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(03/11/2009 16:27:11)

Truffle 100 Europe 2009 : des effectifs en hausse chez les éditeurs, surtout en R&D

La croissance générée par l'activité des cent premiers éditeurs européens a sensiblement ralenti entre 2007 et 2008. L'indice Truffle 100 Europe 2009, tout juste livré, fait apparaître une croissance de 2,5% sur les activités d'édition de ce Top 100, pour un chiffre d'affaires de 25 milliards d'euros (24,4 Md€ en 2007). Un taux de progression à comparer aux +10,7% enregistrés un an plus tôt, entre 2006 et 2007. Bernard-Louis Roques, directeur général et co-fondateur de Truffle Capital, rappelle que plusieurs de ces acteurs européens, et non des moindres, ont été acquis par des sociétés américaines en 2008. En les incluant dans le périmètre de calcul, il note que la croissance aurait été presque deux fois plus importante. 

Ainsi, outre GL Trade (20e au Truffle 100 Europe 2008) racheté par SunGard, trois autres éditeurs du Top 50 sont sortis du classement en 2008. Telelogic (22e) et Ilog (32e) sont passés chez IBM et Fast Search and Transfer (46e) chez Microsoft. Quant à Iona (65e), il a été absorbé par Progress. 

+9,3% d'emplois qualifiés en 2008

Malgré la disparition de plusieurs éditeurs de poids au classement par rapport à 2007, on voit progresser le nombre d'emplois qualifiés gérés par les cent premiers éditeurs européens. Le Truffle 100 en comptabilise '211 985' en 2008, contre environ '194 000' l'an dernier, soit une augmentation de 9,27%. A lui seul, le Top 34 emploie 80% de cet effectif. L'Allemagne est le principal employeur (31,6% du total, contre 28,6% en 2007), suivi du Royaume-Uni (23,2 % contre 18,8% en 2007) et la France (19,4%, contre 20,7% en 2007). A noter, la forte baisse de la part de l'Italie : 6,9% des emplois qualifiés du Top 100 contre 16,6% l'an dernier. La Pologne, de son côté, représente maintenant 3,7% de ces emplois, contre seulement 0,6% en 2007.

Des investissements R&D en baisse, des profits en hausse

La progression des équipes polonaises est encore plus marquée sur les emplois de R&D dont les effectifs globaux ont fait un bond de 25% entre 2007 et 2008 pour atteindra 52 020 personnes. Dans ce domaine, la Pologne a représenté 10% des effectifs R&D en 2008, alors qu'elles ne dépassaient pas 1% en 2007. Les autres emplois en R&D se répartissent principalement entre l'Allemagne (37%), le Royaume Uni (21%), la France (13%, contre 18% en 2007 !), la Norvège (8%) et l'Italie (5%).

En revanche, le montant des investissements en R&D ont baissé de 2,5%, à 3,642 milliards d'euros par rapport à 2007. Dans le même temps, les bénéfices de ces 100 sociétés ont progressé de 12,5%, à 3,6 milliards d'euros. Quant à la croissance globale des acteurs du Truffle européen, calculée sur l'ensemble de leurs activités (chiffre d'affaires total), elle a progressé de 6,9% à 31 Md€ (contre 29 Md€ en 2007). 

19 Français au Top 100 européen dont 7 au Top 50

Dans ce paysage des éditeurs européens de logiciels en 2008, la France pèse 15% du chiffre d'affaires (contre 11,8% en 2007 et, ce, malgré le départ de GL Trade et d'Ilog). L'Hexagone compte 19 acteurs au Top 100 européen, dont 7 dans le Top 50. Dassault Systèmes est à la 3e place du classement, derrière le Britannique Sage et l'Allemand SAP, comme l'an dernier. Sopra Group/Axway arrive à la 10e, Cegid à la 14e, Linedata Services à la 23e, GFI Informatique à la 31e, Avanquest à la 33e et Murex à la 42e. Générix arrive en 51e position.

Parallèlement au Truffle 100, l'Afdel, PwC et PAC ont publié hier l'EuroSoftware 100 qui livre le classement des 100 premiers éditeurs français.

Le Truffle 100 a été réalisé avec le soutien de Viviane Reding, commissaire européen responsable de la société de l'information, en partenariat avec le cabinet d'études CXP et Top 100 Research Fondation. (...)

(03/11/2009 14:18:03)

Réseau FTTH entreprises dans les Yvelines

( Source EuroTMT ) Le conseil général des Yvelines (78) devrait voter la création d'une nouvelle délégation de service public pour déployer un réseau FTTH départemental. Mais à la différence du projet de raccordement en très haut débit des Hauts-de-Seine, celui du 78 ne concerne que le raccordement des 2500 entreprises installées dans le département, pour un coût de 34 millions d'euros financés à moins de 60 % par les aides publiques. « Les Yvelines comptent 260 communes à 60 % rurales » explique Gilles Crespin, le conseiller spécial du président du conseil général pour le très haut débit, afin de justifier la non couverture des foyers, tout en reconnaissant qu'aucun acteur privé ne le fera. Selon lui, un tel projet coûterait au moins 600 millions d'euros, dépassant largement les moyens financiers des Yvelines. (...)

(03/11/2009 11:41:10)

Mediaset court-circuite les opérateurs télécoms

( Source EuroTMT ) Pour Mediaset, la télévision payante est l'avenir. Ce groupe de télévision hertzienne, possédé par Fininvest est contrôlé par la famille de Silvio Berlusconi. Il est en concurrence avec la RAI et diffuse Canale 5, Italia 1 et Retequattro. Estimant que la publicité ne paie plus assez bien, notamment en période de crise, Mediaset revoit ses stratégies. Partant par ailleurs du principe que le futur de la télévision payante passe automatiquement par internet, le groupe Berlusconi s'est interrogé sur la façon de diffuser les programmes de sa chaîne Premium sans utiliser les services d'IPTV, non seulement ceux de Telecom Italia mais aussi de Fastweb ou de Wind. Dans le passé d'ailleurs, les opérateurs ont souvent frappé à la porte du Cavaliere, parfois même tous ensemble puisqu'ils ont compris que l'IPTV vaut bien une bonne alliance. Peine perdue, Mediaset préférait faire sa cuisine toute seule. Pourtant, en conjuguant son expérience dans le marketing et un réseau haut débit de bonne qualité et surtout garanti ce qui est le cas de Telecom Italia, Mediaset aurait doublé ses chances. Mais l'idée de devoir reverser une part de ses rentrées même sous forme de « loyer » à un opérateur et surtout, d'en dépendre d'un point de vu technique, ne plait pas à Mediaset qui préfère marcher en solitaire. L'opération rebaptisée « Cube » a commencé en juillet 2009 lorsque la direction du groupe Berlusconi a contacté quelques cabinets de consultants spécialisés dans les stratégies ciblées. Objectif de cette démarche : concocter une plate-forme ouverte, flexible et « implémentable », permettant de diffuser les programme de la chaîne Premium sur un poste de télévision et aussi sur PC. Adapter la qualité au débit de l'abonné La plate-forme du groupe analysera le type de connexion de chaque abonné, qui devra être enregistré au préalable, puis diffusera en streaming. Du coup, la qualité et la vitesse de la diffusion du programme demandé par l'abonné dépendront de sa connexion internet. Pour visionner les programmes, les abonnés devront être équipés d'un décodeur spécial. Conçu par Accenture, cet appareil sera relié d'un coté au réseau téléphonique via le haut débit et de l'autre au poste de télévision. Il permettra de passer d'une chaîne à l'autre moyennant l'utilisation d'une télécommande semblable en tout point à la souris d'un PC. Dans cette opération, la feuille de route de Mediaset comporte plusieurs étapes. D'abord, le lancement de la Web Tv d'ici la fin du mois de décembre. Les abonnés pourront choisir les chaînes Premium ainsi qu'une sélection des programmes à la demande. En ce qui concerne le basculement total de la chaîne Premium sur la Toile en revanche, l'aventure commencera en mars 2010, mais seulement pour les abonnés qui ont déjà une carte rechargeable pour la télévision numérique payante. Ils pourront avoir accès à une offre double. D'abord, à un service de télévision de rattrapage proposant les programmes diffusées durant les dernières vingt quatre heures pour éviter de pénaliser l'offre sur le numérique. Puis, des programmes gratuits de base et un catalogue de films vidéo à la carte. Ensuite, en novembre 2010, la Web TV de Mediaset sera diffusée sur la télévision via le haut débit. A différence des IPTV des opérateurs télécoms, les utilisateurs devront seulement s'offrir un décodeur de marque Mediaset, ce qui leur permettra d'éviter les multiples abonnements. (...)

(02/11/2009 17:24:06)

EuroSoftware 100 : les éditeurs français s'affirment sur des secteurs verticaux

Toujours très atomisé, le paysage de l'édition française de logiciels puise sa force dans les applications et les solutions verticales, c'est-à-dire adaptées à un secteur d'activité. En revanche, les logiciels d'infrastructure, à quelques exceptions près, restent la chasse gardée des éditeurs américains. Ce bilan, dressé l'an dernier à la lecture de l'EuroSoftware 100, se confirme avec l'édition 2009 de ce classement établi par PricewaterhouseCoopers avec Pierre Audoin Consultants, en partenariat avec l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels et l'European Software Association. Le numéro 1 incontesté de l'édition de logiciels en France reste Dassault Systèmes, éditeur de solutions de PLM, avec un chiffre d'affaires mondial 2008 de 1,38 M€, dont 1,154 M€ proviennent de la vente de licences et de services associés (maintenance et support). La France sur ce chiffre ne pèse que 122 M€, les logiciels de l'éditeur étant largement utilisés à l'international. Un Dassault Système qui vient en outre de racheter à IBM sa division qui vendait et supportait cette offre de PLM. « Quelques pépites dans le domaine de la banque/assurance » Assez loin derrière lui, Sopra Group réalise un chiffre d'affaires mondial de 180 M€ sur l'édition de logiciels. Dans ce domaine, sa filiale Axway, spécialisée dans les échanges interentreprises génère l'essentiel de ces revenus et Sopra Group se met justement en ordre de marche pour lui donner son indépendance. L'an dernier, c'est GL Trade qui occupait cette deuxième place. Son rachat par l'éditeur américain SunGuard le fait disparaître du classement. L'éditeur de progiciels de gestion Cegid, quatrième l'an dernier, monte cette année dans le trio de tête (248 M€ de CA dont 158 M€ sur les ventes de licences et la maintenance). En 2008, il aura successivement racheté les éditeurs GD Informatique, Civitas et VCS Timeless. PAC souligne que Cegid fait partie des éditeurs ayant misé sur une verticalisation de leur offre. De même, la société lyonnaise a développé ses solutions proposées en ligne, sous la forme d'un service (mode SaaS), un axe de distribution qui « poursuit sa pénétration du marché, favorisé par la crise », rappelle le cabinet de conseil. L'arrivée de Murex, de la 8e à la 4e place, atteste par ailleurs du dynamisme des éditeurs spécialisés, notamment sur les logiciels destinés au monde de la finance. Murex affiche un chiffre d'affaires mondial de 235 M€ dont 156 M€ sur l'édition. A noter que son chiffre d'affaires 'édition' ne pèse que 9 M€ en France. « Il y a énormément de sociétés sur le secteur de la banque/assurance qui ont une faible présence en France, alors qu'elles génèrent une grosse activité à l'international, relève Eric Menard, directeur d'études chez PAC. Dans ce domaine, nous avons quelques pépites en France ». De fait, la 5e place du classement est occupée par Cegedim qui, outre son activité spécialisée dans le CRM pharmaceutique, dispose aussi d'un pôle Assurance d'environ 50 M€. Et juste derrière, on trouve Linedata Services. Dans la catégorie des éditeurs de logiciels pour la banque/assurance, Eric Menard rappelle que le Top 20 compte aussi Sophis, Viveo Finance et Sab Ingénierie. « Nous avons en France un fort pôle bancaire, ce qui a permis à ces acteurs de se développer. Ils se sont d'ailleurs toujours placés dans le haut du classement et ils sont obligés de grossir pour atteindre une taille critique et résister au marché. » Le consultant de PAC souligne aussi la très bonne performance des éditeurs de PLM. Outre Dassault Systèmes, en première position, on trouve Lectra, à la dixième place (12e en 2008), IGE+XAO, toujours en 37e position (comme l'an dernier), Esi Group (12e) dans le domaine de la simulation ou encore Spring Technologies (82e). Une croissance globale de 7%, à 3,6 Md€ entre 2006 et 2008 Entre 2006 et 2008, le chiffre d'affaires licences/maintenance/support réalisé par le Top 100 des éditeurs français de logiciels a globalement progressé de 7%, à 3,6 milliards d'euros. Si un certain nombre d'entre eux ont pris de l'ampleur en opérant une croissance externe, d'autres peuvent également s'enorgueillir d'avoir pu réaliser une belle croissance organique. Eric Menard pointe notamment Exalead, éditeur de solutions de recherche, dont le chiffre d'affaires global a doublé entre 2007 et 2008, à 15 M€ (dont 10 M€ pour l'édition de logiciels). Il cite également STS Group, éditeur de solutions de dématérialisation et de signature numérique, qui s'est hissé de la 58e place à la 42e place de ce Top 100. Autre exemple remarquable de progression, l'éditeur Metaware, entré dans le classement à la 48e place cette année. Ce spécialiste de la modernisation des systèmes d'information, qui propose ses solutions en mode SaaS, a réalise un CA global de 21 millions d'euros en 2008. A noter aussi, Ever Team, éditeur de solutions de gestion des contenus d'entreprise, qui passe de la 94 place à la 47e. Eric Menard relève par ailleurs la progression des éditeurs d'ERP Générix (de la 21e à la 17e place) et de Lefebvre Software (de la 52e à la 33e), ou encore d'Esker -dans la dématérialisation (de la 33e à la 27e) qui ont en commun de disposer d'offres en mode SaaS ou 'à la demande' (On demand). Rappelons aussi que Lefebvre Software a procédé en 2008 au rachat d'ASGroup. Le consultant cite aussi de nouveaux entrants au Top 100 comme Oodrive (dans la sauvegarde en ligne). (...)

(02/11/2009 16:20:34)

La gestion de patrimoine applicative dope la croissance de la TMA

Dans son étude 2009 du marché de la TMA (Tierce maintenance applicative), le cabinet Pierre Audoin Consultants a identifié une double révolution : la TMA s'élargit à la GPA (Gestion du patrimoine applicatif) et les deux marchés réunis réalisent une croissance record de 8% en 2009. « Le marché de la TMA évolue très fortement, souligne Frédéric Giron, directeur des études chez Pierre Audoin Consultants, les entreprises élargissent leurs prestations en intégrant la Gestion du patrimoine applicatif (GPA) et ce marché augmente en volume, de 8% sur 2009, alors que l'ensemble du marché des logiciels et services restera proche de zéro ». Il atteindra alors 2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires contre 2 milliards en 2008 et 1,76 milliard en 2007. Une partie des prestations réalisées auparavant en interne par les entreprises en maîtrise d'oeuvre, est désormais confié aux prestataires de la TMA. Il s'agit de l'intégration, de l'audit, de la cartographie des parcs applicatifs regroupées sous la dénomination GPA. Dans ces nouveaux types de contrats de TMA, les clients donnent davantage de latitude et de plus en plus de marge de manoeuvre à leurs prestataires. Ils mettent néanmoins de plus en plus leurs prestataires sous pression, notamment dans les négociations tarifaires. De nouveaux gros contrats avec Michelin ou SFR La forte croissance de ce marché que PAC nomme désormais l'Application management (TMA et GPA) est également due aux nombreux renouvellements de contrats de TMA intervenus en 2009 et à la signature de plusieurs gros contrats comme Michelin (300 millions d'euros sur trois ans) ou SFR (30% d'économie attendus en trois ans). Les acteurs restent les mêmes, avec Atos, Logica, Cap, Sopra, IBM aux cinq premières places. Mention particulière pour Sopra qui réalise la plus forte progression. Ce marché se distingue donc avec une croissance en volume pour la partie TMA (avec des contrats pluri-annuels, encadrés par des contrats de services) et un élargissement de celle-ci aux prestations de GPA. Et la valeur se transfère sur ce dernier type de prestations. Pour 2010, PAC prévoit une croissance un peu plus faible de l'Application Management du fait de la pression sur les prix, la croissance restera forte en volume mais devrait ralentir en valeur. (...)

(30/10/2009 17:44:06)

Oracle motivé pour Glassfish et mitigé sur NetBeans

Oracle a mis à jour la FAQ (Foire aux questions) qui concerne son probable rachat de Sun. L'éditeur fournit quelques informations, mais finalement peu de détails, sur ses projets concernant les technologies de Sun, en attendant de savoir si la Commission Européenne validera l'acquisition. Après avoir évoqué les serveurs, les processeurs et même MySQL, le géant des bases de données s'exprime cette fois sur le serveur d'application GlassFish, l'environnement de développement NetBeans, la suite bureautique OpenOffice, et quelques autres technologies. Oracle prévoit ainsi de "continuer à faire évoluer" GlassFish, qui est pourtant en concurrence avec son WebLogic (issu du rachat de BEA), de la même façon qu'il proposera un support actif à la communauté GlassFish. De plus, il compte « aligner les innovations et les composants d'infrastructures communs aux deux serveurs d'applications. » L'enthousiasme de l'éditeur envers NetBeans est beaucoup plus mitigé. Il explique simplement que cet environnement deviendra "une option Open Source supplémentaire » du catalogue middleware Fusion, qui comprend JDeveloper et Oracle Enterprise Pack for Eclipse. La gestion d'identité et l'architecture SOA (service oriented architecture) de Sun intégreront d'ailleurs aussi Fusion. La suite bureautique OpenOffice, de son côté, bénéficiera de nouveaux développements et sera supportée en tant que projet Open Source. Comme Sun, Oracle envisage "une option de licence commerciale classique" pour les clients qui désirent « une assurance, un support et des outils d'entreprise complémentaires ». Oracle compte aussi préserver la ligne de produits de virtualisation pour poste de travail de Sun, avec VDI, Sun Ray, Secure Global Desktop et VirtualBox. L'administration de système Ops Center est aussi considérée par Oracle comme "très complémentaire" de son Enterprise Manager. Les deux devraient « se combiner et permettre aux clients de disposer de l'environnement d'administration de systèmes et d'applications 'top-down', du matériel au logiciel, le plus complet du marché. » Cette foire aux questions qui ne vaut pas un engagement ferme d'Oracle vis à vis des développements futurs -même si elle précise quelques éléments d'évolution en particulier sur Glassfish et Netbeans- est loin de rassurer les observateurs. "J'espère avoir tort, mais j'ai bien peur que cela ne dure que jusqu'au premier trimestre où Oracle n'atteindra pas les prévisions financières," écrit ainsi un commentateur du blog Javalobby consacré à Java. "Il faudra des coupes, et à votre avis, par quoi commencera Oracle ? C'est comme cela que ça marche. Ils ne peuvent pas maintenir deux ou trois lignes de produits concurrentes (et j'imagine très bien les stratégies que fomentent actuellement les équipes de JDeveloper face à celle de NetBeans, les équipes Glassfish contre celles de Weblogic, etc)." (...)

(30/10/2009 16:18:31)

SAP France gagne ses clients à la périphérie de l'ERP

« Les PME se sont relancées dans des projets d'investissement sur le troisième trimestre », a indiqué Pascal Rialland, DG de SAP France (photo ci-dessus), en commentant mercredi 28 octobre les résultats financiers de la filiale, légèrement moins en recul que ceux enregistrés globalement par le groupe. Sur l'Hexagone au troisième trimestre, les ventes de licences de l'éditeur ont baissé de 29%, contre 31% au niveau mondial(*). Et sur cette période, les ventes de logiciels aux entreprises de taille moyenne ont progressé de 49% dans la filiale par rapport à l'an dernier. Dans cette catégorie, SAP France place toutes les entreprises qui réalisent moins de 500 M€ de chiffre d'affaires (on y trouve donc de très belles PME) et a remporté ses principales signatures avec le haut du segment. « Il y a d'assez gros projets », reconnaît Pascal Rialland en citant notamment un contrat avec la PME française LaCie. Ce fabricant de périphériques de stockage (390 M€ de CA en 2008) effectue « une refonte complète de son système de supply chain », explique le directeur de SAP France. Parmi les clients gagnés en 'PME', il cite encore Raynet, la filiale informatique du groupe A Raymond, qui met en place une solution de consolidation financière (BFC) sur Netweaver, avec une couche de reporting, et les outils de contrôle d'accès aux applications, GRC Access Control. 60% des contrats signés en mode indirect sur le trimestre Entre début juillet et fin septembre, la filiale dit avoir signé plus de cent contrats, dont 60% en mode indirect. « L'essentiel de nos revenus vient de la vente d'applications qui sont périphériques à notre coeur de métier historique [axé sur l'ERP] », précise Pascal Rialland en énumérant les segments les plus porteurs en ce moment : « gestion de la chaîne logistique [SCM], gestion de la relation client [CRM], gestion des ressources humaines, Business Intelligence et consolidation financière ». Il rappelle que 51% des ventes de licences proviennent des solutions décisionnelles de Business Objects. Interrogé sur les secteurs d'activité qui tirent le chiffre d'affaires de la filiale, le directeur général cite la grande distribution, la santé et, toujours, le secteur public, même si le projet lancé par l'opérateur national de paye (ONP) vient de lui échapper au profit du consortium mené par Accenture. SAP n'en poursuit pas moins son offensive vers les pouvoirs publics et espère rebondir avec ses solutions de GRH (gestion des ressources humaines), « sur des points clés comme la gestion des collaborateurs, l'état ayant les mêmes problématiques de gestion des compétences qu'une entreprise privée », pointe Pascal Rialland. Sur le trimestre, la filiale a également remporté des contrats avec la Direction générale des impôts en Algérie et anticipe « un énorme relai de croissance sur le secteur public au Maghreb ». Elle affiche également de gros contrats avec Casino sur une application de CRM, avec la Macif sur des solutions BusinessObjects et à la Banque Postale avec la solution BFC. « Nous avons également vendu des utilisateurs supplémentaires à l'AP-HP avec Accenture ». La croissance externe sera ciblée pour étendre la couverture fonctionnelle Ces derniers mois, SAP a racheté plusieurs éditeurs pour compléter la couverture fonctionnelle de son offre, notamment le Français Highdeal, spécialisé dans les logiciels de tarification complexe. « Nous avons bien avancé dans l'intégration opérationnelle de cette spin-off de France Telecom qui a développé un produit performant », informe Pascal Rialland. Les capacités de facturation du service à la demande apportées par Highdeal vont permettre de répondre à une demande du marché, avec notamment des applications dans la logistique. Le patron français voit là un potentiel important fournissant pour SAP un scénario de croissance 'à la BO'. Autre relais de croissance évoqué par SAP, la fourniture de logiciels 'à la demande' (On Demand) aux grandes et moyennes entreprises « à condition de proposer des applications spécifiques », connexes à l'ERP, qui peuvent être choisies par des directions opérationnelles, par exemple sur la logistique ou la gestion de la relation client. Pour élargir un peu plus sa couverture fonctionnelle, SAP continue par ailleurs à envisager des acquisitions ciblées, comme il a pu le faire par exemple cet été avec l'éditeur suisse SAF, spécialisé dans les solutions de planification de la chaîne logistique et de réapprovisionnement, destinées au secteur de la distribution. Pascal Rialland mentionne que le groupe dispose d'une équipe qui se consacre à examiner le marché pour repérer, secteur par secteur, les fonctions intéressantes qui font encore défaut à l'offre de SAP et pourraient être acquises à profit. (*) Sur les ventes de logiciels et de services associés (maintenance), SAP France enregistre -3% sur son chiffre d'affaires trimestriel contre -5% au niveau mondial, par rapport à l'an dernier, sur les chiffres Non-Gaap à taux de change constant. (...)

(29/10/2009 18:27:13)

Semestriels Generix : le 'On Demand' et la maintenance compensent le recul sur les licences

L'éditeur de solutions collaboratives destinées au secteur du commerce et de la distribution a terminé le premier semestre de son exercice 2009-2010 (clos au 30 septembre) sur un chiffre d'affaires de 33 M€. Son activité enregistre ainsi un retrait de 2% comparée au premier semestre 2008-2009, période dont l'entreprise précise qu'elle n'avait pas encore été impactée par la crise financière. Le recul des résultats semestriels tient en premier lieu à la baisse de 25% des ventes de licences. Les revenus des activités d'édition et de Conseil & Services ont respectivement baissé de 1 et 3%. L'impact négatif de ces chiffres a été limité par la hausse de 26% des fournitures de logiciels en mode SaaS/ASP qui a généré 3,7 M€ de revenus. L'activité maintenance et support qui représente 32% des recettes totales de Generix a connu quant à elle une hausse de 6% à 10,6 M€. (...)

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