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(29/10/2009 18:21:41)

Trimestriels : Bull enregistre -8% sur son CA mais attend un rebond

Bull publie les résultats de son troisième trimestre 2009. Ils montrent un chiffre d'affaires en recul de 8,1% à 221,2 millions d'euros (en recul de 7% à taux de change constant). Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires baisse de 1,5% à 779,8 M€. Le PDG de Bull explique que ces chiffres du 3ème trimestre reflètent une saisonnalité plus forte cette année que les années précédentes. Il confirme en revanche sa prévision d'un exercice annuel qui serait positif, avec un bénéfice d'exploitation de 25 ME. Sur les neuf premiers mois de l'année, le CA se monte à 779,8 ME en retrait de 1,5% (de 0,3% à taux de change constant). Bull s'attend à un rebond de l'activité qui lui permettra au quatrième trimestre de sauver son année. Dans le détail, la partie « services et solutions », représente 47,9% du CA trimestriel en repli de 4,7% (les prises de commande baissent de 6,7% du fait du secteur télécoms), ce secteur est en croissance organique sur neuf mois de 2,4%. La partie « hardware et systems solutions », représentant 25,2% du CA trimestriel recule de 16,6% (prises de commande en baisse de 22,1% du fait de la crise et des reports de commandes), Bull attend une forte reprise au quatrième trimestre. L'activité « maintenance », forme 21% du CA, en recul de 0,9%, sur neuf mois cette activité aura baissé de 3,3%. Enfin, l'activité « produits tiers » qui ne représente que 6% du CA baisse de 17,3%, de 22,5% sur neuf mois. (...)

(29/10/2009 18:11:56)

Markess évalue l'état du marché français du cloud computing

Dans sa dernière étude(*), le cabinet Markess International apporte plusieurs éléments de compréhension sur le marché du cloud computing pour la France. On décrit en général le cloud avec trois composantes : le Saas (Software as a service), le Paas (Platform as a service), l'Iaas (Infrastructure as a service), donc les applications, les plate-formes et les infrastructures en mode hébergé. Ces trois éléments étant reliés, insiste Markess, au marché de l'hébergement (soit l'hébergement en co-location, soit l'infogérance, à l'exclusion de la part de l'hébergement qui va dans les contrats d'infogérance). L'hébergement représente 880 millions d'euros en 2009 en France et le cloud (Saas + Paas + Iaas) 1,5 milliard d'euros -le Saas représentant la majeure partie de cette somme -. Dans un sens plus large encore, incluant l'hébergement, le marché français du cloud computing représente 2,3 milliards (**). Ce marché connaît plusieurs évolutions. Markess souligne par exemple l'intérêt croissant pour le cloud privé. Réticentes à confier leurs données à l'extérieur, les entreprises peuvent se laisser tenter par cette formule qui concerne l'hébergement à l'intérieur d'un même groupe industriel ou dans un cadre mutualisé, par exemple entre collectivités locales. C'est le cloud privé interne. Il comporte une variante : le cloud privé externe. Dans ce cas, l'hébergement se fait dans un centre dédié aux seules données de l'entreprise ou d'un groupe d'entreprise. Reste un troisième cas de figure, celui du cloud public, où les ressources sont mutualisées chez un prestataire externe. Autre évolution, celle concernant les secteurs externalisés. Les acteurs du marché et les DSI interviewés citent de plus en plus le réseau comme le prochain secteur à virtualiser. D'autres sont déjà largement concernés : stockage, poste de travail, plateformes applicatives, services web. La crise économique peut-elle précipiter la demande ? Actuellement, sur les 150 interviewés, 7% sont intéressés pour passer au cloud de type « privé » interne » (53% d'ici 2011), 8% à une formule externe mais dédiée (44% d'ici 2011), 5% pour la solution externe totale (36% d'ici 2011). Parmi les raisons de ce recours au « cloud » viennent en tête : l'optimisation des coûts d'exploitation (30% des réponses), la volonté de mutualiser les ressources (26%), la réduction des risques d'interruption du business (20%), une meilleure évolutivité (19%), l'externalisation de la sauvegarde, la maintenance et la réactivité (18%). Enfin, Markess s'intéresse aux acteurs de ce marché, et les répartit dans sept secteurs différents. Cinq sont des grands classiques de l'informatique : les spécialistes de la co-location (Equinix, Interxion, Telehouse, Telecity Group), les opérateurs télécoms et hébergeurs (OBS, Colt, Easynet, SFR-Jet Multimédia), les hébergeurs à valeur ajoutée (Agarik, Claranet etc), les infogéreurs (Cap, HP-EDS, Atos, IBM), les éditeurs (Microsoft). Deux secteurs font figure de nouveaux entrants : les spécialistes du Saas (Salesforce, Google), et les nouveaux venus (Amazon, Rackspace, Rightscale). Markess a enregistré beaucoup de citations, parmi ses interviewés, sur ces deux nouveaux secteurs, preuve que même Google et Amazon sont pris en compte dans les DSI. Markess avait également demandé : quels sont les acteurs les plus avancés en matière de « cloud » ? Amazon, Google Salesforce, et Rackspace sont largement cités. De quoi inquiéter des acteurs mieux installés. Le marché semble de toute façon très ouvert : les 150 interviewés ont cité 60 acteurs différents. (*) Le cabinet Markess International a mené une enquête en ligne entre les mois de juin et de septembre dernier auprès de 150 responsables d'entreprises, venus : à 69% des DSI, à 24% des DG, 7% autres. Ils appartiennent aux secteurs : IT et télécoms, 29%, secteur public, 19%, banque et assurances, 15%, industrie, 13%, distribution 6%, autres 18%. Un gros tiers de ces entreprises, 37% ont plus de 2 000 salariés, 39% moins de 250, le reste, 24%, est entre 250 et 2 000 salariés. (**) Au plan mondial, IDC évalue le marché du cloud à 17,4 milliards de dollars en 2009 et prévoit 44,2 milliards de dollars pour 2013. Le cabinet segmente ce marché du cloud en cinq secteurs : les applications qui passeraient de 8,5 milliards de dollars en 2009 à 16,8 en 2013, les infrastructures applicatives de 3,5 à 8,8, les serveurs de 2,1 à 6,6, les développements de 1,7 à 5,8, le stockage de 1,6 à 6,2. (...)

(29/10/2009 15:44:43)

Le FSI va investir 117 millions d'euros au capital de l'éditeur français Cegedim

L'éditeur Cegedim, 5e au classement EuroSoftware des éditeurs français de logiciels, vient d'annoncer un projet d'augmentation de capital de 180 M€. Ce projet est soutenu par la famille Labrune et par le FSI, fonds stratégique d'investissement. Ce dernier prévoit d'investir un montant maximum de 117 M€ dans l'opération. Il deviendra ainsi le deuxième actionnaire de Cegedim derrière la holding contrôlée par la famille Labrune qui détient actuellement 67% du capital. C'est la troisième fois ce mois-ci que le FSI manifeste un intérêt pour une entreprise du secteur des TIC. Il y a une semaine, son entrée au capital de la plateforme de vidéos en ligne Dailymotion, pour 7,5 M€, avait déjà été remarquée. En septembre, ce fonds, détenu à 49% par l'Etat et à 51% par la Caisse des Dépôts, avait déjà investi 3 M€ dans l'opération capitalistique d'OpenPortal, éditeur de logiciels de gestion des ressources humaines. Conforter sa position sur le CRM pharmaceutique et relancer sa croissance externe Spécialisé dans les logiciels destinés au secteur de la santé, Cegedim édite des solutions de gestion pour les pharmaciens, médecins et paramédicaux, ainsi que des outils de CRM pour l'industrie pharmaceutique (à la suite du rachat de Dendrite en 2007). Le groupe a plusieurs autres activités : études de marché, prestations en marketing, externalisation de la paie et des ressources humaines ou encore, notamment, location financière pour les professionnels de la santé. En 2008, il a réalisé globalement 849 M€ de chiffre d'affaires. 136 M€ ont été générés par son activité de logiciel, 44% de ces ventes étant réalisées en France. Avec le renforcement de ses fonds propres et l'accueil de FSI dans son capital, Cegedim veut poursuivre son développement dans ses secteurs de prédilection : CRM pharmaceutique, données stratégiques, services pour le secteur de la santé. L'éditeur entend aussi relancer ses projets de croissance externe. Le FSI, qui a été constitué pour soutenir les PME de croissance, dispose de 20 milliards d'euros d'actifs, dont 6 milliards de liquidités immédiatement mobilisables. Il a signé en juin dernier un partenariat avec l'Afdel, association française des éditeurs de logiciels, qui lui a transmis plusieurs dossiers d'éditeurs, parmi les cinquante premiers du secteur en France. (...)

(29/10/2009 12:51:35)

L'accord Microsoft/Yahoo ne devrait aboutir que début 2010

Yahoo et Microsoft ont besoin de davantage de temps pour formaliser l'accord de partenariat qu'ils ont décidé de nouer, en juillet dernier, autour de leurs activités de recherche et de publicité en ligne. C'est ce qu'a révélé l'éditeur californien, pionnier des moteurs de recherche, dans un document transmis hier mercredi 18 octobre à la SEC (Securities & exchange commission), l'organisme américain de contrôle des marchés financiers. En raison de la nature complexe de l'opération, certains détails de l'accord doivent encore être précisés, y indique Yahoo en assurant que « les parties travaillent diligemment à la finalisation des accords », qu'elles « ont bien progressé à ce jour, et se sont entendues pour mettre en oeuvre ces accords aussi rapidement que possible ». Microsoft a fait de son côté une communication similaire. En juillet, lorsque la société dirigée par Steve Ballmer et celle que pilote Carol Bartz ont annoncé que Bing, le moteur de Microsoft, serait utilisé par Yahoo pour son service de recherche en ligne, elles avaient prévu de parvenir à un accord abouti quelque trois mois plus tard, au 27 octobre 2009. Dans le cas contraire, il était même question de recourir à l'arbitrage d'une commission. Le document fourni mercredi à la SEC ne fournit pas de nouvelle échéance pour finaliser l'engagement de partenariat, mais les deux sociétés pensent qu'elles devraient y parvenir d'ici le début de l'année prochaine. Vendredi dernier, le milliardaire Carl Icahn, actionnaire activiste de Yahoo, a annoncé qu'il quittait le conseil d'administration de la société, expliquant que la présence d'un 'activiste' au 'board' de Yahoo n'était plus nécessaire. Il a au passage salué le travail de Carol Bartz. (...)

(28/10/2009 17:21:36)

Trimestriels SAP : chute de 9% pour le CA et de 31% pour les ventes de licences

Les trimestres négatifs se suivent et se ressemblent chez SAP, qui se montre de plus en plus pessimiste pour l'ensemble de son exercice 2009. En plus des mauvais résultats financiers trimestriels, l'éditeur d'ERP souffre d'un effondrement de ses ventes de logiciels. Dans les services, ses ventes sont également légèrement négatives. Le troisième trimestre fiscal de SAP s'achève en effet sur un chiffre d'affaires de 2,51 milliards d'euros, en baisse de 9%. Le bénéfice net est, lui, en hausse de 12% à 435 millions d'euros. Ce bon chiffre n'est pas dû aux résultats commerciaux mais à la compression des coûts. L'éditeur est par exemple engagé dans un plan de réduction d'effectifs qui porte sur 2 900 salariés dans le monde. La charge de la restructuration pour 2009 se monte à 200 millions d'euros. En plus de ces résultats financiers, SAP souligne la forte baisse de ses revenus de licences. Ils ont chuté de 31% sur ce trimestre à 525 millions d'euros. C'est la principale raison d'inquiétude quant à la santé de SAP. Les services fléchissent de 3%, ils représentent 1,9 milliard d'euros, soit près de 80% du chiffre d'affaires. Pour les trois premiers trimestres de 2009, le géant allemand affiche des résultats semblables. Le chiffre d'affaires baisse de 7% à 7,48 milliards d'euros, le bénéfice net augmentant de 2% à 1,06 milliard d'euros. Mais les revenus de licences baissent de 35% à 1,48 milliard d'euros, ceux des services de 3% à 5,6 milliards d'euros. Ces résultats trimestriels sont en deça des prévisions, alors qu'ils étaient supérieurs aux prévisions pour le deuxième trimestre. A cette occasion, Léo Apotheker, le Pdg expliquait que le pire de la crise était passé pour SAP. (...)

(28/10/2009 12:55:11)

Dassault Systèmes rachète à IBM la division des ventes de son PLM

Dassault Systèmes a signé un accord pour racheter pour 600 M$ la division d'IBM qui vend et supporte son offre de PLM (product lifecycle management). L'éditeur français, numéro un mondial sur ce marché, propose une gamme PLM v6 d'outils de gestion du cycle de vie des produits industriels depuis leur design et leur conception jusqu'à la fabrication, dans un monde 3D. Depuis 27 ans, IBM est son partenaire commercial privilégié. Mais voilà déjà quelques mois voire années que ce mariage de raison bat de l'aile. La réintégration des ventes PLM d'IBM devrait clarifier la situation. Dassault Systèmes reprend toute la maîtrise de sa clientèle grand compte qui, comme il le précise, devrait apprécier de dialoguer avec un interlocuteur unique. Mais le Français laisse aussi tout le loisir au géant américain de travailler plus librement avec ses concurrents, comme Siemens PLM Software ou PTC. Depuis 2005, Dassault systèmes a déjà progressivement récupéré la distribution de ses produits à destination des PME avant de transformer, en France, la division qui en a la charge en une société indépendante en 2008 . Par le biais de ce rachat, le Français devrait aussi devenir IBM Global Alliance Partner. 700 employés d'IBM viendront rejoindre les rangs de Dassault Systèmes qui hérite par ailleurs du support de 1000 clients IBM. Cette acquisition en cash devrait être effective au premier semestre 2010, sous condition d'acceptation par les autorités de régulation. Les deux entreprises devraient continuer de collaborer par ailleurs afin de proposer des offres de PLM en cloud. (...)

(27/10/2009 17:04:31)

Le réseau de recherche Digiteo a co-financé 50 projets depuis sa création en 2006

Ce matin, à Paris, le directeur de Digiteo, Maurice Robin, a dressé un bilan des activités du réseau qui regroupe 1 300 chercheurs permanents et 500 doctorants. En 2008, le réseau a totalisé 2 400 publications, vu 170 projets acceptés dans des appels d'offres nationaux ou internationaux, créé trois start-up, déposé 83 brevets et logiciels et concédé 43 licences de brevets et logiciels. A noter qu'il a participé à 80% des projets du pôle de compétitivité System@tic.

Au bilan des actions communes menées au sein de Digiteo depuis sa création figurent 50 projets de recherche coopératifs. Le but du réseau étant de favoriser la collaboration entre ses partenaires, les appels à projets qu'il cofinance avec la Région Ile-de-France doivent inclure au moins deux de ses laboratoires, rappelle Maurice Robin. « L'effet réseau permet à des équipes de répondre de manière plus efficace aux appels à projet », souligne le directeur en insistant par ailleurs sur l'importance du soutien apporté à Digiteo par les collectivités locales - la Région, le Conseil général de l'Essonne et la Communauté d'agglomération du plateau de Saclay - et par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.

Un mur d'images de 131 millions de pixels

Ce matin, Michel Beaudoin-Lafon, professeur d'informatique et représentant de l'université Paris-Sud au comité de pilotage du réseau, a présenté deux de ces projets communs. Le premier, Wild, rassemble trois laboratoires de Digiteo autour d'une plateforme de visualisation interactive, « pour l'instant unique au monde », selon Michel Beaudoin-Lafon. Elle se présente sous la forme d'un mur d'images constitué de 32 écrans LCD de 30 pouces dont la surface globale (5,5 x 1,8 mètres) offre une résolution de 131 millions de pixels. Cet affichage se complète d'une table interactive tactile et d'un système de capture de mouvement qui permet de suivre les objets. Ce dernier enregistre la position des personnes ou des objets au demi-millimètre près, à l'aide de caméras infrarouges placées autour du mur d'images. A cela s'ajoute des assistants numériques pour transférer les données, contrôler leur affichage et les manipuler. « Les chercheurs ont besoin d'afficher des données complexes dans de nombreux domaines », rappelle Michel Beaudoin-Lafon. « L'objectif du projet Wild est de permettre à plusieurs personnes de travailler simultanément sur un même sujet, en manipulant des données hétérogènes et en visualisant, à l'aide des différents équipements -mur, table, PDA- des objets numériques complexes de façon intuitive ».

L'autre projet mis en avant ce matin, WebContent / WebDAM, porte sur les outils de recherche du Web sémantique. Il doit déboucher sur la distribution de logiciels en Open Source et implique 18 partenaires, dont 5 au sein de Digiteo et 7 industriels. A noter que parmi les chercheurs de Digiteo distingués en 2008 figure Serge Abiteboul, lauréat de l'European Research Council (ERC) pour le projet WebDAM.

L'OMTE, un dispositif et un financement pour accélérer le transfert des projets scientifiques

Présidente du Comité de valorisation de Digiteo, Françoise Fabre a de son côté présenté deux projets de transfert dans le cadre d'OMTE (opérations de maturation technico-économique) dont l'objectif est la création de valeur. « Les chercheurs ont souvent une vue très théorique du monde industriel, rappelle la scientifique qui préside aussi l'incubateur d'Ile-de-France Incuballiance. Il nous fallait trouver une structure pour accélérer le transfert des projets scientifiques. »

L'OMTE, dont le montant s'élève environ à 100 000 euros, inclut l'intervention d'un ingénieur développeur qui réalise un 'démonstrateur' pour démontrer la valeur du concept technologique. Le dispositif prévoit aussi une étude de marché par un ingénieur marketing. Enfin, il se complète d'un coaching en propriété intellectuelle avec un cabinet spécialisé. « Il y a souvent dans les projets une zone qui n'est pas financée. Nous avions besoin d'un dispositif pour soutenir cet accélérateur de transfert vers le monde économique, résume Françoise Fabre. Jusqu'à présent, nous avons fait neuf opérations ». La plupart sont encore en cours. Parmi les plus abouties, la présidente du comité de valorisation a présenté Fluctuat, portant sur les systèmes critiques pour la sécurité, et ICI-TV, chaîne de télévision interactive pour les personnes âgées. A la clef, pour chacune d'elles, une création de start-up : mise en incubation en 2009 pour Fluctuat, prévue pour 2010 pour ICI-TV. (...)

(27/10/2009 12:18:23)

La virtualisation de serveurs marque le pas

Selon IDC, 16,5% des nouveaux serveurs livrés au deuxième trimestre 2009 ont été virtualisés. C'est une augmentation de 14,5% par rapport au même trimestre en 2008. Une bonne nouvelle ? Pas vraiment, car le nombre total de serveurs livrés, lui, a diminué. Ils sont 246 000 sur ce deuxième trimestre 2009, en baisse de 21% par rapport au trimestre équivalent de 2008. Motif de cette baisse ? «Les clients continuent de limiter les dépenses sur les nouveaux serveurs par rapport à l'année dernière » note Matt Eastwood, vice-président des plate-formes d'entreprises d'IDC. C'est donc la crise économique qui ralentit ce segment de marché. Même diagnostic pour les logiciels de virtualisation. Ils ont diminué de 18,7 % entre le deuxième trimestre de 2008 et celui de 2009 à 344 millions de dollars. Toutefois, "au deuxième trimestre 2009, IDC a observé un certain nombre de signes indiquant que la stabilité est en train de prendre pied sur ce marché mondial des serveurs, souligne Matt Eastwood. Les serveurs installés dans le monde ont vieilli de façon significative et la densité de machines virtuelles sur ces systèmes ont fortement augmenté au cours de la dernière année. Par conséquent, le marché est prêt pour le début d'un important cycle de rafraîchissement des infrastructures dans les mois à venir. » HP numéro un des serveurs virtualisés "La virtualisation des serveurs a définitivement changé la façon dont les clients gèrent leurs datacenters, déclare de son côté Michelle Bailey, vice-président recherche sur les Datacenter chez IDC. 'La virtualisation d'abord' : c'est l'approche pour les déploiements de serveurs dans la plupart des organisations IT. » IDC livre également son classement des acteurs du marché. HP reste n°1 mondial pour les nouveaux serveurs virtualisés avec 36% du marché. HP chute de 18% par rapport au même trimestre de 2008 mais progresse de 1% par rapport au 1er trimestre 2009. Ces résultats sont principalement attribuables aux serveurs ProLiant x86. Dell continue à se démarquer, il reste n°2 avec une part de marché en croissance de 9% par rapport au 1er trimestre 2009. IBM reste en troisième position avec 15% du marché, 14% de croissance séquentielle tirée par ses serveurs x86. VMware reste leader, mais fléchit Côté plateformes de virtualisation, VMware continue de détenir les places de numéro 1 (VMware ESX) et de numéro 2 (VMware Server). Les ventes de la société sont pourtant en baisse de 22 % sur douze mois. Une chute légèrement supérieure à celle de l'ensemble des licences de virtualisation x86 : -21%. Microsoft a vu ses livraisons de licence de virtualisation baisser de 16% d'une année à l'autre, en raison de la dépréciation continue de Virtual Server 2005 (numéro 3). Mais ce dernier est tallonné par son petit frère Hyper-V, dernier arrivé sur le marché, montre une nette augmentation de 54%, un an après son lancement officiel. (...)

(26/10/2009 16:34:57)

Sopra va se séparer de sa filiale Axway en 2010

Le groupe Sopra vient d'annoncer une modification de son capital, anticipant de se séparer en 2010 de sa filiale Axway, spécialisée dans les solutions d'échange interentreprises et d'intégration de données. Les familles Pasquier et Odin restent néanmoins aux commandes. Ce projet était programmé depuis plusieurs mois. Devenue filiale il y a trois ans, Axway disposait de plus en plus d'autonomie avec des directions propres (finance, informatique) comme dans toute entreprise. Il y a un an, Axway a racheté l'américain Tumbleweed qui lui apportait une présence outre-Atlantique plus forte et des solutions de transfert de fichiers et de sécurité. Axway représente actuellement 15% du chiffre d'affaires de Sopra Group qui s'est élevé en 2008 à 1,129 milliard d'euros. En 2010, le projet de séparation conduira Axway en bourse et Sopra Group ne détiendra plus que 15% de son capital. (...)

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