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(07/07/2010 11:07:41)
Nokia cède son activité de modem wireless à Renesas
Nokia souhaite se concentrer sur les services et trouver un deuxième souffle dans la téléphonie mobile à l'heure du tactile. Il a annoncé la cession de son activité modulateur/démodulateur sans fil au japonais Renesas. Cette activité conçoit des modules GSM et 3G, mais également LTE et HSPA. L'activité comprend 1000 personnes dans les laboratoires de R&D, situés en Finlande, Inde, Grande-Bretagne et Danemark.
Cette opération, estimée à 200 millions de dollars, implique également la mise en place d'une structure commune de recherche sur les technologies sans fils.
L'abandon de Kin signe de la déshérence de Microsoft dans le mobile
Six semaines à peine après l'accouchement laborieux de Kin, Microsoft a fait savoir que ces smartphones ne seront plus vendus aux Etats-Unis et le lancement européen a été ajourné. En interne, l'équipe du Kin va être dispatchée au sein de celle de Windows Phone 7. Proposé en deux modèles, le Kin résultait de l'achat début de 2008 par Microsoft de Danger, une entreprise à l'origine des téléphones Sidekick de T-Mobile. Restés mystérieusement en phase de développement pendant ce qui a semblé être une éternité, ces mobiles ont longtemps porté le nom de code Pink.
Des terminaux trop onéreux
Les avis ne manquent pas sur les raisons pour lesquelles le Kin a été abandonné. Mais c'est probablement une combinaison de motifs : stratégie de commercialisation approximative, incompétence de Microsoft en matière de marché ciblant les jeunes, absence d'un App Store, prix élevé des téléphones et abonnement data trop coûteux (30 $ par mois) chez Verizon. La conséquence a été des ventes à des niveaux médiocres. Ironiquement, deux jours seulement avant la mort du Kin, l'opérateur de téléphonie mobile baissait ses prix de manière spectaculaire. Car, 100 dollars plus un abonnement de 30 dollars par mois pour un téléphone «social» destiné aux ados et préados, ça ne semble pas très raisonnable. Une estampille « pour parents aisés seulement » aurait dû être apposée sur les téléphones.
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Le prix du Kin II correspondait en effet au prix de l'Eris Droid d'HTC et il était même plus cher que le Palm Pre Plus et le Touch Pro2. Par ailleurs, pour brouiller un peu plus le message de simplicité, le système d'exploitation embarqué était un système hybride qui tenait à la fois de Windows Phone 7 et de Windows Mobile 6.5.
Un gâchis financier
Du coup, personne n'a acheté le Kin, et Microsoft a manqué de patience, gaspillant entre temps des millions de dollars en développement et en publicité.
Windows Mobile n'intéresse pas les utilisateurs américains, lassés de devoir attendre encore cinq mois de plus pour voir Windows Phone 7 sur le marché. Il est inquiétant aussi de constater que Microsoft a dépensé pour les Kins autant d'argent en développement sans obtenir de résultat. Pour une grande entreprise, injecter des millions de dollars en recherche et en publicité dans un produit majeur, pour l'écarter ensuite est signe d'une mauvaise gestion, de manque d'objectif et de dépenses inutiles. Rappelons que l'acquisition de Danger avait tout de même coûté à elle seule 500 millions de dollars.
Inquiétude sur Windows Mobile 7
A l'évidence, cette erreur de la firme de Redmond arrive à un moment où l'entreprise aurait vraiment besoin de montrer une stratégie claire dans la téléphonie mobile. Le ciel s'assombrit pour Windows Mobile : Apple et RIM ont démarré sur les chapeaux de roues et Google a déjà inondé le marché avec des téléphones Android en s'associant à plusieurs fournisseurs.
Certes, même s'il avait survécu, l'arrivée de Windows Phone 7 aurait probablement éclipsé les smartphones. Mais la courte durée de vie de l'appareil a été perçue comme une débâcle. Le sentiment d'une mauvaise stratégie mobile de la part de Microsoft n'est pas prêt de quitter les esprits, d'autant plus que l'attente d'un système mobile Windows Phone 7 traîne en longueur.
France Telecom détaille son programme de re-conquêtes 2015
Après le traitement de cheval à la mode Thierry Breton, la mise au pas du marketing et des ingénieurs à la sauce Didier Lombard, on attendait beaucoup de la vision de Stéphane Richard, directeur général de France Télécom. L'opérateur historique a été secoué à l'automne dernier par plusieurs suicides qui ont chamboulé l'organigramme de la société, avec la mise au placard de Didier Lombard et le départ de Louis Pierre Wenes et a entraîné une réflexion sur le projet d'entreprise. Fort de ces discussions avec les salariés, Stéphane Richard a donc dévoilé son plan, baptisé « Conquêtes 2015 », même si le dirigeant a plusieurs fois parlé de reconquêtes. Elles sont au nombre de quatre.
Un contrat social à 900 millions d'euros
En tête de ce plan, « il faut remettre l'humain au coeur de France Telecom » a martelé le responsable de l'opérateur historique. Cela passe par plusieurs éléments. En premier lieu, le recrutement de 10.000 salariés d'ici 3 ans (3500 devraient être finalisés en 2010). Orange va subir d'ici 2018 un choc démographique avec le départ à la retraite de près de la moitié des salariés. Aujourd'hui, l'âge moyen des salariés est de 47 ans a rappelé Stéphane Richard. Pour transformer les relations sociales, la direction de France Telecom a lancé un grand plan de rénovation du SI, « cela semble une évidence, mais l'amélioration des expériences utilisateurs à travers des applications plus adaptées est importante » souligne le directeur général. Les managers du groupe vont également bénéficier de la mise en place de formation interne à travers les Orange Campus, dont le premier ouvrira à Montrouge en janvier 2011 (plusieurs ouvertures sont prévues en France et dans le monde).
Crédit Photo: France Telecom
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L'opérateur souhaite aussi lancer des grandes causes pour fédérer les salariés autour d'un projet. Cela sera le cas pour le recyclage des mobiles, où la moitié des 30 millions de terminaux vendus chez Orange devront être recyclés d'ici 2015. Au total, l'intégration de ce nouveau contrat social est estimée à 900 millions d'euros.
Les réseaux, la redécouverte d'une pépite
Un temps délaissé au profit des contenus, Stéphane Richard a placé en deuxième position, les réseaux. « Il n'y a pas de révolution technologique sans les réseaux » a-t'il martelé et d'ajouter « les opérateurs ne sont pas à la périphérie et un frein au développement du numérique, mais nous sommes au coeur et les moteurs de cette transformation ». France Telecom va donc investir dans les réseaux. Sur la fibre optique, l'investissement sera de l'ordre de 2 milliards d'euros et l'objectif de couverture est de 40% de la population en 2012 avec une présence dans toutes les régions et dans tous les départements en 2015.
Sur le haut débit mobile, le dirigeant se déclare techniquement prêt à travers son expérimentation du LTE (Long Term Evolution) dans la banlieue parisienne. Il attend un cadre réglementaire clair pour se lancer. Le cloud computing et les datacenters sont également un enjeu industriel pour l'opérateur historique. « Des investissements seront réalisés en France et en Europe dans ce domaine, car les entreprises insistent sur cette présence territoriale » explique le dirigeant sans pour autant fixer le montant de cet investissement.
Un service client adapté et une expansion internationale
3ème étage du plan « Conquêtes 2015 », la relation client va être toilettée et subir quelques ruptures avec le passé. Ainsi, il va y avoir une réduction des offres pour simplifier le catalogue de l'opérateur.
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Stéphane Richard est également partie à l'assaut des offres illimitées sur smartphones, qu'il a qualifié de modèle tarifaire « rustique » et d'ajouter « il faut mettre en place un plan tarifaire pour garantir la qualité de service et rétablir une forme de logique économique sur une ressource rare, le spectre ».
Autre rupture, la présence de France Telecom dans le monde des contenus va être réorientée vers des partenariats sous de multiples formes, donc l'opérateur ne sera plus tout seul dans l'aventure. Il recherche ainsi un partenaire audiovisuel pour ses chaînes de télévisions, Orange Sport et Cinéma Séries. Ces deux offres ont cumulé 800 000 abonnés sur une base installée de 2,7 millions d'abonnés. Le directeur général a jugé que ces offres n'avaient pas permis le recrutement de nouveaux abonnés et l'incertitude juridique autour du modèle d'exclusivité ajoute à la volonté de réorienter sa stratégie des contenus.
Le service client va également évoluer vers un « coaching du numérique » pour accompagner les abonnés vers ces évolutions technologiques. Cette orientation ne sera pas uniquement propre à la France, mais le groupe entend le développer au niveau international. L'objectif est le recrutement de 100 millions d'abonnés d'ici 2015 sur l'ensemble des territoires couverts par France Telecom, soit 300 millions de clients ou « 5% de l'humanité » souligne en toute modestie Stéphane Richard.
Ce dernier doit maintenant expliquer et convaincre les salariés de l'opérateur historique sur son plan qui à la différence de ses prédécesseurs est sur 5 ans et non sur 3 ans. « Je ne changerais pas l'entreprise en 12 ou 18 mois, cela prendra du temps » a-t'il avertit. Rendez-vous est pris à la rentrée pour une journée avec les investisseurs et les analystes pour leur soumettre une évaluation comptable de « Conquêtes 2015 ».
Google attend toujours le bon vouloir chinois
En ce lundi matin, heure pékinoise, Google est encore dans l'attente d'une décision du gouvernement chinois concernant sa licence commerciale, a affirmé Jessica Powell, porte-parole du groupe. La licence en question, qui est nécessairement délivrée par les autorités du pays, est indispensable pour que Google puisse continuer d'exploiter son site basé en Chine, google.cn. Mais les tensions entre l'entreprise et les officiels du pays ont rendu l'obtention de cette autorisation administrative plus difficile.
Un pas en avant, trois pas en arrière
En mars dernier, Google avait décidé de mettre fin à la censure opérée par son moteur de recherche chinois en fermant le site, et en redirigeant le trafic Internet vers la version non-censurée basée à Hong-Kong. Ce déménagement a provoqué la colère des autorités pékinoises, qui ont demandé à Google de se soumettre aux lois chinoises, imposant aux entreprises de censurer les résultats des recherches sur Internet. La demande de renouvellement de la licence souligne le net recul opéré par la firme américaine, désormais prête à agir dans le cadre restrictif imposé par ces lois. Du coup, la semaine dernière, en geste de bonne volonté, google.cn a été remis en ligne, et l'on peut trouver sur la page un lien vers le moteur basé à Hong-Kong, plutôt qu'une redirection automatique. Depuis que la demande a été formulée, mercredi dernier, certains services du moteur de recherche ont pourtant été partiellement bloqués en Chine. C'est le cas de Google Suggest qui fournit les termes de recherche probables lorsque l'utilisateur commence à taper sa requête. Ce service est toujours stoppé à l'heure actuelle, a indiqué Jessica Powell.
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EMC ferme son service de stockage Atmos Online
Quelques phrases sur le site Internet de l'éditeur montrent qu'il ne commercialisera plus Atmos Online et qu'il le cantonnera au seul développement. Comme indiqué sur le site, il n'y aura plus de création de comptes et les anciens clients sont avertis qu'EMC ne garantit plus le support et les niveaux de services pour Atmos Online. Il leur demande donc de migrer les données critiques ou les applications vers des prestataires de l'offre classique Atmos, basée sur des NAS pour gros volumes de données.
Pour certains analystes, la réorientation de ce service s'explique par le faible nombre de clients. Pour d'autres, comme Teri McClure, analyste chez Enterprise Strategy Group « EMC ne veut pas concurrencer ses propres logiciels avec ce service en ligne, d'où la restriction d'utilisation ». Ce n'est pas la première fois que le spécialiste du stockage souhaite devenir un fournisseur de service sur ce sujet. Au début des années 2000, il avait créé un service d'hébergement de manière expérimentale, sans le lancer commercialement in fine.
Dell se renforce dans la virtualisation des datacenters
Avec le rachat de Scalent System, Dell ajoute une brique supplémentaire à son offre infrastructures. Les solutions de gestion de Scalent fournissent la capacité de gérer l'ensemble des serveurs physiques et virtuels, avec un minimum d'intervention sur le réseau. Elles peuvent aussi bien fonctionner avec les hyperviseurs Vspehre de VMware et Hyper-V de Microsoft.
Si aucun montant n'a été annoncé sur l'acquisition, Dell devrait rapidement intégrer les solutions de Scalent au sein de son propre logiciel, AIM (Advanced Infrastructure Manager) à destination des datacenters. Ce dernier donne aux administrateurs la possibilité d'allouer des ressources de calcul, de stockage et d'accès à des applications virtuelles depuis une seule console.
Scalent a été fondée en 2003 et réside à Palo Alto. Le rapprochement avec Dell n'est pas anodin, car en septembre 2009, la firme californienne avait signé un accord OEM avec Dell, pour fournir ses solutions à EMC et Unisys. L'acquisition devrait être effective à la fin du mois de juillet.
Google s'offre un spécialiste du e-tourisme
« Leur technologie nous ouvre des perspectives passionnantes pour créer pour les internautes de nouvelles façons de trouver plus facilement en ligne des informations sur les vols », a déclaré Eric Schmidt, le PDG de Google. D'un montant de 560 millions d'euros, ce rachat devient le troisième plus gros investissement de Google après Youtube et Doubleclick.
En finalisant cette transaction, le géant de l'Internet peut dorénavant concurrence directement Microsoft, qui a lancé il y a moins d'un an son moteur de recherche dédié au tourisme, Bing Travel.
Un segment en pleine évolution
Google multiplie ces derniers mois les expérimentations dans le tourisme. Il a lancé en mars dernier un test permettant de comparer directement sur Google Maps les différents hôteliers dans une ville. Accessible uniquement à un petit nombre, cette expérience autorise lors de la recherche d'hôtels pour une destination donnée d'accéder aux tarifs proposés par les établissements.
Concrètement, lors d'une recherche d'hôtel dans une ville, l'internaute se voit proposer comme d'habitude la liste des adresses du secteur. Avec cette nouvelle fonctionnalité, il accède non seulement au nom de l'hôtel, à sa localisation, à sa classification mais aussi, et la nouveauté est là, aux tarifs proposés par l'établissement selon sa date de séjour. Cette version de Google Maps s'enrichit en effet d'un critère de sélection supplémentaire : la date d'arrivée à l'hôtel.
Un peu avant, lors des Jeux Olympiques de Vancouver en février, Google avait encore utilisé Google Maps pour permettre aux visiteurs d'organiser plus facilement leurs déplacements entre les différents sites des épreuves. Des cartes locales et les horaires des bus avaient été fournis aux touristes.
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