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(28/03/2008 09:44:44)

Autodesk apporte les avancées du jeu et de la 3D à l'industrie

Autodesk a présenté ses résultats 2007 et sa nouvelle gamme de produits, Autodesk 2009. Le chiffre d'affaires dépasse 2 milliards de dollars et Inventor, la CAO 3D, devient native 64 bits... Mais la véritable nouveauté est ailleurs. Elle est dans la synergie désormais affichée entre les quatre divisions : technologies géospatiales (46% du CA), architecture et construction (22%), industrie manufacturière (20%) et la petite division qui monte : médias et divertissement (12%). Une synergie qui n'avait rien d'évident. Et pourtant. L'univers des jeux en particulier apporte son lot d'innovation à l'ensemble de l'activité. En architecture, les images 3D photoréalistes servent à implanter les infrastructures (ponts, tramways, etc.) dans leur environnement futur. Dans l'industrie automobile, les prototypes virtuels sont animés et testés dans un environnement réel simulé... FBX, un format unique de conversion et d'échange de données 3D D'un point de vue technique, cela se traduit par exemple par l'arrivée prochaine du format FBX de conversion et d'échange de données 3D (géométrie, matériau, modélisation et même animation) entre les outils 3DS Max et Maya (jeu et animation) mais aussi le logiciel d'architecture Revit. Un moyen d'utiliser davantage la visualisation en amont d'un processus de conception de bâtiment. Pourquoi pas ensuite utiliser FBX dans la CAO Inventor ? [[page]] D'un point de vue organisation, Autodesk mène désormais une réflexion verticale, par métier de ses clients, et non plus uniquement par produit, pour identifier les nouveaux besoins. En parallèle, une R&D transversale permet de partager les innovations technologiques entre toutes les divisions. Encore 958 M$ de cash pour une éventuelle croissance externe Dassault Systèmes aussi, depuis plus de deux ans, se tourne vers la 3D inspirée du jeu pour ses environnements de PLM (Product Lifecycle Management, gestion du cycle de vie des produits). « Tous les plus grands du jeu, du cinéma et de la télévision sont nos clients et nos partenaires, réplique Julie Barrette, directeur des ventes de la division Médias et Divertissement d'Autodesk. C'est un avantage considérable. » Enfin, fort d'une croissance mondiale de 18%, Autodesk garde dans sa manche quelque 958 M$ de cash. Une somme que cet habitué de la croissance externe pourrait bien investir dans une nouvelle vague d'acquisitions pour compléter son offre technologique. (...)

(28/03/2008 09:18:44)

Le Syntec juge les entreprises françaises pas assez dépensières

« Après une croissance de 6,5% en 2007, l'activité du secteur des TIC devrait croître de 5 à 7% en 2008, même si la croissance générale du PIB français restait inférieure à 2% », s'est réjoui Jean Mounet, président du Syntec Informatique, lors de la présentation hier du rapport « Bilan 2007 et perspectives 2008 du marché des logiciels et services » de ce syndicat patronal. Le secteur des logiciels et services représentait en 2007 un montant cumulé de chiffres d'affaires de plus de 40 milliards d'euros (58% pour les SSII, 28% pour les éditeurs de logiciels, et 14% pour le conseil en technologies) pour plus de 350 000 collaborateurs. La tendance de ce marché, comparable à l'industrie pharmaceutique par sa valeur et 10% au dessus du BTP, est l'accroissement de la part récurrente dans les revenus (maintenance, loyer d'infogérance...). 35% des grands comptes accros à l'off-shore Toujours optimiste, le Syntec voir plusieurs moteurs de la croissance : innovation par les produits, rationalisation des organisations et des SI, adaptation des SI suite aux concentrations d'entreprises, tendance forte à l'externalisation (notamment via l'infogérance)... Le secteur public est particulièrement porteur pour les entreprises membres du Syntec. Comme l'a mentionné Jean Mounet, « l'investissement dans les TIC est une solution aux déficits publics ». Plusieurs tendances attendues ont été confirmées par le Syntec. Ainsi, l'off-shore continue sa percée dans les grands comptes : 35% s'y adonnent sans retenue, 25% de manière encore expérimentale et 40% restent rétifs. [[page]] De la même façon, la progicialisation, une manière d'externaliser son informatique comme une autre (en l'occurrence au niveau des développements) est aujourd'hui naturelle et continue sa progression. Le marché de l'édition devrait progresser de plus de 7% en 2008, avec une pointe sectorielle sur le créneau émergeant de l'embarqué de 12%. Cependant, la tendance est à une baisse des licences au profit de la maintenance. La différence de prix catalogue entre les deux rives de l'Atlantique - certains éditeurs ayant tendance à oublier que le dollar vaut un peu moins que l'euro lorsqu'ils traduisent leurs tarifs - profite aux grandes mutlinationales qui vont négocier leurs licences au niveau mondial directement aux Etats-Unis. « Les prix catalogue ne doivent pas être confondus avec le prix réel » a cependant tempéré Jean Mounet. Le Syntec inquiet du faible prix d'une journée d'ingénieur Sur ce tableau décrit comme idyllique, il y a malgré tout une ombre : les prix. Jean Mounet s'est ainsi plaint que le prix de vente d'une journée d'ingénieur soit, à Paris, deux fois plus faible qu'à Londres alors que le différentiel de salaire n'est pas de cet ordre. Il y a cependant une tendance à une légère remontée des tarifs. Les entreprises utilisatrices françaises semblent donc plus performantes en matière de négociation des achats informatiques que leurs homologues européennes, à moins que, comme l'indique Jean Mounet, il y ait chez nous « un problème de la reconnaissance de la valeur ajoutée par les SI ». L'une des nouveautés de cette année est que le Syntec s'est en effet mis à l'heure européenne, et plus exactement au diapason de l'année franco-allemande des TIC débutée par l'inauguration du Cebit par Nicolas Sarkozy. Le marché allemand est le premier européen en terme de TIC et le deuxième (derrière le Royaume-Uni) pour les logiciels et services. Les PME françaises moins dépensières en logiciels que leurs homologues allemandes Pour appuyer son propos équilibrant l'optimisme de la croissance et le dépit sur les tarifs toujours trop bas, Jean Mounet a cité l'exemple des dépenses en logiciels applicatifs dans les PME. En France, la moyenne est de 4200 euros par entreprise contre 7300 en Allemagne. Interrogé à ce sujet par la rédaction de CIO, Jean Mounet a estimé que le rapport restait le même si l'on tenait compte des effets de taille des sociétés, malgré d'une part des différences sensibles à ce sujet entre la France et l'Allemagne, d'autre part le fait que les licences soient généralement comptées par utilisateur. La différence de comportement des PME françaises et allemandes se retrouvent sur les achats en ligne B2B : 40% d'adeptes en France contre 62% outre-Rhin. (...)

(27/03/2008 18:04:44)

Le ralentissement des ventes d'applicatifs affecte le trimestre d'Oracle

3e trimestre 2008 (clôture le 29 février 2007) Chiffre d'affaires : 5,34 Md$ (+21%) Bénéfices nets : 1,34 Md$ (+30%) Neuf mois Chiffre d'affaires : 15,19 Md$ (+25%) Bénéfices nets : 3,48 Md$ (+23%) Oracle, qui se croyait hors de portée de la crise économique qui secoue les Etats-Unis, vient de reprendre contact avec la réalité. Sur un chiffre d'affaires en hausse de 21%, à 5,3 Md$, les ventes de nouvelles licences, qui représentent 30% du chiffre d'affaires total, n'ont progressé que de 16%. Un retournement de tendance dû à un coup d'arrêt sur les installations d'applicatifs, les ventes de nouvelles licences dans ce domaine n'ayant augmenté que de 7%. Une activité sur laquelle Oracle comptait pour compenser la saturation du secteur des SGBD, son marché historique. Certes, cela n'empêche pas la marge brute trimestrielle d'atteindre 35% du CA et le résultat net d'augmenter de 30% à 1,34 Md$. Mais ces résultats sont en deçà des attentes de Wall Street qui s'était laissé prendre à l'auto-satisfaction affichée par Larry Ellison, PDG d'Oracle. Et, surtout, ils montrent que les clients nord-américains diffèrent leurs investissements. Sur ce continent, les ventes d'applicatifs (tous les logiciels à l'exception des SGBD et du middleware) n'ont augmenté que de 1% sur le trimestre contre +57% au trimestre précédent. Corrigée de l'inflation, cette activité baisse même de 1%. Et les SGBD eux-mêmes marquent le pas : +24% contre +32% trois mois auparavant. Le marché européen des applicatifs résiste à peine mieux si l'on tient compte de la dévalorisation de la monnaie américaine qui gonfle artificiellement les ventes en euros : +6% contre +58%. Etant donné le positionnement des logiciels d'Oracle, on peut craindre que ses déboires indiquent un ralentissement général des investissements en logiciel des entreprises. C'est donc tout le secteur du logiciel professionnel qui risque d'être mis au ban par les boursiers. (...)

(27/03/2008 15:16:42)

Supinfo délivre gratuitement des certifications Microsoft

Jusqu'à présent, les certifications délivrées par les grandes écoles d'ingénieurs étaient de type académiques. L'école d'informatique Supinfo déroge à la règle en annonçant l'intégration de certifications professionnelles à son cursus. Dès 2008, la plupart des technologies et produits Microsoft seront proposés gratuitement aux étudiants de l'école d'informatique Supinfo [NDLR : le coût d'une certification revient à 70 € environ] et ce, à partir de la première année d'études. L'intégration des certifications Microsoft a été rendue possible grâce à la signature d'un accord mondial passé avec l'éditeur, qui s'étendra à une quarantaine d'établissements Supinfo dans le monde : en France, mais aussi en Chine, au Royaume-Uni, au Canada, et tout prochainement aux Etats-Unis, en Belgique, Maroc, Espagne, Italie et Emirats Arabes Unis. « Supinfo proposait une formation très complète sur les technologies Microsoft, mais le passage des certifications était optionnel, a rappelé Alick Mouriesse, président de l'école d'informatique, à l'occasion d'une conférence de presse. En intégrant des programmes qualifiants de façon obligatoire, nous permettons à 6 500 élèves de valider leurs connaissances des environnements Microsoft, et, ainsi d'augmenter leur employabilité. » Désormais, plus de 10 000 certifications Microsoft sont prévues au programme d'études 2008-2009 proposé par Supinfo. Les étudiants passeront, au minimum, deux certifications par an, ce qui devrait leur permettre d'obtenir au moins une dizaine de diplômes qualifiants, durant les cinq années du cycle ingénieur. Pour Eric Boustouller, président de Microsoft France, les formations labellisées permettent aux jeunes de se différencier, sur un marché de l'emploi actuellement dynamique et tendu : « Les qualifications professionnelles sont des gages de sérieux et de crédibilité au yeux des recruteurs, souligne t-il. Nous souhaitions donc accompagner les étudiants de Supinfo, sur le plan de la formation et de l'emploi, dans un contexte où la demande en spécialistes des technologies Microsoft - tant sur l'administration des systèmes, que sur le développement - ne cesse d'augmenter. » (...)

(27/03/2008 14:47:19)

Annuels Aubay : chiffre d'affaires en hausse, mais moins bon que prévu

Aubay, société de services, de conseil et d'intégration, a publié un chiffre d'affaires de 165,6 M€ (+43%), légèrement en deçà de ses prévisions. La SSII tablait en août dernier sur 167 M€. Le bénéfice net grappille 4 points et s'établit à 8,1 M€, et le résultat opérationnel courant gagne 43%, pour atteindre les 15,7 M€ (soit 9,5% du chiffre d'affaires). Ces résultats - dans l'ensemble positifs - sont toutefois moins bons que ceux réalisés au courant du premier semestre de l'année. La SSII avait alors affiché un chiffre d'affaires en hausse de 65,1%. Cette différence est en partie due à la cession des activités de trois filiales d'Aubay (Toulouse, Grenoble et Strasbourg), jugées déficitaires. Aubay a par ailleurs du renoncer à ses projets d'acquisition de petites SSII, comme annoncé en août dernier. La société s'estime toutefois satisfaite de ces résultats, étant donné qu'elle a du faire face à une déconsolidation coûteuse. Rappelons que la SSII toulousaine est également connue pour être l'actionnaire majoritaire d'Octo Technology. Aubay avait toutefois décidé en juillet dernier de se défaire d'une partie de ses actions (15,1%) Octo en les revendant à ses fondateurs. A l'époque, la direction d'Aubay avait expliqué ce choix stratégique par sa volonté de se concentrer sur son activité principale, à savoir l'intégration de solutions complexes (SOA, EAI...) pour une clientèle transversale (banques, assurances, télécoms et énergie). « Octo Technology ne véhicule pas tout à fait la même image que Aubay », avait précisé Philippe Rabasse, directeur général de la société. Pour 2008, le groupe se fixe un objectif de croissance interne de 10 à 12%, et une marge opérationnelle de 10%. La SSII compte 2194 collaborateurs, contre 2016 un an plus tôt, répartis dans six pays (France, Belgique, Luxembourg, Italie, Espagne et Portugal). (...)

(27/03/2008 12:45:52)

Microsoft Albany, une suite hybride pour affronter les Google Apps

De plus en plus exposé à la concurrence des suites de productivité en ligne, en particulier des Google Apps, Microsoft prépare discrètement, sous le nom de code Albany, un package qui devrait rassembler des logiciels d'entrée de gamme et des services hébergés. Selon des sources proches de Microsoft, qui ne souhaitent pas être citées, Albany se présenterait comme une combinaison de la suite bureautique Office, d'Office Live Workspace, de Windows Live OneCare et de services Windows Live. Un package qui pourrait être commercialisé en grande distribution, dans des chaînes telles que Best Buy. Avec ce produit, Microsoft semble vouloir créer une offre bureautique hybride, à la fois installée et hébergée, qui présenterait l'avantage de ne pas cannibaliser son offre bureautique commercialisée de façon traditionnelle. C'est tout l'enjeu de la stratégie S+S (Software plus services), maintes fois expliquée par Steve Ballmer, le patron de Microsoft. Une stratégie d'ailleurs suivie par les fournisseurs de services en ligne eux-mêmes, qui proposent de plus en plus des extensions à installer en local. Les versions basiques d'Office seraient mises à contribution Microsoft demande actuellement à certains testeurs d'essayer une version bêta d'Albany, sous réserve qu'ils acceptent de signer une clause de confidentialité. Le principal objectif de cette démarche serait de vérifier le bon fonctionnement du système d'installation unifié du package. [[page]] Ce qui n'est pas clairement appréhendé pour l'instant, c'est la part de la contribution d'Office (navire amiral de l'offre bureautique de Microsoft) à ce projet. Il semble plus probable, en raison du prix et du spectre fonctionnel très étendu d'Office, que ce soit plutôt la version Office Home and Student 2007 qui soit concernée par Albany. Incluant Word, Excel et PowerPoint, cette version est vendue 150 dollars aux Etats-Unis, soit quelque 250 dollars de moins qu'Office Standard 2007 qui est aussi livré avec Outlook. Parmi les autres composantes d'Albany, on s'attend à trouver différents services hébergés développés par Microsoft. Parmi eux, Office Live Workspace, proposé en version bêta publique depuis quelques semaines, complète les outils bureautiques Office en permettant à leurs utilisateurs de partager et de stocker des documents en ligne. On devrait aussi trouver Live OneCare, service de sécurité offrant pare-feu et protection anti-virus. L'offre Windows Live propose aussi des services de messagerie hébergés, de recherche et de partage de photos, mais on ne sait pas encore lesquels sont retenus pour Albany. Il semble toutefois, d'après les informations recueillies, qu'Albany devrait plutôt rassembler les versions clientes des applications Windows Live (OneCare sur PC, Windows Live Messenger et Windows Live Writer), et pas les versions hébergées. Interrogé, Microsoft a confirmé qu'il avait envoyé des invitations pour tester un produit portant le nom de code Albany, mais il n'a pas souhaité en dire plus. (...)

(27/03/2008 12:28:40)

SAP poursuivi par le numéro un américain des déchets

Waste Management, numéro un américain de la gestion des déchets, pense qu'il va devoir mettre à la poubelle le module SAP censé assurer la gestion et le suivi réglementaire de ses déchets. Il lui ferait « perdre de l'argent ». Du coup Waste Management réclame 100 M$ à SAP. Ce module "Waste and Recycling" a été conçu par SAP pour répondre aux contraintes réglementaires de la gestion des déchets aux Etats-Unis. Il est supposé assurer la facturation, la logistique des déchets, la gestion des bennes et l'informatique embarquée. Waste Management, qui qualifie son déploiement de « désastre complet », envisage d'inscrire une perte à son bilan. Parmi les accusations qui étayent son procès contre SAP, la société affirme que la version pour les Etats-Unis de ce module est « mal développée, mal testée et défectueuse ». Sur son exercice 2007, clos en décembre, Waste Management a réalisé un CA de 13,31 Md$ (-1%), assorti d'un résultat net de 1,16 Md$ (+1%). SAP s'est refusé à tout commentaire. (...)

(26/03/2008 18:35:44)

IBM injecte de l'argent dans EnterpriseDB

EnterpriseDB, éditeur de bases de données (dont certaines en Open Source), a profité de la conférence Open Source Business Conference de San Francisco pour dévoiler l'arrivée d'IBM parmi ses investisseurs. EnterpriseDB a en effet bouclé un tour de table de 10 M$, auprès de Charles River Ventures, Fidelity Ventures, Valhalla Partners et IBM. Le montant total des fonds récoltés par l'éditeur s'élève donc à 37,5 M$. Dans un communiqué, IBM explique que cet investissement relève d'une stratégie continue de soutien à l'Open Source, qu'il s'agisse d'Eclipse, d'Apache, de Linux. On pourrait objecter que cette fois, IBM soutient un concurrent, puisque EnterpriseDB, qui a bâti son offre sur PostgreSQL, propose des bases pour les serveurs Unix et mainframe du constructeur. Néanmoins EnterpriseDB a jusqu'à présent axé son discours marketing sur sa capacité à remplacer au pied levé les bases Oracle dans les entreprises pour une petite fraction du prix, ce qui n'est pas spécialement embêtant du point de vue d'IBM. (...)

(26/03/2008 18:06:28)

Motorola sépare ses activités mobiles et équipements réseaux

Motorola va séparer ses activités pour donner naissance à deux sociétés cotées. L'une sera dédiée à son métier d'équipementier réseau, l'autre à celui de fabricant de téléphones mobiles. L'opération, qui doit être finalisée en 2009, permettra à Motorola d'isoler sa division mobiles qui représente plus de la moitié de son activité (36,6 Md$ en 2007) mais dont les ventes ont enregistré un fort recul l'an dernier. « Tout le monde s'accorde pour dire que Motorola devait agir. La séparation devrait atténuer la pression des actionnaires », explique Ben Wood, directeur de recherche chez CCS Insight pour qui l'opération a du sens. La décision de scinder Motorola en deux fait suite à un passage en revue de l'activité téléphonie mobile de l'entreprise annoncée le 31 janvier dernier. En séparant ses activités, la fabricant suit une voie déjà choisie par Nokia, qui a placé ses produits réseaux dans une entreprise commune créée avec Siemens, et Ericsson, qui a confié ses téléphones portables à une co-entreprise avec Sony. Une opportunité, à court terme, pour Nokia et Samsung « Motorola espère ainsi accroître sa flexibilité, disposer d'une structure financière plus adaptée ainsi que d'une équipe de direction plus focalisée sur ses objectifs », indique Greg Brown, le président et PDG de Motorola. Pour Gartner, l'interprétation est différente. Le cabinet d'études estime en effet que Motorola n'est pas parvenu à mener à terme des discussions entamées avec des repreneurs potentiels parmi les fabricants de téléphones mobiles. Selon lui, la prochaine étape après la scission consistera à trouver des repreneurs étrangers au monde des télécoms. « A court terme, prédit Leif-Olof Wallin, vice-président de Gartner, les gagnants [de cette période d'instabilité] seront Nokia et Samsung. Peut-être Sony et Ericsson pourront-ils aussi accroître leur part de marché également. » (...)

(26/03/2008 16:41:34)

Microsoft étudie ce qu'il peut apporter à l'iPhone

Microsoft a confirmé au magazine Fortune étudier les possibilités de développement sur l'iPhone. Le kit de développement est en effet sorti en bêta au début du mois, et depuis développeurs indépendants, entreprises utilisatrices et grands éditeurs se penchent pareillement sur le mobile d'Apple. Sun aimerait par exemple pouvoir porter la machine virtuelle Java sur l'iPhone, Adobe voudrait lui apporter le format Flash, mais les deux éditeurs en sont pour l'instant empêchés par les conditions d'utilisation du SDK. De son côté Microsoft, qui possède pourtant un des plus gros contingents de développeurs Mac, n'avait pas annoncé officiellement ses intentions. C'est chose faite, par la voix de Tom Gibbons, vice-président de la branche applications et appareils spécialisés, qui a déclaré à Fortune qu'il était très important pour Microsoft de comprendre ce qu'il pouvait apporter aux utilisateurs de l'iPhone. Citant par exemple certaines fonctionnalités de la suite Office pour Mac. De quoi faire immédiatement naître le buzz sur un - très hypothétique et très incongru - Office pour iPhone. Quand bien même les ingénieurs de Microsoft parviendraient à adapter l'interface tactile de l'iPhone à un usage bureautique, il reste le problème de la distribution du logiciel : on voit mal Microsoft accepter les conditions d'Apple, qui entend tout centraliser sur son iTunes Store et empocher 30% des revenus générés ! (...)

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