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(02/06/2009 18:10:40)

L'Etat français met un pied dans le capital de Gemalto

Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) créé en automne dernier par Nicolas Sarkozy entre dans le capital de Gemalto, le fabricant de cartes à puces issu de la fusion entre Axalto et Gemplus. Détenu à 49% par l'Etat français et à 51% par la Caisse des Dépôts, le FSI a été créé dans le but de soutenir des sociétés hexagonales jugées « stratégiques ». Gemalto est la sixième entreprise à en bénéficier, après plusieurs équipementiers du secteur automobile et aéronautique. Le FSI a déclaré qu'une soixantaine de dossiers étaient en attente, crise économique oblige. Le FSI a investi 160 M€ dans Gemalto, soit 8% du capital, et réclame un siège au sein du conseil d'administration. Grâce à cette prise de participation, le Fonds devient actionnaire principal de Gemalto et devance TPG Capital et ses 6,5% (contre 14,5% auparavant). Cet investisseur américain a longtemps été soupçonné de vouloir détourner la technologie de biométrie mise au point par Gemplus, voire même de délocaliser la société. Les autorités françaises ont toujours suivi le dossier de près, inquiètes de leur voir filer entre les doigts une technologie qu'elles estiment précieuse. L'annonce du FSI est donc un soulagement pour Gemalto qui a dû affronter la grogne de ses salariés à plusieurs reprises. Ils manifestaient notamment contre la fermeture de certains sites. Plus récemment, le fabricant français a essuyé une autre défaite en voyant Wavecom, spécialiste des technologies sans fil, lui échapper au profit de Sierra Wireless. (...)

(02/06/2009 17:14:07)

Antitrust : Bruxelles pourrait imposer la présence de plusieurs navigateurs dans Windows

Firefox dans Windows dès l'installation du système d'exploitation : si, aujourd'hui, cette idée semble farfelue, elle pourrait devenir réalité dans quelques mois. La Commission européenne, qui étudie les remèdes à apporter à l'abus de position dominante dont profiterait Internet Explorer de son inclusion dans Windows, s'orienterait vers une solution risquant de déplaire fortement à l'éditeur de Redmond, rapportent nos confrères du Wall Street Journal. Plutôt que d'imposer à Microsoft de livrer Windows sans aucun navigateur Internet, comme cela a été évoqué pendant l'enquête ouverte à la suite d'une plainte déposée par Opera, l'exécutif européen aurait choisi de contraindre l'éditeur de permettre aux utilisateurs d'opter pour le browser qu'ils préfèrent. Le WSJ décrit ainsi un écran d'accueil que trouveront les consommateurs lors de la première utilisation de leur OS, à travers lequel ils pourront cocher le ou les navigateurs qu'ils souhaitent installer et définir celui qu'ils désirent utiliser par défaut. Cette solution, si elle est retenue, ne surprendra pas Microsoft. L'éditeur l'avait en effet évoquée en janvier dernier, dans un document qu'il avait remis à la SEC, le gendarme des bourses américaines. En optant pour ce remède à la position anticoncurrentielle d'IE, Bruxelles adresse également un signe aux éditeurs de navigateurs tiers : ces derniers ont multiplié les initiatives pour qu'une telle solution soit retenue, plutôt que la simple suppression d'IE de Windows. Si l'information du WSJ était avérée, elle entraînerait néanmoins son lot de mécontentements. Outre Microsoft, forcément chagrin de voir des produits concurrents s'immiscer dans Windows, les constructeurs de PC pourraient eux aussi pâtir de cette décision. C'est ce que clame CompTIA (Computing technology industry association), un groupement de plusieurs fabricants allié à Microsoft dans ce dossier. Selon l'association, l'obligation de proposer plusieurs navigateurs aux utilisateurs pourrait aboutir à un cauchemar pour les OEM, et plus particulièrement pour les plus petits d'entre eux qui n'ont pas forcément les ressources nécessaires pour mettre en place un tel mécanisme. CompTIA déplore également que la décision de l'UE prive les constructeurs du choix des logiciels installés sur leurs PC et les oblige à livrer des configurations équipées de centaines de programmes imposés. Et le groupement d'endosser sans scrupule la robe d'avocat de Microsoft en réclamant de la Commission européenne qu'elle abandonne les pistes évoquées par le WSJ et qu'elle reprenne son enquête en tenant compte de l'impact de ses décisions sur les OEM. (...)

(02/06/2009 16:24:17)

La SSII Phoceis investit 2% de son chiffre d'affaires dans le microcrédit

La SSII lilloise Phoceis, spécialisé dans l'intégration d'ERP et la création de site de e-commerce, a décidé d'investir 2% de son chiffre d'affaires (qui s'élève à 200 000 €) dans des projets de microcrédit. Phoceis passe par une plateforme en ligne, Kiva.org, qui sert d'intermédiaire entre les prêteurs et les associations sur le terrain. Kiva se charge également de contacter les porteurs de projets, d'établir un protocole de prêt et d'assurer le recouvrement, mais Phoceis reste libre de choisir les projets qu'elle souhaite soutenir. « La plupart des micro-entreprises que nous finançons sont situées en Afrique. Tous les projets ont pour vocation de développer l'économie locale, mais si nous pouvons participer à un projet informatique, nous n'hésitons pas à le sélectionner », explique Julien Saumande, fondateur et directeur de Phoceis. La SSII a par exemple participé à la création d'un cybercafé au Sénégal. La cinquième édition de la semaine du microcrédit se déroule justement dans toute la France en ce moment (du 2 au 6 juin). Organisée par l'Adie (association pour le droit à l'initiative économique, fondée par Maria Nowak en 1989), cette manifestation a pour vocation de faire connaître le principe du microcrédit auprès du grand public, notamment auprès des créateurs et développeurs d'entreprise n'ayant pas accès au crédit bancaire traditionnel (RMIstes, chômeurs, travailleurs indépendants, salariés précaires...). En 2008, l'Adie a permis le micro-financement de 12 824 projets pour un montant de près de 40 M€. L'association est soutenue par les pouvoirs publics, des banques ainsi que des entreprises, notamment dans le secteur IT, par Microsoft, Logica ou encore HP. (...)

(02/06/2009 12:48:08)

Annuels : démembré, Arès atteint avec peine les 90 M€ de CA

Arès a publié un chiffre d'affaires en retrait de 9% (90,2 M€ contre 99,1 M€ en 2008). Si on prend en compte l'ancien périmètre du groupe, le CA s'écroule littéralement : il aurait du atteindre 329,1 M€ si Arès ne s'était pas, peu à peu, défait de certaines activités au cours des derniers mois. Le groupe s'est successivement débarrassé de SIS Ile-de-France (cédé à SCC), de SIS Régions (revendu en juillet 2008 à la SSII bordelaise Cheops Technology), d'Adequat (repris par D.FI), du pôle RMS (réseau, mobilité, sécurité) ainsi que de la société Databail. Ces différentes opérations ont valu à Arès un redressement judiciaire, entériné par le Tribunal de commerce d'Evry il y a deux mois seulement, après une longue période d'observation. Ces reventes ont provoqué une réduction drastique de la masse salariale d'Arès. En un an, elle est passée de 2 000 à 1 100 salariés. Par secteurs d'activités, c'est le pôle ITS (IT Services) qui permet à Arès d'engranger 68% de ses revenus. Vient ensuite le pôle SIT, qui distribue les solutions Autodesk (20% du chiffre d'affaires). La division ISA (Intégration de solutions applicatives) génère 12% du CA. Elle est chargée de distribuer et d'intégrer la gamme Arcole, une suite de progiciels (paie/RH) qu'Arès a lui-même développée mais qu'il a revendue à l'éditeur De Gamma pour 6 M€ en avril 2008. Pour 2010, le groupe entend mener à terme son redressement judiciaire et se concentrer sur des activités à valeur ajoutée, comme les services managés ou le PLM (gestion du cycle de vie du produit), et renforcer sa présence dans le secteur public, parapublic, la santé et le social. (...)

(02/06/2009 12:10:27)

HP poursuit ses coupes claires en Europe

HP a beau avoir publié un bénéfice net de 3,57 Md$ sur les six premiers mois de son exercice 2009, il poursuit sans relâche sa quête de réduction des coûts. Le numéro un mondial des PC vient ainsi d'annoncer la suppression de 5 700 postes en Europe, qui interviendra cette année et l'an prochain. Parmi les questions soulevées par cette information, la principale concerne le précédent plan de réduction des effectifs, annoncé il n'y a guère plus de deux semaines. Les 6 400 suppressions de postes dévoilées le 19 mai incluent-elles les 5 700 dont il est question depuis quelques jours, ou s'agit-il de deux plans distincts ? Dans le premier cas, la pilule serait dure à avaler pour les salariés européens, qui pourraient, à raison, estimer qu'ils sont les premières victimes des plans de délestage entrepris par le groupe. Au niveau européen, si l'on ajoute les 9 330 postes supprimés en septembre 2008, ce sont au total près de 15 000 emplois qui pourraient disparaître, soit 20% de ce que le vieux Continent compte comme salariés de HP. Dans l'autre cas - si les plans successifs de réduction des effectifs s'ajoutent les uns aux autres -, le total des emplois affectés serait très lourd puisque ces deux plans de suppressions de postes s'inscrivent dans la continuité des 25 000 emplois qui disparaîtront dans le cadre de l'intégration d'EDS à HP. Le groupe n'a pas communiqué la répartition par pays de ces coupes claires. De source syndicale, toutefois, quelque mille postes pourraient concerner pour la France. Par ailleurs, toujours dans un souci d'allégement des coûts, le constructeur chercherait à étendre à davantage de salariés français les baisses de salaire qu'il avait proposées en mars à ses dirigeants. Alors qu'une centaine de personnes s'étaient vu suggérer une diminution de 10% de leur rémunération, HP proposerait désormais de rogner de 5% le salaire des cadres et de 2,5% celui des autres catégories de salariés. Au total, quelques milliers de personnes seraient concernées, qui ne sont cependant pas tenues d'accepter cette modification de leur contrat de travail. Selon HP, le refus des salariés ne saurait constituer un motif de licenciement ultérieur. De son côté, la CFTC s'émeut de ces mesures et stigmatise le « manque de considération du monde du travail et les visions à court terme des entreprises comme HP qui sont en grande partie responsables de l'amplification de la crise ». (...)

(02/06/2009 09:32:47)

EMC surenchérit sur NetApp pour acheter Data Domain

L'acquisition de Data Domain par NetApp n'aura peut-être pas lieu. EMC a décidé de surenchérir sur l'offre proposée par NetApp et déjà acceptée fin mai par Data Domain : le numéro un mondial du stockage est prêt à mettre 1,8 Md$ sur la table, soit 300 M$ de plus que son rival. Joe Tucci, PDG d'EMC, a expliqué que les produits de déduplication de Data Domain sont les meilleurs du marché pour ce qui concerne les cibles d'archivage, et qu'ils complèteraient ainsi idéalement ceux d'EMC plutôt spécialisés sur la préparation des données à la source. La déduplication consiste à éliminer les données redondantes lors de leur archivage : au niveau de la source, ce qui réduit les besoins en bande passante, et au nieau de la cible, ce qui réduit les besoins en espace de stockage. Dans une lettre ouverte aux actionnaires de Data Domain, Joe Tucci dit regretter de ne pas avoir été consulté avant que le conseil d'administration approuve l'offre de NetApp, puisqu'il était de notoriété publique, écrit-il, qu'EMC s'intéressait à la société. Il fait également valoir que son offre est plus intéressante, dans la mesure où elle est est intégralement payable en cash, au contraire de celle de NetApp qui mixe cash et titres. Ni NetApp ni Data Domain n'ont voulu réagir pour l'instant à cette offre de Joe Tucci. (...)

(02/06/2009 10:26:53)

Un benchmarking pour évaluer la supply chain des industriels de la chimie

Les éditeurs Wam Systems et Ortems, spécialisés dans les solutions de planification de la chaîne logistique, proposent aux industriels de la chimie/pharmacie de réaliser gratuitement un benchmarking d'évaluation pour situer leur entreprise par rapport à d'autres groupes de leur secteur d'activité. Pour constituer les données de référence de ce benchmarking, Wam a évalué au cours des deux dernières années les pratiques de plus de 200 entreprises des industries de process (fabrication par recettes ou mélanges, par opposition à la production par assemblage, dite discrete). Les données recueillies portent sur quelque 150 processus métiers s'appliquant à la planification de la chaîne logistique. Elles concernent principalement les acteurs de la chimie spécialisée (34%), de la pétrochimie (16%), de la chimie lourde inorganique (10%) et des polymères (26%). Seuls 4% des groupes audités viennent de l'industrie pharmaceutique et 7% de l'agro-alimentaire. La participation à ce programme de benchmarking, proposé en Europe par l'intermédiaire d'Ortems, s'appuie sur un questionnaire. L'entreprise intéressée y répond par téléphone (pendant environ une heure) en dialoguant avec un expert de la chaîne logistique de Wam Systems. « Les réponses et l'identification de l'entreprise restent confidentiels », certifie Laïla Ladgham, directrice marketing et communication d'Ortems. Un rapport de vingt pages est ensuite envoyé à l'industriel participant ce qui lui permet de comparer en détail ses processus avec les pratiques des autres entreprises auditées. Un manque d'intégration avec l'ordonnancement tactique Le benchmark de Wams associe une note de maturité (de 1 à 5) aux différents processus métier examinés. Sur l'ensemble des 200 groupes déjà analysés, il apparaît d'abord, sans surprise, que ce sont les plus grandes entreprises qui ont investi le plus dans l'optimisation de leurs processus. Au total, 61% des entreprises n'ont engagé une planification industrielle et commerciale (S&OP) que sur les trois dernières années et 79% la réalisent encore à l'aide de tableurs. Dans 90% des cas, cette planification est surtout basée sur les volumes et ne comporte que peu d'analyse financière. 58% ont mis en place une S&OP transverse et active et la plupart l'utilisent pour piloter leur ordonnancement tactique. Enfin, il ressort que 50% des entreprises analysées sont très insatisfaites de plus de la moitié des capacités de leur outil industriel. Parmi les points d'insatisfaction, Wam Systems en a relevé plus particulièrement quatre : l'élaboration d'un plan mensuel exige trop de temps, les données sont souvent incohérentes par rapport aux ERP, il y a un manque de capacités de simulation et d'analyse financière et, enfin, il n'y a pas d'intégration avec l'ordonnancement tactique. Sur le terrain de la planification collaborative de la demande, Wam constate que les 2/3 des entreprises interrogées impliquent fortement leur force de vente dans l'élaboration des plans de la demande. Enfin, sur la définition des objectifs de stock, seules 40% des entreprises évaluées définissent et suivent leur politique de stock sur un mode analytique. « Ce premier benchmarking d'évaluation, très axé sur les industriels de la chimie, va se compléter prochainement par la mise en place de benchmarks davantage axés sur les industries de l'agro-alimentaire et de la métallurgie », indique Laïla Ladgham. Le Français Ortems et l'Américain Wam Systems ont récemment noué un partenariat pour proposer une solution globale de planification de la chaîne logistique allant de la prévision des ventes jusqu'à l'ordonnancement détaillé. (...)

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