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(21/11/2008 16:17:30)
Les Français de la Silicon Valley parlent aux Français d'Issy
C'est sous le titre énigmatique « Web 2.0 - soirée live Silicon Valley » que l'Institut G9+ a proposé sa dernière conférence hier soir, aux Jardins de l'Innovation Orange à Issy-les-Moulineaux. L'association, qui fédère les clubs IT des grandes écoles, invitait cette fois à discuter, en visioconférence, avec des entrepreneurs de la Silicon Valley, impliqués notamment dans les nouveaux modes de financement. Etaient conviés, côté parisien, « 150 cadres supérieurs du secteur IT et une vingtaine d'élèves des options IT des Ecoles Centrales ». Luc Bretones (à droite sur la photo), représentant G9+ Centrales et Essec Business & Technologies (et contributeur régulier de notre blog Experts), a réussi, en tant que directeur d'unité chez Orange, à obtenir qu'Orange mette en place cette visioconférence entre deux centres de recherches. Cerise sur le gâteau, quelques innovations, dont un écran LCD présentant des images 3D bluffantes, étaient exposées au public. Thierry Bonhomme (debout sur la photo), directeur exécutif d'Orange Labs, a accepté de prononcer le discours d'ouverture et de participer aux débats, Georges Nahon, président de l'Orange Lab San Francisco, faisant de même de l'autre côté de l'Atlantique. Des gens à la pointe de l'innovation, donc, mais qui n'étaient guère aidés par la technique, la salle n'ayant droit qu'à une image basse définition agrandie - et donc floue - pour tenir sur grand écran. Comme on l'explique du côté de l'organisation : la salle n'est pas faite à l'origine pour la visioconférence, il était donc déjà exceptionnel de pouvoir se réunir là. Premier conseil : ne pas se focaliser sur les capitaux risqueurs La qualité de l'image n'a toutefois pas handicapé les échanges, pendant deux bonnes heures. Si Thierry Bonhomme et Georges Nahon se sont contentés de rappeler le contexte et les évolutions en cours (arrivée prochaine du très haut débit fixe et mobile, crise financière, diffusion du contenu télévisuel sur le Web, déclin voir arrêt des publications papier...), les entrepreneurs ont pu, de leur côté, exposer leurs projets et la façon dont ils voient les choses. Premier constat, face à des Isséens d'un jour plutôt inquiets des possibilités économiques dans l'industrie IT française, ces Français exilés ont totalement assimilé la culture américaine décomplexée. Ils ont ainsi souligné combien il est simple aux Etats-Unis d'embaucher et de licencier, ou comment les échecs peuvent y être valorisés. Ils ont également insisté sur les solutions de financement existant en-dehors des investisseurs traditionnels. Marc Dangeard, banquier d'affaires et fondateur de entrepreneurcommons.org : « Sur la dernière enquête Top 5000 Fastest Growing Companies [NDLR : les 5000 sociétés à la croissance la plus rapide, cf. le commentaire de M. Dangeard ci-dessous], seulement 3% étaient financées par des VC [venture capitalists, capitaux risqueurs]. Pour les autres, en moyenne, l'investissement initial n'était que de 25 000 dollars. Les VC ne sont qu'une toute petite partie de l'équation. Tant qu'à avoir une démarche proactive pour chercher de l'argent, le plus simple aujourd'hui est de trouver des clients. » Un créneau porteur : le prêt entre particuliers grâce à Internet [[page]] Il n'en reste pas moins qu'il faut un peu de financement au départ pour transformer une idée en business. Renaud Laplanche a expérimenté le problème lorsqu'il a lancé sa première société, TripleHop Technologies (vendue à Oracle en 2005). « J'utilisais ma carte de crédit, mais je me suis aperçu que le taux d'intérêt était de 18% ! Un ami m'a dit qu'à ce taux-là, il voulait bien me prêter l'argent. Cela a été le déclic. » Désormais, Renaud Laplanche dirige lendingclub.com, service d'intermédiation pour le prêt entre particuliers. « Lending Club compte plus de 20 000 prêteurs, plus de 60 000 emprunteurs, gère environ 21 millions de dollars pour un rendement de 10 à 12% par an. » Conseil : ne pas compter que sur la publicité en ligne Autre aspect du financement, le marché publicitaire se tend. A entendre les invités de cette soirée, les éditeurs de sites comptant uniquement sur ce type de revenus ont du souci à se faire. Pour Daniel Laury, fondateur et dirigeant de l'agence LSF Interactive, les investissements publicitaires diminuent non seulement parce que les entreprises ont réduit leurs budgets de communication, mais aussi parce qu'elles craignent que de toute façon les gens n'aient plus grand chose à dépenser. Du coup, indique encore Béatrice Tarka, cofondatrice et dirigeante de Mobissimo.com, « il y a un focus sur le retour sur investissement et une évolution vers le modèle à la performance », où l'annonceur ne se contente pas d'un coût pour mille (impressions de rétines), mais veut pouvoir mesurer concrètement le revenu généré par dollar de publicité dépensé. Crise financière aidant, sans doute, il aura donc été davantage question de financement que d'innovation ou de Web 2.0. Le plus pur représentant de l'esprit Web 2.0 n'était en fait pas français : John D. Bergeron a exposé la philosophie de Kiva, qui organise le prêt de particuliers de tous pays vers des pays en voie de développement, à taux zéro. Kiva, qui compte beaucoup sur le travail des volontaires et se rémunère grâce aux dons, traite 1 M$ de prêts tous les 10 jours. Une belle histoire de microfinance, donc, mais sachant qu'il s'agit d'un organisme à but non lucratif, ce n'est pas forcément l'exemple de société Web 2.0 ayant réussi que les participants étaient venus chercher. (...)
(21/11/2008 13:04:02)Google ouvre son moteur de recherche à la personnalisation avec WikiSearch
Il est désormais possible de personnaliser les résultats de recherche de Google, avec SearchWiki. Grâce à un ensemble de nouvelles fonctions, les internautes peuvent ajouter des informations, les trier, voire les supprimer de la page en cliquant sur un simple onglet. Il est également possible de publier une nouvelle URL, des commentaires ou de poser des questions. Ces nouveautés ne sont disponibles que sur google.com, et uniquement pour les utilisateurs connectés à leur compte Gmail. Les changements effectués ne sont visibles que pour la personne qui les a enregistrés (contrairement à Wikia, le moteur de recherche participatif de Wikipedia), mais il est possible de visionner toutes les modifications en cliquant sur le lien « Voir tous les billets pour ce SearchWiki », en bas de page. Le nom de l'internaute apparaît à côté de chaque modification qu'il exécute. Pour le moment Google n'a pas précisé s'il comptait exploiter les contributions des internautes pour améliorer la pertinence des résultats de son moteur de recherche. (...)
(21/11/2008 13:01:54)Le rythme des ventes de PC devrait s'écrouler l'an prochain
Le marché des PC, habitué à des taux de croissance à deux chiffres, va subir de plein fouet la crise économique. L'information, issue d'une étude du cabinet iSuppli, n'est guère surprenante. Ce qui l'est davantage, c'est l'ampleur du decrescendo sur lequel table l'institut. Alors qu'il prévoyait jusqu'alors sur une croissance de 11,9% du volume des ventes pour 2009, iSuppli prophétise désormais seulement 4,3% de progression. « Depuis les dernières prévisions, le paysage de l'économie mondiale a changé de manière spectaculaire et, de plusieurs manières, irrévocable », commente le cabinet. Le secteur des PC de bureau devrait être le plus affecté par ce coup de frein, avec un recul des ventes estimé à 5%. Heureusement, les machines portables, en progressant de 15%, compenseront cette décrépitude, notamment grâce aux netbooks, des machines ultra-portables et surtout peu dispendieuses. Cibles d'un engouement fracassant, les netbooks ont ainsi représenté 15% des livraisons de PC portables au troisième trimestre en France. En 2010, le marché des PC devrait relever la tête. Mais, là encore, les prévisions d'iSuppli ont été revues à la baisse. L'institut anticipe une croissance des ventes de 7,1%, contre 9,4% auparavant. (...)
(21/11/2008 10:56:47)Didier Lombard réclame une plus grosse part du gâteau Internet
Didier Lombard, PDG de France Télécom - Orange anticipe la "deuxième vie des réseaux". Auteur de l'intéressant ouvrage paru en mai "Le village numérique mondial", il se fait l'apôtre d'une redistribution des cartes de ce qu'est devenu aujourd'hui Internet. Dans une interview accordée à notre confère l'Expansion, il n'hésite pas à comparer Internet à un super-coucou qui aurait fait gratuitement son nid - et son beurre - sur les réseaux télécoms existants. Dans la foulée, il dénonce l'appropriation de la valeur générée par la couche intermédiaire des "fournisseurs de service" qui se place entre les opérateurs de réseaux (comme France Télécom) et les créateurs de contenu. Avec Google comme archétype. L'appellation englobe aussi, par exemple, les sites sociaux. Presque tous Américains, ces fournisseurs de services occupent des positions dominantes et, pour la seule Europe, vont drainer cette année 7 milliards d'euros en recette publicitaire. La somme atteindra 10 milliards dans deux ans. Des risques pour les opérateurs européens face aux géants américains Didier Lombard réclame que les opérateurs de réseaux puissent « participer au 'festin' de la couche des services ». Tout en expliquant que le déploiement nécessaire de la fibre optique pour répondre à la demande croissante de débit doit s'accompagner d'une meilleure rétribution des opérateurs réseaux, il a la finesse d'évincer élégamment le sujet sulfureux de la mise en place d'un Internet à deux vitesses. Apparemment plus visionnaire que ses prédécesseurs, Didier Lombard déplore aussi la concentration des grands datacenters entre les mains des sociétés américaines. L'Europe en manque cruellement. Jean-Michel Planche, spécialiste des technologies Internet et défenseur de la neutralité du réseau des réseaux partage une bonne partie de l'analyse de Didier Lombard. "Elle est plutôt raisonnable", constate celui qui fonda Oléane en 1989, le pionnier français de l'Internet professionnel, avant de le vendre à FT à la fin des années 90 et de fonder Witbe. Aujourd'hui, les deux hommes semblent partager une même inquiétude sur le risque des dépendances des Européens vis-à-vis des poids lourds américains du Net et de leurs infrastructures. (...)
(20/11/2008 17:28:57)Truffle 100 Europe 2008 : les éditeurs européens toujours loin derrière Microsoft
Depuis trois ans, le Truffle 100 Europe livre sa liste des cent premières sociétés de logiciels dont le chiffre d'affaires 2007 cumulé, 29 Md€ au total dont 24,4 Md€ sur l'activité logicielle, n'avoisine toujours qu'aux deux tiers celui qu'engrange à lui seul l'Américain Microsoft. Par rapport à 2006, le chiffre d'affaires issu du logiciel a progressé de 10,9% au Truffle 100 Europe et les profits générés par ses acteurs s'élèvent à 3,2 Md€ contre 2,8 Md€ l'an dernier. En 2007, ces 100 entreprises employaient 194 000 personnes (contre 175 000 en 2006), dont 41 591 sur des activités de recherche et développement (contre 38 000 en 2006). Quelques jours avant l'EuroSoftware 100 Ce palmarès, réalisé par Truffle Capital, acteur du capital-risque, avec IDC et le CXP, a été communiqué il y a quelques jours à la Commission européenne. Il précède de peu l'EuroSoftware 100 qui sera dévoilé le 2 décembre prochain, lui aussi à Bruxelles. Etabli par PwC, l'European Software Association, l'Afdel et la Basda*, avec PAC, ce deuxième classement prend en compte l'ensemble des acteurs du logiciel évoluant sur le marché européen, en y incluant par exemple Microsoft. Le Truffle 100, lui, a pris le parti de se limiter aux acteurs européens et d'être réalisé sur une base principalement déclarative. On y note l'absence de quelques acteurs européens ayant une activité d'édition de logiciels significative, ainsi que la présence, dans le haut du classement, de fournisseurs ayant une activité services très importante. *Business application software developers association Les 25 premiers acteurs du Truffle 100 pèsent 80% du chiffre d'affaires généré par le logiciel [[page]] En tête du Truffle 100 Europe, on trouve, sans surprise, l'Allemand SAP, poids lourd de l'édition européenne. Il s'octroie comme l'an dernier 42% des 24,4 Md€ générés par le logiciel. Derrière lui, toujours sans changement par rapport au précédent classement, seuls deux acteurs dépassent le milliard d'euros de chiffre d'affaires : le Britannique Sage (1,79 Md€) et le Français Dassault Systèmes (1,26 Md€). Ce top 3 pèse 55% de l'ensemble, tandis que le top 10 monte à 67%, le top 25 à 80% et que les cinquante premiers du classement atteignent 91% du tout. Vingt Français figurent au Truffle 100 Europe où ils cumulent un chiffre d'affaires de 2,87 Md€, soit 11,8% du total, derrière l'Allemagne (11 acteurs pesant 48%), forte de son leader SAP, et la Grande-Bretagne (18,2%, avec 22 éditeurs). Sopra Group/Axway, en 12e position, annonce un chiffre d'affaires de 265 M€ sur le logiciel. Suivent, parmi les cinquante premiers, Cegid (19e), GL Trade (20e), Ilog (32e), GFI Informatique (34e), Avanquest (35e), Linedata Services (39e) et Generix Group (50e). Parmi les points mis en avant par les auteurs du Truffle 100 Europe, les investissements en R&D sont passés à 3,74 Md€ en 2007, contre 3,35 Md€ en 2006. Les auteurs du classement soulignent par ailleurs le poids de l'édition d'ERP (1/3 du Truffle 100), des éditeurs de logiciels d'infrastructure (1/3) et la surreprésentation des logiciels financiers et des solutions destinées au secteur public. (...)
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