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(31/07/2009 11:58:06)

Steve Ballmer est tout marri des réactions négatives du marché à l'accord Microsoft/Yahoo

« Personne n'a compris. » C'est un Steve Ballmer chagrin qui est revenu, devant un parterre d'analystes financiers réunis au siège de Microsoft, sur le partenariat signé entre le géant de l'édition et Yahoo. Plus précisément, le PDG du groupe de Redmond s'est attardé sur les réactions du marché qui, loin de faire dans le dithyrambe attendu, affiche au mieux un scepticisme prudent. L'accord, qui lie les deux géants de l'IT pendant dix ans, prévoit que le moteur de recherche Bing de Microsoft sera intégré sur les pages du portail de Yahoo. Celui-ci utilisera la plateforme publicitaire adCenter de son partenaire et récupèrera 88% des revenus engendrés par ce mécanisme pendant les cinq prochaines années. Présentée comme un partenariat gagnant-gagnant, l'association n'a cependant pas emballé les observateurs. Alors que le cours de l'action Microsoft progressait timidement dans la foulée de l'annonce officielle, le titre Yahoo engageait une vertigineuse baisse, avec un plus bas à 14,2 $, soit deux fois moins que ce qu'offrait Microsoft lorsqu'il était prêt à débourser 44,6 Md$ pour se payer le portail. Pour Steve Ballmer, « la sphère économique est celle où les gens sont les plus perdus » Parmi les attentes déçues, Wall Street et les porteurs de titres Yahoo - qui avaient déjà dû digérer de voir la manne de la revente à Microsoft leur passer sous le nez - espéraient un paiement par Redmond d'une mise de départ. Peine perdue, les premières retombées concrètes, estimées à 500 M$ par an pour le portail, attendront. Pour Steve Ballmer, l'absence d'échange monétaire explique la perplexité des investisseurs : « La sphère économique est celle où les gens sont les plus perdus. Que s'est-il passé ? Rien n'a été vendu. Rien n'a été acheté », a-t-il sardoniquement commenté. Mais le patron de l'éditeur peine à comprendre pourquoi l'accord scellé cette semaine mécontente Wall Street alors qu'il porte la promesse d'un demi-milliard de dollars de revenus supplémentaires annuels et de quelque 200 M$ d'économies en frais de fonctionnement. « C'est ce qui me choque », a poursuivi le CEO de Microsoft. (...)

(30/07/2009 16:31:59)

Semestriels : France Telecom fier de sa résistance au contexte économique

« Confronté à l'accroissement de la pression réglementaire et à la détérioration continue de l'environnement économique, France Télécom affiche une bonne résistance au cours du 1er semestre 2009. » La baisse du chiffre d'affaires de 0,5% sur les six derniers mois n'affecte pas outre-mesure l'opérateur. France Telecom présente au contraire ses résultats comme un signe de très bonne tenue dans un contexte difficile. Au deuxième trimestre, indique-t-il, son CA n'a chuté que de 1,3% alors que le PIB moyen des pays dans lequel il officie chutait de 3,2%. L'autre facteur négatif serait l'impact réglementaire, la loi Chatel (taxant les FAI), notamment, mais aussi la baisse des terminaisons d'appel et des tarifs de gros d'accès haut débit. Dans le détail, en France, un des marchés qui résistent le mieux à la crise avec l'Afrique et le Moyen-Orient, dit France Telecom, l'opérateur enregistre de bons résultats sur son activité mobile (CA de 5 373 M€ en hausse de 6,4% par rapport au premier semestre 2008), grâce au développement des services de données (CA en hausse de 26%) et du revenu moyen par client que cela génère (+27%). L'opérateur dit également avoir géré efficacement les frais généraux et les coûts commerciaux liés à cette activité, ce qui lui permet d'afficher un résultat d'exploitation avant dotation aux amortissements et dépréciation (Ebitda) de 136 M€ (+6,8%). La part de conquête de France Telecom dans l'ADSL en France s'effondre Toujours en France, côté résidentiel, le CA chute de 1,5% à 7 073 M€. France Telecom explique cette baisse par la baisse du marché de la téléphonie fixe, compensée en partie par la croissance du CA de l'activité Internet. L'opérateur constate une légère hausse du revenu moyen par abonné ADSL, de 5% sur un an à 35 euros. [[page]]En revanche, sa part de marché s'effrite (48,7% contre 49,5% un an plus tôt) et surtout sa « part de conquête ADSL » (faculté à attirer des clients) s'effondre, à 26,0% contre 51,3% un an auparavant. FT estime que ses concurrents ont amélioré leurs capacités de distribution, et blâme les contraintes réglementaires qui l'empêchent d'être plus compétitif. Au final, l'opérateur estime que les impacts réglementaires, dont la taxe audiovisuelle instaurée par la Loi Chatel, comptent pour la moitié de l'Ebitda, qui s'établit à - 181 M€. 14% de hausse pour l'offre Business Everywhere en France Le second semestre verra une segmentation plus précise de l'offre mobile, indique France Telecom. L'opérateur se polarisera sur le haut de gamme, où il s'agira d'améliorer les offres de renouvellement pour les clients, et sur l'entrée de gamme, par le biais des opérateurs virtuels (MVNO) et avec une formule à 10 € / mois pour les bénéficiaires du RSA. En ADSL, France Telecom espère pouvoir proposer des offres plus attractives, avec des possibilités d'appels simultanés en VoIP, par exemple. Quant au marché entreprise, si les services de réseau, les services d'intégration et l'infogérance connaissent une belle croissance (FT aurait 718 000 clients Business Everywhere en France, 14% de plus qu'un an avant), le but de l'opérateur est d'accélérer le passage au tout IP, afin de pouvoir proposer « des services à valeur ajoutée ». (...)

(30/07/2009 14:29:35)

Les boutiques Microsoft n'ouvriront pour l'instant qu'aux USA

Depuis le mois de février dernier et l'embauche d'un ancien de Wal-Mart, David Porter, dédié à ce projet, on savait que Microsoft envisageait l'ouverture de ses propres magasins. Histoire de concurrencer les Apple Store et les magasins de Sony. Kevin Turner, COO de Microsoft chargé de la stratégie mondiale de ventes et de marketing, et ancien de Wal-Mart, a confirmé le projet lors de la conférence partenaires à La Nouvelle Orléans mi-juillet. L'un des porte parole de l'éditeur, Franck Shaw, a fait de même. Selon Kevin Turner, Microsoft veut implanter ses magasins partout où Apple a déjà implanté des Apple Store. Il veut également s'attaquer à ceux de ATT et Sony, très présents aux Etats-Unis, tout en s'inspirant de ceux de Nike. Pour l'instant, le projet ne concerne que les Etats-Unis. Il est vrai que l'éditeur ambitionne de créer rapidement 100 magasins. Apple en compte 250 dans le monde, dont 200 aux Etats-Unis. Les produits grand public mis en valeur Microsoft réussira-t-il a présenter un profil de magasin et de produits aussi « glamour » que ceux d'Apple et Sony ? Le défi est de taille. Nos confrères américains du site Gizmodo viennent de publier des documents internes à Microsoft qui montrent l'avancement du projet. Il s'agit de 140 diapositives élaborées par un consultant. On y apprend que Microsoft devrait mettre en valeur dans ses magasins ses produits vedettes, Windows 7 et Office 2010, sans oublier sa Xbox, Windows Media Center (PCTV) et Windows Mobile. Il pourrait même en profiter pour relancer son baladeur Zune dans une nouvelle version qui sortira cet automne. L'agencement des magasins a été très étudié. Microsoft, ne possédant pas de PC, doit contourner la difficulté. Il a par exemple prévu des « answer bar » ou « windows bar » pour que le client soit plus à l'aise. Des anniversaires pourraient se dérouler à l'intérieur des magasins (en payant une location) ! L'éditeur a aussi prévu des sessions de formation, gratuites, d'une durée de 30 à 50 minutes. (...)

(30/07/2009 12:19:39)

Semestriels : La maintenance continue de maintenir SAP largement à flot

Comme Oracle, SAP tient bon la barre au milieu de la tempête économique. La planche de salut de ces deux géants de l'édition est la même : la maintenance. Sur la même dynamique qu'Oracle - dont les revenus tirés de la maintenance ont progressé de 8% au trimestre dernier - l'éditeur allemand s'appuie sur le support pour afficher des chiffres satisfaisants. Ainsi, alors que les ventes de licences s'écroulent de 40% sur un an au deuxième trimestre (à 543 M€), les revenus issus du support de maintenance s'envolent de 22% pour atteindre 1,34 Md€. Le groupe a beau jeu d'expliquer que l'évolution des ventes de licences pâtit d'une comparaison peu flatteuse avec un trimestre record réalisé l'an passé, l'importance de la maintenance dans l'activité n'en reste pas moins flagrante. Et explique la ténacité de SAP à vouloir imposer une augmentation de 17% à 22% des tarifs de son support en dépit de l'indignation des utilisateurs. Au total, le chiffre d'affaires logiciels et services associés limite la casse, avec un recul de seulement 5%, à 1,95 Md€. Le CA global, qui inclut les services professionnels, s'aligne à 2,58 Md$, en baisse de 10%. Au cours des derniers mois, le premier éditeur européen a multiplié les efforts pour réduire sa structure de coût, comme en témoigne la baisse de 15% des dépenses d'exploitation. Les quelque 3 000 salariés contraints de quitter l'entreprise au premier semestre seront certainement satisfaits d'apprendre qu'ils ont contribué à améliorer de 4,4 points la marge opérationnelle, qui atteint désormais 25,1% du chiffre d'affaires. Tout cela concourt à doper le bénéfice net : il progresse de 4%, à 423 M€. Un « optimisme prudent » pour la suite Sur l'ensemble du premier semestre, le CA ressort en baisse de 6%, à 4,97 Md€, et le bénéfice net porte les stigmates d'un premier trimestre délicat en reculant de 4%, à 627 M€. L'évocation de la suite de l'exercice fiscal est l'occasion, pour les dirigeants du groupe, de faire montre d'un « optimisme prudent », pour reprendre les paroles du CEO Leo Apotheker, qui estime que le pire de la crise est passé. L'un des signaux d'amélioration repose sur l'évolution des revenus logiciels entre les deux premiers trimestres de l'exercice : ils ont progressé de 30%, ce qui représente l'une des améliorations séquentielles les plus importantes de l'histoire de l'entreprise. En dépit d'une prévision de CA logiciels+services revue à la baisse (recul de 4% à 6%, contre une précédente estimation de -1%), SAP séduit les observateurs en augmentant ses prévisions de marge opérationnelle : alors que le groupe tablait jusqu'alors sur une marge comprise entre 24,5% et 25,5% du CA, il s'attend désormais à ce qu'elle s'inscrive dans une fourchette de 25,5% à 27%. Les revenus seront certes moindres, mais la rentabilité ne s'en trouvera pas affectée, l'essentiel est ainsi sauf. (...)

(29/07/2009 17:19:30)

Rueducommerce améliore son CA

Le site de vente en ligne rueducommerce publie les résultats de son 1er trimestre 2009/2010 (avril, mais, juin). Ce trimestre se termine par un chiffre d'affaires de 68,3 millions d'euros (ME), en progression de 3,5%. En fait, il faut apporter deux correctifs à ce chiffre brut. D'une part, à périmètre comparable, rueducommerce est en recul de 10,3%. Ce trimestre est donc fortement affecté par la crise. Il n'est positif qu'en tenant compte des deux acquisitions : TopAchat et Clust. Une troisième acquisition, Alapage.com, consolidée au 1er septembre prochain va encore renforcer les résultats du groupe. D'autre part, rueducommerce publie, à côté de son chiffre d'affaires, son « volume d'affaires ». Ce terme englobe le chiffre d'affaires proprement dit de la société et celui des partenaires e-commerçant agrégés au groupe dans sa « galerie ». Ce volume d'affaires a augmenté de 11,6% à 76 ME. La galerie compte aujourd'hui 520 partenaires et 600 000 produits. C'est lui qui fonde la croissance de la société. (...)

(29/07/2009 17:00:58)

Les dépenses logicielles progresseront en 2010, prédit Gartner

Le Gartner n'est jamais avare de prophétie. Dans une récente étude, le cabinet prédit que les dépenses logicielles mondiales augmenteront l'an prochain et souligne qu'il s'agit d'un indice permettant d'affirmer que le marché de l'IT a d'ores et déjà connu le pire de la crise. Conduite auprès de mille professionnels de l'IT à travers la planète, l'étude montre que 28% des entreprises nord-américaines prévoient d'augmenter leur budget logiciel en 2010. Un quart des sociétés de la zone EMEA et 30% de celles situées en Asie envisagent d'en faire autant. L'enquête a été menée aux mois d'avril et de mai 2009, soit environ six mois après la prise de conscience globale que la crise était systémique et durable. La plupart des résultats financiers publiés au deuxième trimestre par les grands éditeurs comme Microsoft et IBM ont montré un recul des ventes. Néanmoins, ces mêmes acteurs n'ont cessé de faire part de leur optimisme pour l'an prochain, tablant sur des chiffres d'affaires en hausse. C'est cet optimisme, certes mesuré, que reflète l'étude conduite par Gartner. (...)

(29/07/2009 16:00:06)

Le Syntec vent debout contre la réforme actuelle de la taxe professionnelle

Souvent qualifiée de stupide, puisqu'elle taxe les investissements, la taxe professionnelle doit être réformée, pour le plus grand bonheur des entreprises. Sauf que la réforme proposée pourrait faire plus de mal que de bien, dénoncent aujourd'hui les syndicats professionnels et fédérations du tertiaire, au premier rang desquels le Syntec et le Syntec Informatique. Pierre Nanterme, président de la fédération Syntec, Jean Mounet, président de Syntec Informatique, Alain Bentéjac, président de Syntec Ingénierie, Jean-Pierre Gaucher, président du Groupement des syndicats Syntec des études et du conseil, et Jean Wemaere, président de la Fédération de a formation professionnelle, ont signé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy et à François Fillon. Ils font part de leur « désapprobation sur la façon dont l'Etat projette de réformer la Taxe Professionnelle », en étendant la CVA (Cotisation sur la valeur ajoutée) aux entreprises réalisant moins de 7,6 M€ de chiffre d'affaires (mais plus de 500 000 €). La mission d'information du gouvernement sur la réforme de la taxe professionnelle avait en effet conclu que, dans la mesure où on supprimait l'assiette des investissements pour les PME, cela ferait un manque à gagner de 5 Md€ (sur les 35 Md€ que la taxe rapporte) si on ne le remplaçait pas par autre chose. En outre, cela détruirait « tout le lien fiscal entre les régions et départements et 99% du tissu économique, car les entreprises de moins de 7,6 millions de CA n'acquitteraient qu'un impôt communal ». Elle avait donc préconisé d'abaisser le seuil d'assujettissement à la cotisation sur la valeur ajoutée. Une taxe qui pourrait être multipliée par 12 pour une PME de 100 personnes [[page]] « Avec la CVA, écrivent les signataires de la lettre, vous allez fortement pénaliser, et souvent mettre en péril, les entreprises de petite taille que vous dites - à juste titre - vouloir défendre, aider, protéger : celles qui ont la plus forte valeur ajoutée (80% du CA en moyenne pour les « gazelles » du secteur de l'édition de logiciel, de l'ingénierie, du conseil, de la formation, du numérique...) ; celles qui génèrent le plus de croissance (4 à 6 fois le taux de croissance du PIB), celles qui créent des emplois qualifiés et qui sont exposées à une forte concurrence internationale. » Pour bien se faire comprendre, Jean Mounet et les autres opposants à cette réforme donnent l'exemple d'une SSII de 100 personnes, qui aurait « un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros, une marge de 3% et une valeur ajoutée représentant 80% du CA ». Avec le projet de réforme, sa taxe professionnelle passerait de 4 000 à 50 000 euros. De conclure : « Ainsi près de 25% de sa marge se trouveraient absorbés par ce nouvel impôt, la privant d'autant de moyens pour investir en Recherche & Développement, embaucher et se développer. » Au début du mois, c'est Laurence Parisot qui dénonçait un « impact manifeste, patent, sur toutes les entreprises qui, aujourd'hui, font moins de 7,6 millions d'euros de chiffre d'affaires », si le projet de réforme passait en l'état. L'une des propositions de ces dirigeants patronaux est bien sûr de plafonner le taux de la CVA ainsi que le pourcentage de valeur ajoutée sur lequel il s'applique. (...)

(29/07/2009 11:56:30)

IBM acquiert le spécialiste du datamining SPSS pour 1,2 Md$

Le partenariat qu'IBM a noué - et annoncé le mois dernier - avec SPSS a dû tellement plaire au géant qu'il a finalement décidé de racheter le spécialiste du datamining. IBM a offert 50$ par action, soit un bonus de 42%, et un montant total de 1,2 Md$. La technologie d'analyse prédictive de SPSS venait tout juste d'être incluse dans les outils décisionnels de Big Blue. SPSS (Statistical Package for the Social Sciences) a été fondée en 1968 par des étudiants de l'université de Stanford, frustrés de ne pas avoir d'outil informatique sous la main pour analyser des données. Aujourd'hui, avec un logiciel comme Text Analysis for Surveys, SPSS est capable de tirer des enseignements de réponses libres à un questionnaire ; il constitue de ce point de vue un atout indéniable pour améliorer une gestion de la relation client (GRC/CRM). IBM veut également mettre en avant ses possibilités d'analyse prédictive pour aider des clients à détecter des événements (par exemple des fraudes) avant qu'ils ne se produisent. IBM s'est lancé sur le marché du décisionnel en 2007 avec le rachat de Cognos (pour 5 Md$ de dollars), qui répliquait aux acquisitions de BO par SAP et d'Hyperion par Oracle. En mai dernier, il a complété son offre avec une technologie de découverte et de réconciliation des données, en rachetant les actifs d'Exeros. Il a également mis en place une offre de services spécifique, baptisée Business Analytics and Optimization (BAO), qui compte quelque 4 000 personnes dans le monde. IBM a annoncé son intention de vendre et de supporter les produits de SPSS au sein de sa division Information Management après la conclusion de la transaction, qui devrait intervenir vers la fin de l'année. (...)

(29/07/2009 11:49:57)

Microsoft et Yahoo trouvent enfin un accord sur la recherche en ligne

Après des mois de palabres, Yahoo et Microsoft sont enfin sur le point de dévoiler le contenu de l'accord qu'ils sont parvenus à conclure. Selon le Wall Street Journal, Yahoo devrait profiter de ce partenariat pour accroître son emprise sur le marché de la publicité en ligne en profitant de l'intégration de l'outil de recherche de Microsoft. Loin d'avaler Yahoo comme il l'avait envisagé dans un premier temps, allant jusqu'à proposer plus de 40 Md$ en début d'année, Microsoft se contentera d'intégrer Bing, son moteur de recherche, sur les pages du portail concurrent. Yahoo, de son côté, continuera à percevoir les revenus des ventes de publicités contextuelles placées à proximité des résultats de recherche, qu'il s'agisse de ceux issus du moteur de Microsoft ou du sien. Les revenus publicitaires seront selon toute vraisemblance partagés entre les deux acteurs, et Microsoft ne devrait pas avoir à verser une prime à son partenaire pour initier cette collaboration. Pour les utilisateurs, cet accord ne devrait finalement pas changer radicalement leur usage de la recherche en ligne. Au mieux, ils profiteront de résultats plus précis grâce à l'indexation de davantage de pages. Les annonceurs, en revanche, pourraient trouver l'initiative intéressante en ce qu'elle pave la voie à une alternative costaude à Google en termes de fréquentation. Il reste aux deux nouveaux amis à convaincre les autorités de régulation que leur accord ne faussera pas le jeu de la saine concurrence. Ils insisteront pour cela sur le service qu'ils rendront aux internautes en se posant comme un rempart à l'hégémonique Google. (...)

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