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(09/02/2009 18:29:28)
Après les fondateurs, l'ex-PDG de MySQL quitte Sun
Décidément, Sun ne réussit pas aux dirigeants de MySQL. Un peu plus d'un an après son rachat par Sun, les départs se succèdent chez l'éditeur de base de données. Moins d'une semaine après la démission de Michael « Monty » Widenius, c'est ainsi au tour de l'ex-PDG, Marten Mickos de tirer sa révérence. En octobre dernier, David Axmark avait été le premier à s'échapper. Si Marten Mickos n'avait fait aucun commentaire au moment de sa décision pour l'expliquer, il aurait fait part depuis plusieurs semaines de sa frustration vis-à-vis de l'approche trop bureaucratique de Sun à l'égard de l'Open source. Comme les deux fondateurs de MySQL, il se serait senti mal à l'aise chez Sun où il était pourtant vice-président senior en charge des bases de données depuis le rachat de sa société. Porte-parole officiel de Sun, Dana Lengkeek explique que le rôle de Marten Mickos était en quelque sorte rendu caduc par la nouvelle organisation mise en place. Le constructeur « combine son organisation Logiciels d'infrastructure avec l'entité Base de données pour former un groupe produits Open Source unifié sous la responsabilité de Karen Tegan Padir, vice-présidente MySQL & Software Infrastructure ». Cette ancienne de Red Hat aura ainsi la responsabilité tant de MySQL que des offres de gestion des identités ou de serveur d'applications Java. Elle dirigeait jusqu'à présent le groupe Plateformes Java d'entreprise. Les secteurs qu'elle couvrira sont considérés comme clé par Sun puisque, selon Jonathan Schwartz, PDG, l'activité a cru de 55 % au second trimestre par rapport à l'année précédente. Il souligne que "la réduction des coûts liés à l'adoption de l'Open source est devenue un enjeu majeur pour les décideurs mondiaux." Avec cette réorganisation, Sun remet MySQL dans son giron logiciel et ressert les liens avec ses autres gammes de produits. Il n'y a plus de place pour des électrons libres. Même si officiellement, Marten Mickos restera consultant pour la stratégie open source de Sun pendant encore deux mois. (...)
(09/02/2009 17:40:34)Le PDG d'IBM France réagit contre la mobilisation commune avec HP-EDS
La direction d'IBM France n'a pas apprécié les reportages télévisés diffusés suite à la manifestation nationale du jeudi 29 janvier. Dans un message adressé le 30 janvier à ses managers et que la rédaction de Lemondeinformatique.fr s'est procuré, le PDG de la filiale française Daniel Chaffraix s'est indigné des propos tenus par certains collaborateurs d'IBM lors de cette mobilisation. Mais surtout, il leur reproche d'avoir battu le pavé aux côtés de leurs concurrents d'HP-EDS : « Dans un reportage télévisé jeudi 29 au soir, deux représentants de la section CFDT IBM, s'abritant derrière leur mandat, ont manifesté aux côté de nos concurrents, sous une banderole commune HP-EDS, indique la note émanant de la direction d'IBM France. Ils ont cru bon de tourner en dérision notre détermination commerciale à contrer HP-EDS, le travail passionné de milliers de collaborateurs IBM, en déformant de manière caricaturale les propos de la direction IBM. » Une stratégie basée sur le dénigrement, dénonce Daniel Chaffraix Le PDG dénonce la stratégie d'HP-EDS qui, selon lui, « vise explicitement à attaquer IBM, à dénigrer spécifiquement les plateformes technologiques pour conquérir ses clients, et gagner des parts de marché à ses dépends, aux frais du business d'IBM dont dépendent l'emploi et les salaires. » Pour lui, faire cause commune avec HP-EDS est tout simplement « intolérable ». Réponse de Jean-Michel Daire, représentant CFDT chez IBM France et participant au défilé : « Nous étions en grève le 29 janvier et la CFDT IBM a défilé avec les collaborateurs d'HP sous une banderole commune, puisque nous appartenons au même syndicat. Nous ne souhaitons pas dégainer un programme d'attaque contre HP-EDS, nous ne mangeons pas de ce pain-là, la concurrence est une chose, la guerre en est une autre. Nous comptons répondre à la direction sur ce sujet et sur d'autres questions sensibles, telles les conditions de travail chez IBM France, en diffusant un tract à l'ensemble des salariés d'IBM, demain mardi 10 février. » D'après le syndicaliste, la mobilisation des salariés d'IBM France n'aurait pas été du goût des dirigeants de la maison mère aux Etats-Unis, d'où le coup de colère de Daniel Chaffraix. Peu de temps après le groupe faisait de nouveau la une, sur les ondes et dans la presse, à propos des baisses de salaires de ses commerciaux, conduisant la DRH à convoquer les syndicats dans la foulée, pour leur demander des explications. (...)
(09/02/2009 17:09:03)Ubuntu Server mûr pour le système d'information
Canonical, bras commercial de la distribution Linux Ubuntu, diffuse une photographie des utilisateurs de la Server Edition (Ubuntu 8.xx LTS, Long Term Support). Elle tend à montrer qu'Ubuntu, malgré sa jeunesse, s'est hissé à un niveau suffisant pour revendiquer un rôle au coeur du système d'information. 6 800 sociétés, dont 55% Européennes, ont spontanément répondu à un sondage coproduit par la société d'étude Redmonk. Leurs réponses ne sont donc pas "représentatives" dans l'acception habituelle du terme, mais constituent un intéressant point de vue de la part d'entreprises équipées pour la majorité d'entre elles d'une cinquantaine de serveurs et, étant donné le type de produits en cause, disposant d'une DSI d'un bon niveau technique. D'ailleurs, plus de la moitié des entreprises répondantes sont actives dans le domaine des technologies numériques. Un quart des réponses proviennent d'entités de moins de dix personnes. Plus d'un tiers comptent entre onze et cent salariés. Rapprocher ces effectifs du nombre moyen de serveurs sous Linux installés (50 environ) montre l'ampleur de leur taux d'équipement. Les serveurs sous Ubuntu servent à des usages classiques pour Linux : serveur Web, bases de données (majoritairement Oracle), FTP et serveur mail. La majorité des entreprises font tourner une à cinq applications "critiques" sur leurs serveurs sous Ubuntu. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elles jugent Ubuntu prêt pour une utilisation avec des applications critiques. Les utilisateurs fondent leur choix en priorité sur la sécurité du code et, juste après, sur la facilité et la qualité des mises à jour. Dans la perspective d'une virtualisation de leur environnement, les sondés choisissent en premier lieu VMware, puis Xen et, enfin, KVM. En revanche, ils sont une écrasante majorité à rejeter l'idée d'adopter une informatique en cloud, bien qu'ils la considèrent comme suffisamment mature pour y déployer des applications critiques. (...)
(09/02/2009 16:35:43)Le président d'Oracle conseillera Barack Obama pour son plan de relance
Charles Phillips, président d'Oracle, figure parmi les 17 membres du conseil d'experts que Barack Obama vient de constituer pour lui fournir un avis indépendant sur les questions économiques dans le cadre de son plan de relance. L'"Economic recovery advisory board" est construit sur le modèle du conseil en renseignement (Foreign Intelligence Advisory Board) constitué en son temps par le président Dwight Eisenhower. A sa présidence, Barack Obama a nommé Paul Volcker, 81 ans, économiste et ancien directeur de la réserve fédérale des Etats-Unis. Un autre représentant du secteur IT fait partie de ce groupe d'experts : John Doerr, un investisseur de la Silicon Valley qui figure aux conseils d'administration de Google, Amazon et Symantec. Apporter une diversité de points de vue Ce conseil, qui est établi pour une durée de deux ans, fournira régulièrement des informations au président, au vice-président et à leur équipe économique. Le communiqué officiel précise qu'il est constitué de citoyens n'appartenant pas à la sphère gouvernementale, des personnes ayant fait leur preuve, choisies pour leur expérience, leur indépendance et leur intégrité. Il est censé apporter dans la formulation et l'évaluation de la politique économique une diversité de points de vue émanant de différentes régions des Etats-Unis et de différents secteurs de l'économie. Ce groupe d'experts fournira des conseils directs au président Obama sur les programmes destinés à relancer la croissance économique. Il axera aussi sa réflexion sur « la façon dont la réponse apportée à court terme à la crise pose les bases des réformes nécessaires afin de retrouver la prospérité sur le long terme. » (...)
(09/02/2009 14:42:56)Annuels Altran : une croissance de +3,7% tirée par la France
Avec un chiffre d'affaires en hausse de 3,7%, à 1,65 Md€ le groupe de conseil Altran clôt un exercice 2008 satisfaisant, après une année 2007 marquée par la réorganisation, mais subit un net ralentissement de son activité au quatrième trimestre dont le CA ne progresse que de 0,3 %. Sur l'année 2008, la France, qui pèse un peu moins de 44% de l'activité globale, a tiré la croissance de l'exercice avec un chiffre d'affaires de 716,9 M€ en progression de 6,5%. L'international n'a augmenté que de 1,6%. La tendance s'est maintenue au quatrième trimestre : alors que l'activité à l'international baissait de 1,6% à 238,9 M€, le marché français progressait encore de 2,9%, à 185,4 M€. Sur l'exercice, le groupe dirigé par Yves de Chaisemartin a subi une baisse d'activité sur ses principaux marchés à l'international (-10,7% au Royaume-Uni, -2,9% en Allemagne, -0,8% au Benelux), à l'exception de l'Italie (+12,9%). La société annonce que sa marge opérationnelle courante au second semestre 2008 a été supérieure à celle de la période correspondante de l'exercice précédent. Elle indique qu'elle dispose d'une "position de trésorerie confortable" qui lui confère une "solidité financière permettant de faire face à l'environnement actuel." A la clôture de son exercice, le groupe totalisait un effectif de 18 522 personnes (+8,6%), dont 16 146 consultants (+11%). L'intégralité des résultats sera publiée le 16 mars prochain. (...)
(09/02/2009 14:06:54)Le président et deux vice-présidents quittent Salesforce.com
Alors que Salesforce.com vient de clore son exercice fiscal, fin janvier, on apprend la démission, effective depuis le 1er février, de Steve Cakebread, président de la société. Ce dernier avait rejoint l'éditeur de CRM (gestion de la relation client) en ligne en 2002, et en a été le directeur financier jusqu'en 2008. Selon Salesforce.com, il part afin de poursuivre d'autres opportunités professionnelles et nullement en raison d'un désaccord. En revanche, dans le même temps, plusieurs sources concordantes, dont Reuters et le Wall Street Journal, signalent le licenciement de deux vice-présidents, responsables des ventes, Garry Hanna et Dave Orrico. En fin de semaine, Salesforce.com ne souhaitait pas commenter l'information. Des départs qui laissent entrevoir un ralentissement de l'activité Les résultats annuels de Salesforce.com ne seront pas communiqués avant la fin du mois. Mais ces départs de cadres dirigeants laissent supposer un ralentissement de l'activité sur le quatrième trimestre et sur les mois à venir. Or, l'éditeur est vu par de nombreux analystes comme un indicateur sur le marché des logiciels fournis en ligne en mode SaaS (software as a service), et facturés sur la base d'un abonnement. Beaucoup pensent que les derniers contrats signés par Salesforce.com l'ont été sur des délais plus courts, sur un nombre d'utilisateurs réduits, par rapport au premier semestre 2008. Par ailleurs, à la suite des vagues de licenciements intervenus ces dernières semaines, il est probable que certains clients de Salesforce.com vont demander une révision de leur contrat d'abonnement en raison de la baisse du nombre d'utilisateurs. En temps de crise, le mode SaaS peut être vu, à juste titre, comme une solution plus flexible et moins coûteuse par rapport à la mise en place de logiciels dans l'entreprise. Et beaucoup d'éditeurs ayant diversifié leurs approches comptent sur l'adoption de ce modèle par les entreprises pour compenser une baisse sur leurs ventes classiques. Fin 2008, Gartner prévoyait notamment que près de 90% des entreprises comptaient maintenir ou accroître leur utilisation du mode SaaS en 2009. Ce qui ne met pas pour autant les spécialistes du SaaS à l'abri. Salesforce.com a réalisé ces dernières années une progression assez spectaculaire et prévoyait d'atteindre le milliard de dollars sur l'exercice fiscal clos fin janvier 2009. Sur son troisième trimestre, clos fin octobre, l'éditeur a réalisé 277 M$ (+ 43%). Et il s'attendait, sur son dernier trimestre fiscal, à une progression d'au moins 31%, qui lui devait lui permettre d'atteindre un chiffre d'affaires situé entre 284 et 285 M$. (...)
(06/02/2009 17:48:15)Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, la démarche du numérique doit se fonder sur les usages
Le Forum Netexplorateur a convié la toute nouvelle secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, à clore sa première journée. La manifestation, qui s'est tenue les 5 et 6 février au Sénat, propose aux décideurs politiques et économiques de découvrir les nouveaux usages du numérique et de rencontrer ceux qui les développent dans le monde entier. La ministre a tenu à souligner l'importance d'une démarche autour du numérique fondée sur les usages et non sur les seules technologies. Rappelant que l'histoire d'Internet, celle des SMS ou encore celle du mobile en Afrique, s'étaient construites à partir de ce que les utilisateurs ont bien voulu en faire, elle a souligné des initiatives telles que Wizzit. Cette banque mobile à destination des populations défavorisées d'Afrique du Sud a reçu le grand prix Netexplorateur 2009 à l'occasion du forum. La ministre a poursuivi sur le thème des usages en évoquant son prochain voyage en Corée du Sud, où elle compte bien observer justement les usages du numérique dans cette population qui « regarde la télé toute la journée dans le métro ». Ce même pays, elle l'a rappelé, construit aussi non loin de Séoul New Songdo City, la ville du futur. « Les quatre directions les plus porteuses : la consommation, les transports, les usages liés au maintien du lien social et la domotique » [[page]]Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, il faut désormais aller, d'une part, vers un Internet participatif, et d'autre part, vers davantage de liens entre Internet et les communications mobiles. « Les quatre directions les plus porteuses sont la consommation, les transports, les usages liés au maintien du lien social et la domotique, a précisé la ministre. Chacun de ces usages a vocation à se généraliser. Il y a lieu d'être enthousiaste, mais aussi prudent et modeste. » Enthousiaste, parce que la France possède l'infrastructure idoine. Prudent et modeste parce que si le numérique doit sans conteste participer à la croissance, il ne faut pas se complaire dans la « techno béatitude ». « L'innovation industrielle peut jouer un rôle décisif, a ajouté la ministre. L'investissement dans des applications numériques au service des personnes, par exemple, créera des emplois et de la richesse tout en répondant à un besoin social réel. » « Il y a des gisements de croissance incroyables. Mais si nous attendons du développement de l'économie numérique qu'il contribue à la sortie de crise, il faut comprendre que cela doit être au delà d'Internet et des télécoms, mais que cela doit impliquer l'Etat, chaque PME, chaque famille... » Des outils pour accompagner les start-up vers l'international Sur la question particulière des start-up du numérique français qui peinent souvent à se développer, Nathalie Kosciusko-Morizet a rappelé les deux problèmes identifiés par le gouvernement. D'une part, la difficulté à trouver des crédits pour grossir, et d'autre part, la difficulté à se tourner vers l'international. La ministre pense que le plan France Numérique 2012 pourrait être étoffé sur le sujet. Elle ajoute qu'il n'existe pas suffisamment de lieux pour proposer des outils idoines à ces jeunes entreprises. Nathalie Kosciusko-Morizet évoque ainsi l'incubateur de Télécom ParisTech qu'elle a visité le 29 janvier dernier. Mais elle estime aussi que le soutien aux nouvelles technologies ne devrait pas être réservé aux écoles d'informatique et télécoms. Le développement du numérique n'est pas forcément technologique. (...)
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