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(02/07/2010 12:21:41)
Les dépenses mondiales IT 2010 s'ajustent à la sortie de crise
Une sortie de crise, sans conteste, mais l'ampleur de la reprise reste en discussion. C'est le signal donné par Gartner qui a revu à la baisse la croissance des investissements mondiaux dans le secteur IT. Au mois d'avril dernier, le cabinet d'études prévoyait une progression de 5,3% en 2010 des dépenses informatiques. Aujourd'hui, cette prévision est ramenée à 3,9% pour un montant estimée à 3 350 milliards de dollars.
L'explication de cette correction provient en premier lieu de la baisse de l'euro par rapport au dollar. La plupart des contrats dans les nouvelles technologies sont réalisés en monnaie américaine. Par ailleurs, Richard Gordon, vice-président de Gartner confirme que « les problèmes de dettes souveraines des Etats vont avoir un impact sur les dépenses IT ». Les politiques de rigueur présentées par les différents gouvernements pour réduire les déficits budgétaires pourraient arrêter ou décaler certains projets informatiques. « Le secteur privé sera également touché par ces politiques d'austérité notamment pour les fournisseurs importants des administrations ».
Les ventes de PC en forme
Structurellement, les dépenses spécifiques sur le matériel informatique représenteront 365 milliards de dollars en 2010 soit une hausse de 9,1%. Richard Gordon constate que « ce secteur continue de bénéficier de la bonne santé des ventes de PC , qui représentent les deux tiers du montant des investissements » et d'ajouter « nous pensons que les ventes de PC seront robustes en 2010 et 2011 ». Cet optimisme s'explique par une demande soutenue de la part du grand public, mais également par le phénomène de remplacement des ordinateurs au sein de l'entreprise et par la migration vers Windows 7. Les autres dépenses progressent doucement, entre 2,9 % pour les services informatiques, 3,1% pour les logiciels et 3,4% pour les télécoms.
L'Etat se dotera-t-il d'un directeur des achats informatiques
Outre un objectif de meilleure maîtrise des projets informatiques au Ministère de la Justice, la page 45 du compte-rendu officiel mentionne : « Installer un directeur chargé de coordonner les dépenses informatiques de l'État. » Ce point est indiqué pour le compte propre du ministère du budget, autorité de tutelle de la DGME (délégation générale pour la modernisation de l'Etat), au même niveau que des améliorations fonctionnelles (un « mon-service-public » pour les entreprises par exemple).
Malgré la création de la DGME, qui succédait à une série d'agences et de services consacrés à l'informatique d'Etat depuis une quinzaine d'années, chaque administration et chaque ministère continue de posséder sa propre politique informatique. Au point de parfois faire des choix contraires aux recommandations de Bercy (comme au Ministère de la Défense par exemple).
Les agences liées à des projets informatiques interministériels se sont également multipliées : SCN AIFE (Agence pour l'informatique financière de l'Etat) pour le projet Chorus, ONP (Office nationale de paye), etc. Les relations entre ces organismes et les autres administrations jalouses de leurs prérogatives sont parfois tendues, entrainant des retards importants voire des plantages dans les projets (Chorus est un bon exemple à ce sujet).
Pas de DSI « France » pour l'instant
Le gouvernement français ne semble donc toujours pas décidé à créer une véritable DSI unique gouvernementale, sorte de « DSI groupe » de l'Etat, capable d'imposer ses choix, donc de standardiser les architectures et d'industrialiser les SI publics.
Les Etats-Unis ont leur CIO fédéral, la France aura peut-être au mieux un responsable achat cherchant à obtenir des ristournes sur volume une fois les choix de fournisseurs faits.
Alstom équipe 60 000 postes avec Office 2010/Online Services (MAJ)
Microsoft a annoncé un premier grand contrat mondial pour ses offres bureautiques mixant logiciels installés et mode SaaS selon le principe défendu par l'éditeur de S+S (software+service). En l'occurrence, le groupe Alstom a signé pour cinq ans et 60 000 postes, soit l'ensemble de son parc mondial. Le spécialiste du transport ferroviaire et de la transmission d'électricité, équipera à terme tous ses PC de Office 2010 - en lieu et place d'Office 97 et 2000) et d'un accès aux BPOS (Business Productivity Online Standard Suite) Microsoft Online Services qui comprennent les versions en ligne des logiciels de la suite bureautique.
L'éditeur a précisé avoir remporté un appel d'offres (nom de code : « Workplace ») l'opposant à Google (qui propose une offre pure SaaS), à IBM (qui était implanté chez Alstom à l'origine via Lotus Notes) et à un consortium présentant un assemblage de solutions open source. L'objectif était d'optimiser l'environnement de travail sur tous les sites, et donc les fonctions de communication et de collaboration. La bataille aurait duré deux ans, mais aurait commencé à basculer il y a un an, selon Vincent Demange, directeur de la division Grandes Entreprises chez Microsoft. Alstom aurait alors été convaincue que l'entreprise proposait une offre plus fonctionnelle, mais préférait envisager les coûts de migration avant de se décider officiellement.
Finalement, la clef du succès aura été au niveau de la flexibilité des services. Vincent Demange confirme que « l'avantage de notre offre, c'est qu'elle possède une forte capacité d'adoption. Les utilisateurs peuvent se créer des scénarios d'usage personnalisés : ils peuvent conserver le patrimoine documentaire, en le gardant sur un poste de travail, ou choisir de le partager sur les plateformes ». Il ajoute d'ailleurs que « cela crée une continuité de ces usages, puisque la solution est hybride. D'ailleurs, à mon avis, le S+S a plus d'avenir que les systèmes SaaS purs, qui disposent non seulement de moins de fonctionnalités, mais qui limitent aussi les usages possibles ».
Une plateforme dédiée pour une meilleure sécurité
L'autre caractéristique ayant visiblement séduit le constructeur d'infrastructures : la sécurité assurée par une plateforme dédiée, plutôt que mutualisée. « Si Alstom décide de visiter nos datacenters, ils verront les machines qui leurs sont dédiées, elles ne sont pas éparpillées et peuvent donc être protégées matériellement, en plus de la protection logicielle des données. Tout est prévu dans le Service Level Agreement (SLA) » indique Vincent Demange. Alstom va donc bénéficier d'une plateforme collaborative dont il maitrisera les infrastructures. Les données sensibles (notamment dans le domaine nucléaire) traitées au travers de Online Services seront alors toutes hébergées dans des datacenters européens gérés par Microsoft. Ceux-ci insistent sur l'avantage économique des services hébergés plutôt qu'une infrastructure de datacenters interne à l'entreprise.
Sur le plan du déploiement, la firme de Redmond dit être en phase de préparation. En récupérant les données d'Active Directory, ils vont commencer à définir les droits des utilisateurs, afin de faire en sorte que la transition soit la plus transparente possible pour ces derniers. Ils pensent commencer à installer simultanément Office 2010 et Live cet été, dépendant des choix qu'Alstom fera selon les besoins de ses collaborateurs. Cependant, aucun commentaire n'a été fait sur le montant de ce contrat.
Crédit Photo: Alstom (...)
Annuels : Overlap subit toujours la crise
La société, qui clôture ses comptes annuels au 31 mars affiche un résultat net (avant impôt sur les sociétés) de -5,2 millions d'euros (ME) contre - 2,4 un an auparavant. Le chiffre d'affaires étant de 179,44 ME. L'intégrateur attribue ces chiffres à la crise, particulièrement forte sur son secteur et au report d'un important contrat dans le secteur public.
Au cours du dernier exercice, la société a cédé Ovelia, son activité SSII et MIB Suisse. Elle a également réduit ses charges, les charges externes de -827 000, celles de personnels de - 1,931 ME (avec le départ de 60 personnes).
Overlap a engagé un plan de développement sur trois ans. Il comprend la montée en puissance des activités de services aux infrastructures (conseil en architecture, intégration et déploiement, support et maintenance, infogérance), qui doivent représenter 30% de l'activité en 2014. Pour l'exercice entamé début avril, Overlap compte atteindre les 200 ME de CA, avec un résultat à l'équilibre.
Vers un tarif unique européen de la téléphonie mobile
(Source EuroTMT) Un mois après la publication de sa stratégie numérique pour l'Europe, la Commission européenne a, sans surprise, confirmé, lundi 28 juin, que les tarifs du roaming intra-européen allaient de nouveau baisser à partir du 1er juillet. Pour un appel émis, le tarif de détail va reculer de 9,3% à 0,39 € par minute, celui de l'appel reçu va diminuer de 21% à 0,15 €. Enfin, le prix d'un SMS intra-européen est maintenu inchangé à 0,11 €.
La Commission rappelle que les tarifs du roaming ont baissé de 70% pour une communication et de 60% pour un SMS depuis 2005. Et les opérateurs mobiles européens savent déjà que ce mouvement devrait être amplifié dans les années qui viennent.Lors de la publication de son plan numérique, Neelie Kroes, la commissaire européenne en charge de la société de l'information, avait en effet dévoilé un objectif ambitieux : ramener autour de 0 à l'horizon de 2015, la différence entre le prix d'une communication nationale et le tarif d'itinérance intra-européen.
La volonté d'imposer cet objectif paraît d'autant plus forte que les opérateurs traînent toujours les pieds pour appliquer les décisions européennes. Comme le note le rapport intermédiaire de la Commission sur l'itinérance, rendu public aussi lundi et remis au Parlement européen, si les opérateurs mobiles respectent les prix plafond fixés par Bruxelles, le prix moyen d'un appel intra-européen demeure proche du tarif plafond. A la fin de 2009, ce prix moyen s'établissait à 0,38 € pour un tarif maximum de 0,43 €.
Une concurrence faible
« La concurrence sur le marché européen de l'itinérance n'est pas encore assez forte pour offrir un plus grand choix et de meilleurs tarifs aux consommateurs » en conclut la Commission. D'ailleurs, alors que sur d'autres continents, comme en Afrique, quelques opérateurs ont abandonné les tarifs de roaming au moins entre les pays où ils sont implantés, en Europe rien ne bouge ou presque.
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SFR est ainsi l'un des rares à avoir lancé une offre tarifant les appels intra-européens au niveau des appels nationaux. Et encore très modestement, cette gamme de forfaits Illimythics Pro Européen est cinq euros plus chère que la gamme Illimythics Pro de base.
Ce quasi-immobilisme des opérateurs européens constitue donc une déception pour Bruxelles, dans son objectif de construire un marché unique des télécoms. Une déception d'autant plus grande que la baisse des tarifs a déjà eu un impact significatif sur la consommation des abonnés. Selon la commission, si les déplacements en Europe ont diminué de 12% l'an dernier, le volume de SMS intra-européen durant l'été a augmenté toutefois de 12%. Une hausse expliquée par la fixation du tarif plafond de 0,11 € par texto.
Par ailleurs, compte tenu de l'explosion du parc de terminaux connectés à l'Internet mobile, qui s'est traduite par une croissance de 40% des services de données en itinérance en 2009, L'exécutif bruxellois a aussi décidé d'imposer aux opérateurs mobiles de fixer par défaut un montant maximal de consommation mensuelle de 50 € en itinérance pour éviter l'explosion des factures.
Les opérateurs devront avertir par message leurs abonnés quand 80% de cette somme auront été consommée. Une baisse du tarif de gros du mégaoctet a été annoncée à 0,80 € (contre 1 euro précédemment), tarif qui passera ensuite à 0,50 € dans un an. (...)
Malfaçons pour Dell, surchauffe chez Sony
Deux affaires montrent la relative fiabilité des équipements informatiques. En premier lieu, le New York Times a publié des documents concernant une plainte déposée en 2007 par AIT (Advanced Internet Technologies) auprès de la cour fédérale de Caroline du Nord par une société qui avait acheté 2000 ordinateurs auprès de Dell. Selon les pièces du dossier, les salariés de Dell étaient au courant que les PC Optiplex vendus pouvaient tomber en panne. Le fabricant n'a jamais ordonné le moindre rappel des équipements défectueux.
Le condensateur intégré, du japonais Nichicon, sur la carte mère des PC professionnels de Dell était en cause. Le texan a réalisé une étude interne sur ce problème, qui a montré que les pannes pouvaient survenir dans 97% des cas au bout de trois ans. Le constructeur a vendu 11,8 millions d'ordinateurs Optiplex entre 2003 et 2005 aux professionnels, mais aussi via les distributeurs Wall Mart ou Well Fargo.
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Pour expliquer les pannes, les services après-vente de Dell rejetaient la faute à l'utilisation intensive des ordinateurs dans des environnements confinés. Il reste à savoir maintenant quelle suite judiciaire va être donnée à cette affaire qui concerne plusieurs sociétés.
Sony en surchauffe
Un bonheur n'arrive jamais seul, c'est aussi au tour de Sony de lancer une campagne de mise à jour d'un logiciel sur 535 000 ordinateurs portables « Vaio » série F et C. En effet, le système de gestion de la température intégré au BIOS contenait un bug, pouvant provoquer une surchauffe de l'ordinateur et dans certains cas des déformations maétérielles. Le constructeur nippon demande aux utilisateurs de mettre à jour ce logiciel ou d'apporter l'ordinateur chez un revendeur Sony pour réaliser cette opération.
Google Adwords sanctionné par l'Autorité de la concurrence
Le cas est spécifique, mais pourrait lors du jugement sur le fonds, avoir un impact sur Adwords de Google. La société Navx, qui commercialise par Internet des données indiquant la position des radars routiers (fixes et mobiles), ainsi que la localisation des stations-services et le prix des carburants, a saisi l'Autorité de la concurrence pour rupture de contrat et traitement discriminatoire de la part de Google. Elle demandait également des mesures conservatoires. Pour rappel, Google avait modifié en 2008 sa politique de contenus en matière de dispositifs de contournement des contrôles routiers (certains sont considérés comme légaux et d'autres non). Après plusieurs suspensions automatiques d'annonces de Navx qui avaient été rétablies par simple demande, Google a finalement en novembre 2009 décidé de suspendre définitivement le compte de Navx contraire aux exigences de la politique citée précédemment.
Absence de clareté
L'Autorité de la concurrence estime que « si en principe, Google reste libre de définir sa politique en ce qui concerne les contenus admis sur Adwords, il est important que sa mise en oeuvre de celle-ci se fasse dans des conditions objectives et transparentes et qu'elle ne conduise pas à des pratiques discriminatoires au détriment de certains acteurs du marché. »
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Le régulateur souligne par exemple que les produits concernés par la politique de contenus révisée par Google ne vise pas clairement ni les bases de données, ni les avertisseurs radars ; la portée de l'interdiction n'est pas précise (mots-clés, lien commercial ou page de renvoi) ; la procédure de suspension sans préavis. Ce flou entraîne des pratiques discriminatoires pour ceux qui ont une dépendance forte à la publicité via Adwords et les fournisseurs de GPS, qui proposent un service de base de données sans passer par Adwords. L'Autorité souligne également que le niveau d'information des annonceurs varie.
En conséquence, Google doit clarifier dans les quatre mois la portée du règlement Adwords applicables aux dispositifs de contournement des contrôles routiers. Par ailleurs, l'éditeur de Mountain View doit rétablir dans les cinq jours le compte Adwords de la société Navx. L'Autorité statuera sur le fonds de l'affaire plus tard.
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