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(06/11/2009 17:14:10)
Seule l'infogérance a progressé en 2009 sur le secteur des logiciels et services en France
Le chiffre d'affaires généré par le secteur des logiciels et services en France devrait reculer de 2 à 3% en 2009, à 42 milliards d'euros, a estimé Syntec Informatique ce matin, vendredi 6 novembre. Une situation relativement comparable à celles enregistrées par le secteur au Royaume-Uni (-2,5%) et en Allemagne (-3%), mais moins dégradée qu'au Pays-Bas (-5%), en Italie (-6%) et en Espagne (-7%). Dans l'Hexagone, le marché a relativement résisté si l'on considère la baisse de 7% constatée sur l'investissement, ce qui conduit la chambre syndicale de la profession à considérer que la « dépense IT n'est plus une variable d'ajustement en période de crise ». Recul de 6,5% pour le conseil en technologies Le retrait sur les activités Conseil et services informatiques (24 Md€) et Edition de logiciels (12 Md€) devrait s'établir à -2,5%. En revanche, le Conseil en technologies (6 Md€) encaisse un recul de 6,5%, principalement causé par les difficultés rencontrées par la R&D externalisée en raison de la crise subie par l'industrie automobile en début d'année. Dans ce domaine, seule l'informatique scientifique technique industrielle et embarquée a légèrement progressé (+1%). La baisse des activités Conseil et services informatiques a été limitée par la croissance des marchés de l'infogérance applicative (+4%) et de l'infogérance d'infrastructures (+2,5%). Ces hausses sont venues compenser la baisse des activités de développement et d'assistance technique (-6%), de projet et d'intégration (-3%) et de conseil (-6%). A noter que ce ralentissement n'a pas dopé la progression de l'offshore, même s'il reste « incontournable » dans la plupart des gros contrats, rappelle Syntec Informatique. Les revenus de la maintenance amortissent la chute Dans le secteur de l'édition de logiciels, la majorité des éditeurs a vu reculer très nettement le revenu issu de ses ventes de licences, heureusement compensé en partie par les revenus récurrents procurés par la maintenance. Dans ce paysage marqué par la baisse des investissements, Syntec Informatique souligne que le secteur des logiciels embarqués progresse de 3%. Pour 2010, prudent, le syndicat professionnel évalue une croissance située entre 0 et 2% pour le marché des logiciels et services en France. (...)
(06/11/2009 17:12:55)Seven se vend 3 fois mieux en première semaine que Vista
D'après des chiffres compilés par le NPD Group, Microsoft a vendu trois fois plus de licences de Windows 7 durant sa première semaine de commercialisation au grand public que de copies de Vista à l'époque, en janvier 2007. Cette hausse de 234% prend toutefois en compte les précommandes enregistrées par Microsoft et ses distributeurs. Et elle ne doit pas grand chose à l'évolution du marché des PC : selon IDC, qui est plus optimiste que Gartner, il s'en est écoulé 202 millions dans le monde en 2007, et il devrait s'en vendre 282 millions cette année (soit une hausse de 39,6 %). Stephen Baker, du cabinet d'études, indique que ces chiffres sont « plutôt bons », mais « pas excellents ». Seven a eu en effet bien meilleure presse que Vista, et les attentes étaient donc grandes. Selon l'analyste, les ventes de Windows 7 auraient souffert d'une part de la récession, d'autre part de la présence encore bien vivace de Windows XP, et de stocks importants de machines sous XP et Vista chez les revendeurs. Moins d'Ultimate vendues et plus de promos : un prix moyen en baisse Stephen Baker note aussi que la belle progression des ventes due à Seven ne se traduit pas pleinement en chiffre d'affaires, qui lui n'a augmenté dans le même temps que de 82%. La faute aux nombreuses promotions offertes par Microsoft et ses partenaires. NPD estime ainsi que le prix moyen de la mise à jour Home Premium de Windows était de 76$, pour un tarif catalogue annoncé de 120 $. L'analyste croit aussi savoir qu'il s'est vendu bien moins d'éditions Ultimate (Intégrale en France, la plus chère) que lors de la sortie de Vista, ce qui contribue à la baisse du panier moyen. De fait, afin de justifier le surcoût, Microsoft avait à l'époque communiqué sur les nombreux 'extras' qui seraient développés en exclusivité pour les possesseurs de la version Ultimate de Vista. Lesquels étaient restés sur leur faim. Enfin, la disponibilité de Seven a eu un effet positif sur les ventes de PC, mais Vista avait fait mieux. D'après NPD, d'une semaine à l'autre, les ventes de PC ont augmenté de 95% grâce à la mise en vente de Windows 7, contre une hausse de 170% lors de la commercialisation de Vista. (...)
(05/11/2009 17:36:44)L'Afdel adhère au CICF Informatique pour y renforcer le poids du logiciel
« Entrer dans les instances qui permettent de peser sur la convention collective Syntec-CICF afin d'y intégrer davantage les métiers du logiciel était l'une des préoccupations de l'Afdel », a rappelé hier Patrick Bertrand, président de l'association française des éditeurs de logiciels. C'est désormais en très bonne voie. A l'occasion de son assemblée générale annuelle, à Lyon, ce mercredi 4 novembre, l'Afdel a annoncé son adhésion à CICF Informatique, l'un des onze syndicats constitutifs de la Chambre de l'Ingénierie et du conseil de France. L'association professionnelle d'éditeurs, créée il y a quatre ans, pourra ainsi intégrer les instances paritaires (organisations syndicales et patronales) qui gèrent la Commission de la convention collective nationale 'applicable au personnel des bureaux d'études techniques, des cabinets d'ingénieurs-conseils et des sociétés de conseil du 15 décembre 1987', dite 'Syntec-CICF'. Faire entendre les besoins des éditeurs en matière de formation Dans ces instances, la fédération CICF dispose de 40% des sièges patronaux (soit 4 sièges), aux côtés de la Fédération Syntec (6 sièges), explique son président François Amblard. Elle y cogère également la Commission paritaire nationale de l'emploi et le Fafiec, c'est-à-dire le fonds d'assurance formation de l'ingénierie, de l'informatique, des études et du conseil. « Nous souhaitons participer à l'offre de formation de la branche via le Fafiec et faire comprendre qu'il faut affecter massivement des budgets vers les éditeurs de logiciels », a expliqué Patrick Bertrand en rappelant qu'en tant qu'association professionnelle, l'Afdel ne pouvait avoir jusqu'alors de relations avec les partenaires sociaux. Par son adhésion au CICF, l'Afdel va pouvoir bénéficier d'une représentativité dans ces instances syndicales. Elle proposera dans la foulée de nouveaux services à ses adhérents, notamment l'accès à des rencontres thématiques et une hot-line. Le syndicat CICF Informatique a été créé il y a trois ans au sein de la chambre syndicale CICF, elle-même fondée en 1912. Il couvre quatre lignes de métiers : le conseil en système d'information, l'ingénierie système, l'infogérance Web et l'édition de logiciels. Ses cinq commissions thématiques se répartissent les questions de communication, de gestion (juridique, référentiel des métiers...), de compétence (formation, recrutement...), d'économie (marchés, financement...) et de développement durable (Agenda 21 TIC, Green IT...). Rassemblant une centaine de membres, CICF Informatique pèse environ 8% du CICF. En 2009, il a participé à la refonte du référentiel des métiers des TIC. (...)
(05/11/2009 17:33:04)Le torchon brûle entre Oracle et Bruxelles
Les rumeurs vont bon train depuis quelques heures à propos de l'avis que doit rendre la Commission Européenne sur le rachat de Sun par Oracle. Et pour les alimenter, les sources à la fois anonymes et proches du dossier s'expriment de plus en plus souvent. Il faut avouer que le sujet est d'importance. Bruxelles serait tout simplement en passe de s'opposer formellement à l'acquisition. C'est ce que croit savoir, par exemple, le quotidien économique américain The Financial Times qui cite une personne proche du dossier, et anonyme. Selon cette dernière, Oracle aurait refusé toute concession aux régulateurs européens, face aux inquiétudes de ceux-ci quant au rachat. La Commission refuse de commenter, mais des proches d'Oracle -anonymes- racontent que l'éditeur, lui, se prépare à un combat agressif, si Bruxelles mettait son veto au rachat. Les régulateurs du Vieux-Continent auraient néanmoins confirmé qu'en cas de refus, il leur faudrait prendre rapidement leur décision pour laisser suffisamment de temps à la procédure de se dérouler avant la date butoir du 19 janvier. En cas d'opposition européenne, les gants de boxe seront de sortie "Le jeu changerait du tout au tout si la Commission prenait cette direction," explique une personne familière de la façon de penser chez Oracle, qui insiste pour garder... l'anonymat. Et d'ajouter : "jusqu'ici, Oracle s'est retenu, et contrairement à ce que dit la Commission, il a donné, en grande quantité, des réponses à ses questions." Les régulateurs s'interrogent en particulier sur une éventuelle position hégémonique d'Oracle - qui récupérerait MySQL-, IBM et Microsoft dans le monde des bases de données. Selon ce même observateur, la frustration des autorités européennes est palpable. La Commission a été prévenue de l'accord début août, à un moment où nombre d'officiels sont en vacances. Seuls les moins expérimentés d'entre eux étaient aux manettes pour gérer la situation, réduisant les chances d'obtenir une réponse rapide et positive. « Si la Commission s'oppose au rachat, ce sera la guerre », confie cette personne. En référence à la gestion la plus controversée d'une fusion par les régulateurs européens, ces dernières années, elle ajoute que la tempête politique qui en résulterait s'apparenterait à l'affaire du « rachat d'Honeywell par General Electric, mais sous stéroïdes. Après un refus de la Commission en 2001, le président des Etats-Unis de l'époque, Georges Bush avait dû intervenir en personne. Même si avec Barack Obama désormais à la Maison Blanche, les choses ont changé drastiquement, le proche d'Oracle assure que les retombées politiques seraient encore plus graves. « Quand GE dialoguait avec la Commission, pas un emploi n'a été perdu chez Honeywell. Sun, lui, en a supprimé des milliers et pourrait tout simplement couler si le rachat ne se concrétise pas. » "Certains politiciens endurcis, y compris la porte-parole de la Maison Blanche, Nancy Pelosi son prêts à intervenir en faveur d'Oracle et de Sun, mais on leur aurait demandé d'attendre pour l'instant. Mais si la Commission décide émet une déclaration d'objections (SO, statement of objections) la semaine prochaine, on va sortir les gants- et il ne sera plus temps d'attendre." (...)
(05/11/2009 16:30:32)Gestion logistique : JDA Software finit par racheter i2 Technologies
Après une première tentative de rachat en août 2008, interrompue quatre mois plus tard en raison de la situation économique défavorable, l'Américain JDA Software est reparti à l'assaut de son concurrent i2 Technologies. L'éditeur spécialisé dans les solutions de gestion logistique vient d'annoncer avoir signé un accord pour acquérir la société texane pour 434,4 millions de dollars, soit 18 dollars par action i2. Un montant à comparer aux 346 M$ proposés l'an dernier par JDA. Entre temps, l'action de i2 a été revalorisée. Le chiffre d'affaires combiné des deux sociétés sur douze mois s'élevait fin septembre à 617 M$. Selon JDA, cela inclut 275 M$ de revenus de maintenance et de souscriptions récurrentes. L'activité de service pèse 216 M$. I2 Technologies a été cofondée par Sandjiv Sidhu et Ken Sharma en 1988. (...)
(04/11/2009 16:40:12)Cisco et EMC alliés pour proposer des packages d'infrastructure de cloud
Cisco et EMC (avec sa filiale VMware) annoncent un partenariat autour du développement et de la vente de packages d'infrastructure pour le cloud computing. Celui-ci prend d'une part la forme d'une alliance appelée Virtual Computing Environment pour développer les nouveaux produits, d'autre part d'une filiale commune aux trois entreprises, du nom d'Acadia, pour la formation et l'accompagnement des clients et partenaires pour l'installation et l'utilisation des produits. Cisco et EMC, actionnaires majoritaires de cette dernière structure, seront accompagnés de VMware et Intel, actionnaires minoritaires. Les quatre entreprises doteront bientôt Acadia d'un CEO indépendant et d'environ 130 employés pour commencer. Cette structure va devoir accélérer les ventes et le déploiement des produits, puis d'en superviser la mise en production avant de transférer les projets aux clients ou aux partenaires. Le montant de l'investissement de chacun des partenaires dans Acadia n'a pas été dévoilé. Selon le cabinet McKinsey, le marché ciblé représenterait plus de 350 Md$ par an. Et pour Cisco, EMC et Intel, les dépenses en technologies de virtualisation pour le datacenter ou de cloud privé devraient représenter près de 85 Md$ dès 2015. Trois déclinaisons pour gérer entre 300 et 6000 machines virtuelles Les produits qui seront développés dans le cadre de cette alliance, les infrastructures Vblock Infrastructure, regrouperont dans des packages pré-intégrés, testés et validés, les offres de virtualisation, de gestion du réseau, d'infrastructure serveurs, de stockage, de sécurité et d'administration de systèmes des trois fournisseurs. Pour le haut de gamme, Vblock 2 saura gérer entre 3 000 et 6 000 machines virtuelles pour les grands comptes et les fournisseurs de service, avec l'UCS (Unified Computing System), le switch logiciel Nexus 1000v et les switches de SAN MDS de Cisco, le système de stockage Symmetrix V-Max d'EMC et la plateforme de virtualisation vSphere de VMware. Vblock 1, lui, s'adressera aux configurations moyennes de 800 à 3 000 machines virtuelles, avec une configuration produits semblables à celle de Vblock2 à ceci près que les systèmes de stockage milieu de gamme CLARiiON d'EMC remplacent son Symmetrix V-Max. Enfin, en entrée de gamme (300 à 800 machines virtuelles), Vblock 0 offira l'UCS et le Nexus 1000v de Cicso, l'Unified Storage d'EMC et l'environnement vSphere de VMware. Il s'adresse aux PME, au petits datacenters, au test et au développement pour les clients et les partenaires. D'autres Vblock devraient venir compléter cette liste pour répondre par exemple à certains besoins métiers. Toutes les déclinaisons de Vblock seront administrées par le gestionnaire d'infrastructure unifiée Ionix d'EMC et sécurisées par les produits RSA security d'EMC. Les Vblock seront compatibles avec le standard de sécurité de gestion de l'information ISO 27001. Un dispositif commun de partenaires intégrateurs, SSII et distributeurs Les packages devraient tous être disponibles ce trimestre chez les intégrateurs systèmes et chez les distributeurs des trois acteurs. Par ailleurs, les composants de chaque package peuvent évidemment être achetés directement chez EMC, Cisco et VMware ou dans leurs réseaux de partenaires respectifs. EMC, Cisco et VMware ont aussi investi dans un service avant-vente dédié, des services professionnels et un point d'entrée unique pour le support, constitués de personnel issu des trois entreprises. Acadia devrait commencer à installer les offres chez les clients au premier trimestre 2010. L'alliance Virtual Computing Environment compte déjà six partenaires intégrateurs : Accenture, Capgemini, CSC, Lockheed Martin, Tata Consulting Services et Wipro. Les partenaires service sont Savvis, Orange, SunGard et Terremark. Enfin, le réseau de distribution compte Bell Canada, CDW, Presidio, World Wide Technology, Dimension Data et Verizon Services, parmi d'autres. Certains analystes pensent que cette collaboration pourrait perturber les relations de chacune de ces trois entreprises avec les plus grands fournisseurs de datacenter. VMware travaille par exemple déjà avec IBM, HP, Dell, CA, NetApp et Sun. Le CEO de VMware, Paul Maritz, a minimisé cet impact : "Nous restons fidèles à nos engagements et nous ne nions la technologie de personne." (...)
(04/11/2009 15:47:36)Orange et Apple mettent fin à leur accord d'exclusivité
Apple et Orange renoncent à vendre l'iPhone sous exclusivité sur le marché français, a annoncé mardi 3 novembre l'Autorité de la concurrence, qui avait déjà cassé, en décembre 2008, le contrat d'exclusivité détenu par Orange sur la distribution du fameux smartphone. "Apple s'engage à ne pas consentir à des opérateurs de téléphonie mobile français (...) d'exclusivités opérateur ou de grossiste pour la distribution sur le territoire français des modèles actuels et futurs d'iPhone, à l'exception d'exclusivités portant sur des modèles futurs d'iPhone et dont la durée ne serait pas supérieure à trois mois". En clair, plus aucun opérateur ne pourra distribuer l'iPhone sous exclusivité longue durée. En revanche, les opérateurs pourront vendre les prochains modèles de l'appareil sous exclusivité de trois mois maximum. (...)
(04/11/2009 11:08:51)Nokia Siemens Networks licencie 5 700 personnes
L'équipementier télécoms Nokia Siemens Networks va licencier 5 700 personnes parmi ses 64 000 employés dans 150 pays. L'objectif est de contribuer à l'économie de 450 millions de livres (500 millions d'euros) pour cette joint venture qui délivre des équipements de réseaux fixes, mobiles et de convergence. Les réductions de coût auront lieu en informatique, et dans les services généraux et administratifs. Outre cette réduction, Nokia Siemens Networks entend réduire ses coûts d'approvisionnement pour ce qui concerne les achats de produits et de services intervenant dans la fabrication de ses équipements de façon nettement plus importante que cet objectif de 500 millions d'euros. De plus, l'entreprise se réorganise en trois divisions : - Solutions métiers : qui cible la manière de générer de nouveaux revenus pour les clients de Nokia Siemens Networks et délivrer ces services plus rapidement sur le marché, - Systèmes réseaux : qui cible les infrastructures à la fois fixes et mobiles, dont les produits stations de base Flexi de Nokia Siemens Networks, les produits de coeur de réseau, les systèmes de transport optique et les équipements d'accès à haut débit, - Global Services : pour des services de gestion de réseaux pour les opérateurs. Nokia Siemens Networks est également à la recherche de partenariats et d'acquisitions selon Mika Vehvilainen, DG de l'entreprise. Parmi les partenariats, on citera Juniper Networks en ce qui concerne l'Ethernet longue distance. (...)
(03/11/2009 17:22:48)Cisco pourrait finalement renoncer à Tandberg
Contrairement à ce qu'il avait annoncé le 1er octobre, Cisco Systems pourrait finalement renoncer au rachat de Tandberg, constructeur de systèmes de visioconférence, pour 3 Md$. Dans un billet de blog, Ned Hooper, directeur de la stratégie de Cisco répond à plusieurs rumeurs qui circulent sur le sujet. Elles font état d'un retour en arrière de l'équipementier, inquiet des coûts et des risques liés à cette acquisition, ainsi que de l'absence de justification financière. Ned Hooper rappelle tout l'intérêt que Cisco voit à aller de l'avant dans le domaine de la vidéo collaborative. « Le marché de la collaboration représente déjà 34 Md$ et la voix en est l'application principale, explique-t-il. Et nous sommes convaincus que la vidéo sera bientôt au coeur de ce marché, mais gérer la transition entre les deux exige de l'investissement et une dose substantielle d'innovation. » Pour lui, il est temps pour Cisco et Tandberg de contribuer à accélérer l'adoption de ces technologies. A condition, toutefois, de ne pas « aller à l'encontre de principes plus globaux de prudence, y compris en termes d'investissement financier. » A ce sujet, les 153,5 couronnes norvégiennes par action proposées par Cisco aux actionnaires de Tandberg correspondaient peu ou prou à la cotation au moment de l'offre. 24% des actionnaires de Tandberg ne semblent pas tentés par l'offre de Cisco Pour Ned Hooper, la proposition de Cisco est plutôt une proposition de premier choix, supérieure de 38% au prix de l'action Tandberg au 15 juin, date à laquelle l'idée d'une transaction entre les deux sociétés est née. Le conseil d'administration de Tandberg, dans sa totalité, a recommandé à l'entreprise d'accepter cette offre, mais l'opération doit encore être adoubée par 90% des actionnaires avant le 9 novembre. Or, certains d'entre eux, représentant 24%, seraient plutôt enclins à refuser. Ils estiment que le Norvégien peut réussir seul, mais ils sont aussi ouverts à des propositions plus élevées, de la part de Cisco ou d'une autre entreprise. Selon une source anonyme, Cisco préfèrerait lâcher l'affaire plutôt que d'augmenter son prix. Sur le blog de Cisco, Ned Hooper précise que les bénéfices de l'acquisition ont bien entendu été au centre de toutes les attentions, mais qu'il en a été de même des risques et des coûts. Ainsi, cette opération constituerait la première acquisition d'une entreprise européenne cotée pour Cisco qui devrait aussi gérer la complexité de l'intégration des activités norvégiennes et britanniques de Tandberg. Par ailleurs, les dépenses liées au taux de change alourdiraient la somme totale dépensée de près de 100 M$. (...)
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