Flux RSS

Business

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

9034 documents trouvés, affichage des résultats 451 à 460.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(05/12/2011 10:50:17)

Le très haut débit amorce son décollage selon l'Arcep

La France compte désormais 22,395 millions de foyers connectés en haut débit, selon les premiers chiffres de l'Observatoire trimestriel de l'Autorité de régulation des communications (Arcep). Parmi eux, 175 000 sont connectés via la fibre optique, ce qui représente une augmentation de 20% en trois mois seulement.

Le dégroupage se porte bien

Parmi les autres données fournies par l'Arcep, le nombre de logements éligibles aux offres FTTH (fibre optique) bondit de 40% en un an, atteignant désormais le chiffre de 1,35 millions. Quant au dégroupage, il concerne désormais 9,670 millions de lignes, dont 8,576 millions en dégroupage total.

Ces indicateurs, qui concernent le troisième trimestre 2011, sont tous au vert.

(...)

(05/12/2011 10:22:15)

Temenos et IBM vont travailler plus étroitement dans le conseil

Selon le communiqué, cet accord résulte d'une collaboration de onze ans dans le domaine des technologies et des services et plus particulièrement dans la gestion de fortune. Ce nouvel accord associe l'expertise d'IBM dans l'industrie de transformation de programme à grande échelle avec les solutions éprouvées deTemenos. Il bénéficiera à des clients commun aux deux entreprises tels que la Banque industrielle de Corée et Marfin, sachant que, actuellement, 60% des clients de Temenos utilisent de la technologie d'IBM.

La crise financière et les changements de régulation poussent les banques à réduire leurs coûts et se démarquer de la concurrence avec des nouveaux services. C'est ce qui constitue la base de la coopération. En outre, selon le communiqué, avec l'acquisition d'Odyssey en 2010, Temenos est mesure d'offrir des solutions dans la gestion de fortune qui incluent un partenariat existant avec IBM.

Par ailleurs, Bernd-Michael Rumpf a été nommé au poste de Customer Services Group chez Temenos. A ce titre, il sera responsable des services de conseils, de l'implémentation des solutions, du développement de la clientèle, du support et des services de formation des clients. Il sera placé sous la houlette de Guy Dubois, CEO.

Avant de rejoindre Temenos, Bernd-Michael Rumpf a travaillé pendant 12 ans chez SAP où il a occupé divers postes de direction. Titulaire d'un doctorat en Business Administration de l'Université de St Gall et d'un MBA de la London Business School, il a notamment été Head of Field Services and Support, en charge d'une équipe de 18 000 personnes. Auparavant, il a été Strategic Consultant and Principal chez Cap Gemini Ernst & Young.

ICTJournal.ch

(...)

(05/12/2011 10:05:08)

Services à la personne : l'amendement Borloo confirmé pour l'assistance informatique

Curieux scénario jeudi dernier à 'Assemblée nationale. Alors qu'un amendement pour restreindre l'avantage fiscal pour certain services à domicile (dont l'informatique) avait été adopté en commission des finances, le gouvernement s'y est finalement opposé. Sans doute suite à l'opposition du Syntec Numérique.

Mais les parlementaires eux ont protesté ! Dénonçant le laxisme fiscal du gouvernement (le dispositif coûte 3,6 milliards d'euros contre 2 il y a cinq ans) et surtout les dérives des services à domicile. La société Acadomia est dans le viseur, mais un député, Christian Eckert a également cité l'utilisation par les sociétés informatiques de l'argument fiscal pour vendre leurs prestations.

Valérie Pécresse, ministre du budget a vanté l'intérêt de l'avantage fiscal en matière d'emplois, tout en reconnaissant que le dispositif coûtait cher.

(...)

(28/11/2011 16:06:08)

Un ingénieur utilise Siri d'Apple pour contrôler sa voiture

Brandon Fiquett a montré sur son site comment il a réussi à contrôler le démarrage et l'arrêt de son véhicule en donnant un ordre à Siri, assistant vocal de l'iPhone 4S. Cet ingénieur a utilisé le proxy server développé par la société française Applidium et nommé Plamoni. Cet outil a été utilisé récemment par un développeur qui avait réussi à piloter à la voix le thermostat de sa maison.

Dans le cas de la voiture, Brandon Fiquett a installé préalablement un module Viper SmartStart de la société Directed Electronics. Il s'agit d'un équipement qui utilise le réseau de téléphonie mobile et permet certaines actions comme arrêter ou démarrer sa voiture. Des applications sous iOS et Android existent pour contrôler à distance sa voiture. L'ingénieur a créé un script en PHP, pour que le module envoie des commandes via Siri Proxy. Il a réussi à intégrer plusieurs actions. Cela démontre le potentiel et le buzz qui commence à se développer autour de Siri. Apple ne réagit pas pour l'instant à la prolifération de ces développements originaux.
(...)

(02/12/2011 10:07:28)

Une tablette Android à 249 euros chez ViewSonic

ViewSonic se pose aujourd'hui en concurrent du français Archos sur le segment des tablettes à prix serrés. Les composants et le système d'exploitation Android ne sont pas de dernière génération, ce qui explique le prix compétitif de l'ardoise ViewPad 10e, 249 euros. Cette tablette associe un processeur Cortex A8 cadencé à 1 Ghz épaulé par 512Mo de mémoire vive alors que les leader du marché, Apple et Samsung, sont passés sur des puce ARM double coeur. La ViewPad 10e est livré 4 Go d'espace de stockage en Flash, extensible à 36Go avec une carte MicroSD. Presqu'aussi fin avec ses 9,1mm d'épaisseur que l'iPad (8,8mm), la ViewPad 10e est équipée d'un capteur de 1,3 mégapixels.

Elle fonctionne avec le système d'exploitation Android 2.3 (Gingerbread), alors que les derniers produits Android sont en train de passer à la version 4.0. Certaines applications ne pourront donc pas fonctionner sur Gingerbread. On en revient encore à l'éternel problème de la fragmentation d'Android. C'est un peu comme si des constructeurs de PC livrés aujourd'hui des produits animés par Windows Vista, pas vraiment un bon souvenir chez les utilisateurs. Conçu à l'origine pour les smartphones, Gingerbread n'est pas l'OS mobile le mieux adapté aux tablettes.

Le ViewPad 10e intègre ViewScene 3D, une interface personnalisable dans laquelle il est possible d'installer des widgets 3D. ViewSonic a également préinstallé de nombreuses applications, dont Amazon Kindle, qui donne accès à des livres et de magazines (en angalis principalement). La tablette sera en vente en France d'ici à la mi-décembre.

(...)

(02/12/2011 17:19:53)

RecapIT : Carrier IQ espionne les mobiles, les tromperies de Facebook sanctionnées, Hadopi s'attaque au streaming

Est-ce que Big Brother existe ? Oui, mais ils sont plusieurs. Si on regarde l'actualité cette semaine, États, opérateurs, constructeurs de téléphonie mobile, réseaux sociaux, personne n'échappe à cette frénésie de vouloir tout sur nous. A commencer par le mobile, les logiciels espions pour smartphones deviennent une tentation grandissante et abordable pour les amoureux trompés, mais aussi pour les entreprises prises de doutes sur certains salariés.  Plus grave est l'affaire Carrier IQ, un bout de code de ce programme, qui a été installé sur près de 140 millions de terminaux mobiles, pouvait permettre aux fabricants et aux opérateurs d'enregistrer des données à l'insu de l'utilisateur, comme des frappes au clavier et l'historique de navigation Internet.

Wikileaks a rajouté une couche à ce tourbillon d'inspection généralisée, en présentant les différentes sociétés qui vendent des outils de surveillance électronique des réseaux. Pour certaines, les ventes se font à des pays sous régime dictatorial et les solutions servent à suivre les opposants. Même Facebook a fait son mea culpa en déclarant des tromperies sur la garantie de confidentialité des données de ses utilisateurs. La FTC a appliqué la même peine qu'à Google Buzz, 20 ans de mise sous surveillance. L'Union européenne, pour sa part, a appelé à l'unification des législations nationales sur la protection des données. D'autres initiatives, comme le moteur de recherche Open Source en mode P2P, Yaci tente de se démarquer des analyses comportementales des grands moteurs comme Google, Yahoo, Bing. Enfin, le gouvernement français a chargé Hadopi de travailler sur les mesures pour arrêter le streaming et le téléchargement direct de contenus illégaux. L'Autorité a 3 mois pour rendre sa copie et certains s'inquiètent de la mise en place de technique de filtrage (DPI) peu compatible avec la protection de la vie privée.

Free Mobile en préparation et iPhone 5 + iPad 3 annoncés

14, 19 ou 24 décembre, telles sont les rumeurs sur le lancement de l'opérateur Free Mobile. Des analystes parient sur des forfaits démarrant à 10 euros. Du côté d'Apple, la version beta d'iOS 5.1 a révélé quelques surprises comme des références à l'iPhone 5 et l'iPad 3. L'assistant vocal d'Apple continue à faire parler de lui avec un développeur qui a réussi à contrôler le démarrage et l'arrêt de sa voiture. Android n'est pas en reste dans l'amélioration, des programmeurs ont publié un projet de portage de la version 4.0, dite Ice Cream Sandwich sur des processeurs X86. On notera aussi la prise de conscience de RIM sur la concurrence en intégrant les mobiles sous Android et iOS au sein de sa plateforme de gestion de mobile, nommée Fusion Mobile.

Salesforce siphonne les médias sociaux et l'Europe veut se protèger du Patriot Act

Dans la lignée de l'introduction de l'article, les données publiées sur les médias sociaux intéressent beaucoup les entreprises. Ainsi, avec Radian 6, Salesforce.com a lancé un cloud marketing qui siphonne les réseaux sociaux. Le collaboratif est aussi un sujet important cette semaine, avec Microsoft qui a étoffé sa suite bureautique et de communication en ligne Office 365. Par ailleurs, Tibco a présenté la version 4.0 de sa plateforme analytique qui intègre un axe collaboratif. Devant l'afflux de ces données, les grands acteurs de l'IT travaillent sur le traitement de ces énormes volumes d'informations. HP a montré à Vienne la combinaison d'Autonomy et de Vertica pour traiter toutes sortes de données (structurées ou non). Enfin, soulignons pour conclure l'initiative de deux entreprises suédoises qui se sont alliées pour offrir à leurs clients un cloud de stockage localisé en Europe et soumis au droit communautaire, pour éviter les dérives du Patriot Act américain. En vertu de cette loi, les données des utilisateurs européens des services cloud américains peuvent secrètement être saisies par des agences fédérales.

(...)

(02/12/2011 15:24:30)

Oracle optimise WebLogic 12c pour le cloud

Comme on l'attendait, Oracle a fait évoluer son serveur d'application WebLogic (ex-BEA) de façon à faciliter les déploiements dans le cloud, ainsi que l'a souligné Mike Lehmann, directeur senior produit, lors de l'annonce de la version 12c hier soir, par webconférence. « De nombreux clients exploitent des datacenters traditionnels mais sont intéressés par une migration vers le cloud. WebLogic 12c a été conçu pour cela ». Le suffixe « c » derrière le numéro de version vient souligner cette destination. WebLogic est le deuxième produit du catalogue à l'arborer après Enterprise Manager 12c annoncé sur OpenWorld 2011. Cette solution est au coeur de l'appliance Exalogic qu'Oracle préconise aux entreprises souhaitant déployer leurs applications dans un environnement de cloud privé.

Cette mise à jour majeure du serveur d'application, qui apporte selon Oracle plus de 200 fonctionnalités supplémentaires, sera disponible dans les prochaines semaines (la précédente remontait à la 11g en 2009). Elle constitue le fondement de l'offre Fusion Middleware dans le cloud, avec les briques Coherence (technologie de cache distribué) et Tuxedo (moniteur transactionnel). Un autre composant de l'offre middleware, Traffic Director (OTD) ajoute des mécanismes de routage de trafic, à haute performance et haute disponibilité. Le trafic entrant est routé à travers les différentes instances WebLogic dupliquées. OTD apporte des fonctions pour gérer de façon dynamique le cache, la répartition de charge et le support des serveurs proxy pour les applications basées sur http.

C'est la première version de WebLogic compatible avec Java EE 6 et avec les API et bibliothèques de ses composants technologiques, Java Servlets, JAX-RS 1.1 (Java API for restful XML Web services), JSF (Java Server Faces) 2.1,  les Enterprise JavaBeans 3.1, etc. Cette conformité avec Java EE 6 donne aussi accès à CDI (Context and Dependency Injection), une fonctionnalité requise par les développeurs pour injecter facilement des composants dans les applications. 

Assembler des applications multiniveaux en containers

Pour amener WebLogic vers le cloud, une grande partie du travail a résidé dans l'intégration du logiciel avec d'autres solutions d'Oracle. Le serveur d'applications a été modifié pour fonctionner avec Virtual Assembly Builder. Ce dernier permet, dans des environnements virtualisés avec Oracle VM, d'assembler dans un même container des applications multiniveaux (multitiers). Typiquement, les composants d'une application Java d'entreprise, incluant un serveur web, le logiciel de gestion du trafic, le serveur d'application et une couche de gestion des messages, sont souvent répartis entre plusieurs serveurs. Virtual Assembly Builder les réunit dans une bulle virtuelle qui peut alors être déplacée de serveur en serveur et gérée comme une identité unique.

« Lorsqu'elles préparent leur environnement pour le cloud, les entreprises se retrouvent face à une prolifération de machines virtuelles. Virtual Assembly Builder sert à en réduire le nombre, tandis que Traffic Director permet aux entreprises d'ajuster le trafic réseau au sein de leur infrastructure », explique Mike Lehmann.

Intégré avec Apache Maven

La version 12c du serveur d'application a également été revue pour fonctionner plus efficacement avec RAC (Real Application Clusters), la solution d'Oracle permettant à une base de données de fonctionner au sein d'un cluster de serveurs. WebLogic peut sélectionner le serveur qui lui paraît le mieux approprié à un moment donné, ce qui peut conduire à tripler ses performances, indique Mike Lehmann. Les autres serveurs d'applications vont interroger la base de données pour intervenir sur de nouveaux événements, tandis qu'avec WebLogic, Oracle met en place un système de messages qui peut alerter le serveur d'applications immédiatement quand une nouvelle information a été intégrée dans la base.

A la demande des utilisateurs, l'éditeur de Redwood a par ailleurs intégré son serveur d'applications avec Apache Maven, qui aide les développeurs à gérer les dépendances au sein de leurs applications, ainsi que les bibliothèques et les classes nécessaires à leur fonctionnement. « Cela facilite l'intégration de WebLogic dans leur environnement de build standard ».

WebLogic 12c est disponible. Son prix ne change pas, a précisé Oracle. Il est fixé à 45 000 dollars par processeur (auxquels s'ajoutent 9 900 dollars pour le support annuel). (...)

(02/12/2011 12:55:28)

Convoité par des investisseurs, Yahoo prend des couleurs

Les  fonds d'investissement Blackstone Group et Bain Capital pourraient racheter Yahoo avec deux partenaires :  le Chinois Alibaba et le Japonais Softbank. Si elle se confirme, l'offre valoriserait le moteur de recherche américain à 25 milliards de dollars, soit 20 dollars l'action. Hier, le cours du titre de Yahoo a grimpé de 4,8%.

Depuis début octobre, le moteur de recherche a fait l'objet d'attentions renouvelées de la part d'acheteurs potentiels. La semaine dernière, on apprenait que Microsoft avait signé l'accord de confidentialité pour accéder aux informations financières sur Yahoo. L'intérêt d'Alibaba pour Yahoo avait été évoqué début octobre. Rappelons également que Yahoo détient 40,5 % du capital d'Alibaba. Début septembre, le portail avait brutalement congédié sa directrice générale Carol Bartz.

(...)

(02/12/2011 12:15:11)

Regain de tension sur les commandes de SSD suite aux inondations en Thaïlande

Selon DRAMeXchange, une division de recherche de TrendForce, les commandes urgentes de SSD ont augmenté alors même que les livraisons des terminaux, y compris les PC, les smartphones et les tablettes PC, ont continué à baisser en raison de la crise économique qui touche l'Europe et l'Amérique du Nord.

La raison de cette hausse de la demande en SSD est à chercher en Thaïlande victime d'inondations importantes au mois de novembre. Onze usines fabricants des disques durs à plateaux ont été fermées. Or, au premier semestre 2011, le pays représentait 40 à 45% de la production mondiale de disques durs. En novembre, près de la moitié de la production a été touchée par les intempéries. Selon des analyses d'IDC, la pleine mesure des dégâts sur les usines de disques durs ne sera pas connue avant la décrue. Néanmoins le cabinet d'études prévoit une pénurie d'approvisionnement au cours du premier trimestre de 2012. Le prix du disque dur devrait se stabiliser au mois de juin prochain et le retour à la normale pour l'industrie est envisagé selon IDC dans la deuxième moitié de 2012.

Un effet buzz temporaire

De son côté, Fang Zhang, analyste sur les questions de stockage chez iSuppli IHS, a déclaré que le prix des disques durs est en hausse pour les fabricants de système et les consommateurs. Dans certains cas, ils représentent plus de 30%. Mais ces hausses de prix ne sont pas susceptibles de conduire la plupart des acheteurs à acheter plus cher les SSD. La consultante estime que quelqu'un qui achète une notebook à 700 dollars ne souhaitera pas mettre une centaine de dollars supplémentaires pour être équipé d'un SSD. Ce dernier continuera à être réservé à une niche d'utilisateurs ou pour des applications haut de gamme. « Les SSD sont encore beaucoup trop cher», dit-elle et d'ajouter « ils coûtent 10 fois plus qu'un disque dur ». Le SSD et la mémoire flash sont pour elles réservés au marché des ultrabooks et des tablettes.

Andrew Reichman, analyste chez Forrester est d'accord avec sa consoeur en estimant qu'il y a eu beaucoup de discussions dans toute l'industrie au sujet de la pénurie de disques durs et sur la stimulation des ventes de SSD, mais qu'il s'agit d'un buzz. Selon lui, les fabricants de baies de stockage ou de serveurs disposent d'un stock de disques durs estimé à 5 mois. Il considère que dans la période actuelle la priorité des entreprises va plutôt vers le contrôle des coûts vers le bas plutôt que vers l'amélioration des performances.

(...)

(02/12/2011 10:58:04)

Tibco Spotfire 4.0 ajoute l'axe collaboratif à l'analyse interactive

« Notre plateforme donne davantage de pouvoirs à l'utilisateur final », considère Mark Demesmaeker, directeur de la stratégie produit EMEA chez l'édieur Tibco Spotfire. L'éditeur vient de lancer la version 4.0 de sa plateforme analytique, connue pour l'étendue de ses modèles de visualisation de données et pour son aptitude à traiter en mémoire des données provenant de multiples sources. Le logiciel est désormais complètement intégré avec « Tibbr », la plateforme de collaboration sociale d'entreprise que Tibco a lancée au tout début de cette année. « On peut porter une analyse interactive sur Tibbr et la partager », explique Mark Demesmaeker. Les analyses créées avec Spotfire peuvent aussi être facilement intégrées à des portails d'entreprise ou à des blogs. « Cela fonctionne aussi avec SharePoint, de Microsoft. Dans cet environnement, il était déjà possible de le faire en recourant à une API. Désormais, l'utilisateur métier peut le faire lui-même ». A l'inverse, on peut insérer des pages web dans une analyse Spotfire, de même que des fils de discussion provenant de Tibbr.

L'objectif est d'inscrire la réflexion dans un contexte métier, en concertation avec les équipes concernées. La collaboration sociale offerte par le réseau Tibbr, ce dernier ayant été destiné dès l'origine par l'éditeur à un environnement professionnel, va permettre de créer un espace de discussion pour inviter d'autres personnes à participer à une prise de décision, au besoin par vidéoconférence. Il est aussi possible de suivre dans le temps un sujet ou l'auteur d'une analyse. Tibco explique que les utilisateurs s'appuient sur des fonctionnalités comme les signets collaboratifs pour capturer un tableau de bord dans sa configuration complète et le partager via une connexion web avec d'autres utilisateurs qui y sont abonnés.

L'offre Tibco Spotfire est principalement utilisée par de grandes entreprises, notamment dans l'industrie pharmaceutique, les télécommunications, l'énergie (pétrole, gaz...) et d'autres secteurs industriels, ainsi que dans le monde de la banque et de la finance.

Des dashboards interactifs à explorer en profondeur

La deuxième amélioration importante de Tibco Spotfire 4.0 concerne les tableaux de bord analytiques. Ces derniers fournissent maintenant une vue globale sur les paramètres clés de l'activité d'une entreprise. « Des dashboards sur lesquels on peut effectuer des drill down pour entrer dans les détails », précise Mark Demesmaeker en expliquant : « Cela combine plusieurs visualisations classiques et peut être construit par l'utilisateur. » Tibco donne l'exemple d'un de ses clients, l'opérateur néerlandais KPN qui a mis en place un tableau de bord pour surveiller l'exécution des commandes de son département vente aux grossistes. Spotfire permet de mettre en relation d'importants volumes d'informations issus de sources différentes.

Pour un manager, un cas typique d'utilisation de ces tableaux de bord pourra être de suivre l'évolution du chiffre d'affaires, par produits, clients et pays, avec des icônes et des indicateurs de couleur indiquant si les objectifs ont été réalisés, si le chiffre d'affaires progresse ou recule, son évolution sur plusieurs années... Des données que l'on peut explorer en détail. « Un manager peut donc vraiment obtenir ses chiffres-clés de cette façon ». Tibco souligne que ces « dashboards » peuvent être créés sans faire appel aux équipes informatiques. L'éditeur a par ailleurs livré une application Spotfire native pour la tablette numérique d'Apple, l'iPad, qui donne accès à des tableaux de bord interactifs. Ceux-ci sont exportables sous forme d'images ou de fichiers PDF.

Enfin, le troisième axe d'amélioration de Tibco Spotfire 4.0 concerne l'interface utilisateur, plus intuitive et plus claire. « On peut facilement cacher les éléments qui ne sont pas nécessaires et définir une mise en page spécifique pour un terminal particulier », explique Mark Demesmaker. L'annotation des rapports PDF est facilitée. Des visualisations supplémentaires sont proposées parmi lesquelles une permettant de représenter les valeurs discrètes


Tibco Spotfire 4.0 s'intègre au réseau social Tibbr

Illustration : cliquer ici pour agrandir la capture d'écran

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >