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(31/10/2011 14:52:35)
La scission de l'activité PC aurait coûté trop cher à HP
Selon un dirigeant de HP, la séparation de la division PC, dont dépend l'activité PC, smartphones et tablettes, aurait été trop coûteuse. C'est une des raisons pour laquelle le constructeur est revenu sur ce qu'il avait annoncé en août. Ainsi que l'a déclaré Tony Prophet, senior vice-président des opérations de la division Personal Systems Group (PSG), « la scission aurait coûté 1,5 milliard de dollars, dont une partie imputable immédiatement, suivie de dépenses échelonnées. ». Il ajoute que l'analyse a permis d'établir clairement que, au final, les coûts seraient beaucoup trop élevés au regard des avantages potentiels.
C'est jeudi dernier que HP a fait part de sa décision de garder son activité PC, après avoir envisagé la vente ou la scission, dans le cadre d'un projet mis en route par l'ancien PDG Leo Apotheker. HP étudiait les alternatives envisageables pour sa division Personal Systems Group (génératrice de marges faibles), afin de pouvoir se concentrer sur des secteurs plus rentables comme les logiciels, les services et les solutions matérielles pour l'entreprise. Finalement, le choix de conserver PSG au sein de HP est « un bon choix, aussi bien pour les clients et les partenaires, que pour les actionnaires, et pour les salariés, » a déclaré jeudi dernier Meg Whitman, PDG de HP.
Pour évaluer la situation et répondre à cette question, « l'entreprise a mobilisé plus d'une centaine de personnes - cadres, clients et conseillers juridiques », a expliqué Tony Prophet. « Le désir des clients et les capacités commerciales de la division ont également compté dans la décision de conserver l'unité PC », a t-il ajouté.
HP ne reviendra pas sur sa décision
Certaines entreprises clientes d'HP avaient préalablement exprimé leur mécontentement quant à la décision de vendre ou de se séparer de PSG. Ceux-ci faisaient valoir qu'ils préféraient acheter leurs produits auprès d'une entité unique au lieu de s'adresser à plusieurs entreprises différentes pour leurs applications et leur matériel. De leur côté, les analystes ont dit que l'activité PC avait permis à HP d'acheter du matériel à des tarifs plus avantageux, et qu'elle apportait aussi de solides capacités logistiques et de distribution, des qualités essentielles pour les activités Impression et Solutions d'entreprise.
La décision de garder l'entité PC a été étudiée avec beaucoup d'attention et HP ne reviendra pas dessus. « Vous pouvez être certains que c'est le résultat d'un audit très approfondi », a affirmé Tony Prophet. En août dernier, au moment où le groupe californien envisageait les différentes alternatives stratégiques pour sa division, un analyste avait évalué Personal Systems Group à 8 milliards de dollars environ. Ce montant, élevé, rendait la division difficile à vendre sur un marché en baisse, où les fabricants d'ordinateurs luttent pour s'en sortir.
Toujours numéro 1 du marché et Windows 8 en vue
Si les concurrents ont essayé de profiter de l'incertitude entourant les activités PC d'HP, aucun signe ne montre que l'entreprise en a été affectée au cours de ces derniers mois. Selon le vice-président des opérations, les livraisons de PC ont augmenté au troisième trimestre. Pour IDC, HP a conservé sa place de premier fabricant de PC au niveau mondial au cours des trois derniers mois. L'entreprise a livré 16,6 millions de PC, en croissance de 5,3% par rapport à l'an dernier. Après Lenovo, Dell s'est classé au troisième rang des fabricants de PC au niveau mondial, affichant des livraisons en baisse de 1,6 % en glissement annuel.
Dans les mois qui viennent, la stratégie PC et tablette de HP s'appuie sur Windows 8, le prochain OS de Microsoft, a indiqué Tony Prophet. Pour l'instant, Microsoft n'a pas annoncé de date de sortie pour le système d'exploitation, mais un haut dirigeant d'Intel a déclaré en octobre qu'il serait prêt l'année prochaine.
« Sans aucun doute, les principales tendances et la transition va dépendre de Windows », a déclaré Tony Prophet. « Nous avons l'intention et nous travaillons pour être leader avec Windows 8. » HP sortira une tablette sous Windows 8, mais aussi des ultrabooks tournant sous le nouvel OS de Microsoft. Intel veut que les ultrabooks deviennent la nouvelle génération de PC minces et légers avec des caractéristiques semblables aux tablettes tactiles.
Le support de la TouchPad se poursuit
Pendant ce temps, le sort de la plate-forme mobile webOS d'HP reste incertain. « HP est en train de réfléchir à ce qu'elle pourrait faire de webOS », a déclaré Tony Prophet. Au mois d'août dernier, HP avait déclaré que, même si elle arrêtait sa production de smartphones et de tablettes tournant sous webOS, elle continuerait à maintenir son système d'exploitation mobile. A l'époque, une frénésie d'achat avait pris les utilisateurs qui s'étaient rués sur les stocks de tablettes TouchPad bradés par HP et plusieurs distributeurs. Les stocks de smartphones Palm Pre et Pixi avaient subi le même sort.
Pour l'instant, Tony Prophet n'a fait aucun commentaire sur le devenir éventuel de la TouchPad, mais un porte-parole du constructeur a déclaré qu'HP continuerait à assurer le support de sa tablette. Quant aux smartphones, « il est encore trop tôt pour se prononcer sur leur sort », a déclaré Tony Prophet.
Crédit illustration : HP
Brocade est-il encore à vendre ?
Selon le Wall Street Journal, Brocade, l'entreprise de la Silicon Valley qui conçoit et réalise des systèmes de communication pour les réseaux de stockage, essayerait encore de trouver un acheteur via Qatalyst Partners. Il s'agit de la même banque d'investissement vers laquelle elle s'était adressée une première fois il y a deux ans. Pour l'instant, Brocade n'a pas fait de commentaire relatif à cette information.
En octobre 2009, Brocade avait demandé à Qatalyst de chercher pour son compte des acheteurs possibles. A l'époque, certaines sources avaient laissé croire que Hewlett-Packard et Oracle étaient toutes deux intéressées par l'entreprise, mais sans donner suite. Pour Brian Babineau, analyste pour le cabinet d'études ESG, la publication par le Wall Street Journal d'un article sur une mise en vente possible de Brocade n'est « pas un hasard », rapportent nos confrères de Computerworld. Selon lui, tout article mentionnant ainsi la recherche possible d'un repreneur par une entreprise n'a que deux objectifs très calculés : soit recruter des repreneurs supplémentaires et susciter une guerre des enchères entre les déclarés et les nouveaux prétendants, soit remotiver les acheteurs potentiels. Une société étrangère, qui n'est peut-être pas au courant que Brocade cherche activement à se vendre, pourrait se retrouver dans la course. « Par contre, si cette information est parue par hasard, cela pourrait nuire à d'éventuelles négociations en cours », a ajouté Brian Babineau. Voilà pourquoi ce type d'informations parait rarement par accident, selon lui.
Dell et Oracle peuvent être intéressés
Cette fois-ci, HP devrait être beaucoup moins intéressé par Brocade. Fin 2009, l'entreprise a en effet racheté le fabricant de switches et de routeurs 3Com. IBM, un autre prétendant possible, a de son côté acquis Blade Network Technologies en 2010, ce qui rend également Brocade beaucoup moins attractif pour lui.
Dans la liste des candidats les plus susceptibles d'être intéressés par Brocade, Dell et Oracle auraient aussi leur place. Dell a récemment annoncé la fin d'un accord de revente passé avec EMC il y a 10 ans. Ce partenariat avait permis à Dell de développer sa propre offre de stockage professionnelle et à EMC de se hisser sur le marché des entreprises de taille moyenne. Oracle, de son côté, fait partie des groupes qui procèdent le plus à des acquisitions (il y a quelques jours, il a encore déboursé 1,5 milliard de dollars pour racheter l'éditeur RightNow) « S'ils achètent Brocade, je pense que Brocade réussira » a déclaré pour sa part Jon Olstik, un autre analyste d'ESG. « Oracle sait conserver le meilleur dans une ligne de produits et les packager de façon avantageuse. » Mais Brocade n'est pas le seul enjeu du moment. Oracle pourrait choisir d'acheter Enterasys Networks, Extreme Networks ou Arista Networks, pour ne citer que ces entreprises-là.
En 2010, Dell a acheté Force10 Networks, fabricant de routeurs pour datacenters et cloud. Mais il pourrait encore être intéressé par les commutateurs Fiber Channel et Ethernet pour réseaux de stockage.
Brocade est valorisé 2,2 milliards de dollars
Afin d'élargir sa propre position sur le marché, Brocade avait acheté Foundry Networks en 2008, pour avoir accès à la technologie de réseau IP. Ce rachat lui avait permis de mettre un pied dans le marché des serveurs de réseaux et de renforcer sa position concurrentielle face à Cisco Systems. Au cours des dix dernières années, Cisco a ajouté à sa gamme de produits une ligne de commutateurs de stockage et de routeurs et est devenu un acteur important sur le marché du stockage. Il y a deux ans, en créant conjointement la filiale Virtual Computing Environment (VCE), Cisco et EMC ont renforcé leur alliance et ont élaboré en commun un système de stockage serveur et réseau du nom de vBlock. Depuis, l'alliance d'EMC et de Cisco au sein de VCE n'a cessé de se renforcer.
Ces dernières années, le cours des actions de Brocade a fait plusieurs plongeons mémorables. Ainsi, entre septembre et octobre 2008, le cours par action est passé de 7,49 à 3,09 dollars pour finir à 2,16 dollars par action en mars 2009 avant de rebondir à 9,41 dollars en octobre 2009. Puis, cet été, en un à mois à peine, le cours de l'action a de nouveau chuté quasiment de moitié, passant de 6,75 dollars par action en juillet, à 3,42 dollars en août. Depuis, le cours est remonté de manière régulière pour dépasser un peu les 4,50 dollars par action.
Dans tous les cas, le prétendant potentiel devra avoir une taille importante. Brocade affiche en effet une capitalisation boursière d'environ 2,2 milliards de dollars. Sans compter que, selon Jon Oltsik, Brocade a aussi une dette importante résultant de son acquisition de Foundry. De sorte que tout acquéreur devra également supporter cette dette. « EMC pourrait être intéressé par Brocade, mais dans ce cas, les tractations risquent d'être longues et serrées », selon l'analyste. EMC n'a pas à son catalogue de logiciel serveur, et la partie Foundry de Brocade leur serait inutile. « Un rachat de Brocade par EMC pourrait également gêner sa relation avec Cisco », a ajouté l'analyste d'ESG. « Non, je ne vois vraiment pas qui pourrait racheter Brocade », considère finalement Jon Olstik.
Crédit illustration : Brocade
Dassault Systèmes relève ses prévisions sur 2011 et rachète l'offre Electre
L'éditeur français Dassault Systèmes a annoncé en fin de semaine dernière le rachat de la société belge Elsys. Celle-ci développe le logiciel de schématique électrique Electre, ainsi que Catelectre, une application d'intégration électromécanique en 3D. Ces solutions servent à créer automatiquement des schémas fonctionnels en 2D, à partir de données de référence fonctionnelles et logiques. Elles sont utilisées par de grandes entreprises internationales des secteurs de l'aéronautique, de l'automobile et de la construction navale.
Spécialisé dans les logiciels de gestion du cycle de vie de produits (PLM), Dassault Systèmes explique vouloir fournir aux utilisateurs de sa plateforme collaborative V6 une solution qui leur permettra d'associer des documents schématiques au comportement réel de leurs produits, dans différents secteurs industriels. A terme, il veut apporter « des solutions pluridisciplinaires intégrées, depuis les systèmes électriques jusqu'aux systèmes fluidiques et électroniques ».
Au catalogue d'Elsys figure aussi une plateforme d'intégration entre Electre et le logiciel Enovia SmarTeam de Dassault Systèmes, pour la gestion collaborative des données électrotechniques.
Dassault Systèmes relève ses objectifs pour 2011
Au troisième trimestre, fin septembre, Dassault Systèmes a réalisé un chiffre d'affaires de 432,8 millions d'euros, en hausse de 7% (en normes IFRS) à taux de change courants et de 11% à taux de change constants. La part des revenus logiciels s'établit à 394, 2 millions d'euros (+7% à taux courants, +11% à taux constants) et la marge opérationnelle à 25% du chiffre d'affaires (32% en non-IFRS). Le bénéfice par action s'élève à 0,62 euro (+35% en normes IFRS, +18,5% en non IFRS).
Dans un communiqué, Bernard Charlès, DG du groupe, indique que plusieurs contrats V6 ont été conclus, de même « qu'un bon nombre de transactions de taille moyenne » dans les secteurs de l'automobile, de l'énergie, des hautes technologies et des équipements industriels. Il note aussi que la demande reste soutenue sur le marché des PMI, notamment grâce à une bonne dynamique des sous-traitants. Ces bons résultats amènent la société à relever ses objectifs pour 2011. L'éditeur prévoit une marge opérationnelle de 30% sur l'année, en normes non-IFRS.
Illustration : Le logiciel Catelectre exploité au sein de Catia (crédit : Dassault Systèmes et Elsys)
Très haut débit : Alcatel Lucent scrute les zones les moins denses
C'est une démarche inhabituelle pour Alcatel-Lucent. Le groupe a commandé et rendu publique une étude sur le déploiement du très haut débit dans les zones les moins denses du territoire. Celles où les opérateurs ne veulent pas mettre les pieds et où le plan gouvernemental n'apporte pas de réponse claire aux collectivités locales. L'équipementier n'a pourtant pas d'intérêt commercial sur le sujet, mais il a dans son staff (*) Gabrielle Gauthey, toujours attentive à ce débat.
Une démarche d'autant plus intéressante qu'elle s'appuie sur un Livre Blanc et une méthodologie, celle de la modélisation. C'est le cabinet Tactis qui a réalisé cette partie. Le Livre Blanc modélise ainsi trois types de territoires : la zone montagneuse bien peuplée, mais sans agglomération importante; une plaine à dominante rurale, centrée autour d'une agglomération dynamique ; une région qui complète l'offre d'un opérateur pour assurer un accès aux services identique pour tous les habitants.
A chaque fois, deux scénarios sont proposés : celui d'un déploiement fibre à l'abonné et celui d'un déploiement mixte, montée en débit et FTTH. L'idée est de privilégier le premier tout en gardant l'option du second pour un passage plus gradué.
Le Livre Blanc est agrémenté de multiples explications économiques ou techniques qui rendent le sujet très abordable.
(*) Depuis trois ans, elle est vice-présidente chargée des affaires publiques et gouvernementales, auparavant membre du collège de l'Arcep, elle fut également directrice des NTIC à la Caisse des dépôts.
Illustration : La couverture du livre blanc : "Territoires et routes du Très Haut Débit" (source : Alcatel-Lucent) (...)
Un groupe immobilier va racheter Rueducommerce
Rueducommerce est en passe d'être vendu par ses deux fondateurs, Gauthier Picquart l'actuel P-dg et Patrick Jacquemin, co-fondateur (ce dernier s'était éloigné de la direction opérationnelle il y a trois ans). Apax Partners leur est associé dans la direction et dans cette vente. Ces trois partenaires, qui représentent 28,64% du capital actuel, vont céder leurs parts. C'est la première partie de l'opération. Ensuite, le nouvel acquéreur procédera au lancement d'une OPA sur le reste du capital.
Ce rachat est mené par un inconnu dans le monde de l'IT, le groupe immobilier Altarea Cogedim. S'il est inconnu dans l'IT, Altarea Cogedim ne l'est pas tout à fait dans le monde du commerce, du moins indirectement, puisque c'est un opérateur immobilier de centres commerciaux. Altarea Cogedim va agir par l'intermédiaire d'une filiale : Altacom.
Dans un premier temps, Altacom va prendre 24,13% du capital de rueducommerce. En complément, Gauthier Picquart et Patrick Jacquemin vont apporter des actions à Altacom et prendre 20% du capital de cette société. Altacom détiendra alors 28,64% du capital de l'opérateur de e-commerce, soit les parts actuellement détenues par les trois cédants. Gauthier Picquart restera P-dg.
Opa déclenchée mi-décembre
Dans un deuxième temps, Altacom va déclencher une OPA (du 16 décembre au 19 janvier) sur le reste du capital du site de vente en ligne. A 9 euros l'action, pour un quart du capital, cette opération valorise rueducommerce à 100 millions d'euros (M€). A la clôture de son dernier exercice annuel, le 31 mars dernier, la société affichait un chiffre d'affaires de 380 M€ (312,4 M€ pour le site et 73 M€ pour la galerie).
Les dirigeants d'Altarea Cogedim disent vouloir installer un modèle de croissance multicanal entre les centres commerciaux et la vente en ligne. Il reste évidemment à connaître plus en détail ce projet.
L'opération financière elle-même est à l'état de lancement. L'action rueducommerce cotait aux alentours de 6 euros vendredi matin, le prix d'achat est de 9, sera-t-il suffisant pour intéresser les actionnaires actuels ? Autre question : la dispersion du capital actuel peut-elle entraver l'opération ? Que feront Parinvest et Financière de l'Echiquier ?
La composition actuelle du capital :
(en gras, les cédants)
Patrick Jacquemin, 8,29%
Gauthier Picquart, 2,25%
DGPDG, sarl de G Picquart, 6,31%
Groupe Apax, 11,79%
Parinvest, 10,08%
Financière de l'Echiquier, 6,63%
flottant, 54,64%
Illustration : le site de Rueducommerce.fr (...)
Recap IT : Changements chez IBM et HP, la revanche de Samsung et Android, Floraison sécuritaire
La semaine a été très animée sur le plan économique et stratégique pour les acteurs de l'IT. Oracle a ouvert le bal en annonçant l'acquisition de RightNow pour la somme de 1,5 milliard de dollars. La firme de Redwood entend bien concurrencer Salesforce.com dans le domaine du CRM en mode cloud. Sur le plan des acquisitions, on peut souligner l'intérêt de Quest Software et de Citrix pour les solutions d'aide à la migration applicative, avec les rachats respectifs de ChangeBase et App-DNA.
IBM a créé la surprise en annonçant la nomination de Virgina Rometty au poste de CEO. Elle prendra son poste le 1er janvier prochain, il s'agit de la première fois que Big Blue nomme une femme à ce poste. Toujours dans les changements, mais cette fois sur le plan stratégique, Meg Whitman, PDG d'HP a décidé de ne pas céder, ni filialiser l'activité PC du groupe, comme cela avait été prévue par son prédécesseur Leo Apotheker.
Samsung et Android au plus haut face à Apple
Les rapports de force seraient-ils en train de changer dans la téléphonie mobile ? Deux informations laissent à penser qu'Apple a eu une petite faiblesse au troisième trimestre 2011. En effet, Samsung a dépassé la firme de Cupertino, mais aussi Nokia sur le nombre de smartphones vendus pendant cette période. Même sur le téléchargement des applications, Android passe devant iOS. En tout cas, l'usage des smartphones ne se dément pas en générant 5% du trafic Internet des grands pays européens. Il reste que ce marché est devenu très concurrentiel et certains acteurs ont décidé de jeter l'éponge. Ericsson a décidé de revendre à son partenaire Sony ses parts de leur entreprise commune.
Bouquet sécuritaire
Une ribambelle de vulnérabilités est venue égayer cette semaine de pré-Toussaint. Ainsi, des pirates allemands ont dévoilé lundi un outil d'attaque par déni de service en contournant le protocole SSL. Puis c'est au tour des télécoms en entreprise d'être considérées comme le maillon faible de la sécurité et les intégrateurs/opérateurs demandent de l'aide auprès du ministère de l'intérieur. Skype et Facebook ne sont pas épargnés avec des failles importantes. Le malware Duqu a été aperçu en Iran et au Soudan. Des chercheurs ont aussi réussi à pirater le cloud d'Amazon via une encapsulation XML. Le XML a d'ailleurs vu son chiffrement compromis.
Les éditeurs de sécurité tentent d'apporter des réponses à ces différents problèmes. Ainsi, Checkpoint a présenté un serveur logiciel dédié à lutter contre les botnets. MacAfee de son côté a détaillé sa collaboration avec Intel.
HP prévoit des tablettes Windows 8
Lors d'une conférence téléphonique faisant suite à la décision de HP de conserver sa division PC, Meg Whitman, PDG du groupe, a été interrogée sur le système d'exploitation mobile Web OS, acquis avec le rachat de Palm et dont l'avenir est en suspend. Selon nos confrères du Los Angeles Times, la dirigeante a répondu que HP allait construire des tablettes exploitant le futur Windows 8 de Microsoft. Cet OS doit fonctionner à la fois sur les PC (puces x86) et les tablettes (processeurs ARM). « Nous en sommes aux premières étapes d'un nouveau segment dans l'informatique personnelle », a-t-elle commenté. La dirigeante ne croit pas que, pour HP, il soit trop tard pour avoir du succès sur le marché des tablettes. Elle trouve par ailleurs très convaincant le travail que son groupe réalise avec Microsoft.
Toujours selon le LA Times, Meg Whitman a indiqué lors de cette conférence téléphonique que HP lancerait ses tablettes sous Windows 8 courant 2012. Elle a ajouté que le groupe allait concentrer ses efforts pour réussir non seulement l'an prochain, mais aussi les années suivantes. Elle observe que HP essaie de faire de nombreuses choses et pense qu'il vaut mieux faire un petit nombre de choses très, très bien. Toutefois, HP ne dira rien de ses projets ou nouveaux produits avant la fin de novembre, moment où ses résultats financiers annuels seront communiqués.
HP n'a pas encore statué sur WebOS
Todd Bradley, vice-président executif de la division PSG (Personal Systems Group), a ajouté que HP n'a jamais envisagé de laisser tomber les tablettes ou hésité à faire des tablettes sous Windows. Il rappelle que la société a déjà produit la Slate 500, destinée aux entreprises (elle coûte environ 800 dollars). La TouchPad, arrêtée cet été, s'adressait au grand public. Elle a été vendue au prix cassé de 99 dollars pour écouler les stocks. Todd Bradley pense que HP doit être présent sur le marché des tablettes. Ce sera avec Windows 8.
Quant à WebOS, son sort n'est pas encore scellé. En particulier, l'OS n'est pas uniquement lié à l'activité PSG. Les décisions sur son avenir à long terme au sein de HP devraient être connues d'ici deux mois, rapporte encore le LA Times.
Illustration : la tablette Slate 500 sous Windows 7 que HP destine aux entreprises (crédit : HP)
Le projet de loi sur la copie privée bientôt au Parlement
Le gouvernement a présenté un projet de loi qui va bientôt être soumis au Parlement, lors d'une procédure accélérée, visant à adapter le dispositif de rémunération pour copie privée aux décisions prises par le Conseil d'Etat. Ce texte prévoit notamment d'indiquer à l'acheteur d'un support d'enregistrement le montant et les finalités de la taxe qu'il doit acquitter.
La principale modification apportée au texte actuellement en vigueur concerne les professionnels. Ceux-ci s'insurgent car ce projet ne prévoit plus un système d'exonération, mais un remboursement a posteriori pour les usages professionnels par le biais d'un mécanisme particulièrement complexe et coûteux (déclaration pour avoir un remboursement).
Par ailleurs, le projet de loi prévoit que les barèmes, pourtant annulés par le Conseil d'Etat, soient encore maintenus pendant une période de trente mois, à compter du 17 juin 2011. Les consommateurs ne pourront donc pas bénéficier d'un barème plus avantageux avant au moins deux ans.
La taxe pour copie privée est payée par le consommateur lors de l'achat de supports de stockage, et vise à compenser les effets du droit à la copie privée de chacun pour un contenu numérique. En 2010, près de 50 millions d'euros en provenance de cette rémunération ont ainsi pu être consacrés à environ 5 000 actions culturelles sur l'ensemble du territoire, selon la Sacem.
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