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(02/06/2008 18:09:44)

Foire d'empoigne autour de la plateforme mobile de demain

La prévision de vente de cinq millions d'Asus Eee PC pour cette année fait fantasmer tout le monde. Intel en tête. Avec son Atom, le numéro un mondial des processeurs assure enfin disposer de la puce idéale (plus adaptée que le Celeron, qui motorise déjà l'Eee PC), à la fois puissante et économe, pour donner naissance à des produits portables qui viendraient combler le fossé entre portables ultralégers et smartphones. Adepte de la méthode Coué, Paul Ottelini, PDG d'Intel, voit se profiler d'ici à 2012 des marchés pour l'Atom qu'il évalue à rien de moins que 40 Md$. Téléviseurs nomades, PC portables ultra-mobiles, "netbooks" pas chers, comme la nouvelle version de l'Eee PC, et toute une kyrielle de produits encore à imaginer justifient son enthousiasme. Mais Intel n'est pas seul à vouloir imposer ses processeurs. Il va devoir se colleter avec Via et ARM. Via Technologies livre déjà son Nano, plus économe et moins contraignant que l'Atom pour les intégrateurs. HP fait partie de ses acheteurs. Quant à Sony, il a été séduit par la plateforme OpenBook de Via qui utilise son processeur C7. [[page]] Du côté d'ARM, les processeurs de ce spécialiste du design équipent, depuis des années, les téléphones les plus sophistiqués et leur confèrent une autonomie sans comparaison avec les puces Intel. Malgré tous les efforts d'Intel, l'Atom est encore loin d'atteindre les 10 heures d'autonomie. Or, Nvidia (60% du marché mondial des processeurs graphiques) fait miroiter avec son jeu de composants Tegra, à base d'ARM, 26 heures de vidéo non stop ! Texas Instruments, Qualcomm et Samsung ont aussi choisi ARM pour leurs futurs produits. Il reste à tous le défi de résoudre le dilemme entre un portable ultraléger et un téléphone mobile sophistiqué, à transformer en réalité le concept intermédiaire de MID (Mobile Internet Device). Si l'on fait abstraction de la puissance industrielle d'Intel, le fondeur apparaît bel et bien comme un challenger. L'offensive qu'il conduit avec Atom est la dernière d'une série dont toutes les précédentes ont été des échecs. Au fil des années, les noms ont changé, passant d'Ultramobile à UMPC sans oublier Origami, mais Intel s'est toujours heurté à la difficulté de proposer autre chose d'un micro maigrichon. (...)

(02/06/2008 16:43:06)

IDC voit la publicité sur Internet doubler aux Etats-Unis d'ici à 2012

Les dépenses engagées dans la publicité sur Internet devraient doubler d'ici 2012 aux Etats-Unis pour passer de 25,5 Md$ (en 2007) à 51,1 Md$, prévoit le cabinet d'études IDC. Une progression qui va s'effectuer à un rythme annuel de 15%. De surcroît, elle s'inscrit dans une contraction générale du marché publicitaire global qui voit la 'réclame' sur Internet croître 3,5 plus vite que l'ensemble des dépenses de publicité (IDC prédit pour ce marché global un retrait de 7% pour 2008). Ce faisant, le Net, aujourd'hui cinquième canal publicitaire, passerait en cinq ans devant les journaux, le câble et même la télévision, pour atteindre la deuxième place, derrière le marketing direct. C'est cette prépondérance programmée de la pub en ligne qu'a très concrètement illustré l'insistance avec laquelle Microsoft (après avoir racheté aQuantive l'été dernier) a cherché à absorber Yahoo depuis février, sans succès pour l'heure. Meilleur ciblage, meilleur ROI Les budgets attribués jusqu'alors aux médias traditionnels glissent vers le 'on-line', rappelle Karsten Weide, analyste chez IDC. Le Net est un canal jugé de plus en plus efficace par les équipes de marketing, en particulier parce qu'il permet de cibler très précisément l'audience recherchée et qu'il est plus facile de mesurer le retour sur investissement des campagnes. Les publicitaires vont notamment tirer parti d'un format comme la vidéo en ligne autour duquel la dépense va croître de 50% en moyenne jusqu'en 2012 pour atteindre 3,8 Md$ (contre 500 M$ en 2007). Pour Karsten Weide, ce sera l'un des segments les plus intéressants à suivre dans la mesure où personne ne le domine encore. Si un acteur comme YouTube constitue, de loin, le plus grand diffuseur de vidéos en ligne, il n'a en revanche pas été capable de convertir ces clips en flux de revenus équivalents. Une capacité à monétiser ses contenus que YouTube ne serait pas prêt à atteindre de sitôt. Dans l'intervalle, des sites comme Hulu.com, centré sur les contenus TV et cinématographiques professionnels, sont en meilleure position pour prendre des parts du gâteau publicitaire de la vidéo sur Internet, estime l'analyste d'IDC. La pub sur moteur de recherche toujours en tête[[page]] L'audience du segment constitué par les vidéos publicitaires en ligne va s'accroître, tout autant que le temps de consultation de ces séquences, à mesure que s'étendra le très haut débit chez les internautes et que s'améliorera la qualité des contenus. Ce qu'apprécient tout particulièrement les consommateurs, c'est qu'à l'inverse des publicités télévisées, ils peuvent choisir sur Internet les vidéos qu'ils souhaitent visionner et les lancer quand et où ils le veulent. Toutefois, ce sont encore les messages publicitaires transitant par les moteurs de recherche (41% du marché en 2007 selon l'Interactive Advertising Bureau) qui fourniront le gros du chiffre d'affaires aux Etats-Unis sur la période considérée (2007-2010), prévoit IDC. Un segment que tout acteur prétendant faire de la pub sur Internet devra continuer à prendre sérieusement en compte, même Google s'y octroie déjà 70% des parts. Car ce dernier ne se contente pas de dominer ce marché, mais continue à faire progresser ses parts. Quant à la publicité sur mobile, si elle n'a pas décollé comme prévu, elle devrait progresser rapidement, profitant d'un taux de croissance annuel moyen de 79% qui la fera passer d'un modeste chiffre d'affaires de 50 M$ en 2007 à 890 M$ en 2012. Les alléchantes perspectives du rapport d'IDC font aussi apparaître, en creux, les difficultés que des acteurs comme Microsoft, AOL ou Yahoo ont eu à capitaliser sur ces segments. (...)

(02/06/2008 11:01:56)

Logica expose l'intérêt d'une collaboration avec l'Inde

L'essor des services externalisés vers l'Inde conduit Logica à former spécifiquement ses équipes. En 2008, 550 collaborateurs de Logica France (sur 9 000 salariés) seront ainsi sensibilisés aux problématiques interculturelles. La SSII souhaite les voir aborder de la façon la plus appropriée, et donc la plus efficace, la collaboration avec des équipes indiennes. Mais Logica entend aussi convaincre ses clients des atouts d'une telle association. Elle a monté avec Akteos des sessions spécifiques sur les métiers de l'informatique en Inde et sur les meilleures pratiques pour travailler ensemble. A l'occasion d'un séminaire qui s'est tenu jeudi 29 mai dans ses locaux parisiens, la SSII a présenté à ses clients le témoignage de collaborateurs et partenaires engagés depuis plusieurs années sur des projets offshore avec l'Inde. 120 000 nouveaux diplômés en IT tous les ans Certains clients, tentés par l'expérience, hésitent en invoquant les difficultés rencontrées par d'autres entreprises dans leur quête indienne. « Oui, c'est difficile, mais cela marche, affirme Jean-Louis Simoneau, président d'Omega Hightech, spécialiste de l'outsourcing en Inde. Il cite le cas de grandes entreprises françaises qui « signent, persistent et réussissent » là-bas, car elles prennent en compte les facteurs-clés de succès. Il y a sur place « le plus grand réservoir de talents au monde dans les technologies de l'informatique », rappelle le consultant en pointant les 120 000 nouveaux diplômés formés tous les ans par le pays dans ces disciplines (qui s'ajoutent aux « 3 millions de diplômés dans d'autres secteurs que la IT »). « Des sociétés comme IBM ou Oracle y ont déjà quelque 40 000 ou 50 000 collaborateurs, souligne-t-il. Des savoir-faire exceptionnels s'y sont développés, dans le test, la validation des prototypes, le design des architectures, le développement et la maintenance des produits et applications ». La rétention des personnes : un problème majeur Sur les rémunérations pratiquées, beaucoup d'idées reçues circulent. Néanmoins, Jean-Louis Simoneau admet que le salaire brut reste faible. Sur une échelle où les Etats-Unis représentent l'index 100, la France est à 85, le Japon à 141, l'Allemagne à 89, la République Tchèque à 37 et l'Inde à 16, énumère-t-il. [[page]] Pour autant, le montant du salaire ne sera pas divisé par six car « il y a des coûts induits ». En outre, « les cadres supérieurs sont très bien payés, à un tarif comparable à la France, et il y a une surenchère ». Le consultant reconnaît aussi qu'en Inde, dans le secteur de la IT, les augmentations de salaires avoisinent les 15% par an et le turnover plus de 25%. « Les process de rétention des personnes sont majeurs : attention de ne pas vous retrouver au bout de six mois avec seulement trois personnes qui connaissent votre projet ! » Pour travailler avec des équipes indiennes, il est nécessaire de mettre en place des gouvernances particulières de projets, conclut-il. L'organisation est la clé du succès, il faut que les responsabilités soient clairement établies et écrites. Une organisation rigoureuse s'impose Jean-Marie Barret, directeur de mission outsourcing chez Logica, est responsable d'un projet de maintenance en offshore. Son expérience de l'Inde a démarré il y a deux ans. « Nous sommes immédiatement confrontés aux procédures », témoigne-t-il. Les sociétés travaillent avec une certification CMM (Capability maturity model) de niveau 5 [CMM, aujourd'hui intégrée dans la méthodologie CMMI, a été conçue pour améliorer les processus des sociétés de services]. Les procédures ne manquent pas, tant pour organiser les visites en France que pour établir les « Request for resources ». « Il faut remplir de nombreux formulaires spécifiques », ce qui se justifie, explique le responsable de projet de Logica, si l'on considère que l'on s'adresse à des centres de services qui comptent des milliers de personnes (« jusqu'à 70 000 dans certains centres »). « Ce sont des usines dotées d'outils standards avec lesquelles on ne peut pas travailler dans l'urgence comme nous avons pris l'habitude de le faire en France, poursuit Jean-Marie Barret. Il faut parler 'process' avec ces équipes et avancer pas à pas. On doit apprendre leur vocabulaire et leurs métriques, et aligner l'ensemble des intervenants sur ces indicateurs. » Impliquer les responsables indiens dans le pilotage des projets Quand 7 000 km de distance séparent les collaborateurs, une fluidité s'impose dans la communication. « Il faut mettre en place les bons outils au bon niveau : 'chats', 'workspaces', intranets, outils de virtual working, etc. nous permettent d'aller plus vite », confie le directeur de mission qui constate beaucoup d'allers/retours entre équipes indiennes et françaises, même si les spécifications ont été très détaillées. Le respect du 'process' et un travail à distance efficace constituent les deux piliers pour mettre en place un modèle industriel avec l'Inde, conclut Jean-Marie Barret en insistant sur un point essentiel : « Impliquer les responsables indiens dans le pilotage demeure une clé de succès ». (...)

(30/05/2008 19:31:51)

AG d'Alcatel-Lucent : tout passe malgré la houle

Le quorum était largement atteint (54,2%) pour voter les 14 résolutions proposées ce vendredi après-midi lors de l'assemblée générale d'Alcatel-Lucent, au Palais des Congrès de Paris. Un quorum en augmentation de 35% par rapport à l'an dernier. Il est vrai que la tourmente que traverse le fournisseur d'équipements de télécommunications suscite beaucoup d'inquiétudes parmi les actionnaires, petits et grands, comme l'a attesté la séance de questions/réponses, particulièrement houleuse à certains moments. En particulier lorsqu'il s'est agi de dénoncer l'augmentation de la rémunération variable de Patricia Russo, directrice générale d'Alcatel-Lucent, et l'attribution qui lui a été faite de 800 000 stock-options à 3,80 euros. Un bonus décidé alors que la société a enregistré une perte nette 3,47 Md€ sur son exercice 2007, pour un chiffre d'affaires de 17,8 Md€, et que les actionnaires ne toucheront eux-mêmes aucun dividende. « J'ai perdu 100 000 euros en étant actionnaire d'Alcatel depuis plus de dix ans », a grondé l'un d'entre eux, particulièrement remonté. Rappelons que le cours de bourse du groupe a chuté de moitié en 2007. "Indécent !" « L'adjectif indécent est très édulcoré » pour qualifier la décision d'attribuer à la directrice générale des stock-options « à ce prix ridicule », a commenté un autre actionnaire, en écho à une précédente intervention. A de nombreuses reprises, des huées bourdonnantes ont secoué la session de questions, ponctuées ici et là de « Démission ! » à l'attention de Serge Tchuruk, président du Conseil d'administration, et Patricia Russo. [[page]]Pour autant, toutes les résolutions ont été votées par l'Assemblée qui s'est achevée dans le calme. [mise à jour] Signalons notamment la 7ème résolution qui portait sur la mise en conformité avec la loi Tepa, subordonnant l'indemnité - 2 ans de rémunération - versée en cas de licenciement de Patricia Russo au respect de certains critères (au moins 90% des objectifs de performance sur les revenus du Groupe, ou 75% des objectifs sur le résultat opérationnel). Par ailleurs, le vote de la 13ème résolution a entériné la suppression de la majorité qualifiée pour la révocation et la nomination du Président et du Directeur général. Cette disposition avait été originellement prise pour stabiliser la gouvernance de la société pendant la fusion, a rappelé Serge Tchuruk. Une répartition géographique équilibrée Pendant la première partie de l'assemblée générale, Serge Tchuruk et Patricia Russo se sont efforcés de présenter les performances obtenues par la société sur les secteurs où sa position est la plus forte : le marché du fixe sur le segment des opérateurs télécoms (une activité en hausse de 4,7% sur 2007 pour l'entreprise, alors que sur ce segment, l'activité mobile a reculé de 9% et la convergence de 27%), le segment entreprises (+4,8%) et celui des services (+8,1%). La présence géographique du groupe s'équilibre entre l'Europe (33%), l'Amérique du Nord (32%), l'Asie (18%) et les autres régions (17%). En Chine, Alcatel-Lucent est numéro deux derrière Huawei. (...)

(30/05/2008 19:08:10)

LeMondeInformatique.fr offre un accès gratuit à la conférence « consumer software » de l'IE Club

Le 5 juin aura lieu une conférence parrainée par l'IE Club et Microsoft, sur le « consumer software », où viendront s'exprimer ceux qui vivent aujourd'hui en France de l'édition de logiciels pour le grand public. Quelles sont les spécificités de ce marché, quelles sont les recettes pour réussir, quel avenir a-t-il ? Autant de questions qui nous paraissent essentielles au regard de l'industrie du logiciel en France, et qui nous ont poussé à devenir partenaire de l'événement. Aussi, chaque inscrit à cette conférence venant de la part de LeMondeInformatique.fr pourra entrer gratuitement. Renseignements et inscriptions ici ou . (...)

(30/05/2008 18:43:05)

Netvibes opte pour un PDG plus orienté business

Le très médiatique Tariq Krim n'est plus CEO de Netvibes. Le fondateur de cette start-up emblématique du Web 2.0 a laissé sa place à Freddy Mini, qu'il avait recruté à l'été 2006 pour développer les activités aux Etats-Unis. Tariq Krim reste toutefois à bord, en tant que membre du conseil d'administration, et conseiller stratégique.

Dans un entretien avec LeMondeInformatique.fr, Freddy Mini explique : « Cela faisait plusieurs mois que nous discutions avec Tariq du bon moment pour cette transition. Il fallait que la société soit sur les rails, afin d'être davantage pilotée par le business, sachant que Tariq resterait sur la partie vision, futur. »

Régulièrement invité dans les conférences et par les médias, Tariq Krim racontait comment on pouvait bâtir un outil de personnalisation du Web attirant des milliers d'utilisateurs dans le monde, mais il était bien en peine d'en décrire le modèle économique. Aujourd'hui, explique Freddy Mini, la plateforme technologique est suffisante pour mettre en place un modèle économique reposant sur le sponsoring de widgets.

Les widgets sont ces petites fenêtres connectées à Internet, apportant du contenu même navigateur fermé. Freddy Mini propose de transformer Netvibes en distributeur de widgets, la rémunération venant des éditeurs de widgets payant pour figurer en tête de la liste. Nul doute pour lui que ces éditeurs paieront pour ce service, dans la mesure où, une fois installés, ces widgets figurent en permanence sur le bureau du système d'exploitation ou sur la page d'accueil Web personnalisée de chaque utilisateur.

Freddy Mini a occupé des postes dans l'industrie du logiciel, chez Lotus ou Altavista notamment, et dans l'industrie des médias, chez CNET ou Ziff-Davis, dont il était CEO.

Interrogé, Tariq Krim ne souhaite pas pour l'instant s'exprimer publiquement.
(...)

(30/05/2008 15:03:21)

Dell redresse la tête ce trimestre

Une fois n'est pas coutume, les résultats trimestriels de Dell ont agréablement surpris. L'augmentation de 9% du chiffre d'affaires (CA) s'est faite au prix d'une hausse de 22% du nombre d'unités livrées. Dell souligne en particulier une hausse de 21% du nombre de serveurs. Mais le CA n'augmente que de 4% à 1,6 Md$. Dell s'est battu sur l'entrée de gamme où les marges sont les plus faibles. Le nombre de portables livrés augmente de 43%, avec un CA qui progresse de 22% à 4,9 Md$. Cette forte hausse permet aux portables de peser désormais plus lourd que les PC de bureau (4,7 Md$, - 5%) dans l'activité du constructeur. Dell insiste sur le fait qu'il gagne des parts sur tous les marchés. Selon lui, ses livraisons de serveurs progressent trois fois plus vite que la moyenne du marché, celle des portables 1,2 fois et celles des machines de bureau pour le grand public deux fois plus vite. Stimulé par l'intégration des activités d'EqualLogic, le CA stockage progresse de 15%. Les services, qui intègrent désormais la société ProSupport, affichent un CA en hausse de 13%. [[page]] Le CA hors Etats-Unis (55%) est nettement supérieur au CA domestique. Il semblerait même que la faible hausse de 1% qu'enregistre le CA sur l'ensemble du continent américain dissimule une baisse de l'activité aux Etats-Unis. D'ici cinq ans, le groupe prévoit de réaliser les deux tiers de ses ventes hors Etats-Unis. L'Europe, où Dell réalise 24% de son CA, soit 3,8 Md$ (+ 14,7%), est le continent où sa marge opérationnelle est la plus faible, avec 5,8%. L'activité dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) progresse fortement : le CA augmente de 58% et les livraisons de 73%. Le groupe a réaffirmé sa volonté de réduire encore ses effectifs de 8 900 personnes. Il a déjà procédé à 7 000 licenciements l'an dernier. Si l'on compare les résultats de Dell avec ceux d'HP, qui a lui aussi réalisé un bon trimestre, on constate que l'ex-numéro un de la micro-informatique court encore après la rentabilité. Dell se bat encore plus sur les prix que sur la technologie. Un seul exemple, celui des portables, le créneau le plus dynamique de la micro. Là où Dell voit ses livraisons augmenter de 43% et son CA de 22%, HP annonce pour le même trimestre une hausse des livraisons de 46% et une progression du CA de 31%. (...)

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