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(30/05/2008 10:39:54)
Amende record pour contrefaçon de logiciels Microsoft
A l'issue de neuf années de procédure, la cour d'appel de Paris a condamné le 26 mai un réseau de trois contrefacteurs de logiciels Microsoft à une amende record de 1,83 M€. Ils écopent en outre de peines allant de deux ans de prison, dont 20 mois avec sursis pour les fournisseurs, à deux ans de prison, dont cinq mois fermes, pour le principal distributeur. Pendant près de trois ans, les membres de ce réseau ont écoulé environ 44 000 logiciels Microsoft contrefaits et 200 000 fausses pochettes griffées du logo de l'éditeur. Leur manoeuvre consistait à reconditionner des logiciels Microsoft d'entrée de gamme authentiques pour les faire passer comme des produits plus haut de gamme, et donc plus chers. Ces produits étaient ensuite commercialisés auprès de revendeurs informatiques trompés qui les installaient alors eux-mêmes sur des parcs informatiques d'entreprises dépourvues de droits d'utilisation. (...)
(29/05/2008 16:14:51)Atos, Centaurus et Pardus s'entendent sur neuf noms avant l'AG
Sept jours après son assemblée générale ajournée, la SSII française Atos Origin a finalement trouvé un accord et publié un communiqué commun, hier, avec les fonds d'investissement Centaurus Capital et Pardus Capital Management, ses deux principaux actionnaires. D'une même voix, tous regrettent l'incident qui a conduit à ajourner l'AG et entendent désormais oeuvrer au développement à long terme d'Atos. Les deux fonds, notamment, se veulent rassurants : ils réaffirment qu'ils n'ont pas l'intention de démanteler la SSII et disent avoir confiance dans les compétences professionnelles du directoire d'Atos Origin et des équipes. Une entente s'est opérée sur la composition du conseil de surveillance, sur laquelle s'était focalisée une partie des tensions ces dernières semaines (les fonds majoritaires demandaient notamment le remplacement du président). Une liste de neuf membres a été constituée ; elle doit encore être approuvée par l'Assemblée générale des actionnaires qui a été reportée au 12 juin prochain. Jean-Philippe Thierry à la présidence du conseil de surveillance Parmi les neuf noms retenus figurent sept membres indépendants (dont Colette Neuville, présidente de l'Adam, association des actionnaires minoritaires) et deux représentants des fonds Centaurus et Pardus (Benoît d'Angelin et Behdad Alizadeh). A la tête du conseil, c'est Jean-Philippe Thierry, président des AGF, qui est proposé au poste de président, en remplacement de Didier Cherpitel. Jean-Philippe Thierry est déjà président du conseil de surveillance d'Euler-Hermes et du groupe Mondial Assistance et siège également comme administrateur (sans droit de vote) aux conseils de PPR et d'Eurazeo. Pour calmer les esprits, les fonds Centaurus et Pardus (respectivement présidés par Karim Samii et Bernard Oppetit) se sont engagés à voter en faveur de toute les résolutions qui seront proposées par le directoire, présidé par Philippe Germond, lors de la prochaine AG. Quant à Benoît d'Angelin et Behdad Alizadeh, représentants des fonds, ils se sont engagés à démissionner du conseil de surveillance sous dix jours si les parts détenues par Centaurus et Pardus au capital d'Atos descendaient au-dessous de 5%. (...)
(29/05/2008 15:59:57)Assises du numérique : 27 pistes de travail pour un budget nul
La connexion WiFi de la salle de presse est capricieuse, lente et instable, les PC portables ne peuvent être rechargés faute de prise de courant, le décor est daté. Malgré les apparences, nous assistons bien au lancement des Assises du numérique, le grand raout organisé par Eric Besson, le secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, pour faire de la France un géant de l'IT. Les annonceurs participent aux débats Réunis dans le grand amphithéâtre de l'Université Paris Dauphine, les représentants des exécutifs français et européen ont rappelé l'enjeu de cet événement, qui devra déboucher sur la remise au président de la République d'un plan de développement de l'économie numérique à la fin du mois de juillet. Avec 6% du PIB français issus des TIC, la France est en retard sur les Etats-Unis ou la Corée. Même constat pour le niveau d'investissement en R&D. Le but des 27 axes de travail qui seront abordés lors de ces Assises sera donc de doper les usages des technologies de l'information pour « faire de la France une très grande puissance numérique, à l'égal des économies les plus dynamiques de notre planète », explique Eric Besson. Environ 90 ateliers de travail couvrant « toutes les dimensions du numérique » seront ainsi organisés pendant le mois de juin dans toute la France et sur le Web. Ils réuniront politiques, citoyens, consommateurs, blogueurs et entreprises. Notamment les partenaires de la manifestation, classés Platinum et Gold en fonction de leur contribution, parmi lesquels on retrouve Microsoft, HP, IBM, etc. Les annonceurs seront donc également parties prenantes aux débats. [[page]] L'accès aux réseaux constitue la première piste de travail. Rappelons l'engagement pris par Nicolas Sarkozy de connecter 100% des ménages au haut débit avant la fin de son mandat (pour l'heure, d'après les chiffres de l'Arcep et de Médiamétrie, la moitié environ des ménages français serait connectée à Internet, essentiellement en haut débit). Pour y parvenir, Eric Besson suggère plusieurs pistes de travail, comme le développement du haut débit mobile et du très haut débit, ou l'équipement de 70% des foyers en ordinateurs à l'horizon 2010. Vers un Conseil national du numérique Parce que « le numérique représente une révolution de l'économie du savoir équivalente à celle de l'imprimerie », le secrétaire d'Etat suggère de mieux prendre en compte les contenus numériques dans les politiques publiques. Une idée partagée par Viviane Reding, selon laquelle « les contenus créatifs sont le moteur de la croissance des réseaux fixes et mobiles ». Dans cette optique, Eric Besson propose la création d'un Conseil national du numérique, pensé comme une « enceinte globale de concertation » regroupant tous les acteurs du Web et chargée d'élaborer des codes de bonne conduite ainsi que de les faire respecter. A la fois stratège et gendarme, cette institution remplacerait le Forum des droits sur Internet ainsi que d'autres organisations (Conseil supérieur de la télématique, Conseil stratégique des technologies de l'information, etc.) Les usages sont également au coeur des débats, avec pour objectif la multiplication des domaines dans lesquels le numérique intervient. C'est notamment le cas de l'éducation (objectif de 100% des documents pédagogiques disponibles en version numérique, enseignement à distance pour les salariés en activité...), de la santé, l'e-commerce et l'e-administration (unifier les services publiques en ligne, développer la dématérialisation, etc.) De grandes ambitions mais pas de budget [[page]] Si le programme peut sembler ambitieux, il ne pèsera pas sur les finances du pays. Eric Besson reconnaît en effet qu'il « ne dispose pas de budget. Ce plan ne devrait rien coûter à l'Etat, certaines mesures devraient même être accélératrices de croissance et rapporter ». On imagine cependant mal comment certaines des mesures soumises au débat pourraient être mises en place sans occasionner de dépense (numérisation des procédures pénales, déploiement de la carte d'identité électronique, formation en ligne pour les enseignants, etc.). Ce manque d'investissement de l'Etat n'est, à en croire les députés socialistes Patrick Bloch et Christian Paul, qu'un prolongement des travers d'aujourd'hui. Présents aux Assises du numériques, les deux édiles dénoncent « la mauvaise pente » prise par la France en matière d'IT. Ils regrettent notamment que « l'Etat ne mette pas un euro » dans le développement du haut et très haut débit et que la loi de modernisation de l'économie « ne donne pas l'impulsion nécessaire ». D'autres critiques fusent du côté de l'April. L'Association de promotion et de défense du logiciel libre dénonce la brièveté des Assises au regard du nombre de thèmes qui y seront abordés. Elle regrette aussi l'absence de certains acteurs, citant l'exemple de la table ronde sur les enjeux de la culture et du loisir numérique, qui se tiendra sans représentant des consommateurs et sans association. (...)
(29/05/2008 14:52:16)Via livre son Nano, pour concurrencer l'Atom d'Intel
Via Technologies annonce la disponibilité d'un processeur x64 à faible consommation. Basé sur la nouvelle architecture Isaiah, et baptisé Nano, ce processeur présente le même brochage que sa ligne de processeur C7 (architecture Esther), ce qui devrait, explique Via, faciliter la transition pour les fabricants de cartes-mères et de PC. Surtout, il ne consommerait pas plus d'électricité, et serait deux à quatre fois plus performants. Nano intègre les extensions multimédia SSE-3 et l'architecture VTX d'Intel pour la gestion des machines virtuelles. Dans des fréquences allant de 1 à 1,8 GHz, le Nano sera proposé en deux versions plus ou moins économes : - La série L (Low-power) pour les machines de bureau et les portables, dont les processeurs consomment entre 17 et 25 watts ; - La série U (ultra-low-power) pour les mini-portables et d'autres produits mobiles, dont les processeurs consommeront entre 5 et 8 watts. C'est Fujitsu qui fabrique les Nano avec un pas de masque de 65 nm. Mais Via prévoit déjà du 45 nm d'ici à la fin de l'année prochaine. De même, la famille Nano pourrait entre-temps accueillir un processeur double-coeur. [[page]] Via Technologies n'a aucun doute sur le fait que son Nano est meilleur que l'Atom d'Intel. De plus, son processeur s'accommode de jeux de composants déjà existants, alors que l'Atom ne fonctionne qu'avec le jeu Poulsbo. Mais surtout, Via n'impose aucune contrainte aux fabricants pour l'utilisation de son processeur. Intel restreint en effet l'Atom à des plateformes d'entrée de gamme ou très petites (avec des écrans inférieurs à 10 pouces, par exemple), de façon à ne pas cannibaliser les ventes de son processeur Core 2 Duo, bien plus cher que l'Atom. Via joue au contraire sur la possibilité d'utiliser son Nano dans toutes les configurations, y compris sous Windows Vista, et pour des machines dotées d'un écran de 12 à 14 pouces (donc plus chères). Ceci dit, pour les mini-portables à bas coût, Via compte continuer de vendre son C7 : la dernière édition de référence de son design OpenBook, dévoilée mardi, reste centrée sur le C7-M. Via estime que les premières machines dotées du Nano devraient arriver vers la rentrée. (...)
(29/05/2008 12:40:55)VMware achète B-hive Networks, éditeur d'un outil de monitoring d'applications
VMware a annoncé avoir acheté l'éditeur israélien B-hive Networks qui propose B-hive Conductor, outil de mesure de performances des temps de réponse d'une application virtuelle déportée sur le réseau. VMware souligne que l'outil de B-hive, qui peut indiquer automatiquement à l'hyperviseur de VMware les solutions à apporter, n'a pas besoin de l'installation d'un agent. Les API de Conductor sont à la disposition des partenaires de VMware. La filiale d'EMC va utiliser l'implantation en Israël de B-hive pour y ouvrir son premier centre de R&D. B-hive est la neuvième opération de croissance externe de VMware depuis 2005 (cf. ci-dessous). (...)
(29/05/2008 09:38:27)Microsoft s'efforce de démontrer le peu d'importance de Yahoo
Tout compte fait, Yahoo n'était qu'un « accélérateur » potentiel pour Microsoft, dont l'éditeur pourra très bien se passer - même s'il s'agissait d'un accélérateur de luxe (une cinquantaine de milliards de dollars). C'est le message qu'a voulu faire passer Ray Ozzie, architecte logiciel en chef de Microsoft, dans une allocution destinée à une conférence new-yorkaise, la Bernstein Strategic Decisions. Il y a trois semaines, c'est Bill Gates qui expliquait que Microsoft avait déjà oublié Yahoo et se focalisait désormais sur une stratégie indépendante. Ray Ozzie a expliqué qu'une stratégie Web idéale reposait sur trois piliers, et que Yahoo n'était que l'un d'eux. Les deux autres sont le soutien des utilisateurs et une plateforme publicitaire robuste. Quant à la technologie de recherche, Microsoft pourrait bien explorer d'autres voies que celles de la recherche par mots-clés. « Il y a de la place pour améliorer la façon dont nous structurons nos requêtes », a-t-il dit, provoquant aussitôt des interrogations sur une éventuelle acquisition dans le domaine de la recherche sémantique. Ray Ozzie ne s'est pas étendu sur le sujet. De même, il est resté vague sur un éventuel accord avec Yahoo, indiquant seulement que Microsoft aimerait discuter avec Yahoo des possibilités éventuelles. Microsoft avait retiré son offre au début du mois de mai. (...)
(28/05/2008 17:27:14)IBM lance trois serveurs à base de Barcelona
IBM vient de lancer trois nouveaux serveurs System x basés sur les quadriprocesseurs Barcelona d'AMD. Ces serveurs racks, plutôt dans l'entrée de gamme du constructeur, sont surtout destinés aux applications ayant de gros besoins en mémoire. Les x3455, au format 1U, sont destinés aux applications financières, techniques ou scientifiques. Les x3655, au format 2U, s'adressent plus aux bases de données, serveurs Web ou serveurs de consolidations. Ces modèles possèdent deux sockets et peuvent accueillir respectivement jusqu'48 Go et 64 Go de mémoire vive. Le x3755, au format 4U, couvre l'ensemble de ces marchés et peut héberger jusqu'à 4 sockets et étendre sa mémoire vive jusqu'à 128 Go. Le x3455 et le x3655 seront vendus à partir de 1 450 € et 1850 € avec des processeurs cadencés à 2,10 GHz. Le x3755 sera lui commercialisé à partir de 5130 € avec des processeurs cadencés à 2 GHz. Les trois modèles seront livrés à partir de juin. (...)
(28/05/2008 17:23:33)Computacenter renouvelle ses recrutements
200 recrutements en 2007, 300 en 2008. Comme une bonne partie de la profession, Computacenter met les bouchées doubles en matière de recrutement. La société compte en France 1 100 salariés. En deux ans, elle aura augmenté ses effectifs de 50%. Du coup, elle aussi doit utiliser différents canaux pour réaliser ses embauches: mardi prochain 3 juin, elle participe au « salon européen de l'ingénieur » organisé par l'Apec. Le principe est de prendre des rendez-vous à l'avance sur des listes de candidats fournies par l'Apec, chaque entretien devant durer une demi-heure, pas plus. Spécialisée en distribution, intégration et infogérance, Computacenter recherche les profils suivants : 30 chefs de projet, 10 archivistes, 10 services manager, 10 service delivery, 10 ingénieurs systèmes, 20 ingénieurs d'affaires, 20 responsables de comptes. (...)
(28/05/2008 10:13:58)Même Capgemini doit réinventer ses méthodes de recrutement
Capgemini Ouest, filiale grand-ouest du groupe Capgemini a recruté 450 personnes en 2007 et s'apprête à un minimum de 350 recrutements sur l'année en cours. Cette filiale a la hauteur de la taille du groupe avec 150 millions d'euros de chiffre d'affaires et 1 450 collaborateurs. Elle est active sur le conseil en management des systèmes d'information et les prestations informatiques. Un domaine large, qui nécessite le recours de trois profils principaux : des architectes, des directeurs de projets, des consultants fonctionnels Capgemini Ouest utilise plusieurs modes de recrutement. La cooptation par exemple, avec parrainage par les collaborateurs de membres de leurs familles ou de leurs « réseaux ». Des soirées de cooptation sont organisées par la SSII en juin à Nantes, Rennes et Bordeaux. Plus classiquement, le système des stages de jeunes futurs diplômés fournit 20% des recrutements avec 60 à 80 stagiaires par an. L'essentiel, 80% des recrutements vient d'annonces passées sur les sites du groupe ou chez des spécialistes du recrutement en ligne. [[page]] La multiplication des initiatives s'explique. « La tension est quasi permanente sur le marché de l'emploi », analyse Patrick Bemmert, directeur exécutif de la SSII, « car les jeunes qui sortent des grandes écoles ont le choix ». Comme ses consoeurs et bien qu'un des leaders de ce marché, le groupe est confronté à la concurrence pour ne pas dire à la surenchère, en particulier de la part du secteur financier. D'autres interlocuteurs évoquent une concurrence sur les recrutements non seulement entre SSII mais entre elles et leurs clients. Tout le secteur est perturbé et cherche des solutions. La profession doit également raisonner sur le long terme pour garder ses talents. « Nous devons procéder à une refonte de la cartographie de nos compétences en permanence » relève Patrick Bemmert «et tenir une réflexion à long terme sur l'évolution de nos métiers et leur attractivité ». Lundi dernier, pour parvenir à ces 350 recrutements, la filiale grand ouset a utilisé un procédé original : distribuer des cartes postales dans le TGV. Des cartes comportent une liste de postes à pourvoir et un numéro de téléphone permettant d'appeler Cap et de recevoir en retour une proposition de contact par SMS. Des cartes dont le format permet de les glisser dans un portefeuille ou dans une mallette pour se rappeler ensuite les coordonnées et le n° de téléphone mentionné. L'objectif est double, recruter évidemment mais aussi donner une image innovante de Capgemini. La SSII compte toucher les candidats potentiels aussi bien que ses clients ou futurs clients. Au passage, la société va diminuer ses coûts de recrutement. L'opération se déroule sur une semaine et sur sept lignes de TGV desservant le grand ouest au départ de Paris. (...)
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