bâtir une planète plus intelligente ». IBM décrit donc les trois notions centrales autour desquelles les candidats devront s'aligner pour avoir un chance de remporter la dotation. L'équipement de la planète en capteurs ou autres dispositifs, l'interconnexion des données, et l'intelligence des solutions (le BI par exemple) forment le socle obligatoire des attentes du jury. Les participants doivent aussi, évidemment, démontrer une viabilité économique, et proposer des solutions réalisables.
Le programme est ouvert aux entreprises de moins de 5 ans ayant un chiffre d'affaires de moins d'un million de dollar. A l'issue de l'événement, les finalistes recevront donc une dotation à la fois financière, mais aussi sous la forme d'un tutorat de trois mois de la part d'IBM, qui comprendra aussi d'autres services pour aider la jeune pousse à se développer. Cela s'ajoutera donc à la visibilité acquise durant le SmartCamp.
Global Entrepreneur vs. BizSpark
Cette initiative rappelle un programme similaire, mis en place par Microsoft depuis deux ans. Dénommé BizSpark il concerne par contre 300 startups, et le soutien dure ici trois ans, fournissant des licences de produits Microsoft et un support en continu afin de les aider à s'adapter et à se développer sur le marché.
Crédit Photo : IBM
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