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(26/10/2009 13:03:50)
Carl Icahn quitte le conseil d'administration de Yahoo
L'investisseur milliardaire Carl Icahn a quitté vendredi dernier 23 octobre le conseil d'administration de Yahoo. Dans une lettre adressée aux membres du conseil, et également communiquée aux journalistes, il explique que la présence d'un actionnaire 'activiste' n'est plus nécessaire au sein de Yahoo. Il loue le travail de Carol Bartz, l'actuelle PDG de la société, et affirme que le partenariat noué avec Microsoft autour de la recherche et de la publicité en ligne va engendrer des bénéfices à long terme, même si nombreux sont ceux qui ne comprennent toujours pas le potentiel que recèle cet accord. Carl Icahn, alors simplement actionnaire de Yahoo, n'a pas ménagé ses efforts pendant la longue période de discussions entre Microsoft et Yahoo, prenant la parole à de nombreuses reprises et tempêtant pour inciter le second à accepter l'offre -certes non sollicitée- du premier. Il s'est opposé à Jerry Yang, PDG et co-fondateur de Yahoo, dont il souhaitait le départ. Celui-ci a finalement quitté mi-novembre 2008 la direction de la société californienne. Carl Icahn accusait Jerry Yang et le conseil d'administration de Yahoo d'agir contre les intérêts des actionnaires. Depuis janvier dernier, c'est désormais Carol Bartz, l'ancienne PDG d'Autodesk, qui dirige Yahoo. C'est elle qui a conclu en juillet dernier l'accord, d'une durée de dix ans, par lequel Microsoft est devenu le fournisseur exclusif de technologie de Yahoo pour le moteur de recherche (Bing, donc) et la publicité en ligne. Yahoo, de son côté, a récupéré l'exclusivité des ventes pour les deux sociétés sur les annonceurs 'premium'. « Quand j'ai rejoint le conseil d'administration, Yahoo était dans la tourmente. Depuis, nous avons travaillé tous ensemble l'en sortir, notamment en portant Carol au poste de PDG et en concrétisant l'accord avec Microsoft », écrit Carl Icahn dans sa lettre, se félicitant d'avoir joué un rôle dans les deux cas. Le turbulent actionnaire avait rejoint le conseil en juillet 2008. (...)
(23/10/2009 17:37:44)Trimestriels Microsoft : en attendant Seven, les ventes de Windows plongent
L'éditeur a publié pour le compte du premier trimestre de son exercice 2010 un chiffre d'affaires de 12,9 Md$ en baisse de 14% comparé à il y a un an. Son bénéfice net fond quand à lui de 18% à près de 3,6 Md$. Il s'agit du second trimestre consécutif lors duquel Microsoft publie des résultats en décroissance. Il y a trois mois, ses revenus avaient chuté de 17% et son résultat net de 29%. Reste que, lors de ces six derniers mois, les bilans de l'éditeur ont dépassé les attentes du marché. La publication des résultats du premier trimestre 2010 a ainsi entraîné une hausse de près de 10% de l'action Microsoft à l'ouverture de Wall Street. Une analyse plus détaillée des résultats de l'éditeur montre les difficultés de ses activités historiques. Ainsi, les ventes de la division Windows ont chuté d'environ 38% à 2,6 Md$. Microsoft rappelle que ces résultats ne tiennent pas compte du report de chiffre d'affaires de 1,47 Md$ lié aux précommandes de Windows 7. L'activité Business Division, dont dépendent notamment Exchange, Office et les logiciels de gestion Dynamics, a vu ses revenus baisser de 6% à 4,4 Md$. En revanche, la division serveurs résiste bien à la crise avec un chiffre d'affaires à peu de chose près stable dont se dégage un résultat opération en progression d'environ 23% à de 1,3 Md$. Les consoles de jeux font encore mieux avec une bénéfice opérationnel qui double quasiment à 312 M$ sur un revenu stable de 1,9 Md$. (...)
(23/10/2009 10:50:30)Nokia attaque Apple pour violation de brevets sur l'iPhone
Nokia a annoncé avoir déposé une plainte aux Etats-Unis contre Apple. Selon le constructeur finlandais, avec son iPhone, Apple violerait ses brevets sur les standards GSM, UMTS, et LAN sans fil. Dix technologies sont concernées par cette plainte, déposée auprès de la Cour fédérale du Delaware, un état qui accueille pour des raisons fiscales un grand nombre de sièges de société. Les violations de brevets porteraient sur la couverture sans fil, l'encodage de la voix, la sécurité et le chiffrement. Nokia affirme que le smartphone d'Apple viole tous ces brevets depuis la sortie du premier modèle en 2007. "Le principe de base dans l'industrie de la téléphonie mobile est que les sociétés qui contribuent au développement technologique pour définir des standards créent une propriété intellectuelle, que les autres sociétés doivent compenser", a commenté IIkka Rahnasto, Vice Président pour la propriété intellectuelle chez Nokia. "Apple est aussi tenue de suivre ce principe. En refusant d'accepter les conditions appropriées sur la propriété intellectuelle de Nokia, Apple tente de profiter sans contrepartie des efforts de Nokia en termes d'innovation", a-t-il ajouté. Dans un communiqué, le fabricant finlandais rappelle qu'il a investi 40 milliards d'euros en recherche et développement lors des vingt dernières années, et que 40 compagnies ont signé des accords de licence pour utiliser les technologies Nokia. Généralement ce genre d'affaires arrive devant les tribunaux quand les protagonistes n'ont pas réussi à trouver un arrangement à l'amiable. Le succès insolent de l'iPhone et le mauvais accueil réservé par la presse aux derniers smartphones haut de gamme de Nokia ne sont peut être pas étranger à cette procédure judiciaire. Une récente étude Gartner indiquait également que Google Android et l'iPhone grignotaient consciencieusement les parts de marché de Nokia sur le marché des smartphones. Sur son dernier exercice, Apple a ainsi vendu 7,4 millions d'iPhone. (...)
(23/10/2009 10:35:16)Free seul candidat pour la 4ème licence mobile
Après les retraits de Virgin Mobile et de Numéricable, l'opérateur Free est désormais le seul candidat pour la 4ème licence mobile. Filiale du groupe Iliad, Free fait donc désormais figure de favori pour décrocher la quatrième licence de téléphonie mobile, après le retrait des derniers concurrents, "en raison des incertitudes pesant sur le déploiement du réseau". Après les retraits du groupe Bolloré et de l'opérateur égyptien Orascom, Iliad se retrouve donc seul en lice pour devenir quatrième opérateur aux côtés d'Orange, SFR et Bouygues Telecom. (...)
(22/10/2009 15:10:14)L'UE sermonne Oracle pour son manque de coopération
L'Union Européenne vient de tancer Oracle pour son manque de coopération dans l'enquête concernant l'acquisition de Sun. Le Vieux-Continent a en effet réclamé cet été des compléments d'informations concernant entre autres le traitement qui sera réservé à MySQL, avant de se prononcer sur l'opération -l'absorption de Sun par Oracle entraineraît l'intégration de MySQL chez le géant du SGBD et génère des interrogations sur le respect de la concurrence sur ce marché- Oracle, de son côté, n'a de cesse de se plaindre de la lenteur des autorités européennes à approuver le rachat. Une lenteur qui générerait, selon le CEO d'Oracle, Larry Ellison, 100 M$ de pertes mensuelles à Sun, qui annonce 3000 suppressions de postes, en blamant indirectement la Commission. A l'occasion d'une rencontre mercredi à Bruxelles avec Safra Catz, présidente d'Oracle, la commissaire Neelie Kroes s'est livrée à une rapide mais ferme mise au point. Elle a diplomatiquement exprimé « son désappointement vis à vis d'Oracle qui, malgré des demandes renouvelées, n'a pas réussi à proposer de solution aux problèmes de concurrence identifiés par la Commission ou à produire la moindre preuve qu'il n'existe pas de problème de concurrence." Elle a ajouté qu'elle souhaitait aboutir à une décision finale rapide tout en soulignant "que la solution était entre les mains d'Oracle". Une façon, selon George Weiss, analyste au Gartner, de montrer que la Commission ne se laisserait pas impressionner. Un écosystème Sun entièrement paralysé Pour Andrew Butler, autre analyste du même cabinet, ce retard permanent "paralyse tout l'écosystème Sun". Selon lui, les employés, les partenaires et les clients souffrent en attendant que l'opération soit conclue et qu'Oracle publie une feuille de route qui "redonnera confiance au moins dans une partie du portfolio de Sun". Il reste que, comme le rappelle George Weiss, il sera difficile pour Oracle de présenter des preuves que le rachat n'aura pas d'impact sur la concurrence dans l'Open Source en particulier. Il pourrait proposer une analyse du marché des bases de données qui montrerait qu'il existe d'autres options que MySQL dans l'Open Source comme PostgreSQL ou Ingres. Puisqu'Oracle a assuré qu'il ne créerait de filiale pour MySQL, il pourrait aussi choisir de l'inclure dans sa division SGBD et tenter de convaincre la Commission qu'il n'interférera ni dans les développements de MySQL ni dans ceux de la communauté de la base Open Source, imagine George Weiss. "Il semble néanmoins que la Commission Européenne ne veuille pas que MySQL devienne une 'business unit' à part entière au sein d'Oracle », ajoute le consultant. Pour les analystes, si Oracle est surtout en concurrence avec DB2 d'IBM ou SQLServer de Microsoft, en haut de gamme, il va bel et bien devoir « préciser les lignes de démarcation vis à vis de MySQL », selon Andy Butler. L'inquiétude est palpable dans la communauté du Libre. Pour preuve, Richard Stallman, initiateur de GNU et chantre de l'Open Source, a envoyé cette semaine une missive à la Commission Européenne dans laquelle il explique que "si Oracle est autorisé à acheter MySQL, il limitera à coup sûr le développement des fonctions et des performances de la plateforme, entrainant un lourd préjudice pour ceux qui l'utilisent comme moteur de leurs applications." Le Gartner n'est pas du même avis qui rappelle que non seulement il existe d'autres bases Open Source sur le marché, mais aussi d'autres distributions MySQL, qui survivront malgré le rachat. Pour le Gartner, Oracle devrait positionner MySQL comme une option d'entrée de gamme, complémentaire à son offre. "Ils ont largement assez d'opportunités sur le marché haut de gamme pour leur base, comme ils le démontrent avec Exadata, ajoute George Weiss. Ils devraient prendre une journée ou deux pour réfléchir à la chose et ne surtout pas réagir avec impétuosité. La situation exige de réfléchir calmement pour donner la réponse la plus intelligente possible." (...)
(21/10/2009 12:09:17)Sun supprime 3000 postes, en attendant son rachat par Oracle
Sun Microsystems va se séparer de près de 3000 employés dans les 12 prochains mois (10% de l'effectif). Une information qui est loin d'être une surprise. En effet, en attendant que la Commission Européenne donne son aval à Oracle pour le racheter, le constructeur californien perdrait en effet environ 100 M$ chaque mois, aux dires Larry Ellison, CEO d'Oracle. Dans un communiqué envoyé mardi 20 octobre aux autorités de régulation des Etats-Unis, Sun confirme procéder à ce plan de licenciements à cause du "retard pris dans le processus de clôture de l'acquisition." Le constructeur ajoute que cette démarche permettra "d'aligner ses ressources avec ses objectifs stratégiques et économiques." Le Californien estime entre 75M$ et 125 M$ la charge associée à ces départs, essentiellement en primes de licenciements. Une charge qui devrait surtout peser sur les 2e et 3e trimestre de son année fiscale, c'est à dire entre octobre 2009 et mars 2010. Ces licenciements semblaient inévitables, quoi qu'il arrive. Avec ou sans les retards de validation de l'acquisition. Tony Sacconaghi, analyste spécialisé dans la technologie pour Sanford C.Bernstein&Co., Oracle pourrait supprimer jusqu'à 10000 postes, une fois l'opération conclue. En novembre 2008, Sun avait déjà annoncé entre 5000 et 6000 licenciements pour améliorer sa position financière. Une porte-parole du constructeur a précisé que les coupes annoncées mardi venaient bien s'ajouter à ce nombre. Si le DoJ (Department of Justice, ministère américain de la justice) a approuvé le rachat de Sun par Oracle pour 7,4 Md$ en août, la Commission Européenne a préféré lancer une enquête approfondie avant de se prononcer. Cette investigation pourrait se prolonger jusqu'en janvier. La Commission s'inquiète en particulier des conséquences sur le marché de l'Open Source, du passage de MySQL entre les mains du numéro un mondial des SGBD. (...)
(21/10/2009 11:53:31)Le Syntec Informatique crée un Comité Infrastructures
Sans faire de bruit, le Syntec Informatique poursuit depuis des années une politique d'élargissement et de recrutement. Elle vise les régions avec des SSII de taille locale ou inter-régionale, elle est passée par les éditeurs, ou les acteurs du conseil en technologies. Le Syntec Informatique a voulu sortir de son image, et de sa réalité ancienne, celle d'un regroupement des grandes SSII. Désormais, le Syndicat compte plus de mille adhérents. Une catégorie particulière adhère au Syndicat, mais plus récemment, celle des intégrateurs télécoms et réseaux. De grands acteurs de ce secteur se sont glissés dans les rangs du Syntec Informatique : Nextiraone, Axians, Spie Communications, Telindus, TRS. Pour échapper à l'isolement et mieux mettre en perspective leurs métiers et leurs poids dans l'économie numérique, ces intégrateurs viennent de créer un « Comité professionnel »(*), le Comité « Infrastructures numériques et services ». Microsoft, HP, IBM, Unisys, un équipementier comme Axians, ou ECS les rejoignent. Il ne s'agit donc pas d'une filière mais bien d'acteurs d'un marché très large, mais bien identifié : « celui des infrastructures IT au sens large, télécoms et informatiques, nous représentons avec le Comité 80% du marché », souligne Foucault de la Rochère Président de ce comité et P-dg de Nextiraone. « Ce secteur des infrastructures, poursuit-il, a beaucoup évolué. Tous les applicatifs viennent désormais sur le réseau. Il n'est plus le parent pauvre, mais l'élément stratégique de la décision IT. La crise économique actuelle souligne les besoins en réseaux, pour éviter les déplacements par exemple, on recourt au travail à distance ». Participer aux grands chantiers du secteur public Participer aux grands chantiers du secteur public Le Comité veut d'abord une reconnaissance de la filière et participer aux grands investissements IT du secteur public. Cette mise en valeur se fera en interne dans le secteur IT et en externe, en particulier vis-à-vis des pouvoirs publics. Le secteur veut par exemple mettre en valeur son poids en terme d'emplois. Il va surtout s'investir dans les grands chantiers, les possibilités ne manquent pas. Du côté de l'Etat, la procédure du grand emprunt est lancée, le Syntec Informatique et le nouveau Comité Infrastructures sont auditionnés par la commission Rocard-Juppé. Le gouvernement a également lancé deux dossiers lourds en termes d'investissements IT : la Santé et l'Education. Le plan Hôpital 2012 comporte une forte partie infrastructures. Dans l'Education, le plan Ecole Numérique Rurale s'est mis en place. D'autres grands projets se profilent, dans l'Education ou dans la fibre optique. Le Comité Infrastructures a bien pour premier objectif de sensibiliser les ministères et les collectivités locales à la nécessité d'investir. (*) Le Syntec Informatique compte 10 comités professionnels : éditeurs, infrastructures numériques et services, services informatiques, conseil en technologies, conseil en système d'information, systèmes embarqués, développement durable et green IT, data mobile, open source, santé. Les Comités regroupent les adhérents par filières professionnelles, ils peuvent également se retrouver dans des structures plus transversales : les commissions. Elles sont au nombre de huit : développement ; social / formation / emploi ; économie numérique / innovation / relations institutionnelles ; marchés tendances / Europe ; communication ; juridique / fiscale / finance ; PME ; satisfaction adhérents. (...)
(20/10/2009 16:59:24)SAP BusinessObjects et Centrale Paris ont inauguré leur chaire de Business Intelligence
La Business Intelligence est devenue une discipline de recherche. Pour Bernard Liautaud, fondateur de la société Business Objects il y a dix-neuf ans (à droite sur la photo), l'inauguration le 14 octobre d'une chaire d'enseignement et de recherche dans le domaine de la BI, par SAP et l'Ecole Centrale Paris, c'est un peu une consécration. C'est ce qu'il a confié à cette occasion, avec un sourire, en appréciant que la BI ait acquis « ses lettres de noblesse ». Ce qui se présentait au départ comme « une innovation simple, une surcouche de 'requêtage' au-dessus d'une base de données, pour qu'un utilisateur dialogue avec son système d'information dans son langage de tous les jours (...) est devenue une manière d'optimiser le fonctionnement de l'entreprise. Des entreprises sur le point de faire faillite ont retrouvé une nouvelle vision avec la BI », n'hésite pas à affirmer l'entrepreneur français, qui siège depuis juin 2008 au directoire de l'éditeur allemand SAP, acquéreur de Business Objects en septembre 2007. Un professeur de classe internationale La chaire de Business Intelligence inaugurée la semaine dernière est opérationnelle depuis mai 2008. Elle est axée sur la gestion des données, méta-données et connaissances, ainsi que sur la visualisation de l'information et les interactions utilisateur/machine. Cette chaire est intégrée au laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes de Centrale Paris. D'ici la fin de l'année, elle aura accueilli huit stagiaires de 3e année, six doctorants et trois post-doctorants et participé au dépôt de plusieurs brevets, ainsi qu'à plusieurs projets nationaux et européens. Les membres de la chaire travaillent avec l'entité Academic Research Center de SAP BusinessObjects. « Cette chaire nous permet de recruter un professeur de classe internationale qui nous apportera excellence et visibilité », a estimé lors de l'inauguration Hervé Biausser, directeur de Centrale Paris (à gauche sur la photo ci-dessus). Construites sur un modèle de co-innovation entre une entreprise, qui investit pendant cinq ans, et l'Ecole Centrale, ces chaires « sont extrêmement précieuses, car elles nous permettent de hisser la qualité de l'équipe d'enseignants de l'école », a insisté Hervé Biausser. Il rappelle par ailleurs que les projets de Centrale sont « tirés par l'aval, par les besoins des entreprises ». Prendre le temps de la recherche en BI A l'initiative de cette chaire de recherche, Hervé Couturier, vice-président exécutif de SAP Technology Development, y voit l'opportunité de renforcer la puissance de frappe intellectuelle de SAP et d'étendre ses possibilités de recrutement. Centralien lui-même, à l'instar de Bernard Liautaud, Hervé Couturier chapeaute 5 000 personnes, ingénieurs et développeurs, dont 500 en France. « Nous embauchons entre 250 et 300 ingénieurs par an. Ce que nous faisons en France est nécessaire, mais pas suffisant. Les ingénieurs en Inde, au Canada, en Bulgarie ou en Israël sont aussi bien formés que les Français. En nous associant à l'Ecole Centrale, je souhaite participer au rayonnement de l'ingénierie française ». Il rappelle aussi que, dans l'entreprise, il faut aller le plus vite possible, de l'idée à l'objet, pour arriver sur le marché et vendre un produit ». Cette chaire permettra à l'inverse de prendre le temps d'approfondir la recherche dans ce domaine. Quelques minutes plus tôt, Pascal Rialland, DG de SAP France, confiait que 50% des ventes de logiciels chez SAP sont désormais réalisées autour des technologies Business Objects, contre 1/5e seulement lors du rachat de BO en 2007. Pour Bernard Liautaud, si la BI est la ligne de produit qui a la plus forte croissance chez SAP, « nous sommes encore au tout début de cette transformation ». Le fondateur de BO évoque les perspectives que laisse entrevoir la fusion entre la BI classique et les moteurs de recherche, c'est-à-dire l'accès à l'information de type 'search' qui fait maintenant partie de la vie quotidienne des internautes. « Il y a énormément de sources disponibles à exploiter pour disposer d'informations en temps réel de façon quasi instantanée sur tout type de terminal ; des informations associées de telle façon qu'elles deviennent une vraie intelligence. » L'intérêt de la chaire de recherche accueillie par l'Ecole Centrale, a-t-il rappelé, c'est aussi de pouvoir travailler et avancer sans être entravé par « les considérations purement commerciales de l'entreprise ». L'un des défis de Business Objects, aujourd'hui, c'est de conserver « la capacité d'innovation que nous avions lorsque nous étions une start-up », reconnaît Bernard Liautaud. « On peut créer pour cela de petites structures dédiées, ou faire intervenir des stimuli externes comme avec Centrale. » Il serait d'ailleurs ravi d'étendre le partenariat noué avec l'Ecole Centrale à l'Allemagne ou aux Etats-Unis, avec Stanford ou le MIT. Une représentation sémantique unifiée des données structurées et non structurées La chaire SAP BusinessObjects de Business Intelligence est dirigée par Marie-Aude Aufaure (voir photo), professeur à l'Ecole Centrale Paris en science informatique, au sein du Laboratoire de Mathématiques Appliquées aux Systèmes. « La BI vise à aller de la donnée à la décision en générant de la connaissance », a-t-elle rappelé en préambule de la leçon inaugurale qu'elle a donnée ce mercredi 14 octobre. Elle a d'abord retracé, de façon générale, quels impacts avaient sur la BI les récentes évolutions de la société de l'information. Celles-ci impliquent de transformer toutes les données -y compris non structurées- en information, de favoriser la simplicité d'utilisation sur les nouveaux terminaux tels que l'iPhone, de faciliter la collaboration et de s'intégrer avec les processus métier. Autant d'évolutions qui fournissent des problématiques à explorer au niveau de la chaire de BI. Plus technique, la deuxième partie de l'intervention de Marie-Aude Aufaure s'est penchée sur l'élaboration d'une représentation sémantique unifiée des données structurées et non structurées. (...)
(20/10/2009 14:27:36)Apple a écoulé 7,4 millions d'iPhone sur l'exercice 2009
Double records pour Apple. La marque à la pomme a annoncé lundi soir, lors de la publication des résultats de son quatrième fiscal 2009 (fin juin à fin septembre), avoir écoulé pas moins de 7,4 millions d'iPhone sur la période, ce qui ne lui était jamais arrivé depuis le lancement du fameux smartphone en 2007. La firme californienne a également franchi la barre des 3 millions d'ordinateurs Macintosh. En revanche, les ventes d'iPod ont chuté. Au cours de son quatrième trimestre 2009 (de juin à septembre), Apple a vu ses ventes d'iPhone dans le monde progresser de 7% par rapport à la même période en 2008 pour atteindre les 7,4 millions d'unités livrées. Une croissance qui est en grande partie liée à la sortie, en juin dernier, de la nouvelle version du smartphone, l'iPhone 3G S, censé être plus rapide que l'ancien modèle. Côté informatique, les ventes d'ordinateurs Mac (MacBook, MacBook Air, etc.) ont progressé de 17% par rapport au même trimestre l'année dernière, à 3,05 millions d'unités. Une chiffre historique, selon Apple. En revanche, mauvaise note pour le baladeur iPod, dont les ventes ont reculé de 8% au quatrième trimestre 2009 par rapport au même trimestre de l'exercice précédent. Au total, les iPod Touch, iPod Nano et autres iPod Shuffle se sont vendus à 10,2 millions d'unités sur cette période. Les ventes des iPod avaient déjà diminué de 7% lors du précédent trimestre. "Nous sommes vraiment ravis d'avoir vendu plus de Mac et d'iPhones que lors de tout autre trimestre précédent" a déclaré dans un communiqué Steve Jobs, PDG d'Apple. "Nous avons une très belle offre produits pour les fêtes de fin d'année et nous disposons d'un pipeline d'excellents produits pour 2010". (...)
(20/10/2009 14:09:55)BMC acquiert Tideway pour ses outils de découverte des éléments du SI
Les liens entre la base de configurations de BMC et l'outil de découverte de Tideway vont se renforcer : BMC a décidé de racheter ce petit éditeur anglais, pour un montant non communiqué. Tideway Foundation, le produit phare de Tideway, est capable d'inventorier un système d'information (hors mainframe), pour y découvrir tant les machines que les applications, en passant par les systèmes d'exploitation ou autres éléments matériels ou logiciels intermédiaires. BMC, comme d'autres partenaires tels que Compuware ou ASG, s'appuyait dessus pour peupler sa CMDB (Configuration management database), le socle de son offre de BSM. Le Business service management a vocation à superviser les systèmes d'information et alerter les responsables de soucis techniques, mais de façon proactive, et sous un angle métier. Les offres de BSM doivent donc connaître l'importance des applications, et les interdépendances avec tous les éléments matériels et logiciels. Cet été, BMC avait complété son offre BSM en rachetant un spécialiste de la supervision de middleware, MQSoftware. On peut aussi noter que l'actuel président de la division Enterprise service management de BMC, Dev Ittycheria, qui chapeaute le BSM, était le PDG de BladeLogic, racheté en mars 2008 pour ses outils d'automatisation de la gestion des serveurs. (...)
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