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(27/11/2009 17:01:14)

Le PDG d'Avanquest entre au conseil d'administration de Syntec Informatique

La représentativité des éditeurs de logiciels gagne un peu de terrain au conseil d'administration de Syntec Informatique avec l'arrivée de Bruno Vanryb, PDG d'Avanquest Software, société d'édition de logiciels pour le grand public, (ex-BVRP Software). Au printemps dernier, déjà, Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software, éditeur de solutions de gestion financière, avait intégré le comité exécutif de la chambre professionnelle qui compte aussi Romain Hugot, directeur de Sage France. Sur les vingt-huit membres du conseil d'administration de la chambre professionnelle, huit représentent désormais le monde de l'édition de logiciel. Aux côtés de Gérard Claverie, 1er vice président de Syntec Informatique et vice président du conseil de surveillance de l'éditeur Générix Group, figurent aussi Pascal Rialland, DG de SAP France, Eric Boustouller, PDG de Microsoft France, Eric Bantegnie, président d'Esterel Technologies et Philippe Ozanian, DG d'Infovista. Mais les acteurs des services restent majoritaires avec dix-huit membres siégeant au Collège Conseil et services informatiques et deux au Collège Conseil en technologies. Cette volonté réaffirmée de Syntec Informatique de donner plus de voix aux éditeurs dans ses structures a peut-être été aussi suscité par les initiatives qui se multiplient dans ce domaine, notamment du côté de l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels créée fin 2005. Mieux faire connaître l'énorme vivier d'éditeurs en France et tenir compte de leur diversité Président d'honneur de Middlenext, association représentant des valeurs moyennes cotées, Bruno Vanryb fut aussi président de l'association d'entrepreneurs Croissance Plus. En rejoignant les instances dirigeantes de Syntec Informatique, il compte apporter son expérience des relations avec les pouvoirs publics pour mieux faire connaître son secteur d'activité. « Le métier d'éditeur de logiciels est très mal cerné en France. On connaît très bien les sociétés de services et les très grands éditeurs, comme Microsoft, ou encore ceux qui sont spécialisés sur un créneau, comme Dassault Systèmes sur la CAO, ou sur un métier - les médecins par exemple. Mais on méconnaît les éditeurs plus généralistes. On ne sait pas qu'il y a en France un vivier énorme d'éditeurs de logiciels. » Le PDG d'Avanquest constate que les pouvoirs publics appréhendent mal ce secteur qui n'est donc pas considéré comme un secteur prioritaire, alors qu'il s'est bien développé dans d'autres pays, aux Etats-Unis notamment. « Le retard que l'on constate en France n'est pas lié à un manque de compétences des acteurs, mais à une méconnaissance, insiste Bruno Vanryb. Les Français ne savent pas qu'ils ont des leaders, comme Ubisoft par exemple, qui est en concurrence directe avec les leaders internationaux du jeu vidéo. » Le marché des logiciels grand public sur lequel évolue Avanquest est un secteur très internationalisé. C'est une certaine forme d'édition de logiciels qui offre l'intérêt de représenter des éditeurs français aux Etats-Unis. « Jean Mounet et son conseil d'administration ont bien compris, et je les en remercie, que nos métiers d'éditeurs de logiciels étaient très divers et que Syntec Informatique devait être représentatif de cette diversité, apprécie Bruno Vanryb. Avanquest est peut-être, par son côté grand public, un peu plus sur le devant de la scène que d'autres éditeurs. Cela permettra peut-être de donner un coup d'accélérateur. » Bruno Vanryb prône l'investissement, rejette les subventions [[page]] En acceptant de venir renforcer le pôle éditeur d'une organisation comme Syntec Informatique, « qui a bâti une présence forte, historique et légitime en raison du poids qu'elle représente dans l'industrie en termes de chiffre d'affaires et d'emplois », le président d'honneur de MiddleNext souhaite mettre au service de l'édition sa « très grande expérience des actions qui permettent de faire connaître les entreprises et les filières auprès des pouvoirs publics. » Il rappelle au passage qu'il est totalement hostile à toute forme de subventions. En revanche, il trouve intéressant qu'un organisme comme le FSI (fonds stratégique d'investissement) s'intéresse à des entreprises de technologies. Sa société, Avanquest, vient d'en bénéficier puisque le fonds a décidé d'y investir 9 millions d'euros pour l'aider à se développer à l'international. Le marché grand public : un autre éclairage sur le métier d'éditeur Les métiers représentés par Syntec Informatique sont essentiellement tournés vers les entreprises alors qu'Avanquest vend d'abord au grand public et aux TPE/PME. Au conseil d'administration de la chambre syndicale, c'est avec Microsoft et peut-être Infovista que la société de Bruno Vanryb a le plus de points communs. « Sur le grand public, nous faisons le même métier que Microsoft mais avec une taille de PME. Nous réalisons un pourcentage énorme de nos ventes sur Internet, environ 14 ou 15 M€ en téléchargement chaque année avec un panier moyen inférieur à 20 euros, explique le PDG. C'est intéressant car c'est une autre façon de faire ce métier d'éditeur de logiciels. L'activité et le poids relatif d'un éditeur qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 100 M€ auprès des entreprises, avec une centaine de produits vendus, ne peut pas être vraiment comparé à un éditeur qui diffuse des centaines de milliers de produits par an sur le marché. » Vu sous cet angle, Bruno Vanryb pense que son expérience du grand public peut lui permettre d'apporter un autre éclairage sur le métier d'éditeur. (...)

(27/11/2009 13:26:19)

L'analyste Ray Wang accuse SAP de faillir à ses promesses d'innovation

Ancien analyste de Forrester, aujourd'hui chez Altimeter, Ray Wang a sévèrement critiqué les résultats obtenus par SAP en termes d'innovations. Invité à s'exprimer à la conférence des utilisateurs SAP d'Irlande et du Royaume-Uni, l'analyste a listé une série d'échecs conduisant des grands clients à chercher des solutions alternatives pour leurs dépenses en matière de progiciels. Une charge qui n'est pas sans rappeler celle de son ex-collègue John Rymer, qui a récemment fait part de ses doutes sur les intentions de SAP en matière de middleware. Ray Wang reconnaît que SAP investit beaucoup en R&D ; toutefois, il estime que les retours ne sont pas au rendez-vous. Pour lui, malgré les 1,6 Md€ consacrés l'année dernière à la R&D (soit 19,4% du chiffre d'affaires, à comparer aux 13,7% qu'Oracle y consacre), SAP est toujours en retard sur ses promesses, et n'annonce aucune innovation avant 2014. Une enquête d'Altimeter auprès de 73 gros clients SAP a mis en évidence quelques priorités pour eux : la réduction de la complexité et du TCO, simplifier l'intégration sans investissement supplémentaire, finir ce qui était promis sur la feuille de route originale, réduire les coûts de maintenance ou bien clairement démontrer la valeur, et enfin se focaliser de nouveau sur l'innovation (Web 2.0 ou Saas, par exemple). Ray Wang pointe notamment « cinq grands revers » : Netweaver, Duet, Business ByDesign, Solution Manager et le support d'entreprise. Il estime néanmoins que le potentiel de SAP est considérable, il serait simplement souvent caché des utilisateurs finaux à cause de dissensions politiques internes. L'analyste a donc encouragé les utilisateurs à adhérer aux associations, afin de pouvoir davantage peser sur la feuille de route de SAP. C'est aussi ce qu'a dit le patron du club utilisateurs SAP UK and Ireland User Group, Alan Bowling : « Nous avons connu une belle collaboration avec SAP cette année, mais comme toujours, nous aimerions pouvoir aller plus loin. On adorerait pouvoir être inclus dans les discussions sur l'innovation. En tant qu'utilisateurs, nous pourrions jouer un grand rôle pour les aider à décider quelles innovations doivent sortir des labos et être mises sur le marché. Ce serait super d'avoir ainsi une meilleure visibilité sur ce qui se passe dans les labos, et aider SAP sur la direction à suivre en matière de R&D. » SAP prône la co-innovation Tim Noble, qui préside SAP Irlande et Royaume-Uni, a répondu en substance que c'était déjà la politique observée : « SAP accorde une grande attention à l'innovation, ainsi qu'à la co-innovation tant avec des partenaires qu'avec des clients. Nous avons une feuille de route claire jusqu'en 2012, qui a été annoncée publiquement, et nous procéderons à d'autres annonces l'année prochaine, ainsi que nous l'avons indiqué lors de la présentation de nos résultats du troisième trimestre. Mettre le client au coeur de notre organisation est notre objectif principal, et il est critique pour nous d'écouter leurs besoins en matière d'innovation et de mieux communiquer sur nos plans pour cette année 2010. » Enfin, alors que Ray Wang incite fortement les entreprises à aller chercher dans les offres Saas de quoi compléter leurs solutions SAP, Alan Bowling se montre moins critique. « SAP a admis n'avoir pas tout fait bien lors de la première itération de BusinessByDesign, mais ce qu'ils font maintenant est très intéressant. L'approche hybride, où vous pouvez avoir certains de vos processus dans le nuage et d'autres toujours chez vous est très innovante. Des entreprises qui estiment trop risqué de mettre des processus critiques dans le cloud pourraient ainsi conserver ces derniers chez elles et déployer dans le cloud les processus moins critiques. » (...)

(26/11/2009 13:13:32)

Dématérialisation des factures : un marché en progression de 21% en 2009

La dématérialisation des factures reste marginale sur le volume total de factures échangé en France ou dans le monde. Mais, selon une étude menée par Markess International(*), elle est en forte progression et des ilots d'usages se développent par effet boule de neige à partir de grands donneurs d'ordres comme par exemple Carrefour, dont 80% des factures entrantes sont aujourd'hui dématérialisées avec valeur fiscale. Le cabinet d'étude évalue à 400 millions d'euros en France en 2009 le marché des logiciels et services associés aux projets de dématérialisation de factures, contre 330 M€ en 2008, soit une progression de 21%. La tendance va se poursuivre ; entre 2009 et 2011, le cabinet d'études prévoit une croissance annuelle moyenne de 29% pour ce marché. La crise semble peu impacter ces projets. Il est vrai que la motivation essentielle pour la dématérialisation des factures reste la baisse du coût de leur traitement. Liée à l'automatisation et à l'accélération des processus comptables et financiers (avec les impacts évidents sur la trésorerie), cette baisse est maximale avec la dématérialisation fiscale de bout en bout. L'impact sur l'image d'une entreprise adoptant la facturation électronique n'est pas non plus neutre, cette entreprise pouvant paraître davantage éco-responsable. Plusieurs niveaux de dématérialisation La notion de dématérialisation de factures est appréhendée différemment selon les entreprises, celles-ci mettant en oeuvre des méthodes et des technologies différentes. Le premier niveau est un transfert papier « ordinaire » de la facture, mais le traitement de celle-ci chez le destinataire se fait au travers d'une numérisation du papier qui, seul, conserve une valeur légale. Un peu plus sophistiqué : le couplage d'une facture papier (éventuellement numérisée) et d'un flux EDI qui sera inséré automatiquement dans le système d'information du destinataire. Enfin, la dématérialisation dite "fiscale" se fait en absence totale de papier, par échange de flux signés, horadatés et archivés numériquement. Cet échange peut concerner autant des factures non-structurées (PDF signé retraité manuellement) que des flux structurés (par exemple au format EbXML), avec divers intermédiaires (PDF signé accompagné d'un flux XML de métadonnées traité automatiquement, lecture automatique du PDF pour insérer son contenu dans le SI...). Par rapport à 2008, Markess International dit constater une progression modérée du volume de factures dématérialisées au sens fiscal. Dématérialiser au sein de l'Europe Or aucune procédure n'est réellement normalisée pour la facturation électronique à valeur fiscale propre (sans double papier). Des formats comme EbXML font partie des formats qui peuvent être choisis, parmi d'autres. Des plates-formes de prestataires comme celles d'Accelya ou de B-Process peuvent servir de pivot entre entreprises utilisant nativement des formats différents de factures électroniques. Lorsque les factures doivent, en plus, franchir une frontière, même au sein de l'Europe, il convient de se préoccuper également de la valeur du certificat de signature électronique utilisé dans chaque pays. Là encore, les plates-formes d'intermédiation permettent d'externaliser le problème. Les entreprises ayant répondu à l'enquête Markess International sont surtout intéressées par une dématérialisation des factures avec nos grands partenaires commerciaux habituels : Belgique, Espagne, Grande Bretagne, Allemagne et Italie. Dans plus de la moitié des cas, une dématérialisation des factures impactant plusieurs pays au sein d'un groupe est gérée à partir d'un seul pays, souvent le pilote initial. Les deux autres cas, des projets multiples non-coordonnées ou des projets multiples coordonnés, se répartissent à peu près équitablement. La standardisation des procédures et des technologies est une clé essentielle du succès de ces projets internationaux, à côté de la très forte implication de la direction générale pour l'imposer. (*)Méthodologie de l'étude L'étude « dématérialisation des factures : enjeux français et européens » a été sponsorisée par Accelya, b-Process, Cegedim, Itesoft et StreamServe. Elle a été réalisée d'une part en ligne d'Août à Octobre 2009 auprès de 190 responsables et décisionnaires au sein d'organisations privées comme publiques dont 60% dématérialisent au moins une partie de leurs factures B2B, d'autre part par voie d'entretien auprès de 34 prestataires. L'échantillon des entreprises utilisatrices est constitué de 48% d'industries, 30% du négoce/commerce, 8% du secteur public, 7% de prestataires de services et le solde des autres secteurs. La moitié des structures répondantes ont un effectif inférieur à 500. Les résultats de l'enquête n'ont pas été redressés pour rendre l'échantillon représentatif. (...)

(26/11/2009 13:04:47)

Semestriels Solucom : Cosmosbay-Vectis en difficulté

Solucom publie les résultats des six premiers mois de son année fiscale 2009-2010, achevés au 30 septembre. Le chiffre d'affaires, 48,3 millions d'euros (M€), progresse de 1% en organique. Le résultat opérationnel courant, 3,2 M€, baisse de 35%. Le résultat opérationnel, également 3,2 M€, baisse, lui, de 33%. Le résultat net part du groupe, à 2 M€, baisse de 33%. Solucom explique ces résultats par les difficultés de sa nouvelle filiale, Cosmosbay-Vectis, rachetée au mois d'avril 2008 afin de lui permettre de dépasser les 100 M€ de chiffre d'affaires. Lors de son rachat, elle réalisait 21,7 M€ de CA annuel pour une marge d'exploitation de 7%. Son taux d'activité est en baisse à 57% au 2e trimestre 2009/2010 contre 65% lors du 1er trimestre. Le taux d'activité de l'ensemble du groupe se monte à 78% sur le semestre contre 79% sur l'ensemble de l'exercice précédent. Le prix de vente journalier moyen (722 euros) a reculé de 2% par rapport l'année précédente. (...)

(25/11/2009 11:48:08)

Avec le rachat d'ICT, l'intégrateur Flow Line étoffe son offre sécurité

Créé en 2000, l'intégrateur informatique Flow Line se développe sur 2 pôles : les solutions de gestion et les infrastructures et la sécurité. ICT, intégrateur réseau lancé en 1987, était spécialisé sur les infrastructures et la sécurité (avec de l'hébergement) et une activité d'opérateur. « Nous sommes très complémentaires, nous explique Yann Jacquet, P-dg de Flow Line, avant on vendait un ERP, de plus en plus on vend cet ERP hébergé, avec de la sécurité, des accès et en réduisant les coûts. Le rachat d'ICT nous permet de répondre à ces besoins ». ICT disparaît en tant que nom de société, ses effectifs et ses agences sont intégrées dans Flow Line. Seule l'activité issue du rachat de DBB (boîtiers de sécurité) par ICT début 2008 n'est pas reprise. L'actionnariat d'ICT reçoit des actions de Flow Line, ce qui permet à Flow Line de ne pas sortir d'argent, Yann Jacquet gardant le contrôle de la société. Flow Line va se déployer en quatre pôles d'activité : systèmes de gestion, infrastructure et réseaux, hébergement, opérateur de télécoms. Les deux sociétés, basées en région lyonnaise, Flow Line à Bron et ICT à Vénissieux, sont également complémentaires géographiquement. ICT était implanté à Paris et à Marseille en plus de son centre lyonnais, Flow Line a développé des agences à Clermont Ferrand, Paris, en Suisse romande et il y a un mois à Nantes. D'autres agences seront ouvertes, la prochaine devrait être à Lille. Yann Jacquet n'exclut pas de croissance externe. Flow Line a une longue expérience en la matière. Avant ICT, elle s'est offert IGA et l'activité Adonix de Focal en 2004, Innetis Lyon en 2006, Progecia à Paris et MegaInfo en Suisse en 2008. (...)

(25/11/2009 11:02:18)

L'opérateur suisse Sunrise passe sous le contrôle de France Télécom

France Télécom acquiert l'opérateur suisse Sunrise, filiale du danois TDC, pour 1,5 milliard d'euros. La fusion de Orange suisse et de Sunrise constitue le premier opérateur de télécommunications alternatif en Suisse. A l'issue d'une série de transactions, Orange deviendra l'actionnaire à 75% de l'entité combinée, tandis que TDC détiendra les 25% restants. L'entité combinée détiendra environ 3,4 millions de clients mobiles et 1,1 million de clients haut débit, soit 38% du marché mobile et 13% du marché du haut débit fixe. L'entité combinée aurait réalisé en 2008 un chiffre d'affaires total pro-forma de 2 milliards d'euros. Ce nouvel opérateur intégré fixe et mobile disposera d'un réseau de plus de 100 boutiques. Thomas Sieber, PDG d'Orange Suisse, sera le Directeur Général de la nouvelle entité combinée. (...)

(25/11/2009 13:52:25)

Google rachète une technologie de personnalisation des publicités en ligne

Après AdMob et Gizmo5, Google annonce le rachat de Teracent, une start-up de la Silicon Valley, spécialisée dans l'affichage personnalisé de publicités en ligne. Le géant des moteurs de recherche compte clore l'acquisition au cours de ce trimestre, mais le montant de la transaction n'a pas été précisé. Il y a deux semaines à peine, Google avait déjà marqué son intérêt pour AdMob, un spécialiste de la publicité sur mobiles, et proposé de l'acquérir pour 750 M$ en actions. Teracent s'appuie sur des algorithmes d'apprentissage pour personnaliser les publicités qu'il diffuse aux internautes en piochant parmi des milliers d'éléments graphiques (images, produits, messages, couleurs...), explique Google. Ces éléments sont combinés à d'autres variables telles que la localisation géographique, la langue, les contenus du site Web, le moment de la journée ou, encore, les résultats précédemment enregistrés sur différentes publicités. « Cette technologie peut aider les annonceurs à obtenir de meilleurs résultats sur leur campagne d'affichage sur le Web », commentent sur un billet de blog Neal Mohan, vice président de la gestion produit, et Joerg Heilig, directeur technique de Google. Ces outils seront proposés aux annonceurs qui affichent des campagnes sur le réseau de contenu Google ainsi qu'aux clients issus du rachat de la régie publicitaire DoubleClick. En mars dernier, Google avait commencé à tester sur Youtube et sur les sites de ses partenaires une technologie permettant de personnaliser les messages publicitaires en fonction des sites visités par les internautes. Teracent a été créé en 2006 par Vikas Jha. Ses collaborateurs, basés à San Mateo, rejoindront les équipes de Google. Il y a quelques mois, Yahoo avait indiqué qu'il travaillait avec Teracent pour offrir à ses clients annonceurs un meilleur rendement sur leurs campagnes. (...)

(24/11/2009 16:04:13)

Annuels HP : les services tirent le quatrième trimestre

Pour HP, l'année fiscale se termine au 31 octobre. Son chiffre d'affaires (présenté sur une base GAAP) s'est élevé à 114,6 milliards de dollars sur son exercice 2009, en baisse de 3% par rapport au précédent exercice, mais de 1% seulement si l'on intègre les effets de change. La faiblesse des résultats annuels serait compensée par un bon quatrième trimestre, notamment dans les services, annonciateur, selon la direction, d'une année 2010 profitable. Il y a quelques jours, Dell présentait les résultats des neuf premiers mois de son année. Malgré le décalage entre les exercices des deux fournisseurs, le contraste est évident entre la méforme du constructeur texan Dell et un HP proche du retour à l'optimisme. Sur le quatrième trimestre, le chiffre d'affaires de la société dirigée par Mark Hurd baisse de 8% à 30,8 milliards de dollars, mais HP a réalisé un bénéfice en hausse de 14%, à 2,4 milliards de dollars principalement grâce à son activité services (+18% sur le bénéfice dilué par action). Sur la zone Europe-Moyen Orient-Afrique, le chiffre d'affaires baisse de 17% à 11,7 milliards de dollars. Le recul n'est que de 3% sur le continent américain à 13,6 milliards et de 1% en Asie-Pacifique à 5,4 milliards de dollars. Si l'activité « services » progresse de 8% à 8,9 milliards de dollars, en revanche les autres activités accusent un fort retrait. Les ventes d'ordinateurs fléchissent de 12% à 9,9 milliards de dollars et les ventes d'imprimantes de 15% à 6,5 milliards de dollars. Sur la partie « stockages et serveurs d'entreprises », la chute atteint 17% à 4,2 milliards de dollars. Forte hausse du bénéfice d'exploitation sur les services Arrivée en tête de la croissance, la partie « services » va bénéficier de l'intégration d'EDS. Sur le 4ème trimestre, elle se répartit en quatre activités : l'outsourcing (4,1 milliards de dollars de CA), les services de technologies (2,5 milliards de dollars), les services d'application (1,5 milliards de dollars) et le BPO -business process outsourcing (778 millions de dollars). Sur ces activités de services, le bénéfice d'exploitation s'est élevé de 1,4 milliard de dollars (contre 945 millions de dollars au quatrième trimestre 2008). Sur l'activité PC, les ventes de portables sont en baisse de 8%, alors que celles des desktop ont chuté de 16%. Le bénéfice d'exploitation de cette entité chute de 616 M$, à 460 M$. Quant aux ventes d'imprimantes aux entreprises et au grand public, elles ont respectivement reculé de 32% et 17%, mais le bénéfice d'exploitation de cette division imprimantes se maintient à 1,2 milliards de dollars comme au 4e trimestre 2008. L'activité stockage et serveurs enregistre un chiffre d'affaires de 4,2 milliards de dollars en baisse de 17%. Le stockage, seul, baisse de 20%, la ligne de produit milieu de gamme EVA de 23%. Les produits « Industry Standard Server » sont en recul de 10%, « Business Critical Systems » de 33%, « ESS lame » de 8%. Le bénéfice d'exploitation de cette division se monte à 481 millions de dollars (contre 705 millions de dollars l'année précédente). Pour l'année à venir, HP prévoit un CA compris entre 118 et 119 milliards de dollars. Sur le 1er trimestre de l'exercice 2010, HP s'attend à un chiffre d'affaires de 29,6 à 29,9 milliards de dollars. Des prévisions qui ne tiennent pas compte du rachat de 3Com mais indiquent un CA en progression par rapport à celui de 2009 (retour au niveau de 2008 qui était de 118,4 milliards de dollars) et des bénéfices en nette hausse. (*) Au quatrième trimestre, HP a utilisé 2,1 Md$ de cash pour racheter quelque 46 millions d'actions sur le marché. (...)

(24/11/2009 11:14:08)

Logitech entre de plain-pied dans la vidéoconférence en rachetant LifeSize

Le roi de l'équipement micro change de dimension : Logitech a annoncé le rachat de LifeSize, un spécialiste de la vidéoconférence, pour 405 M$. D'un coup, Logitech se retrouve donc concurrent d'acteurs comme Cisco ou HP, pour fournir des systèmes de réunion à distance (mais avec des participants en taille réelle). LifeSize vend des systèmes de vidéoconférence haute définition (HD) capables de se contenter de débits relativement modérés. La société texane dit avoir 9 000 clients dans 80 pays, aussi bien de petites entreprises que des grands comptes. Pour un acteur comme Logitech, plus habitué au marché domestique avec ses souris, claviers et autres webcams, il s'agit d'un changement majeur, et donc d'un véritable challenge. D'autant que Cisco pourrait acquérir Tandberg (l'équipementier hésite à débourser les quelque 3 Md$ nécessaires), ce qui devrait encore renforcer son offre dans ce domaine. Néanmoins, Logitech dispose de quelques atouts potentiels. D'abord, LifeSize a su séduire jusqu'à présent grâce à une gamme aux prix serrés. Alors que Cisco et HP visent plutôt les très grands comptes, Logitech pourrait se spécialiser dans les entreprises de moindre envergure. Ensuite, cet achat positionne Logitech comme un partenaire idéal - voire une cible d'acquisition idéale - pour Microsoft, qui vise le même marché, et cherche actuellement à s'imposer dans les systèmes de communications unifiées. (...)

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