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(18/11/2011 10:08:54)
Le Syntec anticipe une croissance modérée pour 2012
« Notre industrie s'est largement transformée ces dernières années pour être plus résistante à des aléas éventuels » lance le Syntec Numérique dans sa présentation des résultats 2011. Traduction : malgré la crise, les services informatiques ne connaissent pas de ralentissement d'activité notable. Ils redoutent 2012, sans verser dans le pessimisme noir. Les plans d'embauche sur 2011 ont été suivis, la profession envisage même de nouvelles embauches sur 2012.
Pour en avoir le coeur net, le cabinet IDC, auteur de l'étude sur laquelle se base le Syntec Numérique, a réalisé deux enquêtes successives, l'une en septembre, l'autre fin octobre. Conclusion : 30% des DSI interrogés observent un allongement des cycles de décision, 21% des reports de projets. 26% des DSI veulent baisser leurs dépenses d'externalisation, 32% les augmenter. En face, 20% des prestataires constatent une diminution du nombre d'appels d'offres. Bref, la crise a un impact maîtrisé.
Le Syntec Numérique se montre même confiant sur les investissements publics, avec toujours le même raisonnement, ces investissements servant à réduire la dépense de l'Etat peuvent difficilement être remis en cause.
Forte croissance de l'infogérance
Par secteur d'activité, le Syntec Numérique observe des croissances différentes. Rappelons que depuis un an, et son changement de direction, le Syndicat compte trois collèges : SSII, éditeurs et conseil en technologie. Les SSII (conseil et services informatiques) affichent pour 2011 une croissance moyenne de 2,7% (contre +1 en 2010, - 4% en 2009). Les prix des prestations courantes sont toujours aussi serrés et même à la baisse du fait de la pression concurrentielle et de l'offshore. Les prestations plus haut de gamme tirent les prix vers le haut, l'infogérance est le secteur en croissance pour cette profession.
Les éditeurs sont, comme toujours, mieux lotis, mais avec de grandes différences. En moyenne, ils affichent 3,8% de croissance (contre + 2,5% en 2009 et -2,5% en 2009). Le BtoB s'en sort beaucoup mieux que le BtoC. Autre problème, historique celui-là, l'atomisation des éditeurs en France. Dans le top 250 réalisé avec Ernst &Young 4% seulement des éditeurs sont entre 50 et 100 ME de CA annuel, mais ils réalisent la plus forte croissance. Le 1/3 du panel se situe entre 10 et 50 ME, 63% du panel à moins de 10 ME. Ces derniers ne représentent que 8% du CA total des éditeurs.
Troisième catégorie, celle du conseil en technologie, la croissance s'envole à 7% (elle était de 2,5% en 2010 et de -7% en 2009). Le numérique embarqué est un axe de développement toujours aussi fort pour l'automobile et l'aéronautique. Et les grands donneurs d'ordre annoncent d'importants projets de sous-traitance pour 2012. Là aussi, les adhérents du Syntec Numérique équilibrent bonnes et mauvaises nouvelles.
(...)
Supercalculateurs : Bull renforce l'efficacité énergétique des bullx
Sur le terrain du calcul haute performance, Bull redouble d'efforts pour améliorer l'efficacité énergétique de ses supercalculateurs. Le constructeur national vient d'annoncer pour le deuxième trimestre 2012 le premier modèle de sa série bullx B700 DLC, pour Direct Liquid Cooling. Celui-ci recevra des lames double largeur équipées des futurs processeurs Xeon E5 (architecture Sandy Bridge) d'Intel. Bull indique que ce système est capable d'évacuer beaucoup plus de calories qu'un serveur lame classique (jusqu'à 80 kW par rack contre 40 kW actuellement), ce qui lui permettra aussi d'intégrer les prochaines générations d'accélérateurs de calcul (GPU) ou de processeurs MIC (many integrated core) d'Intel, multi coeur, ultra denses.
Le groupe français a par ailleurs annoncé sa série de lames de calcul bullx B510, destinée à des systèmes de quelques noeuds de calcul jusqu'aux HPC multi-pétaflopiques. Il indique que celles-ci ont déjà été retenues pour le supercalculateur Curie installé au centre TGCC, en France, ainsi que pour le système Helios pour F4E, à Rokkasho, au Japon, dans le cadre du projet ITER du CEA. Basée sur des noeuds de calcul bi-socket regroupés par paire sur une lame, la série bullx B510 offre une puissance en crête supérieure à 37 Tflops par rack. Elle s'appuie sur des processeurs Xeon E5 d'Intel, avec une capacité mémoire pouvant aller jusqu'à 256 Go par lame. L'interconnexion entre les noeuds est assurée par des liens InfiniBand QDR ou FDR. Les lames bullx B510 seront commercialisées de façon générale au premier trimestre 2012, lorsque les processeurs Xeon E5 seront disponibles.
Le châssis bullx 7U reçoit 9 lames doubles, soit 18 noeuds de calcul (crédit photo : Bull)
Un circuit d'eau à température ambiante
Pour réduire l'énergie consommée par ses systèmes, Bull utilisait déjà la technologie de porte froide. Avec la technologie DLC, ses équipes de R&D ont tablé sur un principe de refroidissement qui évacue la chaleur par un liquide situé au plus près des composants qui la génèrent. « Le refroidissement s'effectue à l'intérieur de la lame, par contact direct entre les composants chauds (processeurs, mémoires...) et une plaque froide dans laquelle circule un liquide caloporteur », explique le constructeur dans un communiqué. Dans la mesure où les processeurs fonctionnent à plus de 50° et les disques SSD à plus de 40°, un circuit d'eau à température ambiante suffit pour assurer le refroidissement. Le système peut donc être raccordé au circuit d'eau du site. En évitant de devoir produire de l'eau froide, on réduit d'autant la consommation électrique.
Un indicateur PUE réduit à 1,1
L'ensemble de ces dispositifs permet d'atteindre pour le système un indicateur d'efficacité énergétique (PUE*) de 1,1 dans des conditions normales d'utilisation, contre 1,8 pour les datacenters qui doivent recourir à d'autres équipements électriques, en particulier des climatiseurs. Bull précise en outre que ces serveurs présentent un niveau sonore très inférieur à celui des systèmes refroidis par air.
L'armoire bullx DLC a une capacité de montage de 42U (202 x 60 x 120 cm). Ses châssis 7U peuvent contenir 9 lames doubles, soit 18 noeuds de calcul. Le bullx B710 DLC fonctionne sous Red Hat Enterprise Linux et la suite bullx supercomputer.
(*) Le PUE (power usage effectiveness) mesure le ratio entre l'énergie consommé par l'ensemble de l'installation et l'énergie réellement consommée par les serveurs, établie à 1.
Illustration : bullx (crédit : Bull)
Arthur Levinson remplace Steve Jobs à la tête du conseil d'administration d'Apple
Arthur Levinson, l'actuel président et ancien PDG de Genentech, société de biotechnologie, vient d'être nommé président du conseil d'administration d'Apple. Membre de ce conseil depuis 2000, il en était devenu administrateur principal en 2005. Il a participé aux trois comités du conseil (Audit et finances, Nominations et gouvernance de l'entreprise, Rémunérations) et poursuivra ses activités au sein du comité Audit. « C'est notre administrateur principal ayant le plus d'ancienneté », a indiqué Tim Cook, PDG de la société. « Sa perspicacité et son sens du leadership sont très précieux pour Apple, nos employés et nos actionnaires. »
Le PDG de Disney fait son entrée
Par ailleurs, la firme de Cupertino a nommé Bob Iger, PDG de Disney, au sein du conseil d'administration. Il faut dire qu'Apple a eu une relation de longue date avec l'entreprise de divertissement. Ainsi, la filiale de Disney ABC a été parmi les premières à rendre ses émissions disponibles sur iTunes. Steve Jobs avait été de son côté membre du conseil d'administration de Disney et son plus grand actionnaire individuel grâce au rachat de Pixar en 2006.
En plus de Bob Iger et Arthur Levinson, le conseil d'administration d'Apple comprend le PDG d'Apple Tim Cook, Bill Campbell, président et ex-PDG d'Intuit, Millard Drexler, président et PDG de J.Crew, Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, Andrea Jung, présidente et PDG d'Avon Products, enfin, Ronald Sugar, PDG et ancien président de Northrop Grumman.
Google convertit les animations Flash en HTML5 avec Swiffy
Après la conversion d'Adobe à l'HTML5 pour la partie Flash sur mobile, c'est au tour de Google d'aider les développeurs utilisant Flash Professionnal de traduire leurs animations via l'extension Swiffy. Il s'agit d'un projet lancé en juillet dernier pour convertir les fichiers SWF dans les formats standards du web.
« Un de nos principaux objectifs pour Swiffy est de vous permettre de continuer à utiliser Flash dans votre environnement de développement, même lorsque vous concevez des animations pour des systèmes qui ne supportent pas Flash», a écrit sur un blog Esteban de la Canal, ingénieur logiciel chez Google. « C'est simple, il suffit d'un seul clic (ou raccourci clavier) », explique-t-il. Cette solution est disponible pour Mac et Windows. Une version de démonstration est disponible sur cette page. On peut télécharger un fichier SWF d'une taille maximale de 1 Mo et le convertir.
La firme de Mountain View précise que seul les formats SWF 8 et Action Script 2.0 sont acceptés et que le rendu ne peut être visible que dans les navigateurs, comme Chrome ou Safari, prenant en charge HTML5. Adobe signale aussi la disponibilité de Swiffy, en n'omettant pas les limites de l'exercice et les formats non supportés, sur le blog de Tareq Aljabert, ingénieur Flash.
Adobe donne Flex à la Fondation Apache
Dans un mouvement qui l'éloigne un peu plus de sa plateforme Flash, Adobe a soumis le code de son framework Flex à la Fondation Apache afin qu'il soit géré comme un projet indépendant. Le kit de développement (SDK) de Flex comporte un compilateur et un ensemble de bibliothèques. Il avait été mis au point par Adobe pour l'élaboration d'applications Internet riches (RIA) fonctionnant avec le même code, sur Flash, dans un navigateur web et sur un poste de travail, puis sur des terminaux mobiles. En 2008, l'éditeur l'a placé sous licence Open Source.
Même si l'éditeur assure qu'il va continuer à supporter le framework, ainsi que la technologie sous-jacente Flash, il reconnaît aussi qu'à l'avenir les développeurs d'applications web vont plutôt utiliser HTML5 que Flash. « A long terme, nous croyons que HTML5 sera la meilleure technologie pour concevoir des applications d'entreprise », a indiqué la société dans un récent billet de blog. « Nous savons aussi qu'actuellement, Flex apporte des bénéfices sur les projets à grande échelle, typiquement ceux qui comportent une déclinaison sur les postes de travail ».
Apache doit indiquer s'il accepte Flex
La Fondation Apache (Apache Software Fondation, ASF) doit maintenant voter pour dire si elle prend en charge Adobe Flex. Elle n'a pas fait de commentaires sur sa possible décision d'accepter de gérer le développement de la technologie. Toutefois, si elle y consent, il ne devrait pas s'écouler beaucoup de temps avant que Flex ne devienne un projet Apache. En 2010, lorsque Google avait soumis Wave comme projet potentiel, l'ASF avait accepté la technologie dans le mois.
Même si la Fondation accueille Flex, la feuille de route sera gérée par une organisation indépendante opérant sous statuts Apache (http://www.apache.org/foundation/how-it-works.html). Adobe a indiqué par ailleurs qu'il conserverait des ingénieurs dévolus à plein temps au déboggage et au développement du SDK.
En même temps que Flex, Adobe a également soumis d'autres composants associés à l'ASF, notamment BlazeDS, un système de messagerie pour transférer les données entre une application Flex et un serveur Java EE (Java Enterprise Edition), ainsi qu'un compilateur expérimental pour Flash, dénommé Facon, et différents outils de test.
Une tâche trop lourde pour Adobe
Il y a une semaine, Adobe a annoncé qu'il allait cesser de développer Flash pour les nouveaux terminaux mobiles, préférant se concentrer sur des outils HTML5. Ce standard, toujours en développement, fournira de nombreuses fonctions multimédia apportées par Flash et ne nécessitera pas de plug-in séparé. Pour les observateurs, ce retrait de la plateforme mobile Flash constituait une première étape de l'abandon de Flash en faveur d'HTML5. L'analyste Jack Gold, du cabinet J.Gold Associates LLC, a notamment fait remarquer que maintenir Flash à travers un nombre toujours plus important de plateformes constituait pour Adobe une tâche considérable. Au contraire, le standard HTML5, peut fonctionner sur tous les navigateurs mobiles qui le supportent et n'exigera pas d'ajustements spécifiques pour chaque plateforme matérielle sous-jacente.
Illustration : le SDK Flex (crédit : Adobe)
ADP choisit Tools4ever pour gérer la réinitialisation des mots de passe
Aéroports de Paris dispose d'un système d'information avec 7500 utilisateurs. Cet organisme a une politique de sécurité très sévère. Il en résultait une démarche très lourde, avec implication de la hiérarchie et du centre de contact du support, à chaque demande de réinitialisation de mots de passe.
Afin d'alléger ces tâches sans valeur ajoutée mais en respectant la politique de sécurité sévère exigeante en place, Aéroports de Paris a cherché un outil pour permettre une autonomie des collaborateurs dans la démarche. Il a d'abord utilisé un module de gestion des mots de passe associé à un des produits du système d'information. Cette solution, complexe et à l'ergonomie douteuse, s'est révélé inadaptée.
Une solution flexible mais fortement sécurisée
Aéroports de Paris a ensuite opté pour une solution dédiée choisie pour sa simplicité de paramétrage : SSRPM de Tools4ever. Cette solution a été testée d'abord sous forme de maquette puis de site pilote avec la DSI de l'organisme avant d'être déployée.
La principale difficulté de l'implémentation n'a pas été technique mais liée à la liste des questions d'identification des collaborateurs. Les questions types habituelles sont en effet aujourd'hui souvent faciles à contourner car les données personnelles sont publiquement disponibles sur les réseaux sociaux. Il fallait donc des question suffisamment secrètes sans être trop intrusives.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)
L'accord SFR et Orange sur la fibre irrite l'Avicca
Tout le monde avait l'air content. Le ministère de l'Industrie et l'Arcep par exemple saluaient mardi l'accord intervenu entre Orange et SFR pour un déploiement harmonisé de réseaux très haut débit (dans les zones rentables). Quand l'un déployait, l'autre et tout concurrent, pourrait se connecter sans obstacle. Les deux opérateurs s'engageaient à présenter leur accord aux collectivités locales. L'une des associations d'élus vient justement de réagir au quart de tour sur cet accord, une association très attendue sur le sujet, l'Avicca.
Qualifiant l'accord de « Yalta », elle dénonce :
- l'absence de concertation préalable,
- la contradiction avec le programme gouvernemental sur le Très haut débit qui prévoyait un label départageant le meilleur candidat, après concertation avec les collectivités concernées et par une procédure transparente,
- des aides de l'Etat conditionnées initialement par des engagements de déploiement,
- le fait que les engagements non tenus devaient être sanctionnés par le retrait des aides accordées.
En clair, pour l'Avicca, ce « Yalta » est en contradiction avec le plan du gouvernement, qui pourtant l'approuve ! L'Association dénonce au passage le relâchement de l'encadrement par l'Etat de l'initiative privée. Et d'insister sur le droit pour les collectivités de construire des RIP et d'organiser des péréquations entre zones rentables et non rentables.
L'Avicca demande enfin, aux deux opérateurs, de s'engager à ne jamais demander de subvention aux collectivités locales qu'ils vont couvrir.
FAI : Orange reste loin devant SFR et Iliad
SFR a annoncé avoir gagné 29 000 nouveaux abonnés haut débit au troisième trimestre 2011. C'est le plus faible score des principaux opérateurs ADSL de France, Orange revendiquant 107 000 nouveaux clients, Bouygues Telecom 96 000 et Iliad 73 000 (soit 113 000 de plus pour Free, desquels il faut déduire les 40 000 de baisse chez Alice).
Orange demeure leader incontestable du marché Interne haut débit en France, avec 9,478 millions de clients au 30 septembre. SFR passe la barre des cinq millions d'abonnés (5,012 millions), devançant toujours Iliad et ses 4 790 000 clients (dont 4 358 000 chez Free et 432 000 pour Alice). Bouygues atteint désormais 1,119 million d'abonnés.
Wallix renforce son capital pour s'étendre en Europe
Depuis 2007, l'éditeur français Wallix est un habitué des tours de table. Le 15 novembre, ce spécialiste de la gestion des accès et des identités a toutefois battu son record en la matière en réalisant une levée de fond de 2 M€ auprès de la société TDH et du fond de capital risque Auriga Ventures. « Depuis 2008, nous avons plus que doublé notre chiffre d'affaires tous les ans. La somme importante que nous venons de réunir va désormais nous permettre d'accélérer notre développement sur le marché européen », explique Jean-Noël de Galzain, le président du directoire de Wallix.
A l'heure actuelle, l'éditeur qui a opté pour une distribution totalement indirecte réalise 80% de son chiffre d'affaires en France. D'ici trois ans, il espère que cette proportion passera à 40% pour l'Hexagone, 40% pour le reste de l'Europe et 20% pour les Etats-Unis où il s'est associé à un revendeur de la côte Est au début de l'année. S'agissant de l'Europe, ses produits sont déjà commercialisés en Belgique et au Luxembourg, en Suisse, en Russie et en Angleterre. Il souhaite également faire son entrée sur les marchés italiens, espagnols, allemands et d'Afrique du Nord.
Multiplier par 5 le nombre de revendeurs
Pour l'éditeur, cette expansion passe logiquement par la croissance de son réseau de distribution. Actuellement composé de 25 partenaires en Europe, il devrait être porté à 150 revendeurs. Cela suppose évidemment que Wallix étoffe ses propres équipes. Il a ainsi lancé le recrutement d'un responsable chanel pour l'ensemble de ses opérations en Europe dont la principale mission sera de développer le réseau de distribution de l'éditeur. Le service marketing de l'entreprise, qui organise notamment des opérations communes avec les revendeurs, va également être étoffé, tout comme son service support.
Pour 2011, Wallix s'attend à publier un chiffre d'affaires compris entre 3 et 4 millions d'euros qu'il faut comparer aux 2,5 M€ de revenus dégagés un an plus tôt. Comme en 2010, la société ne dégagera pas de bénéfice cette année, hormis en France pour la première fois. Cette absence de bénéfice global s'explique en bonne partie par le fait que l'entreprise investisse beaucoup dans son développement. Mais selon elle, ces dépenses devraient lui permettre d'atteindre les 10 M€ de chiffre d'affaires en 2013.
Les ventes de systèmes d'impression victimes de la crise européenne
Selon le cabinet Context qui audite les résultats des principaux grossistes en Europe, les ventes de systèmes d'impression (imprimantes, copieurs et MFP) jet d'encre et laser en Europe de l'Ouest ont baissé de 1% en volume au troisième trimestre 2011. Principale raison de ce recul : le ralentissement économique dont souffre l'ensemble du continent européen avec pour conséquence une baisse de la demande des particulier comme des entreprises.
Le marché français reste stable
En Grèce, pays tout particulièrement dans la tourmente, les ventes de systèmes d'impression ont ainsi chuté de 35,1% durant le troisième trimestre de l'année. Dans le même temps, elles décroissaient de 6,1% en Espagne. En comparaison, le marché français est épargné avec une très légère croissance de 0,2%. Dans l'Hexagone, les segments des MFP laser et des copieurs se sont montrés particulièrement dynamiques avec des progressions respectives de 14,10% et 23%. En revanche, les livraisons de MFP jet d'encre se sont tassées de 0,6% tandis que celles de MFP jet d'encre se s'effondraient de 20,4%.
Dans un pays comme l'Allemagne qui fait preuve d'une bonne santé économique, la croissance est à peine plus importante qu'en France avec seulement +0,95%. A noter qu'Outre-Rhin, la progression des ventes d'imprimantes matricielles s'élève à 50% alors qu'elle n'est que de 2,78% en France. De son côté, le marché britannique réalise une bonne performance dans un contexte Ouest Européen plutôt morose. La progression des ventes globales de systèmes d'impression y a en effet atteint +6% grâce à des ventes en hausse sur tous les segments hormis celui des imprimantes matricielles (-52,5%)/
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