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(08/12/2011 11:43:39)

Intuit relie son logiciel de boutique en ligne à Facebook

A quelques jours des fêtes de fin d'année, l'éditeur californien Intuit propose à ses clients américains de créer une boutique sur le réseau social créé par Mark Zuckerberg. L'extension SimpleStore for Facebook vise les utilisateurs de son logiciel SimpleStore qui vont pouvoir monter une boutique dans la page professionnelle qu'ils ont créée sur le réseau. Pour eux, il s'agit d'un outil gratuit qui synchronise automatiquement leur site marchand à leur page Facebook. Sur cette dernière, un onglet permettra d'afficher le catalogue de produits gérés sur la boutique SimpleStore. S'y ajoutera un panier d'achat et la procédure de paiement sécurisé Web Payment d'Intuit. Cela coûte 35 dollars par mois.

Pour l'e-commerçant, les ventes réalisées sur Facebook lui arriveront donc par le même canal que d'habitude et les paiements seront transférés de la même façon sur son compte bancaire. Les acheteurs, de leur côté, pourront faire leurs emplettes sans quitter la page Facebook, en payant par carte de crédit. Aux Etats-Unis, Erica Hunter, propriétaire du magasin de mode enfantine Arin Madison, a indiqué à Intuit que ses ventes avaient grimpé de 40%, trois mois après l'intégration de sa boutique SimpleStore à sa page Facebook.

Systèmes de paiement intégré ou non

Sur le marché américain, d'autres produits d'e-commerce, tels que LunarStore, Payvment et TabJuice, proposent également des options Facebook. Pour certains, ce sont des vitrines associées à des paiements intégrés avec PayPal ou Amazon. D'autres fournissent des outils d'analyse et de marketing viral. La formule varie aussi en fonction du nombre d'articles pouvant être gérée dans la boutique et de l'étendue des outils d'analyse.

Le système de paiement utilisé est l'une des choses à regarder lors du choix d'une solution de e-commerce pour Facebook, soulignent nos confrères de PC World. Par exemple, LunarStore permet d'effectuer des paiements sécurisés via PayPal Checkout ou Amazon pour 20 dollars par mois. Tandis que Payvement ne fonctionne qu'avec PayPal, mais sans surcoût. L'un des avantages de SimpleStore d'Intuit est d'être proposé avec un domaine personnalisé, des comptes e-mail et de l'hébergement pour le site de e-commerce.

(...)

(08/12/2011 10:11:33)

La CFDT oriente son infrastructure IT vers le cloud privé

La Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT) est un syndicat comptant 850 000 adhérents. Pour leur service, l'infrastructure informatique du siège comportait, en 2010, 10 serveurs et 300 postes de travail, assez hétérogènes et vieillissants. La DSI du syndicat a donc décidé de refondre ses infrastructures en misant sur l'harmonisation, la modernisation et une vision service.

Le syndicat a choisi une démarche d'infogérance à la demande. La capacité de traitement, de stockage et de bande passante devaient pouvoir s'adapter en fonction des besoins aussi bien à la baisse qu'à la hausse. Il était également nécessaire que les utilisateurs bénéficient d'une assistance tant téléphonique que de proximité.

Pour atteindre ces objectifs, la CFDT a choisi l'offre IODe d'Intrinsec. Cette société met à disposition du syndicat un technicien dans ses locaux en plus des services d'infogérance et d'assistance. Elle participe à la réflexion stratégique en cours sur la refonte des outils informatiques.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.

(...)

(08/12/2011 09:58:28)

Ippon Technologies, spécialiste JavaEE, s'installe à Bordeaux

Créée en 2002, Ippon Technologies est une SSII et une société de conseil spécialiste des projets JavaEE et tout ce qui tourne autour de cette plateforme. Son implantation en région se fait en suivant l'évolution des clients grands comptes, comme la SNCF ou Air France. A Nantes d'abord et maintenant à Bordeaux. « On trouve d'excellents collaborateurs en région, souligne le directeur général Geoffray Gruel, avec les niveaux d'expertises qui sont les nôtres, et plus de stabilité. Nous comptons 15 consultants à Nantes, 6  à Bordeaux, une vingtaine de postes seront créés sur ces deux agences en 2012. Nos critères ? Nous voulons des gens passionnés par leur métier, très curieux de l'évolution des technologies, bons communicants pour s'intégrer dans une équipe projets.» 

Fondée par un sportif de haut niveau

La société insiste sur ses méthodes internes. Fondée par un sportif de haut niveau, Stéphane Nomis, membre de l'équipe de France de judo, elle met en avant des valeurs d'engagement projet et de respect des clients et des équipes projet. L'entreprise recrute, pour moitié des juniors sortis de l'université, pour moitié des experts déjà certifiés. L'idée est de garder les juniors et d'engager des jeunes diplômés qui ont réalisé un projet, dans le cadre de l'école, ou à titre personnel. L'autre moitié des recrutements est composée de gestionnaires de projets, de spécialistes Java, et de méthodes agiles certifiés.

Ippon a réalisé 9,2 millions d'euros de CA en 2009, elle devrait atteindre 10,5 millions d'euros de chiffre d'affaires (CA) en 2010, le tiers en forfait, 15% en conseil, 55% en assistance.  Elle progresse donc de 20%, se veut aussi dynamique pour 2012, mais reste prudente avant d'avancer un chiffre. Ippon devrait implanter de nouvelles agences en 2012 et 2013 dans le Sud-Est, Lyon et Marseille et en Belgique.

(...)

(07/12/2011 15:59:01)

Dans les Landes, la commune de Morcenx a déployé le très haut débit

A Morcenx, le très haut débit est vu comme un service public. Il y a dix ans, cette ville rurale située à une heure des aéroports de Bordeaux et de Bayonne, a décidé de développer elle-même son réseau de fibre optique, via une régie communale. L'un des objectifs du projet Romex (Réseau Optique MorcEnX) était de couvrir les zones blanches n'ayant pas d'accès au réseau mobile, ni à Internet.

Morcenx aimerait favoriser l'installation d'entreprises sur son territoire. L'an prochain, 1 176 prises seront raccordables sur la commune. La connexion au très haut débit concerne les zones d'activité économique et les zones industrielles, ainsi que de l'ensemble des bâtiments publics et la moitié des foyers morcenais (la ville compte un peu plus de 5 000 habitants).

Un premier opérateur, e-téra, propose des abonnements à ce réseau de fibre optique. Son offre est fixée à 34,90 euros par mois auxquels se rajoutent 3 euros par mois pour la location et la garantie de la box et du boîtier TV-multimédia. (...)

(07/12/2011 12:23:32)

Pour l'inauguration de son Googleplex, Google mixe politique et communication

8 rue de Londres dans le 9ème arrondissement à Paris, telle est l'adresse du siège européen de Google inauguré en grandes pompes hier. Le coup d'envoi de cette grande opération de communication a été donné par le Président de la République et Eric Schmidt, président exécutif de Google. Nicolas Sarkozy est revenu dans son intervention sur ses premiers rapports pugnaces avec le dirigeant de la firme américaine. Il lui reprochait de prendre des clients et de ne pas investir en France. Avec le siège européen à Paris, Google met sur la table 100 millions d'euros pour la création d'un centre de recherche et développement portant sur l'amélioration de la recherche de contenus vidéo sur YouTube, l'accessibilité des données publiques, sur le navigateur Chrome et réfléchir aux nouvelles technologies. De plus, un institut culturel européen est aussi implanté dans le « Googleplex » et aura pour mission d'aider à élaborer des outils pour la préservation et la diffusion de la culture en ligne, via les musées notamment. La création de ces deux entités impliqueront l'embauche de plusieurs ingénieurs (70 environ), la firme de Mountain View, passera donc de 350 salariés en France à 500 prochainement.

Si l'opération a été déclarée « Win-Win » selon les mots de Nicolas Sarkozy, rien n'a été dit sur la question de la fiscalité, car Google reste imposable en Irlande et non pas en France. Eric Schmidt a indiqué à nos confrères de Slate.fr : « nous payons la majorité de nos impôts en Irlande, et si cette loi change, nous les paierons sans problème dans un autre pays ». Les questions sur les pratiques en matière de concurrence n'ont pas plus été abordées. Eric Schmidt s'est rendu à Bruxelles, lundi pour discuter avec le commissaire européen en charge de la concurrence. Pour conclure cette journée médiatique, Bertrand Delanoe, maire de Paris, est intervenu en soirée pour inaugurer le Googleplex. Dans son discours, il a égratigné ceux qui doutaient de Google au début et qui voulaient le voir s'installer en dehors de Paris. La soirée à continuer avec plusieurs personnalités, dont Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la concurrence ou François d'Aubert, ancien ministre délégué à la recherche.

Bretrand Delanoe, maire de Paris et Eric Schmidt, président exécutif de Google

Bertrand Delanoe, maire de Paris et Eric Schmidt, président exécutif de Google, ainsi qu'une interprète
Crédit Photo: IDG NS

Des salariés chouchoutés et un foisonnement de démonstrations

Si le barnum médiatique est une chose, les salariés de Google qui prendront progressivement possession des nouveaux locaux, seront chouchoutés. Fidèle à l'esprit start-up, la firme américaine a choisi une architecture lumineuse et colorée. Les salles de travail sont en open space, avec des espaces de réunion au centre des bureaux. Originalité, les employés ont démonté et remonté une 2CV rouge qui fait office de salle de réunion.

La visite du navire amiral de Google a été aussi l'occasion de voir quelques démonstrations des technologies et des applications de l'éditeur. Ainsi, sur les livres, un écran géant tactile montrait un carrousel d'ouvrages où l'utilisateur est invité à en choisir un, pour le feuilleter, scanner le code-barre pour ensuite le commander en ligne. Plus pragmatique, on notera différentes initiatives pour aider les jeunes entreprises (le start-up café ou le Camping en collaboration avec Silicon Sentier) à se créer, mais aussi accompagner les entrerprises existantes de créer gratuitement son site Internet avec le programme Monentreprise en ligne.

Bureaux du siège européen de Google

Bureaux dans le Googleplex
Crédit Photo: IDG NS

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(07/12/2011 11:43:54)

Danone mesure l'empreinte carbone de ses produits avec SAP

Sur le chemin qui le mène vers la réduction de 30% de son empreinte carbone globale d'ici à 2012, Danone s'emploie à diminuer les émissions de dioxyde de carbone associées aux produits laitiers qu'il fabrique (*). Sur ce projet, le groupe agro-alimentaire français fait équipe avec SAP autour des solutions informatiques permettant de calculer les empreintes par produits et par entités de l'entreprise. L'objectif est de mesurer l'impact de chaque étape pour prendre les décisions les plus appropriées en fonction des objectifs. Cela inclut la chaîne agricole et les choix géographiques d'approvisionnement, les modes de transport, les emballages et leur fin de vie, etc.

« Nous avons décidé de passer par une mesure sur les produits, comme en comptabilité analytique, en partant d'un point zéro pour évaluer les progrès, a expliqué hier à Paris Myriam Cohen-Welgryn, directrice générale Nature de Danone. « Nous voulions responsabiliser les employés, que chacun connaisse l'empreinte de son périmètre pour agir à son niveau. » Sur le papier, l'objectif semblait déraisonnable, ajoute-t-elle. « Mais nous allons l'atteindre. Le carbone, demain, sera monétarisé. Le gérer aujourd'hui, cela constitue un objectif compétitif pour l'entreprise ». Actuellement, le groupe a une empreinte carbone de 14 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui correspond à 2 kg de carbone par kilo dans les produits frais et 200 gr/l sur les bouteilles d'eau(**). « C'est une véritable transformation de l'entreprise que nous faisons là. Cela permet d'éclairer les décisions prises au quotidien », insiste la DG Nature.

Danone cédera la propriété intellectuelle du projet

La coopération avec SAP apporte à Danone l'assurance de mettre la solution en oeuvre plus rapidement en gardant de l'avance par rapport à la concurrence, explique Jean-Marc Lagoutte, directeur général des systèmes d'information. Pour l'éditeur, intégrer la problématique de Danone dans ses solutions va lui permettre de les proposer par la suite au plus grand nombre, complète de son côté Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.

A terme, le groupe agro-alimentaire ne conservera pas la propriété intellectuelle relative à ce projet, mais il va bénéficier de son adoption par SAP puisque l'éditeur en assurera la maintenance et continuera à la faire évoluer. Or, pour Danone, il est très important de pérenniser cette solution, souligne son DSI.

80% des données déjà collectées automatiquement


Le système d'information du groupe français repose déjà sur des solutions SAP, un choix qui remonte à dix ans. Environ 80% des données couvrant le cycle de vie de ses produits fabriqués sont collectées automatiquement dans l'ERP. Les coûts de mise en place du projet ont donc été marginaux pour Danone si on les compare aux coûts d'intégration que devraient prendre en compte des entreprises équipées d'autres systèmes. Dans le domaine logistique par exemple, en amont et en aval, les informations sont déjà suivies de manière très opérationnelle par Danone. « Il suffit d'intégrer ces données avec la mesure carbone pour savoir ce qui est généré en termes d'empreintes. Donc, l'intégration avec la plateforme SAP est clé, absolument », confirme le DSI Jean-Marc Lagoutte.

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« Pour faire de la co-innovation, il faut une vision partagée entre deux entreprises, souligne de son côté Nicolas Sekkaki, DG de SAP France en rappelant l'importance accordée par l'éditeur au développement durable depuis plusieurs années. Début 2009, le groupe allemand, alors co-dirigé par Léo Apotheker, s'était lui-même fixé des objectifs de réduction de son empreinte carbone et lançait notamment la suite EHS pour gérer les risques sanitaires et environnementaux. Il a depuis renforcé son offre avec le rachat de Technidata.

Recours à des logiciels d'analyse de la rentabilité


Dans le cadre de la coopération avec Danone, ce sont des logiciels financiers qui sont mis en oeuvre. « Le développement durable, c'est un autre prisme pour voir la performance de l'entreprise et trouver de nouveaux gisements de productivité », poursuit Nicolas Sekkaki. Pour l'analyse des données, il faut disposer ici d'une granularité par produit. « Nous nous sommes aperçus que les solutions que nous avions dans le monde financier pouvait être adaptées à cette problématique ». En l'occurrence, il s'agit des logiciels BusinessObjects FIM (Financial Information Management), utilisé pour récupérer les données sources, et BusinessObjects PCM (Profitability & Cost Management), pour gérer les coûts et la rentabilité.

La collaboration entre SAP et Danone a permis « de prendre des données et processus qui existaient pour en faire quelque chose de très novateur, en douze à dix-huit mois », met en avant Nicolas Sekkaki. Il souligne combien il est important, dans ce type de projet, « de comprendre la vision business dans le système d'information. Il faut avoir un DSI qui possède cette double casquette ».

Un programme mis en place en Espagne, en Belgique et aux Etats-Unis

Le projet a démarré par un test pilote, mené avec succès dans deux filiales en Espagne, puis en Belgique et aux Etats-Unis, avec l'entreprise Stonyfield Farm. « Fin décembre, nous aurons 22 projets », précise Jean-Marc Lagoutte. Danone prévoit d'installer la solution dans 40 de ses filiales d'ici la fin de l'année prochaine. Un déploiement qui couvrira alors 70% du chiffre d'affaires du groupe et plus de 35 000 produits. A terme, la solution doit être généralisée à 50 filiales pour couvrir les quatre domaines d'activité : produits laitiers frais, eaux en bouteille, nutrition infantile et nutrition médicale.

« Nous revisitons tous les processus élémentaires et nous simplifions considérablement », ajoute le DSI de Danone. Les problématiques environnementales sont prises en compte par le groupe depuis des années, rappelle-t-il. « La conduite du changement a été un facteur clé. Cela touche à tous les services de l'entreprise. Nous avons un 'carbon master' dans chacune des filiales. » Jean-Marc Lagoutte pointe aussi pour le groupe des bénéfices autres qu'environnementaux : « Il y a aujourd'hui des jeunes qui souhaitent rejoindre Danone à cause de ce genre de projets », indique-t-il.

(*) Danone s'est fixé comme objectif de réduire de 30% son empreinte carbone entre 2008 et 2012 sur la chaine où sa responsabilité directe est engagée (sites industriels, emballages et fin de vie, transport et stockage).
(**) Sur une empreinte 100, le lait représente 45%, les usines environ 10%, le transport entre 13 et 15%, le packaging entre 13 et 18 %, notamment.

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(07/12/2011 10:31:03)

Les ventes de logiciel de stockage bondissent au 3ème trimestre 2011 selon IDC

Selon IDC, les ventes de logiciels de stockage dans le monde ont généré 3,5 milliards de dollars de chiffre d'affaires lors du troisième trimestre de l'année, soit 9,7% de mieux qu'il y a un an. Un chiffre qui constitue la deuxième meilleure performance trimestrielle du secteur depuis que le cabinet d'études a commencé à le suivre il y a neuf ans. Le record n'est pas si vieux puisqu'il a été atteint durant le premier trimestre 2011.

Entre juillet et septembre derniers, six des sept segments de marché qui composent celui des logiciels de stockage ont connu une croissance en valeur. Quatre d'entre eux ont même enregistré une hausse à deux chiffres. C'est le cas des logiciels d'archivage et des logiciels de gestion des unités de stockage dont les ventes ont progressé respectivement de 12,2% et de 11,3%. Les solutions de protection et de récupération des données représentaient quant à elles 34,9% du marché des logiciels de stockage en valeur lors du troisième trimestre 2011.

Encore une fois, l'éditeur EMC se retrouve en tête du secteur avec une part de marché (PDM) stable de 24,4%. Toujours numéro deux, Symantec perd quant à lui plus de deux points de PDM et s'arroge 15,3% des ventes. Il réalise une des plus faibles performances du trimestre avec des ventes en hausse de seulement 2,2%. IBM conserve de son côté la troisième position sur le marché des logiciels de stockage avec 14% de PDM. A la dernière place du Top 5 trimestriel d'IDC avec 4,1% de PDM, Hitachi décroche toutefois la palme de la croissance avec une hausse de ses ventes de 18,4%.

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(07/12/2011 10:08:36)

Les ultrabooks peinent à séduire en 2011, mais regain attendu en 2012

Dans sa tentative de contrer la menace croissante que représentent les tablettes, l'industrie du PC portable mise beaucoup sur l'ultrabook, présenté par Intel à la mi-2011 et se caractérisant par un design fin et léger. Si plusieurs fabricants ont dévoilé leurs ultrabooks, les ventes de cette génération d'ordinateurs portables n'ont pas encore décollé. C'est en tous cas ce qu'affirme le site d'information Digitimes en indiquant que deux des fabricants qui ont le plus misé sur ces produits jusqu'ici, Acer et Asus, ont dû revoir à la baisse leurs prévisions de ventes. A l'origine, ils avaient prévu que les ventes d'ultrabooks se situeraient entre 200 000 et 300 000 unités cette année à Taïwan. Mais à deux mois de la fin de l'année, leurs estimations ne sont plus que de 100 000 unités.

Le tarif des ultrabooks constitue l'un des freins au décollage de leur commercialisation. A Taïwan, leur prix dépasse les 1 000 dollars. Un montant élevé qui rend ce type de produit peu compétitif. La seconde raison de ce manque de succès serait leur principal concurrent, à savoir le Macbook Air d'Apple. Malgré tout, les analystes prévoient que le marché des ultrabooks n'a pas encore dit son dernier mot. Selon eux, 2012 sera une année charnière lors de laquelle on pourra vraiment juger du potentiel de vente de ces produits. Notamment, parce que beaucoup plus de modèles embarqueront alors Windows 8 de Microsoft.

Une part de marché de 13% en 2012

IHS iSuppli fait partie de ces instituts d'études qui parient que les ultrabooks parviendront à se faire une bonne place sur le marché du PC. Selon cette société, ces produits ne représenteront pas moins de 43% des ventes totales de PC portables dans le monde en 2015 contre 2% seulement aujourd'hui. La progression commencera à se faire clairement sentir l'an prochain avec 13% de part du marché des portables, puis 28% en 2013 et 38% en 2014.

« Les ultrabook doivent devenir plus attrayants pour les consommateurs, indique Matthew Wilkins, analyste chez HIS iSuppli. Face aux tablettes qui freinent les ventes de netbooks, les fabricants de PC sont désormais bien conscients du fait que le portable doit évoluer pour maintenir son poids sur le marché et sa croissance. D'où l'arrivée des ultrabooks qui tirent notamment partie des avantages du format et de l'interface utilisateur des tablettes pour renforcer l'attrait des portables. »

Les ultrabooks sont des PC portables extrêmement légers et fins (moins de 0,8 cm d'épaisseur), dont le prix se situe sous les 1000 dollars, bien que la majorité des premiers modèles soient plus chers. Alors qu'ils utilisent un système d'exploitation pour PC, ils intègrent aussi des caractéristiques propres aux tablettes, comme un allumage rapide lié au système de stockage reposant sur de la mémoire flash et une autonomie accrue. Il semble que dans le futur des produits convertibles et des écrans tactiles seront proposés pour permettre aux acquéreurs de s'en servir comme d'un PC portable ou d'une tablette selon leurs besoins.

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(07/12/2011 11:35:27)

Consumérisation de l'IT : les DSI sous pression, selon IDC et IBM

IDC et IBM ont choisi de confronter  les points de vue des utilisateurs et des directions informatiques en conduisant une enquête sur les usages en entreprise des  terminaux mobiles personnels ou professionnels*  Elle montre d'abord que 67% de personnes interrogées font usage de leurs smartphones personnels dans le cadre de leur travail, et ce, à hauteur de 27% du temps d'utilisation de leur équipement.  Les salariés utilisent leurs terminaux mobiles personnels pour accéder principalement à leur messagerie électronique et à l'agenda : 78% consultent leurs mails et 66% leur agenda avec leurs smartphones et respectivement 72% et 47% avec leurs tablettes.
« Les résultats de cette étude montrent bien l'importance du phénomène de consumérisation dans l'IT , a souligné Nathalie Feeney, analyste senior chez IDC France. Les DSI doivent donc faire face à de nouveaux défis et enjeux suite au succès des applications mobiles. »

66% des DSI craignent les problèmes de coûts

Dans le cas où cette tendance viendrait à se développer, Un tiers des DSI refusent l'utilisation des environnements personnels pour accéder au système d'information de l'entreprise. Près de la moitié sont prêtes à tolérer ces usages en les accompagnant d'une charte de régles d'utilisation. Seules 18% prônent l'intégration de ces environnements au sein du SI.

Une grande majorité des utilisateurs et des responsables informatiques voit dans l'usage des smartphones et des tablettes des avantages en termes de réactivité et de productivité. Les DSI mettent également en avant les bénéfices pour les utilisateurs, avec 70% qui pensent que leur utilisation améliore l'engagement et les interactions avec les clients, et 67% à estimer qu'elle renforce l'image innovante de l'entreprise.

Reste que les DSI ont une image partielle de ces nouveaux usages. Ils sont 76% à ne pas voir les bénéfices de la mobilité. 68% d'entre eux citent le problème de l'adaptation des applications existantes aux nouveaux systèmes d'exploitation. 66% mettent en avant les coûts associés au développement d'applications, 65%, les coûts de développement d'infrastructure  et 56% craignent des risques de pertes de données (par perte ou vol du terminal ou par attaques logiques)

L'appstore  très demandé

L'étude fait émerger plusieurs pistes de solutions pour les directions informatiques. La mise en place d'une boutique en ligne (un store applicatif), avec 64% des salariés favorables à son utilisation,  6% de responsables informatiques indiquant en avoir déjà mis en place et 14% ayant projeté de le faire d'ici 12 à 18 mois. Autres solutions proposées par les salariés :  posséder un outil de travail léger (88%), séparer l'environnement personnel du domaine professionnel (74%),  posséder un outil de travail unique, multifonction (65%), et disposer d'un accès simple au SI (55%).

Pour permettre d'évaluer ses technologies expérimentales de développement d'applications mobiles, IBM propose de télécharger des exemples de code et des biblioyhèques rassemblées dans sa Mobile Technology Preview. « IBM a concentré ses efforts sur des standards ouverts, tels que HTML 5, JavaScript et CSS3 », a conclu Philippe Bournhonesque, directeur stratégie software group chez IBM France. Nous nous sommes également tournés vers la fourniture de technologies unifiées pour aider à la gestion d'écosystèmes mobiles hétérogènes avec de la connectivité, de l'évolutivité, et du développement d'applications natives, web ou hybrides. »


* Cette enquête a été menée dans les entreprises de plus de 1000 employés, et s'est appuyée sur les réponses de 206 salariés et de 100 directions informatiques.

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(06/12/2011 17:14:05)

HP se paie Hiflex, spécialiste de l'impression en ligne

Avec le rachat d'Hiflex Software, Vyomesh Joshi, directeur de l'imagerie et de l'impression chez HP veut « abattre les barrières traditionnelles de l'impression professionnelle en permettant à ses clients des solutions leur permettant de personnaliser leurs choix, d'où ils veulent et quand ils veulent ». Les technologies de la société allemande seront utilisées pour les offres d'impressions et d'imagerie d'HP. Elles  étofferont aussi le portefeuille de solutions de cloud computing, déclare la firme de Palo Alto dans un communiqué sans apporter plus de précision.

Les produits Hiflex comprennent un gestionnaire du système d'information pour l'industrie de l'impression et une plateforme Webshop, qui peuvent être utilisés par les entreprises pour offrir des produits personnalisés d'impression - y compris les cartes de visite, flyers et brochures - qui peuvent être commandés en ligne. La plateforme est basée sur l'outil CMS Open Source Drupal. La solution de gestion d'Hiflex pour l'industrie d'impression comprend le traitement des commandes, la gestion des matériaux, des clients et des interfaces à la comptabilité de la paie et des finances.

Le système est également compatible avec le JDF (Job Definition Format), un standard basé sur XML pour l'automatisation des process utilisées dans la conception, le pré-presse et l'industrie de l'impression. Il est utilisé pour créer des fiches de travail électroniques qui, par exemple, incluent la couleur, le stock, le poids et la taille pour un travail d'impression.

Hiflex a été fondée en 1991 et elle est basée à Aix la Chapelle, en Allemagne. Suite à l'acquisition, elle va continuer à développer ses offres existantes, selon HP. Les termes financiers n'ont pas été dévoilés.

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