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(09/11/2011 09:02:40)
Dépenses IT : 2e récession en route en Europe selon Gartner
En Europe de l'Ouest (qui représente 80 % de la région EMEA), les dépenses IT des entreprises seront en déclin de 1,8 % en 2011 et vont croître de seulement 1,5 % en 2012, selon le cabinet Gartner. Sur la région EMEA dans son ensemble (Europe, Moyen Orient, Afrique), les dépenses informatiques des entreprises seront affectées d'une croissance lente jusqu'en 2015, prédit le cabinet Gartner. Sur 2011, cette dépense serait de 604 milliards d'euros, en recul de 1,4%. En 2012, elle repartirait à la hausse, de 2,3%. Il s'agit bien entendu d'une moyenne sur un ensemble de pays assez disparates. Elle a néanmoins été tracée lors d'un symposium réunissant 1 600 CIO et dirigeants d'entreprises IT.
« La seconde récession est en route et les CIO doivent décider quel chemin prendre » a souligné Peter Sondergaard, senior vice président du Gartner, s'adressant plus particulièrement aux directeurs informatiques. "La poursuite de l'incertitude économique mondiale et la crise la zone euro auront un impact sur les budgets informatiques en 2012, votre entreprise fera face à de difficiles questions budgétaires. Votre choix dépendra de la zone géographique sur laquelle vous opérez de votre industrie, et de la force de votre organisation lorsque la tempête économique arrive. "
Chute des dépenses du secteur public
Concernant les prestataires, le Gartner assure que leurs perspectives de croissance dans la région EMEA ont été frappées par la perspective d'une croissance économique en forte baisse. Les mesures d'austérité vont réduire les dépenses des gouvernements en particulier sur l'IT et entraver la croissance économique, ce qui se traduira par une plus faible demande pour les produits et services auprès des entreprises IT. Le Gartner prévoit que les dépenses IT du secteur gouvernemental vont diminuer de 4,8 % en 2011 et 1,7 % en 2012, et qu'il ne récupérera pas le niveau observé en 2010 avant 2015.
Délaissant son rôle d'observateur, Peter Sondergaard s'est également lancé dans une remise en perspective de l'avenir des DSI. Pour lui, «les DSI doivent établir un budget réaliste et aller de l'avant, indépendamment de la croissance du marché. En 2014, les DSI auront perdu le contrôle effectif de 25 pour cent de leurs dépenses en TI et en 2017, les directions marketing pourront avoir un plus gros budget informatique que les DSI. Il est temps pour les DSI de prendre les devants et de réinventer leur rôle."
Groupon réussit son entrée en bourse
Ce ne sont pas moins de 700 millions de dollars d'actions qui ce sont vendus vendredi dernier à la Bourse de Wall Street. L'action, cotée à 20 dollars à l'ouverture, s'est d'abord établi 31,14 dollars dans les premières heures de cotation avant de clore à 26, 11 dollars. Elle a donc connu une hausse de 31% en ce premier jour. Ces chiffres peuvent s'explique par un effet de rareté créé artificiellement par la société, puisqu'elle n'a ouvert son capital qu'à hauteur de 5,5 %. Cette progression du premier est similaire à celle enregistrée par Amazon en 1997 (+31 %), supérieure à celle de Google en 2004 (+ 18 %) mais inférieure à celle de Linkedin, dont le cours avait doublé lors de son introduction en mai dernier, ainsi qu'à celle du site immobilier Zillow qui a également presque doublé en juillet.
ICTJournal.ch (...)
Pour Mark Zuckerberg, Google + est une « petite version » de Facebook
Alors que chez Google, tout le monde s'agite autour de Google+, en commençant par Larry Page, Mark Zuckerberg voit de son côté le site social comme « leur petite version de Facebook ». C'est du moins ce qu'il a déclaré au journaliste Charlie Rose lundi soir au cours de l'émission de télévision américaine PBS Show. Lorsque le journaliste a demandé si Facebook avait prévu de s'engager dans une guerre de plates-formes avec Google, Apple et Amazon au cours des 10 prochaines années, le fondateur du célèbre réseau social a répondu qu'il considérait Apple et Amazon comme des partenaires, tout en reconnaissant que Google était davantage qu'un concurrent.
«Les gens aiment parler de guerre », a ajouté Mark Zuckerberg « Mais il existe différentes façons de travailler ensemble pour des entreprises. Il y a de vrais domaines de concurrence. Toutefois, je ne pense pas que cela puisse se transformer en situation où une seule société rafle la mise. »
Le patron de Facebook a également déclaré que Google était d'une certaine façon plus compétitif et qu'il tentait certainement de construire sa propre petite version de Facebook. « Quand je regarde Amazon et Apple, je vois des entreprises qui sont extrêmement alignées avec notre modèle », a exposé Mark Zuckerberg. « Nous conversons beaucoup avec des personnes et avec des entreprises pour tenter de trouver des façons de collaborer davantage ensemble ».
Se concentrer sur un seul et même volet
La directrice générale de Facebook, Sheryl Sandberg, qui participait également à l'interview, a pour sa part indiqué que la firme avait développé une importante stratégie de partenariat axée sur la fourniture de technologie collaborative à de nombreux autres médias et également à des entreprises IT. Elle a précisé que Facebook avait choisi de se concentrer sur une seule et même chose, et que l'entreprise continuerait à croître selon ce modèle.
Google a lancé Google+ fin juin pour que l'entreprise dispose d'une position plus forte sur le marché des réseaux sociaux grâce à un outil unifiant les produits Google, qui possède des fonctions de partage social et qui propose une identité commune à tous les utilisateurs du moteur de recherche.
Toutefois, Google+, qui compte environ 40 millions de membres, a un long chemin à parcourir pour rattraper Facebook (800 millions de membres) qui règne actuellement sur le marché des réseaux sociaux au niveau mondial.
(...)
Gestion des talents : Taleo réunit ses utilisateurs européens à Paris
Les spécialistes de la gestion des talents renforcent leur présence sur le marché des applications d'entreprise. Depuis quelques années, on voit monter en puissance des éditeurs proposant des solutions en mode SaaS (software as a service). Parmi eux, des Américains, comme Taleo, qui tient en ce moment à Paris sa conférence utilisateurs européenne, mais aussi SuccessFactors et Silkroad Technology, ou encore le Français TalentSoft qui a choisi de s'installer dans le cloud Azure de Microsoft. Chacun d'entre eux déroule une liste de grandes entreprises ayant choisi de s'appuyer sur ces solutions conçues pour gérer le recrutement, l'accueil des salariés dans l'entreprise, la gestion des performances des collaborateurs et le suivi de leur rémunération, la formation ou, encore, les plans de succession. Ceux qui communiquent le montant de leurs ventes, comme SuccessFactors et Taleo, enregistrent des progressions à deux chiffres, et présentent des capitalisations boursières bien supérieures à leur chiffre d'affaires annuel prévisionnel(*).
Au troisième trimestre, les abonnements aux logiciels de Taleo ont progressé de 38% à 67 millions de dollars, tandis que les ventes de services ont augmenté de 59%, à 16 M$. Sur l'année 2011, les prévisions de ventes globales de l'éditeur se situent entre 324 et 325 millions de dollars. La société est actuellement valorisée à 1,37 milliard de dollars. Si Taleo a été fondée en 1999, dans la baie de San Francisco, avec le lancement du logiciel Recruiter WebTop, son origine se situe au Canada, en 1996, alors qu'elle proposait un site de recrutement. Elle compte aujourd'hui 5 000 clients dans le monde, dont Alcatel-Lucent, Areva, Acxiom, HP, IBM, Merck ou encore Point P, et 140 partenaires.
Réseaux sociaux et mobilité au coeur des RH
Sur deux jours de conférence, Taleo attend 250 clients (au total 320 personnes en comptant les partenaires) en provenance de différents pays d'Europe. Le PDG de la société, Michael Grégoire, un ancien de PeopleSoft, est venu dérouler les orientations stratégiques de la société. En substance, les entreprises qui se soucient des talents de leurs collaborateurs sont celles qui se développent et peuvent traverser la crise mieux que les autres. Il rappelle que la gestion des ressources humaines évolue d'un rôle administratif vers une fonction plus en prise avec l'activité de l'entreprise et dévolu en partie aux managers : « Les responsables RH s'impliquent dans la stratégie tandis que les managers terrain sont impliqués dans des fonctions RH ». Sans surprise, le dirigeant a également mis l'accent sur l'importance des outils de réseaux sociaux dans les solutions métiers. « Les médias sociaux ont un profond impact sur les RH », a rappelé Michael Grégoire.
En septembre, l'éditeur a par exemple ajouté dans Taleo Recruiting la possibilité de prévisualiser l'ensemble des profils LinkedIn existants depuis l'application. Parmi les nouveautés de la suite Taleo figure par ailleurs le Consersation Hub qui, avec l'intégration des e-mails, permet de stocker les échanges relatifs aux objectifs fixés. Le PDG a évoqué par ailleurs la nécessité de proposer à ses utilisateurs des applications natives sur leurs différents terminaux mobiles. En 2012, l'éditeur prévoit de proposer l'app Taleo 2Go sur mobile, actuellement à l'état de prototype. Téléchargé par le nouvel embauché, elle facilitera son entrée dans l'entreprise.
Parmi les défis qui se posent en matière de ressources humaines figure la nécessité de remplacer les collaborateurs très vite, quasiment immédiatement. Si le chômage s'aggrave, certains profils restent malgré tout difficiles à trouver. Parallèlement, il faut aussi disposer des outils pertinents pour favoriser l'évolution des collaborateurs. Le Conversation Hub en fait partie. Enfin, ce matin, Michael Gregoire a insisté sur l'importance de proposer des logiciels faciles d'accès qui, sinon, ne seront pas utilisés par les managers.
(*) Valorisé 2,2 milliards de dollars, SuccessFactors prévoit sur l'année 2011 un chiffre d'affaires situé entre 331 et 333 millions de dollars.
Illustration : Michael Gregoire, PDG de Taleo Corporation, ce matin à Paris (crédit : MG)
Un bug dans les routeurs de Juniper Networks ralentit le web
Hier, il a été difficile de surfer sur le web aux Etats-Unis et en Europe. La cause de ce ralentissement est à chercher auprès des routeurs de périphérie de Juniper Networks. L'équipementier a d'ailleurs confirmé l'information par la voix de Mark Bauhaus, son vice-président exécutif en charge des services, du support et des opérations : « ce matin, nous avons appris un problème de Border Gateway Protocol [NDLR : protocole de base de routage] sur les routeurs de périphérie qui a touché un petit pourcentage de clients». Il ajoute « un correctif logiciel est disponible et nous avons travaillé avec nos clients pour le déployer immédiatement ». La panne a duré 6 minutes, mais avec l'effet cascade, le trafic web a été fortement ralenti en Amérique du Nord et en Europe. L'opérateur Level 3 a été le plus touché en indiquant très tôt que le blocage provenait de ses routeurs, sans dévoiler le nom de la marque en cause.
Le plantage est dû à la mise à jour des routeurs Juniper. En cause, une cohabitation difficile entre deux versions de JunOS, système d'exploitation de l'équipementier et la réinitialisation des connexions BGP. Ce protocole sert de table de routage pour différents équipements réseaux.
(...)
Guerre des brevets, Samsung et Apple proches d'un compromis
Le Korea Times rapporte qu'Alvin Lim, directeur associé chez Fitch Ratings,
pense que les deux sociétés vont parvenir à un accord plutôt que de poursuivre de de longues et coûteuses actions en justice. « Si la situation s'aggrave à un point où les deux sociétés ne voient pas d'avantages dans la bataille juridique en cours, ils seront probablement conduits à un compromis qui servira les intérêts des deux belligérants » a déclaré M.Lim a au journal.
Les commentaires de l'analyste interviennent juste après que l'UE ait annoncé qu'elle allait démarrer une enquête antitrust préalable au sujet des brevets revendiqués par le coréen. Samsung a poursuivi Apple dans cinq pays européens pour la violation de ses brevets sur la technologie mobile UMTS. La Commission européenne va maintenant examiner si, dans ces cas, la société coréenne abuse du principe juste, raisonnable et non discriminatoire d'octroi de brevets. M.Lim estime que Samsung va continuer à prendre des contre-mesures agressives pour répondre aux poursuites d'Apple, qui remontent à avril de cette année. La firme de Cupertino avait en effet accusé le constructeur asiatique de copier « servilement » le design de ses terminaux mobiles.
Les deux sociétés pourraient finir dans une impasse où aucun des deux belligérants ne seraient en mesure de tirer un quelconque avantage de ces actions en justice, ce qui conduiraient à une sorte de concession réciproque de brevets, estime Alvin Lim. Et comme le souligne encore l'analyste, les deux sociétés ont beaucoup à perdre. Apple est un client important de Samsung, pour l'achat de processeurs, d'écrans LCD et de mémoires flash. Le coréen ne tient pas à perdre ces commandes alors que la firme à la pomme connaît des difficultés pour trouver d'autres fournisseurs capables de fournir un tel volume. Des contacts ont toutefois déjà été établis avec Toshiba, Qualcomm et TSMC pour progressivement écarter Samsung.
Axens s'appuie sur l'expertise de KPF sur SAP
Avec son millier de collaborateurs dans huit pays (France, USA, Canada, Russie, Inde, Japon, Chine et Bahreïn), Axens est un groupe d'ingénierie pour le secteur de l'énergie (raffinage, pétrochimie, gaz, énergies nouvelles). Il a choisi de refondre son système d'information autour de SAP en 2008. Or, après deux ans d'intégration, l'exploitation posait des problèmes liés à un transfert de compétences insuffisant aux équipes internes.
Pierre-Marie Galaup, DSIT d'Axens, témoigne : « Mi-2010, nous avons constaté qu'il nous fallait absolument renforcer nos compétences pour l'administration du système. Notre équipe interne, n'avait pas été assez formée à la complexité d'administration d'une telle solution. Cela a engendré des difficultés et parfois certains problèmes de communication entre l'équipe d'administration et celle du centre de compétences applicatifs. » De fait, sur la deuxième moitié de l'année 2010, de nombreuses « opérations pompiers » ont dû être mises en place pour résoudre dans l'urgence des difficultés.
La mise en place salvatrice d'une TME
Pour résoudre ce problème et garantir un bon niveau de qualité de service, Axens a choisi de mettre en place une tierce maintenance exploitation (TME). Cette méthode a l'avantage d'introduire un tiers neutre entre l'intégrateur et les acteurs internes, comme le centre de compétences applicatifs. Le groupe a choisi un intervenant qui avait déjà mené des missions sur le projet SAP, à savoir KPF. Axens a surtout apprécié un catalogue de services très modulaire et clair, avec des coûts forfaitaires connus à l'avance, tout en pouvant bénéficier d'une garantie de qualité de service. KPF est notamment en charge de la supervision et du monitoring des plateformes, de la maintenance corrective et préventive, ainsi que des opérations techniques lourdes. Les équipes internes d'administration de SAP bénéficient par ailleurs d'un transfert progressif de compétences.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
La CNIL confirme la condamnation d'un collecteur de donnée personnelles
La jurisprudence de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté) est constante en matière d'aspiration de données personnelles sur le web : c'est et cela demeure interdit. Une telle aspiration constitue en effet une collecte déloyale de données personnelles. En l'occurrence, la société PM Participation a été condamnée à une amende administrative de 10 000 euros par la formation contentieuse de la CNIL en juin dernier. La condamnation vient d'être publiée, une fois les délais de recours épuisés.
Cette société, tout comme Direct Annonces condamnée en 2009, collectait les petites annonces immobilières un peu partout sur le web et revendait les fichiers de personnes vendant leurs biens à des agences ou à des prestataires de services (déménageurs...). La collecte et la revente ne tenait même aucun compte de mentions expresses comme « agences s'abstenir ».
Aucun moyen de s'opposer à la revente des données personnelles
Au-delà de la collecte déloyale, le droit d'opposition des personnes ainsi intégrées aux fichiers revendues était nié. N'étant pas informés de la collecte en vue d'une revente, ces personnes n'avaient pas la possibilité de s'y opposer.
La condamnation a été opérée après un contrôle sur place dans les locaux de l'entreprise par des agents assermentés de la CNIL.
Oodrive structure ses divisions produits en fonction de la taille des entreprises
S'en est fini des divisions « Produits de sauvegarde » et « produits de partage » qui constituaient le socle de l'organisation d'Oodrive. L'éditeur de solutions de sauvegarde, de partage de fichiers et de dématérialisation des appels d'offres en mode SaaS vient en effet de leur substituer deux nouvelles divisions, l'une dédiée aux TPE et aux petites entreprises (TPE-PE, jusqu'à 100 personnes), l'autre aux moyens et grands comptes (MGE). Objectif : diffuser l'ensemble de son offre auprès de toutes ses cibles de clients et prospects et non plus seulement vers une partie. Car, comme l'explique Anne-Sophie Clémo, la directrice marketing du groupe Oodrive, « notre ancienne approche ne répondait pas forcement aux besoins de nos clients. Dans les faits, la division produits de sauvegarde avait fini par vendre principalement aux grands comptes tandis que la division produits de partage ciblait surtout les PME. »
En dépit de cette réorganisation, tout ne va pas foncièrement changer chez l'éditeur. Les clients MGE continuent d'être ciblés par ses propres forces de ventes tandis que les TPE-PE restent confiées à ses 1000 revendeurs. Sur les 24 commerciaux dont dispose Oodrive, 11 sont affectés à la division TPE-PE en soutien du réseau de distribution. « En 2011, l'effectif global de nos commerciaux a progressé de 20%, que ce soit dans nos équipes de vente directe ou indirecte », précise Anne-Sophie Clémo. Plus globalement, c'est aussi l'ensemble de l'effectif de la société en France qui a progressé cette année pour passer à 120 personnes cette année contre à 90 en 2010. De cette façon, Oodrive soutient sa croissance. Après avoir atteint 13 M€ en 2010, son chiffre d'affaires devrait, en effet, encore connaître une progression à deux chiffres cette année.
Déménager pour suivre la hausse des effectifs
Tout ce beau monde, dans lequel on trouve les 20 salariés de la société Omnikles rachetée en juin dernier, prend de la place. Au point que l'entreprise a dû emménager dans de nouveaux locaux plus spacieux en septembre dernier. Désormais sis dans le 10ème arrondissement de Paris, le nouveau siège d'Oodrive lui permet de disposer de 1600 mètres carrés d'espace de travail. Il en réserve une partie à la création d'une pépinière d'entreprise dans laquelle il souhaite accueillir des entreprises innovantes. Une façon pour l'éditeur de rester proche de l'esprit de start-up qui l'anime depuis sa création il y a dix ans.
A mesure qu'elle grandit, l'entreprise ressemble en effet de moins en moins à une jeune pousse. Au-delà de la croissance de ses effectifs et de son chiffre d'affaires, l'éditeur s'est également développé à l'international. Il s'est installé en Asie, en Belgique ainsi qu'en en Espagne et cible l'Allemagne depuis son siège parisien. Et sa volonté de réaliser des opérations de croissance externe dans le monde du SaaS reste entière. D'autant qu'Oodrive dispose depuis le mois de mai dernier du soutien du fond d'investissement Time qui a investi 7 M€ dans son capital et lui a déjà permis d'acquérir Omnikles pour 4 M€.
Tech Data va présenter en France TDCloud
Annoncé le 19 mai dernier aux Etats-Unis, TDCloud a été présenté en Europe début octobre lors du EVPS (European vendor partner summit) qu'organise Tech Data Europe chaque année. Chacune des 16 filiales européennes du grossiste va s'organiser pour présenter cette offre, avant la fin de l'exercice fiscal annuel, fin janvier pour Tech Data. La France, avec l'Allemagne, l'Angleterre et la Suède fait partie des quatre pays qui seront en pointe en Europe. Tech Data Azlan va présenter cette nouvelle offre en France, le 22 novembre prochain, lors de Partner VIP.
TDCloud comprend trois volets : cloud builder, cloud reseller, et cloud provider. Cloud builder est destiné aux VARs qui souhaitent bâtir des cloud privés pour leurs clients dans les domaines clés d'Azlan : stockage, réseaux, sécurité, serveurs. Cloud reseller fonctionne sur la base des cloud publics existants et donne la possibilité aux VARs de travailler, sans investir dans des infrastructures, en marque blanche. Enfin, cloud provider aide les revendeurs à monter une plate-forme d'hébergement, à partir de la plate-forme StreamOne de Tech Data.
Tech Data Azlan dégage des moyens
Voilà pour l'offre proprement dite, « mais, insiste Omid Ahmadi, directeur général d'Azlan, en France, Tech Data Azlan dégage des moyens pour cette opération que ce soit en termes de formations ou d'accompagnement». Un portail en français va être disponible, comprenant des webinars, des Livre Blancs, des séminaires. La partie formation fait l'objet d'un développement spécifique sous le nom de Tech Data Academy. Le VAD va également accompagner et activer ses partenaires (6 000 en France) sur le cloud. Un BDM (business development manager) est déjà dédié au marketing : génération de leads et suivi de solutions. Une solution Center dans sa version1 est par ailleurs déjà en place au siège de Bussy-St-Georges, pour accompagner les revendeurs dans l'élaboration de solutions.
Tech Data Azlan mise beaucoup sur l'aspect concret du cloud. « Il y a un temps pour les slides, mais maintenant c'est le temps des réalisations, souligne Omid Ahmadi, il faut montrer ce qu'est le cloud, à travers les réalisations de nos revendeurs ». Lors de Partner VIP, Tech Data Azlan va justement organiser une table ronde avec IBM, Microsoft et deux revendeurs qui présenteront leurs réalisations. « Le cloud, tout le monde peut dire j'y suis ou j'y vais, nous, nous mettons des moyens et nous pouvons montrer des réalisations, conclut Omid Ahmadi. C'est le concret qui doit l'emporter.
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