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(06/12/2011 17:12:39)
SuccessFactors, racheté par SAP, acquiert Jobs2web
Sa propre acquisition par SAP n'empêche pas l'éditeur californien SuccessFactors de poursuivre lui-même ses rachats. Il va débourser 110 millions de dollars pour absorber la société Jobs2web quelques jours après l'annonce de son rachat par le groupe allemand, pour la coquette somme de 3,4 milliards de dollars.
Jobs2web a développé son offre sur un créneau très ciblé : les logiciels de recrutement capables d'attirer les meilleurs candidats en empruntant le canal des réseaux sociaux (Facebook, Google+, LinkedIn, Twitter...). Ces outils de type marketing sont bien entendu proposés sur un mode « on-demand » comme l'ensemble de l'offre développée par SuccessFactors qu'ils viendront ainsi compléter. Parmi les clients de Jobs2web figurent le groupe pharmaceutique Merck, le producteur de boissons Pepsico et l'industriel 3M.
C'est la progression « incroyablement rapide » de Job2web et ses solides fonctionnalités analytiques qui nous ont attiré, a mentionné dans un communiqué Lars Dalgaard, PDG de SuccessFactors. Des remarques similaires avaient été formulées par SAP au sujet de SuccessFactors. Le groupe allemand a d'ailleurs demandé à Lars Dalgaard de conduire sa stratégie cloud au niveau mondial.
Proposée de façon indépendante ou intégrée
Jobs2web va devenir une division de SuccessFactors. Ses logiciels continueront à être proposés de façon indépendante et ils seront également étroitement intégrés avec la suite logicielle de SuccessFactors, promet son acquéreur. Le rachat devrait être effectif courant décembre.
Précédemment, la société de Lars Dalgaard avait notamment racheté Cubetree et ses solutions de collaboration, ainsi que Plateau, spécialisé dans la gestion de la formation. Cette croissance externe a contribué à faire de SuccessFactors l'un des éditeurs SaaS les plus représentatifs dans son domaine, dans le sillage d'une locomotive du secteur comme Salesforce.com.
SAP, qui cherche à développer sa stratégie on-demand depuis plusieurs années, considère que le rachat de SuccessFactors pourrait lui faire l'effet d'une décharge d'adrénaline, selon les propres mots de son co-PDG Bill McDermott à nos confrères d'IDG News Service.
Certains observateurs du marché s'attendent à ce que l'acquisition réalisée par SAP déclenche le rachat de certains concurrents de SuccessFactors parmi lesquels Taleo, Kenexa et Saba Software.
Mozilla garde le silence sur le renouvellement de son accord commercial avec Google
La semaine dernière, Mozilla a refusé de dire si il avait renouvelé son contrat avec Google, sa principale source de financement qui lui permet de maintenir son navigateur Firefox en entreprise. L'accord entre la Fondation et la firme de Moutain View devait expirer en novembre. Lorsqu'on lui a demandé si il avait négocié un partenariat avec Google, Mozilla a refusé de répondre. Au lieu de cela, l'éditeur de Firefox a publié une déclaration qu'il avait déjà faite auparavant. « Nous avons actuellement des partenariats avec un certain nombre de moteurs de recherche qui diffèrent selon les marchés, y compris des partenaires majeurs de la recherche dont Google, Bing, Yahoo, Yandex, Amazon, eBay et d'autres », a déclaré une porte-parole de Mozilla dans un courriel. « Nous sommes également convaincus que ces accords généreront des revenus solides pour la Fondation dans un avenir proche. »
98% de ses revenus sur l'année 2010
Cette déclaration est pratiquement identique à celle que Mozilla avait faite précédemment lorsqu'on l'avait interrogé sur ses relations avec Google. La plus récente avait eu lieu en octobre 2010, à l'occasion de la publication de ses résultats financiers. Dans son rapport de 2010, Mozilla n'avait pas dévoilé le montant qu'il avait reçu de chacun de ses partenaires moteurs de recherche, mais il a déclaré que les versements représentaient 98% de ses revenus sur l'année, soit 121,1 millions de dollars sur un total de 123,2 millions de dollars. Mozilla perçoit des revenus provenant de moteurs de recherche lorsque les utilisateurs de Firefox cliquent sur les annonces placées sur les pages des résultats de recherche.
Firefox, qui a longtemps définit Google comme son moteur de recherche par défaut, a misé sur son rival, Bing, pour qu'il génère la plupart de ses revenus. En 2008, la dernière fois que Mozilla a listé les paiements de ses partenaires, il a déclaré que Google représentait 88% des revenus de royalties.
Les questions sur la dépendance de Mozilla sur Google ont été soulevées lors du lancement du navigateur Chrome, en septembre 2008. Selon les sociétés de mesures StatCounter et Net Applications, Chrome détenait 25,7% ou 18,2% du marché global des navigateur en novembre, tandis que la part de Firefox était évaluée respectivement à 25,2% ou 22,1%.
(...)
Les tendances IT du Gartner jusqu'en 2016 !
- En 2015, les services de cloud à faible coût seront cannibalisés (jusqu'à 15 %) par les spécialistes de l'externalisation.
En effet, dans les marchés émergents on trouve une industrialisation à faible coût des services informatiques, qui va modifier la perception commune de la tarification et la valeur des services informatiques. Dans les trois à cinq prochaines années, ce nouveau modèle va réinitialiser la proposition de valeur de l'informatique. L'arrivée de services de cloud computing à faible coût va entraîner la cannibalisation des revenus de sous-traitance, actuels et potentiels. ...Les services informatiques sont au début d'une phase de perturbation supplémentaire, semblable à celle qui a affectée les compagnies aériennes à faible coût.
- En 2013, la bulle des investissements pour les réseaux sociaux des consommateurs va éclater, celle formée sur les logiciels de réseaux sociaux d'entreprise suivra en 2014.
Sur ces deux secteurs, les prestataires sont en compétition à un rythme anormalement agressif. Résultat : des spécialités qui se chevauchent entre prestataires, pour un public limité. Dans le marché des entreprises, de nombreux petits fournisseurs indépendants (sur le social media) ont du mal à atteindre la masse critique à un moment où la consolidation du marché est en cours. De grands prestataires comme Microsoft, IBM, Oracle, Google et VMware, ont fait des efforts considérables pour pénétrer ce marché. Les valorisations des petits fournisseurs indépendants diminueront à mesure que la différenciation sur le marché et la croissance rapide se seront érodées.
- En 2016, au moins 50 % des utilisateurs de messagerie d'entreprise reposeront essentiellement sur un terminal mobile au lieu d'un client de bureau.
Alors que la popularité des appareils mobiles et leur confort s'accroît, avec l'utilisation de clients de messagerie et de mécanismes d'accès, le rythme du changement au cours des quatre prochaines années sera à couper le souffle. Les fournisseurs de systèmes de courrier électronique sont également susceptibles de créer des clients mobiles pour un ensemble diversifié de dispositifs. Les opportunités de marché pour les fournisseurs de périphériques mobiles vont monter en flèche. L'augmentation de la pression sera sur les fournisseurs pour accueillir un portefeuille croissant de services de collaboration, y compris la messagerie instantanée, la conférence Web, les réseaux sociaux et les espaces de travail partagés.
- En 2015, les projets de développement d'applications mobiles ciblant les smartphones et les tablettes seront plus nombreux que les projets PC natif, avec un ratio de 4 à 1.
Les smartphones et les tablettes représentent plus de 90 % de la nouvelle croissance nette de terminaux pour les quatre prochaines années, ce qui va augmenter les capacités du système d'application pour toutes les classes de téléphones mobiles et laisser apparaître une nouvelle frontière de l'innovation. Celle-ci se déplace vers les appareils mobiles, tandis que, en 2011, Gartner estimait que les projets de développement ciblant les PC étaient à égalité avec ceux concernant le mobile.
- En 2016, 40 % des entreprises feront de la sécurité, par des tests indépendants, une condition préalable pour l'utilisation de tout type de service de cloud.
Alors que les entreprises veulent évaluer les avantages potentiels du cloud en termes de simplicité de gestion, d'économies d'échelle et d'optimisation des effectifs, il est tout aussi essentiel qu'ils évaluent, soigneusement, ces services de cloud computing pour leur capacité à résister aux menaces de sécurité. La certification d'inspecteurs finira par devenir une alternative viable ou sera un complément à des tests par une tierce partie. Cela signifie qu'au lieu de demander qu'un tiers testeur intervienne, l'entreprise sera satisfaite par un certificat du fournisseur de cloud indiquant qu'un fournisseur de sécurité tiers, de bonne réputation, a déjà testé ses applications.
- Fin 2016, plus de 50 % des entreprises du Global 1000 auront emmagasiné des clients de données sensibles dans le cloud public.
Avec l'économie mondiale actuelle, face à la pression financière, les organisations sont contraintes de réduire les coûts opérationnels et de rationaliser leur efficacité. Pour réagir à cet impératif, il apparaît que plus de 20 % des entreprises ont déjà commencé à stocker de manière sélective des données sensibles de leurs clients dans une architecture hybride avec un fournisseur de solution de cloud privé et / ou publics en 2011.
- En 2015, dans 35 % des entreprises IT les dépenses pour la plupart des entreprises seront gérées en dehors du budget du département IT.
Les entreprises numériques de prochaine génération sont animées par une nouvelle vague de dirigeants d'entreprise et de salariés qui n'ont plus besoin de la technologie pour être « contextualisés » par un service informatique. Ces gens sont exigeants en contrôles sur les dépenses informatiques nécessaires pour faire évoluer l'organisation. Les DSI verront certains de leur budget actuels tout simplement réaffectés à d'autres secteurs de l'entreprise. Dans d'autres cas, les projets informatiques seront redéfinis comme des projets d'affaires avec une autre ligne de gestion.
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. En 2014, 20 % des produits finis et des assemblages consommés aux Etats-Unis qui venaient d'Asie, proviendront des Amériques.
Politiques ou environnementaux, les risques sur la chaîne économique et celle de l'alimentation inciteront de nombreuses entreprises desservant le marché américain à changer leurs sources d'approvisionnement, de l'Asie aux Amériques, notamment en Amérique latine, au Canada et aux États-Unis. Exception : les cas où il y a un procédé unique de fabrication de produits ou de biens intellectuels. La plupart des produits sont candidats pour être relocalisés. L'escalade des prix du pétrole au niveau mondial et la hausse des salaires dans de nombreux marchés, ainsi que les coûts cachés liés à l'externalisation offshore, vont imposer des coûts qui ne tiennent pas compte des facteurs critiques de la chaîne d'approvisionnement, tels que les coûts de possession des stocks, les délais, la variabilité de la demande et la qualité des produits.
. Jusqu'en 2016, l'impact financier de la cybercriminalité va croître de 10 % par an, en raison de la découverte permanente de nouvelles vulnérabilités.
Avec l'utilisation des services de cloud computing, de nouvelles vulnérabilités logicielles seront introduites, et des chemins d'attaque novateurs seront développés par des attaquants motivés financièrement. La combinaison de nouvelles vulnérabilités et d'attaques plus ciblées mènera à une croissance continue de cyber-attaques réussies.
. En 2015, les prix de 80 % des services de cloud computing comprendront un supplément lié aux couts de l'énergie.
Alors que les opérateurs de cloud peuvent prendre des décisions stratégiques sur les emplacements ou les subventions fiscales, ils n'ont pas de réponse à long terme pour gérer les coûts et les investissements dans les énergies renouvelables qui demeurent coûteuses . Certains opérateurs de centres de données comprennent déjà un supplément d'énergie dans leur forfait de tarification, et les analystes du Gartner estiment que cette tendance va rapidement s'amplifier. Les chefs d'entreprise, les responsables informatiques et les spécialistes de l'approvisionnement doivent s'attendre à voir les coûts de l'énergie isolés et inclus comme un élément variable dans les futurs contrats de services cloud.
. Jusqu'en 2015, plus de 85 % des membres du Fortune 500 ne parviendront pas à exploiter efficacement les données pour de grands avantages concurrentiels.
Les tendances actuelles, avec les appareils nomades et la croissance du trafic Internet, sont l'augmentation significative du volume des données disponibles, mais la complexité, la variété et la vitesse avec laquelle se forment ces volumes de données, vont amplifier le problème nettement au-delà des simples questions de volume. Collecter et analyser les données ne suffit pas, les décisions doivent être prises pour avoir un impact significatif sur la productivité, la rentabilité ou l'efficacité de l'organisation. La plupart des entreprises sont mal préparées pour faire face aux défis à la fois de la technique et de la gestion, posés par les grands volumes de données, peu seront en mesure d'exploiter efficacement cette tendance avec un avantage concurrentiel.
6 moyens pour développer son portefeuille de services en datacenter
Le « go to market » change car "si vous vendez dans le centre de données, vous ne serez plus seulement en tête-à-tête avec vos concurrents habituels » note Avril Adams, directeur de recherche chez Gartner. «Les fournisseurs ont besoin d'élargir leur vision du paysage concurrentiel et d'envisager d'autres moyens pour commercialiser leurs prestations afin de souligner leurs forces et de maximiser leur potentiel de vente. " Selon le cabinet d'étude, six points sont à retenir :
1 - Foncer comme un spécialiste
Si un fournisseur est en compétition en tant que spécialiste, il ne va pas sur le marché avec des systèmes convergents ou pour une seule prestation. Les spécialistes veulent être perçus comme les meilleurs dans leur catégorie, dans leur domaine technologique, comme fournisseur de la technologie la plus innovante ou la plus avancée. Le principal avantage de cette option de go-to-market est que l'approche est familière. L'inconvénient principal c'est que l'évolution du marché qui introduit sans cesse une nouvelle concurrence. Les vrais spécialistes préfèrent être performants dans leur technologie plutôt que d'essayer l'expansion dans des marchés adjacents.
2 - Aller vers ses clients comme un fournisseur de portefeuille traditionnel
Les fournisseurs de portefeuille sont les grands fournisseurs qui vendent tout ou partie des différentes composantes qui forment l'infrastructure du centre de données. Dans le modèle de fournisseur de portefeuille traditionnel, ces technologies sont développées en interne. Le principal avantage de cette stratégie go-to-market réside dans la taille du fournisseur. Ils ont les ressources sur place pour se concentrer efficacement sur plus d'un domaine technologique et pour produire avec succès. Ce n'est pas toujours révolutionnaire. Les fournisseurs de portefeuille traditionnel devraient surveiller attentivement le marché et s'il y a une chance d'aller vers une offre convergente, ils devraient commencer à explorer la façon dont un produit intégré pourrait être déployé.
3 - Nécessité d'avoir des partenaires pour déployer un portefeuille
Le partenariat est une autre façon d'obtenir tous les composants nécessaires d'infrastructure de centre de données dans le portefeuille du fournisseur, si celui-ci ne dispose pas d'offres dans chaque catégorie en interne. Cette approche permet également aux fournisseurs de concentrer leurs ressources sur ce qu'ils font le mieux et de compter sur des partenaires pour le reste. Toutefois, les partenariats peuvent être volages et hésitants. Ceux qui optent pour la stratégie du portefeuille par le partenariat ne doivent pas sous-estimer les ressources nécessaires pour gérer efficacement et entretenir ces relations de partenariat.
4 - Développer une offre convergente
Certains fournisseurs ont franchi une étape au-delà de la certification, de l'intégration et des tests, en développant des systèmes convergents ou des offres intégrées pour les centres de données. Si la tendance, à aborder le changement dans le centre de données avec un plan stratégique définitif, se poursuit en 2012, les fournisseurs deviendront des leaders plutôt que des suiveurs du marché. Engager cette stratégie est une initiative audacieuse. Cette approche représente une nouvelle relation entre les fournisseurs et les clients. Elle nécessite des investissements importants et un certain temps pour réaliser un bon retour sur investissement (ROI).
5 - Utiliser des approches multiples
Les fournisseurs de portefeuille incluent une transformation de centre de données (DCT), offrant la possibilité de vendre à la fois dans le traditionnel, en silo, et comme un système convergent. Cette stratégie a tous les avantages de ces deux stratégies et tous les inconvénients aussi. S'attaquer au marché des deux côtés permet aux fournisseurs de couvrir toutes les bases, peu importe ce que les acheteurs choisissent de faire.
6 - Vendre vos technologies Data Center as a Service
La stratégie alternative pour le centre de données est de fournir la technologie comme un service. Il y a plusieurs façons d'atteindre cet objectif:
1. Le client est propriétaire de l'infrastructure, mais le fournisseur gère.
2. Le fournisseur possède l'infrastructure, mais le client l'opère.
3. Le fournisseur possède et exploite l'infrastructure.
4. Selon les exigences du client, le service peut être partagé entre les entités ou restreint.
IBM se renforce sur le secteur public avec Cúram Software
IBM vient d'acquérir l'éditeur Cúram Software qui développe des applications pour gérer les programmes sociaux des administrations. Les termes de la transaction, qui doit se clore avant la fin de l'année, n'ont pas été précisés.
Basée à Dublin, la société compte environ 700 salariés. Son nom, Cúram, signifie « soin et protection » en irlandais. Selon IBM, ses produits sont utilisés par près de 80 programmes gouvernementaux dans le monde relatifs à la santé, à l'emploi et d'aide sociale. La société est dirigée par John Hearne, co-fondateur avec Ronan Rooney, directeur technique. Elle sera absorbée par la division Software Group d'IBM, un processus qui devrait être facilité par le fait que les deux sociétés sont partenaires depuis 1999 et ont de nombreux clients en commun.
IBM indique que cette acquisition s'inscrit dans son initiative Smarter Cities. Celle-ci a pour ambition d'aider les villes et les gouvernements à améliorer la qualité des services aux citoyens (analyse de données, anticipation des problèmes, meilleure coordination des ressources).
Principaux concurrents : SAP, Oracle et Kana Software
Parmi les offres concurrentes à celles de Cúram Software figurent celles de SAP, Oracle et Lagan, autre société irlandaise qui a été rachetée par Kana Software l'an dernier. Oracle, notamment, avait constitué son offre dans la gestion des services à l'usager avec l'acquisition de Siebel en 2006 puis, plus tard, avec le rachat de l'offre Haley, spécialisé dans l'automatisation des processus de conformité réglementaire, notamment dans les métiers de la santé.
L'an dernier, le lancement par Oracle d'une suite de gestion des services sociaux a été interprété comme une volonté de concurrencer plus directement avec SAP sur un terrain où ce dernier a longtemps été un acteur fort. Avec l'acquisition de Cúram Software, SAP et Oracle vont devoir désormais compter avec la concurrence d'IBM.
L'activité cloud de SAP, un défi à relever pour le PDG de SuccessFactors
En s'annexant SuccessFactors, spécialisé dans les logiciels de gestion du capital humain dans le cloud, SAP n'a pas seulement récupéré une offre de plus en plus populaire. Cette acquisition pourrait aussi permettre à l'éditeur allemand de réorienter l'ensemble de son portefeuille applicatif dans le cloud.
Le rachat de la société fondée par Lars Dalgaard (44 ans), pour 3,4 Md$, a été annoncé samedi dernier. Lorsqu'elle sera effective, au premier trimestre 2012, son PDG continuera à la diriger comme une division séparée. Mais le fondateur de SuccessFactors a également été retenu pour superviser l'activité cloud de SAP dans son ensemble.
Au cours des dernières années, SAP a eu un peu de mal à asseoir sa stratégie dans le cloud. L'offre de gestion intégrée (ERP) Business ByDesign a été lancée officiellement sur un nombre limité de pays. Avant d'être, peu après, mise en stand-by pour être retravaillée, l'éditeur ayant réalisé qu'elle ne pouvait pas être rentable sous sa forme d'origine. La cible de Business ByDesign a également été revue. Destinée au départ aux PME, elle vise aussi maintenant les filiales des grands clients de SAP.
En dehors de ByDesign, SAP développe également une série d'applications on-demand axées sur des fonctions spécifiques : la gestion de la relation client ou les ressources humaines. Sur la récente conférence Sapphire, à Madrid, l'éditeur a rappelé qu'il préparait pour l'an prochain une solution de suivi du recrutement, Career OnDemand. Tel qu'énoncé, cette dernière devrait sans doute présenter des points de recouvrement avec l'offre correspondante de SuccessFactors. Il y a d'autres points communs entre les deux portefeuilles de logiciels : par exemple, entre l'outil de collaboration en ligne StreamWork de SAP et les fonctions de collaboration CubeTree de SuccessFactors.
Le cloud, inscrit dans l'ADN de Lars Dalgaard
Dans ses nouvelles fonctions, Lars Dalgaard va devoir aussi prendre en compte la plateforme River, utilisée par SAP pour développer des extensions cloud légères pour ses systèmes ERP. Comment la stratégie cloud va-t-elle s'ajuster avec l'objectif déclaré de SAP de faire migrer ses produits vers la plateforme HANA de stockage des données en mémoire. Et avec les partenariats déployés entre SAP et des partenaires comme VMWare et Cisco sur les infrastructures de cloud privé.
Tout cela pris en compte, Lars Dalgaard a du travail en perspective pour réunir cet ensemble de technologies et de produits en une seule et même histoire. Mais il semble avoir de bonnes chances de pouvoir le faire. « C'est un gros travail », reconnaît l'analyste Ray Wang, PDG du cabinet Constellation Research. Mais « le cloud est inscrit dans l'ADN de Lars », ajoute-t-il, « ce qui devrait beaucoup aider ». Il rappelle que, jusque-là, les précédents dirigeants devaient faire le lien entre l'ancien et le nouveau monde.
Le rachat de SuccessFactors va doper l'activité cloud de SAP, estime Bill McDermott, co-PDG du groupe allemand. « Nous pensons que Lars est, de beaucoup, le meilleur dirigeant [dans le monde du cloud] », a-t-il confié à nos confrères d'IDG News Service. SAP s'est ménagé une place sur le terrain de la mobilité avec un autre rachat important, celui de Sybase. Cela a du sens de faire la même chose avec les logiciels dans le cloud, considère Bill McDermott. « J'avais vraiment le sentiment que cela se passerait de cette façon-là. Ce n'est pas que nous n'ayons pas nous-mêmes des projets très intéressants. Mais clairement, le savoir-faire autour des services on-demand est différent. Nous aurions bien sûr pu le bâtir en interne mais nous voulions y parvenir rapidement ».
Un projet de 400 000 utilisateurs chez Siemens
SAP semble également avoir été impressionné par la capacité de SuccessFactors à remporter et tenir ses engagements sur des contrats majeurs, fait remarquer Ray Wang, de Constellation Research. L'analyste cite en particulier la mise en place d'un projet comportant 400 000 utilisateurs chez Siemens. « C'est l'un de ces projets sur lesquels ils ont barré la route à SAP. C'est toujours l'une des plus larges installations cloud ». Certes, ce sont des applications que l'ensemble des salariés ne vont utiliser qu'une fois par mois, tandis que les logiciels de gestion des ventes sont exploités quotidiennement par leurs utilisateurs. Mais, même dans ces conditions, imaginez ce que cela représente lorsque 400 000 employés s'en servent tous ensemble à la fin du mois ».
Ce que confirme Lars Dalgaard. « La façon dont nous avons conçu notre architecture multitenant nous permet de supporter d'importants pics de trafic », explique le dirigeant en faisant référence à la mutualisation de l'application mise en oeuvre par la plupart des éditeurs proposant des solutions SaaS (software as a service), sur le modèle popularisé par Salesforce.com.
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Lars Dalgaard ajoute que la façon « ingénieuse » selon laquelle SuccessFactors a conçu son logiciel engendre d'importantes économies sur le matériel.
La semaine dernière, Lars Dalgaard a discuté avec son directeur des systèmes d'information pour parler de l'ajout de vingt racks au datacenter de la société. Mais, après y avoir réfléchi, ils ont convenu que six racks devraient suffire. Le fait est que les équipes de développement qui passent moins de temps sur des problèmes de base tels que l'évolutivité et la fiabilité peuvent se concentrer davantage sur l'amélioration des logiciels.
Si Lars Dalgaard et son équipe vont effectivement apporter leur savoir-faire à SAP, ils vont devoir le mettre en oeuvre et le partager au sein d'une organisation beaucoup plus étendue et complexe. « Le défi le plus important sera la culture », considère Ray Wang, de Constellation Research. L'analyste explique qu'au sein de Successfactors, c'est la direction qui impulse le mouvement, tandis que les décisions reposent davantage un mode consensuel chez SAP.
Une incroyable ouverture d'esprit
Quoi qu'il en soit, il semble que Lars Dalgaard va prendre ses fonctions en bénéficiant d'un solide soutien de SAP, au plus haut niveau, pour mettre en oeuvre une vision.
« Quand Lars va arriver, il verra ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas et il fera ses choix », a confié Bill McDermott. Et dans le communiqué de presse annonçant le rachat de Successfactors, SAP note que le fondateur de la société allemande, Hasso Plattner, recommande de faire entrer Lars Dalgaard au conseil exécutif du groupe.
La direction de SAP a fait preuve « d'une incroyable ouverture d'esprit et d'un empressement à s'associer », a reconnu Lars Dalgaard qui avoue apprécier le moment et beaucoup apprendre. Né à Aarhus, au Danemark, le fondateur de SuccessFactors a notamment été directeur général de Darenas Denmark, une filiale d'Unilever, avant de créer sa société en 2001. Après 28 années passées en Europe et 16 aux Etat-Unis, il parle, outre le danois et l'anglais, l'allemand, l'italien et le français et, moins couramment, le néerlandais, l'espagnol et le suédois, peut-on lire sur le site web de l'éditeur californien.
Facebook achèterait Gowalla pour se renforcer dans la géo-localisation
Selon CNNmoney.com, Facebook aurait racheté ce week-end le site Gowalla. Celui-ci a été créé en 2007 et se définit comme un réseau social géo-localisé. Aujourd'hui, le site s'est réorienté vers la création de guides de voyage où les internautes peuvent apporter leur contribution. Il s'agit d'un concurrent direct de Foursquare. Ironie de l'histoire, le PDG de ce Foursquare a publié un communiqué félicitant le PDG de Gowalla pour ce rachat, donnant ainsi plus de poids aux rumeurs d'acquisition. Le site d'information ne donne pas les termes financiers de l'accord, mais estime que les équipes de Gowalla pourrait s'occuper de la fonction Timeline et s'impliquer dans les ambitions sur le marché de la téléphonie mobile de Facebook.
(...)(05/12/2011 16:20:35)Méventes de la Playbook : RIM provisionne 485 millions de dollars
La tablette Playbook pèse lourdement sur les comptes de son fabricant Research in Motion (RIM). Le Canadien va devoir provisionner pas moins de 485 millions de dollars au cours du 3ème trimestre 2011 pour compenser le coût de ses stocks invendus. Avec des tablettes commercialisées à un tarif inférieur à leur prix d'origine et qui ne décollent toujours pas, RIM pourrait bientôt suivre les traces de HP en arrêtant complètement leur production. En faisant un rapide calcul basé sur le prix de vente (500 dollars) de la PlayBook de base (16 Go), il semble que RIM va devoir s'asseoir ou considérer comme perdus près de 970 000 exemplaires. Cela fait beaucoup de tablettes invendues.
RIM espérait faire fructifier sa réputation de leader du marché des terminaux mobiles d'entreprise en se différenciant des tablettes l'iPad d'Apple. Bien qu'il existe une grande diversité de produits concurrents sur ce segment, comme l'iPad d'Apple, la Xoom de Motorola ou la Galaxy Tab de Samsung, RIM a essayé de se positionner avec une tablette uniquement destinée à un usage professionnel. Reste que peu de personnes manifestent leur désir de l'acheter.
Un tarif abaissé de 300 dollars
Pourtant, la PlayBook compte des adeptes, mais son lancement a essuyé des critiques et de l'incrédulité, ce qui a scellé son sort en dépit des prétentions ambitieuses affichées par les dirigeants du constructeur. Ce dernier s'est démené pour garantir aux utilisateurs que sa tablette serait à la hauteur de sa réputation, en promettant une mise à jour majeure à venir pour début 2012. Mais qui voudrait attendre plusieurs mois avant d'acheter une telle tablette alors qu'il en existe actuellement de nombreuses autres qui fonctionnent bien mieux ?
RIM a réduit le prix de la PlayBook de 500 $ à 200 $ au cours du Black Friday qui a lancé la saison des achats de fin d'année aux Etats-Unis. La tablette est toujours disponible à ce prix chez Best Buy, et sur le site de RIM, mais sur ce dernier, l'offre a expiré le 3 décembre 2011.
Concurrencée à la fois par l'iPad d'Apple et par la Kindle Fire d'Amazon, la BlackBerry PlayBook se vend difficilement, même à 200 $. Pour 500 $ la plupart des consommateurs et des utilisateurs professionnels penchent pour l'iPad 2, et pour 200 $ la Kindle semble être très convaincante pour une tablette grand public sous Android. Si le prix de la PlayBook remonte à 500 $, cela risque probablement de prononcer sa condamnation à mort.
Même si RIM brandit le drapeau blanc, Apple sera tout de même confronté à une certaine concurrence sur le marché des tablettes professionnelles. La firme de Cupertino devra affronter Cisco et sa tablette Cius, qui coûte 725 $. On ne sait pas encore bien comment, mais l'équipementier prévoit de doubler la mise avec une plus grande version de sa tablette prévue pour 2012.
(...)
Affaire Carrier IQ : Plaintes déposées et la FTC saisie pour enquête (MAJ)
En fin de semaine dernière, un chercheur en sécurité, Trevor Eckhart, a expliqué que le logiciel développé par Carrier IQ et installé sur les terminaux par les fabricants et les opérateurs enregistrerait des données à l'insu de l'utilisateur, comme des frappes au clavier et l'historique de navigation Internet. Grâce à un changement de code, ce programme peut devenir un logiciel espion redoutable. De son côté, l'éditeur Carrier IQ a commencé par nier les allégations du chercheur en sécurité et affirmé que sa technologie est utilisée uniquement à des fins de diagnostic pour améliorer les performances du terminal et la qualité du réseau. Cependant, une vidéo postée par Trevor Eckhart semble montrer que le logiciel enregistre les frappes des touches.
Après l'émoi suscité par cette affaire, un élu démocrate du Massachusetts, Edward Markey, a envoyé une lettre à la FTC pour lui demander d'enquêter sur Carrier IQ. « J'ai de sérieuses inquiétudes au sujet du logiciel Carrier IQ, notamment s'il a secrètement recueilli des données personnelles, tels que le contenu des messages texte, » a-t-il déclaré dans un communiqué. La FTC est chargée de protéger les gens contre les « actes ou pratiques injustes et trompeuses ». La commission fédérale ne s'est pas exprimée sur la suite accordée à cette demande.
Outre la demande d'enquête, deux plaintes en class action (recours collectif) ont été déposées dans l'Illinois pour infraction à une loi sur les écoutes téléphoniques. Les plaintes concernent les opérateurs, mais également les constructeurs de terminaux mobiles comme Samsung et HTC. Les plaignants réclament plusieurs millions de dollars de dédommagement. Une autre action judiciaire a été déposée en Californie.
NB: L'Europe commence aussi à s'intéresser à Carrier IQ. En Allemagne, le régulateur bavarois des données privées a envoyé une lettre à Apple pour connaître son implication dans l'utilisation de Carrier IQ. La réponse intéressera aussi l'Information Commissioner's Office (ICO) britannique (équivalent de la CNIL) et le BEUC (le bureau européens des usagers et des consommateurs).
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SAP rachète SuccessFactors pour propager ses offres cloud
SAP America a annoncé au début du week-end qu'il déboursait 3,4 milliards de dollars en numéraire pour s'offrir SuccessFactors, éditeur d'outils de gestion du capital humain en mode Software as a service (SaaS). Les dirigeants de SAP ont indiqué que ce rachat allait sensiblement accélérer l'avancée du groupe allemand dans le domaine des applications de gestion exploitées dans le cloud. La transaction, encore soumise à des approbations réglementaires, devrait être effective au premier trimestre 2012. Elle valorise l'action de Successfactors à 40 dollars, soit un bonus de 52% par rapport à son cours du 2 décembre 2011.
On pressentait depuis une quinzaine de jours que l'éditeur allemand était sur le point de réaliser une nouvelle croissance externe. L'un de ses co-PDG, Jim Hagemann Snabe avait lui-même évoqué cette probabilité lors de la conférence annuelle organisée par la banque Morgan Stanley.
Lars Dalgaard va conduire l'activité cloud de SAP
Lars Dalgaard, fondateur et PDG de SuccessFactors, va rejoindre SAP pour diriger son activité cloud, tout en gardant la direction de sa société d'environ 1 450 employés, basée à San Mateo, en Californie. Cette dernière restera indépendante, a indiqué son acquéreur. SAP « partage notre vision du cloud et de l'importance que représente cette opportunité », a déclaré Lars Dalgaard lors de l'annonce du rapprochement. « Nous avons eu un parcours incroyable au cours des dix dernières années », a-t-il ajouté en soulignant que, malgré tout, le développement du cloud ne faisait que commencer. Son nouveau champ d'action : les 176 000 clients de SAP auxquels il va proposer l'interface conviviale de ses logiciels disponibles sur terminaux mobiles et via le web.
Lars Dalgaard a créé Successfactors en 2001 pour développer des solutions permettant d'aligner les collaborateurs d'une entreprise sur les objectifs stratégiques définis par ses équipes de direction. Une démarche dont il avait pu constater la validité dans ses précédentes fonctions comme dirigeant de filiales chez Unilever et Novartis. Par la suite, l'offre s'est complétée, par développement ou acquisitions, des différentes briques nécessaires à la gestion des RH : recrutement, suivi des rémunérations et des successions, fonctions en self-service, gestion des talents, analyse et planification des ressources, suivi des actions de formation, collaboration.
Une combinaison de choc, selon Bill McDermott
SAP considère que l'offre de SuccessFactors est particulièrement complémentaire avec ses solutions de gestion du capital humain (HCM), de même qu'avec ses applications en ligne, Business ByDesign et les offres complémentaires pour grandes entreprises (Line of business*). Le cloud est au coeur du développement futur de SAP, a rappelé le co-PDG Bill McDermott dans un communiqué en estimant que l'association des équipes de SuccessFactors et de la technologie de SAP allait constituer une combinaison de choc.
La société californienne annonce 15 millions d'abonnés à ses logiciels en ligne pour plus de 3 500 clients répartis dans 168 pays. Au troisième trimestre 2011, SuccessFactors a réalisé une progression de 77% sur son chiffre d'affaires, à 91 millions de dollars (fin septembre). Sur les neuf premiers mois de l'année, l'augmentation est de 59%, à 232 millions de dollars. L'ambition affichée de SAP est de faire croître considérablement le nombre d'utilisateurs de ses logiciels. Dans cette perspective, le groupe allemand souligne le potentiel que représentent les 500 millions de collaborateurs totalisés par ses clients et ses 15 000 déploiements HCM (Human Capital Management).
L'un des derniers rachats de SAP remonte à septembre lorsqu'il a acquis Crossgate, éditeur et opérateur d'une plateforme d'échange de données interentreprises. Sa précédente transaction de grande ampleur (5,8 milliards de dollars) remonte à mai 2010 avec l'acquisition de Sybase. Sa première opération de croissance externe de grande envergure (6,8 milliards de dollars) avait porté en octobre 2007 sur l'éditeur français Business Objects.
(*) SAP prépare pour l'an prochain des solutions de recrutement (Career OnDemand) et de gestion des frais de déplacement (Travel OnDemand).
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