Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 561 à 570.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(14/11/2011 09:29:48)
Sapphire Madrid : SAP pointe les gains obtenus avec HANA
Simplifier le paysage IT figure parmi les ambitions qu'affiche SAP avec son appliance HANA (High-performance analytic appliance). Vishal Sikka, directeur technique de la société, l'a redit sur les conférences européennes Sapphire et TechEd, à Madrid, la semaine dernière. La technologie d'analyse in-memory mise à l'oeuvre dans HANA traite en temps réel d'énormes volumes d'informations, issues de bases décisionnelles ou transactionnelles, sans pré-agrégation des données. A la clé, une capacité à explorer davantage de données, avec une interactivité accrue, dans des délais plus courts.
Dans les cas les plus notables, les améliorations sont surprenantes. « Des résultats obtenus en 4 à 8 secondes contre 18 heures auparavant », expose par exemple Vishal Sikka, même s'il reconnaît que l'accélération ne sera pas aussi spectaculaire avec toutes les applications. Le directeur technique affirme que de nombreux clients HANA ont déjà multiplié par un facteur 1 000 la rapidité de leurs analyses. Et certains ont obtenu leurs réponses 10 000 fois plus vite. Dans ce club des « 10K », on trouve la multinationale indienne Essar (acier, énergie, communications...), le Chinois Nongfu Spring (fournisseur de boissons), l'Américain The Charmer Sunbelt (vins et spiritueux), l'Université Cornell, située dans l'Etat de New York, et SAP lui-même.
Deux secondes contre trois jours
Un seul client fait mieux : le Japonais Yodobashi, distributeur de produits électroniques. C'est l'unique membre du club 100K pour l'instant. Il utilise HANA pour calculer les avantages gagnés par les 5 millions de clients engagés dans son programme de fidélité. « Et cela va 129 000 fois plus vite qu'avant », assène Vishal Sikka, puisque deux secondes suffisent maintenant à Yodobashi pour le faire, contre trois jours auparavant. Ce qui permet de calculer les avantages acquis lorsque le client est encore dans le magasin. « The Charmer Sunbelt devrait bientôt rejoindre ce club des 100K », pressent le directeur technique.
Vishal Sikka suggère à chacun de tester à son tour les performances d'HANA. « Vérifiez les choses par vous-mêmes, jouez avec la sandbox », invite-t-il. SAP a ouvert un site pour consulter des démonstrations en direct : « Experiencesaphana.com ». Deux scénarios y sont proposés. Le premier propulse au coeur d'un conglomérat de plusieurs milliards de dollars dont on explore les données opérationnelles à l'aide de CO-PA (Profitability Analysis) Accelerator. Le deuxième scénario simule les énormes volumes d'informations générés dans les circuits de distribution de la mode. Il faut s'enregistrer pour les consulter.
Red Bull a installé Business Warehouse sur HANA
A Madrid, SAP a annoncé que HANA pouvait remplacer la base de données sur laquelle s'appuie son datawarehouse BW. Pour démontrer les bénéfices de cette solution, l'éditeur a donné la parole à Red Bull, dont les deux représentants ont déboulé sur la scène de Sapphire en combinaison de pilote de Formule 1 (le producteur de boissons énergisantes possède l'écurie de course avec le champion du monde Sebastian Vettel). En moins de deux semaines, ces utilisateurs de BW ont installé HANA et compressé leur base de données à 80%, passant de 1,5 teraoctet à moins de 300 Go. Parmi les avantages, plus de réplication vers des infocubes et le responsable des applications d'entreprise de Red Bull, Christian Stoxreiter, explique que le processus de reporting a été dopé de bout en bout, surtout par la réduction du temps de chargement des données. Ces dernières sont récupérées pendant la nuit sur différentes zones horaires (Red Bull est présent dans 160 pays). L'année prochaine, la société prévoit d'étendre l'application à la gestion des promotions et à la planification.
SAP fournit HANA sous la forme d'une appliance logicielle. Pour la partie matérielle (serveurs et stockage virtualisé), il s'appuie sur une dizaine de partenaires : IBM, HP, Dell, Fujitsu, Cisco, Lenovo, EMC/VMware et Hitachi. Dernier arrivé de la liste, ce dernier combine ses offres Adaptable Modular Storage 2000 et Compute Blade 2000 avec HANA. De son côté, EMC va associer HANA à ses technologies de stockage multi tiers (FAST) et l'appliance pourra s'installer dans des baies VMAX.
Recap IT : Les Anonymous et Duqu super stars, Google + s'ouvre aux entreprises, Adobe tue Flash pour mobile
Encore une semaine amputée d'un jour, mais l'actualité IT est toujours aussi dense. Sur le plan de la sécurité, les projecteurs se sont tournés vers le collectif de hackers Anonymous. A chaque piratage de grande envergure, sites gouvernementaux, grandes entreprises ou sectes, ils sont pointés du doigt. Là en l'occurrence, ils sont fortement soupçonnés d'avoir bloqué des sites militaires israéliens, mais également d'avoir fait plier un cartel de drogue mexicain. Autre star de la semaine, Duqu qui n'en finit pas de faire parler de lui. D'un côté, Microsoft annonce un correctif partiel sur ce trojan. De l'autre, F-Secure détaille les risques liés à Duqu, alors que NSS Labs se targue d'avoir créé un outil Open Source pour détecter le malware qui est contesté par plusieurs éditeurs de solutions de sécurité.
Toujours sur la sécurité, la CIA s'intéresse aux tweets en analysant quotidiennement 5 millions de messages pour trouver des éléments criminels ou terroristes. La société Palo Alto a présenté Wildfire, un outil capable de détecter et bloquer le trafic suspect.
SAP, Fujitsu tiennent forum et Google + s'ouvre aux entreprises
Si Gartner annonce une deuxième récession dans les dépenses IT, plusieurs acteurs de l'IT ont montré lors de différents évènements qu'ils étaient dynamiques sur le plan des produits et des services. Ainsi, Fujitsu Forum se positionne clairement dans le cloud comme un acteur de bout en bout, du hardware jusqu'au logiciel en proposant en propre une solution de CRM Open Source en mode SaaS. De son côté, SAP lors de son évènement à Madrid Sapphire cible l'analyse des données à travers sa solution in memory HANA, mais reste aussi vigilant et innovant sur son coeur de métier. EMC tenait aussi son Forum à Paris avec un focus bien évidement sur le big data, mais aussi sur sa volonté d'étoffer son écosystème de partenaires.
Dans un autre registre, Google a annoncé l'ouverture de son réseau social, Google +, aux entreprises. Cela été très attendu et certains comme la Caisse d'Epargne ont rapidement annoncé leur présence. Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a dénigré son concurrent en indiquant qu'avec Google +, la firme de Moutain View s'était créé un petit Facebook.
Adobe liquide Flash sur mobile et Juniper plante le web
Il aura fallu 6 minutes de panne à cause d'une mise à jour sur des routeurs edge de Juniper pour que le web américain et européen soit ralentit pendant plusieurs heures. Pour Adobe, la décision a été prise de cesser le développement de Flash Player sur les mobiles pour se focaliser sur le HTML5. Ce recentrage entraîne la suppression de 750 emplois. Steve Jobs peut sourire d'outre-tombe, lui qui avait refusé l'intégration de Flash sur les terminaux mobiles Apple. La firme de Cupertino ferraille toujours avec Samsung sur les brevets, même si la Commission européenne pourrait pousser les deux protagonistes à un compromis.
Adobe abandonne Flash sur mobile pour épouser HTML5
La standardisation du web a probablement fait sa première victime, Flash Player sur mobile. En effet, Adobe a annoncé la fin des développements de son lecteur pour les terminaux mobiles, smartphones et tablettes. Selon un blog posté par Danny Winokur, directeur général du développement interactif chez Adobe « cela concerne le développement par rapport au chipset, les navigateurs et les OS » et d'ajouter « cette décision ne sera effective qu'après la livraison de Flash Player 11.1 pour Android et pour la tablette Playbook de BlackBerry. Le responsable a annoncé qu'Adobe continuerait à fournir des mises à jour de sécurité pour corriger les bugs pour les dernières versions.
Se concentrer sur HTML5
L'arrêt des investissements sur Flash Player sur mobile a eu un impact social, avec la suppression de 750 emplois. Pour Adobe, ce coup de frein va lui permettre de se focaliser sur HTML5 et plus exactement sur l'intégration des contenus multimédias au sein des navigateurs web. Danny Wikour avoue « HTML5 est soutenue par beaucoup d'acteur de la téléphonie mobile, cela devient la meilleure solution pour créer et déployer du contenu dans le navigateur sur toutes les plateformes mobiles ». Pour Jack Gold, analyste chez J. Gold Associates, la décision d'Adobe est effectivement « un aveu sur la quantité incroyable de ressources nécessaire pour rendre compatible Flash Player pour tant de chipsets et d'OS mobiles différents ». Certains y voient aussi une victoire à titre posthume de Steve Jobs, qui avait refusé le déploiement de Flash sur l'iPhone ou l'iPad. Le patron d'Apple considérait que Flash était inadapté aux mobiles car trop gourmand en ressources processeurs et impacter l'autonomie des batteries.
Obligé de recentrer ses activités, Adobe supprime 750 emplois dans le monde
Adobe va supprimer 750 emplois en Europe et aux États-Unis, ce qui représente 8% de ses effectifs. Le groupe compte également réduire ses investissements dans les logiciels d'entreprise dans le cadre d'un vaste plan de restructuration qui ciblera les marchés à croissance rapide, à savoir les médias et les outils de marketing numériques. Les détails du plan ont été dévoilés hier matin à New York, lors d'une réunion organisée pour les analystes financiers. L'éditeur, qui a également annoncé l'abandon de Flash pour mobiles, a également revu à la baisse ses perspectives de bénéfices pour le trimestre en cours, en partie pour payer les licenciements.
Cette réorganisation fait partie d'un programme destiné à augmenter la part d'Adobe sur ce qu'il nomme les «filières à forte croissance » c'est-à-dire les médias et le marketing numériques. Adobe cible ces marchés avec des outils de création de contenu et de distribution, ainsi qu'avec des produits destinés à mesurer les résultats des campagnes de marketing online.
Réduire les investissements dans les solutions d'entreprise
On ignore encore quel seront les logiciels d'entreprise affectés par ce plan, ni comment ils seront touchés, la firme ayant refusé de s'exprimer avant la réunion des analystes. «Afin d'augmenter les commandes de Digital Marketing, qui sont reconnues pour générer des revenus récurrents, nous allons réduire nos investissements et les revenus de licences dans certaines lignes de solutions d'entreprise », a indiqué Adobe dans un communiqué.
Les outils professionnels commercialisés par l'éditeur comprennent Adobe Connect et Adobe LiveCycle, ainsi que des logiciels de gestion de contenu web acquis l'an dernier suite au rachat de Day Software. Ils n'incluent pas les logiciels Acrobat, qui font partie de la division Knowledge Worker d'Adobe.
Les solutions d'entreprise ont généré moins de 10% des revenus d'Adobe au cours du trimestre dernier, ce qui est largement inférieur aux ventes réalisées dans ses divisions création de contenus et digital médias. La feuille de route à destination des analystes financiers contraindra probablement Adobe à davantage se focaliser sur son plan pour accélérer sa croissance. Le groupe continuera d'investir dans ses produits Creative Suite et et augmentera ses investissements dans HTML 5, grâce à des outils tels que Dreamweaver et Adobe Edge. S'agissant du marketing numérique, Adobe entend développer ses activités d'analyse et de reporting pour les terminaux mobiles et les réseaux sociaux.
Le coût de cette réorganisation devrait osciller entre 87 et 94 millions de dollars, ce qui aura pour effet de réduire le bénéfice par action de 0,30 à 0,38 dollar. Adobe est cependant toujours sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs en termes de revenus pour le quatrième trimestre. Mais ces changements réduiront de 4 à 5 points la croissance de son chiffre d'affaires sur l'exercice suivant, soit une hausse du CA d'environ 6%.
(...)(10/11/2011 10:24:05)
Le marché des services de sécurité informatique se joue de la crise selon Gartner
Le marché des services délivrés autour des produits de sécurité informatique ne connaît pas la crise et ne devrait pas la connaître avant quelques années. Selon le cabinet d'études Gartner, la fourniture de ce type de prestations devrait représenter un chiffre d'affaires mondial de 35,1 milliards de dollars cette année contre 31,1 milliards un an plus tôt. L'an prochain, les revenus du secteur devraient progresser de 9% et atteindre enfin 49,1 milliards de dollars en 2015. « Le marché des services de sécurité a évolué rapidement ces dernières années avec [...] des clients qui préfèrent souvent souscrire à des prestations. Cela leur permet de baisser leurs coûts d'exploitation pendant qu'ils consacrent leurs ressources à des problématiques de sécurité plus stratégiques », indique Lawrence Pingree, directeur de recherche chez Gartner.
La gestion des ressources IT : premier poste de dépenses en 2015
Parmi les différents services proposés, le développement et l'intégration est celui dont les revenus seront les plus importants, 11,3 milliards de dollars en l'occurrence. Un montant qui devrait atteindre 13,8 milliards de dollars en 2015. Arrivent en seconde position les services de conseil avec 9,6 milliards en 2011 (12,1 milliards en 2015). La gestion des ressources IT, le support logiciel ainsi que le support et la maintenance matériel devraient dégager quant à eux 8, 5 et 1 milliard de dollars de revenus cette année. A noter que la croissance du segment des services de gestion des ressources IT sera telle dans les années à venir que ses revenus devraient passer à près de 15 Md$ en 2015. A cette date, il s'agira du poste de dépense le plus important consacré par les entreprise aux services de sécurité IT.
Comme l'indique Gartner, c'est en Amérique du Nord que les fournisseurs de services de sécurité IT trouvent les plus importants débouchés. Outre-Atlantique, le chiffre d'affaires du secteur devrait en effet atteindre 14,6 Md$ en 2012 puis 19 Md$ en 2015. Pour l'Europe de l'Ouest, Gartner table sur des revenus de l'ordre de 12 Md$ l'an prochain et de 14,4 Md$ en 2015.
EMC étoffe son écosystème de partenaires
« Le moteur de notre croissance c'est notre écosystème», souligne Jean-Michel Giordanengo, président d'EMC France. Depuis le début 2011, EMC France a recruté plus de 80 nouveaux partenaires en two tiers, il en comptait une centaine auparavant. L'objectif est d'arriver à 250 pour développer la récente stratégie en direction des PME, par exemple avec VNXe. Avant l'été, EMC s'est également adjoint un deuxième VAD, TechData Azlan, il avait déjà Magirus, sans oublier Arrow, mais qui ne relaie pas les offres VNXe en France.
« Ce dispositif a impliqué pour nous une année intense en distribution que ce soit en matière de recrutement, de certification, de formation de partenaire et de génération de leads », note Jean-Yves Pronier, directeur marketing. EMC débute également un Tour de France, la semaine prochaine, en sept étapes. Tour de France destiné d'abord aux avant-vente des partenaires, regroupés depuis longtemps dans le club SE, le club des sales engineer. La matinée de chaque étape leur est dédiée. L'après-midi est davantage tourné vers les commerciaux.
Le programme Fast Start leur est destiné, lancé en début d'année, il assure l'accompagnement des partenaires. EMC a aussi installé un deal registration avec réponse sous trois jours.
Toujours pour la cible PME et les partenaires two tiers, EMC France a annoncé ce 9 novembre DD160, un système de back up, complémentaire de l'offre de stockage VNXe. Les deux sont vendues en exclusivité dans le réseau de distribution d'EMC. Autre annonce, le programme quick ship, d'expédition rapide qui permet de raccourcir les délais de livraison de produits et donc la conclusion des affaires.
Sapphire Madrid : SAP dope BW avec HANA et ouvre SAP Store
« Chez SAP, nous avons choisi d'innover et d'accélérer la façon dont nous innovons », a rappelé Jim Hagemann Snabe, co-PDG de l'éditeur allemand, à l'ouverture de l'édition européenne de Sapphire, mardi matin, à Madrid. Pas de surprise ici, les grands axes d'innovation choisis par la société sont déjà connus des clients et des partenaires présents à la conférence : le cloud, la mobilité, le in-memory. Le dirigeant en ajoute un quatrième, évident : le coeur historique de l'offre, c'est-à-dire les solutions de gestion, sur lesquelles tout s'appuie. Pour que sa Business Suite tire parti des évolutions sans heurt, SAP a indiqué en octobre qu'il prolongeait de 5 ans, jusqu'en 2020, la maintenance de la version 7, y compris pour l'ERP 6.0 et la plateforme NetWeaver.
HANA remplace la base de données sous BW
Sur la partie in-memory, SAP a annoncé à Sapphire Madrid que la plateforme d'analyse en mémoire HANA allait pouvoir être exploitée par les utilisateurs de sa solution de datawarehouse BW en venant remplacer la base sous-jacente. Ainsi qu'il l'avait prévu, SAP commence ainsi à réviser l'approche traditionnelle de la base de données. HANA va permettre d'accélérer sensiblement les requêtes sur les données non agrégées et les temps d'extraction et de chargement dans l'entrepôt. Pour en profiter, il n'est pas nécessaire de remettre en oeuvre Business Warehouse. Il suffit de faire migrer la base de données, explique SAP. Pas besoin non plus de reformer les utilisateurs. L'offre est susceptible d'intéresser de nombreux clients, BW comptant plus de 16 000 déploiements dans le monde.
Sur la partie cloud, la suite intégrée Business ByDesign hébergée par SAP totaliserait maintenant 700 clients dans le monde, selon le PDG. Du côté des offres OnDemand pour grandes entreprises, également hébergées sur son datacenter de Walldorf, l'éditeur prépare pour l'an prochain des solutions de recrutement (Career OnDemand) et de gestion des frais de déplacement (Travel OnDemand).
SAP Store accueille des applications mobiles
SAP a par ailleurs ouvert sa boutique SAP Store, discrètement, il y a quelques jours (http://store.sap.com/public). Lors de sa mise en bêta en mars, celle-ci présentait 25 add-ons et applications pour compléter Business ByDesign, venant de SAP et de partenaires. Elle en comporte aujourd'hui soixante. Et désormais, elle propose aussi des applications mobiles que les clients peuvent évaluer avant d'acheter. Trente sont développées par SAP et, pour l'instant, et une quinzaine par des partenaires. Deux cents autres sont en préparation dans l'écosystème. « Parce que nous ne pensons que nous ne pouvons pas développer seuls tout ce dont les clients ont besoin », reconnaît Jim Hagemann Snabe. Les premières apps mobiles sont sous iOS (récupérables via l'Apple iTunes Store et une app locale), quelques-unes bientôt sur BlackBerry. SAP avance plus prudemment pour celles sous Android, en raison du procès Oracle/Google, même s'il en montrait tout de même une sur Sapphire.
L'iPad au chevet des patients hospitalisés
Dans le domaine de la mobilité, l'éditeur allemand a particulièrement mis en avant le témoignage de l'hôpital Charité, de Berlin, client pilote pour l'application SAP Electronic Medical Record. Ses développeurs se sont rapprochés des soignants pour mieux comprendre leur façon de travailler et adapter la solution sur iPad. Le dossier médical (résultats des examens et radiographies...) est consulté sur le terminal mobile, au chevet des personnes hospitalisées et les médecins peuvent affiner leur diagnostic en consultant à distance d'autres médecins. Un développement qui s'appuie sur SUP (Sybase Unwired Platform).
Selon le co-PDG, plus de 1 500 clients de SAP participeraient ainsi aux processus de conception des applications. Il est de ceux qui pensent que les utilisateurs vont amener leurs terminaux mobiles dans l'entreprise. « Nous voulons amener la mobilité à chacun et la première chose qu'il nous fallait, c'était une infrastructure sur laquelle bâtir les applications. C'est pour cela que nous avons racheté Sybase. Et je pense qu'à l'avenir, nous commencerons à concevoir les applications à partir de leur version mobile ».
Fujitsu Forum 2011 : Accompagner toutes les facettes du cloud
Rolf Schwirz, PDG de Fujitsu Technology Solutions explique dans la conférence d'ouverture du Forum 2011 à Munich, « le cloud n'est pas une rupture technologique, il s'agit d'un changement de modèle économique basé sur la délivrance de service IT ». Et le dirigeant entend bien générer du revenu sur ce modèle, d'ici à 2015, le cloud devrait représenter 30% du chiffre d'affaires global de Fujitsu (cela représente 20 milliards de dollars en se basant sur l'exercice fiscal 2010). Une fois planté le décor économique et stratégique, place aux annonces technologiques. Joseph Reger, CTO CEMEA chez Fujitsu Technology Solutions, est revenu sur les présentations du jour.
En premier lieu, Fujitsu a présenté sa boutique d'applications professionnelles, baptisée Business Solution Store. Pour Joseph Reger, « il est nécessaire de créer un écosystème applicatif sur notre offre global cloud (l'offre PaaS de Fujitsu en collaboration avec Microsoft) ». Le constructeur prévoit un millier d'applications provenant d'une centaine de partenaires, qui pourront proposer leurs produits en mode SaaS.
Le groupe se lance aussi en direct en proposant une offre CRM Open Source, qui repose sur le savoir-faire technologique de la société VTiger. « Le cloud doit modifie le régime de licence en passant au modèle de paiement à l'usage, l'offre CRM en Open Source va dans cette direction », souligne Joseph Retzger. Par contre aucun prix n'a été communiqué sur cette offre et sa disponibilité est prévue au début 2012. Par ailleurs, Juan Maria Porcar, vice-président Service Business Groupe nous a indiqué, « il est probable que nous développions d'autres applications comme celle du CRM pour montrer aux fournisseurs de services l'intérêt du cloud ».
Des offres datacenter pré-packagées
Parmi les autres annonces, Fujitsu succombe aussi aux charmes du tout-en-un. Pour faire évoluer ou consolider son datacenter, le constructeur propose DI Blocks, une offre tout-en-un comprenant serveurs (Primenergy), réseau et stockage (Eternus), mais aussi des solutions logicielles pour la virtualisation (VMware ou Microsoft) et l'orchestration des ressources, dans le cadre de la création d'un cloud privé.
Plusieurs types de configuration seront disponibles à partir de début 2012, elles débuteront avec 48 coeurs et pourront atteindre 1 700 processeurs Intel Xeon 5600, la mémoire vive pourra évoluer jusqu'à 21 To et les capacités de stockage pourront embarquer jusqu'à 900 To. Côté connectivité, les systèmes DI Blocks accueilleront des ports 10 Gb Ethernet ou du 8 Gb en FC. Aucun prix n'a été dévoilé sur les différentes configurations. Le constructeur se lance donc dans la même aventure que HP, IBM, ou l'alliance VMware, Cisco et EMC dans l'intégration des différentes stacks au sein d'un même produit.
Supercalculateur 23,2 petaflops et tablette Android
En dehors du cloud, Fujitsu a présenté le supercalculateur PrimeHPC FX10. Il est doté d'une capacité théorique de calcul de 23,2 petaflops. Il a été utilisé au sein du supercalculateur K au Japon, qui revendiquait la première place mondiale en juin dernier. Fujitsu indique que le PrimeHPC FX10 fonctionne avec le processeur Sparc64 IXfx (le japonais avait travaillé sous licence Sun bien avant le rachat par Oracle) avec 16 coeurs cadencés à 1,8 GHz, qui succède au processeur 8 coeurs Sparc64 VIIIfx. Le modèle commercialisé par Fujitsu comprend aussi une capacité de mémoire vive de 32 à 64 Go et deux liens bidirectionnels capables de travailler à 5 Gbit/s pour la liaison entre les serveurs. Chaque serveur intègre un rack qui comprend 96 serveurs. En sachant que le modèle de base comprend 4 racks, la capacité de calcul peut atteindre en version maximale à 90 Teraflops pour une capacité de mémoire de 12 To. Ce supercalculateur utilise un système de water-cooling pour optimiser le ratio performance/consommation d'énergie. Les premiers clients devraient être servis au début de l'année 2012.
Dans un autre domaine, Fujitsu a présenté en démonstration sa tablette sous Android, la Slate PC, qui supporte le VDI via Citrix receiver et est résistant à l'eau. La tablette comprend aussi un slot pour des cartes SD ainsi qu'une carte SIM. Pour l'instant, cette tablette n'existe qu'au Japon avec l'opérateur NTT DoCoMo et il n'existe pas de plan pour développer ce produit. Joseph Reger a expliqué « nous regardons quelles sont les opportunités et nous travaillons aussi sur d'autres OS comme Windows 8 qui apporte une expérience utilisateur intéressante ».
La CNIL va labelliser des offres de services
Lors de la création de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté), l'un des principes de base était que cette autorité n'accordait son imprimatur qu'à des implémentations précises de traitements de données personnelles et jamais à des mécanismes ou des technologies. Les réformes se sont cependant succédées et, depuis 2009, la CNIL peut théoriquement décerner des labels à des offres en amont de leur usage.
Les deux premiers référentiels permettant d'accorder un tel label viennent d'être définis par la CNIL. Ils concernent encore des offres de services et pas des technologies puisqu'il s'agit des procédures d'audit de conformité de traitements et des formations.
Une offre obtenant le label de la CNIL bénéficie ainsi d'un certificat de qualité et l'autorité administrative indépendante garantit sa conformité à la loi. Le référentiel est là pour garantir cette qualité et cette conformité selon une procédure stricte et des critères objectifs. Tout organisme proposant des offres pouvant répondre à l'un des deux référentiels peut d'ores et déjà déposer un dossier à la CNIL ou y demander le contenu du dit référentiel pour se préparer à être en conformité.
Mais, pour l'heure, aucune technologie ou logiciel ne peut se prévaloir d'un tel label, faute d'un référentiel adapté. En admettant qu'il y en ait un un jour.
(...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |